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Examen des contacts des services de renseignement suisses avec l ...

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informations que le service s’est procuré lui-même, constituent un préalable indispensable<br />

à toute collaboration <strong>avec</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>services</strong> <strong>de</strong> <strong>renseignement</strong> étrangers. Au<br />

cours <strong>de</strong> l’enquête, certains collaborateurs du Service <strong>de</strong> <strong>renseignement</strong> stratégique<br />

ont régulièrement souligné l’importance <strong>de</strong> la propre acquisition d’informations à<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> fins <strong>de</strong> <strong>renseignement</strong>. En effet, pour pouvoir obtenir <strong><strong>de</strong>s</strong> informations importantes<br />

<strong>de</strong> la part d’autres <strong>services</strong> <strong>de</strong> <strong>renseignement</strong>, il faut être en mesure d’offrir<br />

une contre-prestation correspondante. Sans propres ressources, la volonté <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>services</strong><br />

étrangers <strong>de</strong> collaborer <strong>avec</strong> la Suisse diminue rapi<strong>de</strong>ment. Il n’a cependant pas<br />

été possible d’obtenir du directeur du SRS qu’il indique la proportion d’informations<br />

propres par rapport aux informations reçues <strong>de</strong> <strong>services</strong> tiers:<br />

«Il ne saurait être question <strong>de</strong> pourcentages, mais <strong>de</strong> pouvoir disposer d’une base permettant<br />

une collaboration professionnelle <strong>avec</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>services</strong> étrangers auxquels nous<br />

pouvons avant tout fournir <strong><strong>de</strong>s</strong> informations que nous nous sommes procurées nousmêmes<br />

(tendance croissante) et éventuellement quelques analyses.» [Traduction]<br />

4.3.3.2 Sources et informateurs externes<br />

En ce qui concerne le recours à <strong><strong>de</strong>s</strong> informateurs externes, la DCG a fait parvenir à<br />

la Direction du SRS les questions écrites suivantes:<br />

«Le Gr rens chargeait-il effectivement <strong><strong>de</strong>s</strong> officiers <strong>de</strong> <strong>renseignement</strong> <strong>de</strong> milice ou <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

tiers (informateurs) <strong>de</strong> rechercher <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>renseignement</strong>s?<br />

Si oui, quelles missions ont-elles été données du temps <strong>de</strong> l’ancien divisionnaire Peter<br />

Regli, par qui, à qui et comment?<br />

Quelles informations le Gr rens a-t-il pu se procurer <strong>de</strong> cette manière? Par quel cheminement<br />

ont-elles été exploitées pour les rapports <strong>de</strong> situation ou pour émettre <strong><strong>de</strong>s</strong> recommandations?<br />

L’utilité effective <strong>de</strong> telles informations peut-elle être illustrée à<br />

l’ai<strong>de</strong> d’exemples concrets?» [Traduction]<br />

Dans sa réponse, la Direction du SRS a confirmé qu’il est exact que <strong><strong>de</strong>s</strong> tiers, appartenant<br />

aux milieux économiques et scientifiques, fournissent occasionnellement et<br />

sur une base volontaire <strong><strong>de</strong>s</strong> informations concernant l’étranger. Elle a cependant<br />

indiqué ne pas être en mesure <strong>de</strong> renseigner concrètement sur l’étendue, la valeur ou<br />

l’utilité <strong>de</strong> telles informations.<br />

«Nous <strong>de</strong>vons cependant attirer votre attention sur le fait qu’il n’est pas possible <strong>de</strong><br />

dire quelles informations reçues du temps du divisionnaire Peter Regli, ont été reprises<br />

dans le cadre <strong>de</strong> l’évaluation systématique <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>renseignement</strong>s puisque, dans l’état actuel<br />

<strong>de</strong> nos connaissances, elles ne figurent plus que dans les rapports <strong>de</strong> l’époque, sans<br />

indication <strong>de</strong> source et agrégées à d’autres informations issues <strong>de</strong> sources publiques.»<br />

[Traduction]<br />

La DCG n’est pas parvenue non plus à approfondir la question du financement <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

sources. En effet, conformément aux directives du Département fédéral <strong><strong>de</strong>s</strong> finances<br />

(DFF), les justificatifs comptables ne sont conservés que durant cinq ans. Les comptes<br />

du GRS et du Gr rens permettent certes <strong>de</strong> remonter jusqu’à 1985. Ils ne donnent<br />

cependant aucune indication sur la nature <strong><strong>de</strong>s</strong> missions ou sur l’i<strong>de</strong>ntité <strong><strong>de</strong>s</strong> sources<br />

concernées étant donné que, en règle générale, les paiements ont été saisis dans la<br />

comptabilité sans indication <strong>de</strong> détails. Pour cette raison – comme la Direction du<br />

SRS l’a expliqué à la DCG – il n’est pas possible <strong>de</strong> récapituler <strong>de</strong> manière complète<br />

et exacte toutes les dépenses et toutes les sources <strong>de</strong> <strong>renseignement</strong>s. L’ancien<br />

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