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Comportement des nanoparticules de silice en milieu biologique ...

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tel-00836093, version 1 - 20 Jun 2013<br />

Chapitre 3 : Interactions <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>nanoparticules</strong> avec les cellules<br />

pas significativem<strong>en</strong>t différ<strong>en</strong>tes <strong>de</strong> l’absorbance d’une solution <strong>de</strong> résazurine seule dans les<br />

mêmes conditions. Les particules n’interfèr<strong>en</strong>t donc aucunem<strong>en</strong>t avec ce test.<br />

Après 4 heures d’exposition, on observe une activité métabolique comparable pour le témoin<br />

(cellules seules <strong>en</strong> culture) et les cellules exposées aux <strong>nanoparticules</strong> Si+10 et Si-10 à 0,6<br />

mg/mL et 0,06 mg/mL. Par contre, l’activité métabolique <strong><strong>de</strong>s</strong> cellules exposées aux particules<br />

Si+40 et Si+200 est significativem<strong>en</strong>t accrue par rapport au témoin. A 24 heures d’exposition,<br />

les activités métaboliques sont comparables pour l’<strong>en</strong>semble <strong><strong>de</strong>s</strong> cellules <strong>en</strong> contact avec <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

particules positives (Si+10, Si+60 et Si+200). Par contre elle est légèrem<strong>en</strong>t inférieure dans le<br />

cas <strong><strong>de</strong>s</strong> particules négatives Si-10, et ce aux <strong>de</strong>ux conc<strong>en</strong>trations testées.<br />

Si on combine les résultats <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux séries d’expéri<strong>en</strong>ces, il <strong>en</strong> résulte que les particules Si-<br />

10 induis<strong>en</strong>t une activité métabolique démultipliée dans le peu <strong>de</strong> cellules survivantes, à 4<br />

heures comme à 24 heures d’exposition à une susp<strong>en</strong>sion à 0,6 mg/mL. Ce résultat peut<br />

s’interpréter comme la réponse <strong><strong>de</strong>s</strong> cellules à une situation <strong>de</strong> stress int<strong>en</strong>se résultant <strong>de</strong> la<br />

mort <strong>de</strong> nombreuses cellules voisines. Cet état <strong>de</strong> stress peut aussi partiellem<strong>en</strong>t expliquer<br />

l’activité importante <strong><strong>de</strong>s</strong> cellules exposées à Si+200 et Si+60 p<strong>en</strong>dant 4 heures, à la différ<strong>en</strong>ce<br />

que dans ce cas il n’y a pas induction <strong>de</strong> mort cellulaire. Après 24 heures, les cellules<br />

sembl<strong>en</strong>t s’être adaptées à la situation et on retrouve une situation comparable au témoin.<br />

3.1.2.2 Génotoxicité induite par les <strong>nanoparticules</strong><br />

Pour compléter cette étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> toxicité, nous avons étudié la génotoxicité pot<strong>en</strong>tielle <strong>de</strong> ces<br />

<strong>nanoparticules</strong> après 24 heures d’exposition, à l’ai<strong>de</strong> du test <strong><strong>de</strong>s</strong> comètes. Il existe différ<strong>en</strong>tes<br />

façons <strong>de</strong> prés<strong>en</strong>ter les résultats <strong>de</strong> ce test, nous avons choisi <strong>de</strong> représ<strong>en</strong>ter les fractions <strong>de</strong><br />

noyau <strong>de</strong> chaque catégorie <strong>de</strong> dommages : <strong>de</strong> 0 (pas <strong>de</strong> comètes, pas <strong>de</strong> génotoxicité) à IV<br />

(ADN presque <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t dans la queue <strong>de</strong> la comète, génotoxicité importante). Les comètes<br />

correspondant à ces différ<strong>en</strong>tes catégories sont représ<strong>en</strong>tées figure 3.7. En parallèle, l’indice<br />

d’<strong>en</strong>dommagem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> l’ADN correspond à une représ<strong>en</strong>tation <strong>de</strong> l’<strong>en</strong>semble <strong><strong>de</strong>s</strong> catégories<br />

<strong>de</strong> dommages, le nombre <strong>de</strong> comètes <strong>de</strong> chaque catégorie étant pondéré par le numéro <strong>de</strong> la<br />

catégorie. Pour savoir si les résultats correspon<strong>de</strong>nt à une réelle génotoxicité, nous avons fait<br />

<strong>de</strong>ux témoins : l’un négatif où l’on analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> cellules <strong>en</strong> culture dans <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions<br />

normales, l’autre positif où les cellules sont exposées à un ag<strong>en</strong>t génotoxique (staurosporine)<br />

p<strong>en</strong>dant 1 heure. Les résultats <strong>de</strong> ce test montr<strong>en</strong>t que seules les particules Si-10 prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t<br />

une certaine génotoxicité comparée à celle <strong><strong>de</strong>s</strong> témoins, et ce uniquem<strong>en</strong>t à 0,6 mg/mL. En<br />

effet, qu’on regar<strong>de</strong> la répartition <strong><strong>de</strong>s</strong> comètes dans les différ<strong>en</strong>tes catégories ou l’indice<br />

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