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Comportement des nanoparticules de silice en milieu biologique ...

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tel-00836093, version 1 - 20 Jun 2013<br />

Chapitre 1 : Interactions <strong><strong>de</strong>s</strong> particules <strong>de</strong> <strong>silice</strong> avec le vivant<br />

cancérigène par l’ag<strong>en</strong>ce internationale <strong>de</strong> recherche sur le cancer <strong>en</strong> 1997. Cep<strong>en</strong>dant, cette<br />

toxicité importante observée pour la <strong>silice</strong> cristallisée n’est pas forcém<strong>en</strong>t retrouvée pour <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

particules <strong>de</strong> <strong>silice</strong> amorphe. Le comportem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rnières avec les cellules et<br />

l’organisme est différ<strong>en</strong>t, la <strong>silice</strong> amorphe n’a notamm<strong>en</strong>t pas <strong>en</strong>core été classée comme<br />

substance cancérigène. Mais la <strong>silice</strong> amorphe a été moins étudiée, les étu<strong><strong>de</strong>s</strong> in vitro<br />

comm<strong>en</strong>c<strong>en</strong>t à se faire plus nombreuses <strong>en</strong> raison <strong><strong>de</strong>s</strong> applications biomédicales pot<strong>en</strong>tielles<br />

<strong>de</strong> ces particules mais il existe <strong>en</strong>core peu d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> in vivo <strong>en</strong> comparaison.<br />

Il est difficile <strong>de</strong> conclure <strong>de</strong> façon générale puisque selon la lignée cellulaire il existe une<br />

gran<strong>de</strong> variabilité <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats, cep<strong>en</strong>dant il semble que le contrôle <strong><strong>de</strong>s</strong> caractéristiques <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

particules (taille, charge <strong>de</strong> surface, forme, porosité, stabilité <strong>en</strong> <strong>milieu</strong> <strong>biologique</strong>) permette<br />

<strong>de</strong> moduler leur toxicité. Par ailleurs, cette toxicité étant liée à la dose effective reçue par les<br />

cellules, l’application <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>nanoparticules</strong> <strong>de</strong> <strong>silice</strong> dans le domaine biomédicale reste possible<br />

puisque dans certaines conditions, in vitro et in vivo, il est possible d’obt<strong>en</strong>ir une toxicité<br />

négligeable ou réversible après une pério<strong>de</strong> sans exposition (Napierska 2010, Jin 2007).<br />

- Paramètres déterminants pour la toxicité<br />

Parmi les paramètres influ<strong>en</strong>çant la nature toxique <strong><strong>de</strong>s</strong> particules <strong>de</strong> <strong>silice</strong>, on trouve<br />

évi<strong>de</strong>mm<strong>en</strong>t les caractéristiques <strong><strong>de</strong>s</strong> particules (morphologie, nature <strong>de</strong> la surface). Mais ce ne<br />

sont pas les seuls facteurs qui peuv<strong>en</strong>t être déterminants ; lorsqu’on change la lignée cellulaire<br />

étudiée ou le mo<strong>de</strong> d’exposition, les résultats <strong>de</strong> toxicité peuv<strong>en</strong>t être modifiés voire inversés.<br />

Par ailleurs, il est difficile <strong>de</strong> comparer directem<strong>en</strong>t le comportem<strong>en</strong>t <strong><strong>de</strong>s</strong> différ<strong>en</strong>tes<br />

particules puisque changer la taille à conc<strong>en</strong>tration constante par exemple va changer la<br />

surface spécifique mais aussi le nombre <strong>de</strong> particules. Il faut donc fixer un paramètre, avec les<br />

limites que cela comporte, pour observer les modifications dans la réponse cellulaire (Lison<br />

2008).<br />

- Taille <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>nanoparticules</strong><br />

En gardant à l’esprit que les résultats peuv<strong>en</strong>t varier <strong>de</strong> façon importante d’une lignée<br />

cellulaire à l’autre, on peut dire que globalem<strong>en</strong>t plus les particules sont petites, et notamm<strong>en</strong>t<br />

pour <strong><strong>de</strong>s</strong> diamètres inférieurs à un certain seuil, plus la toxicité est importante. Rabolli et al.<br />

ont ainsi montré qu’il existe une relation linéaire <strong>en</strong>tre le diamètre <strong><strong>de</strong>s</strong> particules et la<br />

cytotoxicité (Rabolli 2010). Yuan et al. ont montré que pour <strong><strong>de</strong>s</strong> diamètres supérieurs à 100<br />

nm, la modification <strong>de</strong> la taille <strong><strong>de</strong>s</strong> particules a peu d’influ<strong>en</strong>ce sur la viabilité cellulaire tandis<br />

que pour <strong><strong>de</strong>s</strong> diamètres inférieurs à 100 nm, plus les particules sont petites plus elles sont<br />

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