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Comportement des nanoparticules de silice en milieu biologique ...

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tel-00836093, version 1 - 20 Jun 2013<br />

Chapitre 3 : Interactions <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>nanoparticules</strong> avec les cellules<br />

observe pour les particules Si+60 et Si+200 une activité métabolique comparable au témoin<br />

après 7 jours d’exposition et une <strong>de</strong>nsité cellulaire similaire pour Si+200 et supérieure pour<br />

Si+60.<br />

Figure 3-10 : Activité métabolique mesurée par le test à la résazurine (a) et évolution du nombre<br />

<strong>de</strong> cellules vivantes (b) <strong>de</strong> 24 heures à 7 jours d’exposition aux <strong>nanoparticules</strong> (0,6 mg/mL et 0,06<br />

mg/mL pour Si±10, dans le <strong>milieu</strong> <strong>de</strong> culture); * p < 0,05 par rapport au témoin<br />

En ce qui concerne les particules <strong>de</strong> 10 nm <strong>de</strong> diamètre, les t<strong>en</strong>dances observées à 24<br />

heures se confirm<strong>en</strong>t. Les particules Si-10 à 0,6 mg/mL induis<strong>en</strong>t une très forte perte<br />

cellulaire et une activité métabolique réduite. Lorsque la conc<strong>en</strong>tration <strong>de</strong> ces <strong>nanoparticules</strong><br />

est divisée par 10 (expéri<strong>en</strong>ce à 0,06 mg/mL), l’évolution est différ<strong>en</strong>te. On peut ainsi noter<br />

que la <strong>de</strong>nsité cellulaire après 7 jours d’exposition est comparable au témoin, même si<br />

l’activité métabolique reste légèrem<strong>en</strong>t inférieure à celle <strong><strong>de</strong>s</strong> cellules témoins. Enfin, les<br />

particules Si+10 ont, elles aussi, un effet néfaste sur la <strong>de</strong>nsité cellulaire mais dans <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

proportions moindres. On observe effectivem<strong>en</strong>t une baisse du nombre <strong>de</strong> cellules exposées à<br />

une conc<strong>en</strong>tration <strong>en</strong> particules Si+10 <strong>de</strong> 0,6 mg/mL. Cep<strong>en</strong>dant après 7 jours il y a <strong>en</strong>core<br />

<strong>en</strong>viron 30% <strong>de</strong> la population observée avec les cellules témoins. L’activité métabolique suit<br />

la même évolution : elle est plus faible que pour les cellules témoins mais reste plus<br />

importante que dans le cas <strong><strong>de</strong>s</strong> cellules exposées aux particules Si-10. De même qu’une<br />

diminution <strong>de</strong> la conc<strong>en</strong>tration <strong>en</strong> Si-10 limite les effets toxiques, les cellules exposées à 0,06<br />

mg/mL <strong>de</strong> particules Si+10 sont nettem<strong>en</strong>t moins perturbées par la prés<strong>en</strong>ce <strong><strong>de</strong>s</strong> particules.<br />

Ainsi observe-t-on que l’activité métabolique dans ces conditions est comparable à celle <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

cellules témoins, la seule différ<strong>en</strong>ce notable est la <strong>de</strong>nsité cellulaire légèrem<strong>en</strong>t inférieure.<br />

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