la seigneurie de guémené
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33S8<br />
ÉTUDES DE GÉOGRAPHIE FÉODALE.<br />
LES ARRIÈRE-FIEFS<br />
DE<br />
LA SEIGNEURIE DE GUÉMENÉ;<br />
La géographie <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s divisions féodales <strong>de</strong> l'évêcM dc Vann'es<br />
est à peu près connue, grAce aux travaux <strong>de</strong> M. A. <strong>de</strong> La Bor<strong>de</strong>rie;<br />
nous pensons cependant qu'il serait intéressant <strong>de</strong> rechercher ,. les salidivisions<br />
<strong>de</strong> ce vaste réseau qui embrassait autrefois <strong>la</strong> France tout<br />
entière et qui subsista peut-être plus longtemps en Bretagne. La coinp<strong>la</strong>isance<br />
<strong>de</strong> M. l'archiviste <strong>de</strong> <strong>la</strong> préfecture nous a mis à même <strong>de</strong><br />
faire <strong>de</strong>s recherches dans le dépôt qui lui est confié et d'abord dansie<br />
fonds <strong>de</strong> Guémené. iNous nous sommes donc occupé premièrement <strong>de</strong>s<br />
arrière-fiefs qui relvaient <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>seigneurie</strong> <strong>de</strong> Guéinené , sauf ensuite<br />
à continuer ce travail pour les autres fiefs <strong>de</strong> l'évêché <strong>de</strong> Vannes.<br />
La seigneutie <strong>de</strong> Guémené proprement dite s'étendait sur les paroisses<br />
<strong>de</strong> Loernalo, Lignol, Ploirdu1 Priziac , Saint-Tugdual,<br />
Persquen, Lcscoiit, <strong>la</strong> Wève<strong>de</strong> Leshernin en Séglien, Siif<strong>la</strong>c et Langoi3<strong>la</strong>n,<br />
ainsi que sur les quatre paroisses <strong>de</strong> Saint-Gara<strong>de</strong>c-Trégome!,<br />
Plouray, Mellionec et Plonguernevel, qui étaient appelées <strong>la</strong> terre du<br />
Maréchal, parce qu'elles avaient appartenu au maréchal <strong>de</strong> ilieux, pi<br />
les avaient données à sa fille Louise <strong>de</strong> Rieux, épouse <strong>de</strong> Louis <strong>de</strong><br />
Rohan, sire <strong>de</strong> Guémené. Nous avons cru <strong>de</strong>voir donner en outre,<br />
autant que possible, <strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s propriétaires <strong>de</strong>s divers manoirs répandus<br />
dans ces paroisses, ainsi que lcur armes et les droits et préro-<br />
Sa<br />
gatives qu'ils s'attribuaient.<br />
J (e<br />
Document 'ofr
PAROISSE I ÏJOCM2LO.<br />
- —'Seigneurie <strong>de</strong> Mnauray. -<br />
Le manoir <strong>de</strong> Ménauray. anciennement Menangroèz, appartenait, â<br />
<strong>la</strong> fin du xiv siècle, â Jehan Caron, qui mourut le 22 octobre 1393.<br />
Il était possédé, en 1424, par JeWan Le Gentil, puis par Jehan <strong>de</strong><br />
TevonneneL, qui le <strong>la</strong>issa en douaire à sa veuve Jeanne <strong>de</strong> Rosma<strong>de</strong>c.<br />
- Celle-ci se remaria à Jelian <strong>de</strong> Boiseon, et tous <strong>de</strong>ux rendirent aveu<br />
pour Ménauray à Louis <strong>de</strong> Rohan , le 12 novembre 1406. Ce manoir<br />
appartenait, en 1542, à Bertrand <strong>de</strong> Cadil<strong>la</strong>c, mari <strong>de</strong> Anne dit Pou<br />
puis â son fils Louis, qui épousa Marie <strong>de</strong> Quelén. Celle-ci, veuve en<br />
1567, rend aveu au nom <strong>de</strong> ses enfants, Julien, Pierre et Louise dû<br />
Cadil<strong>la</strong>e, dont elle était tutrice. En 1575, un oncle <strong>de</strong> Julien, nommé<br />
Louis <strong>de</strong> Cadil<strong>la</strong>c, continua cette tutelle et rendit au prince <strong>de</strong> Gué'<br />
'mené <strong>de</strong> si impdr<strong>la</strong>nts services que nous ne cro yons pouvoir mieux<br />
faire que, <strong>de</strong> reproduire ici le inandôment <strong>de</strong> ce seigneur.<br />
Louis <strong>de</strong> Rohan, prince <strong>de</strong> 'Cuéniené, comte <strong>de</strong>s comtés <strong>de</strong> Monbazon<br />
et <strong>de</strong> Rochefort, baron <strong>de</strong>s baronnies <strong>de</strong> Marigny, <strong>de</strong> Lemelly<br />
et <strong>de</strong> La Haye en Touraine, capitaine <strong>de</strong> cinquante hommes d'armes<br />
<strong>de</strong>s ordonnances do Sa Majesté, â vous tous présents et â venir<br />
savoir faisons que, pour les bons et rem arquables services que nous<br />
a faits et espérons que nous fera en l'avenir noble homme Louis <strong>de</strong><br />
Cadil<strong>la</strong>e, licentié eu droit, alloué <strong>de</strong> <strong>la</strong> vicomié <strong>de</strong> Rohan , tant en<br />
son privé nom que comme curateur décuyer Julien <strong>de</strong> Cadil<strong>la</strong>c. son<br />
iieveu, 'sieur <strong>de</strong> Mananrès, â iceux leurs mirs, successeurs et causé<br />
ayant; s causas pouce et en rémunératioh d'iceux et pour ahtres<br />
bonnes considérations â ce nous mouvant et désirant les gratifier en<br />
tout notre pouvoir comme nos bons vassaux et loyaux sujets , oû<br />
iiotre principauté <strong>de</strong>. Cuémené, avons donné, octroyé et concédé éL<br />
par <strong>la</strong> teneur <strong>de</strong>s .présentes donnons, octroyons et con cédons licence<br />
et permission <strong>de</strong> mettre, apposer et ernp<strong>la</strong>cer un banc et escabeau en<br />
forme d'accoudoir en notre église paroissiale <strong>de</strong> Loemallou, située<br />
au diocèse <strong>de</strong> Vennes, au duché <strong>de</strong> Bretaigne , pour en icelle unir <strong>la</strong><br />
Célébration du service divin, pour ledit escabeau' y être et <strong>de</strong>meurer<br />
en perpétuité, et sera mis , etapposé joignant un grand pilier <strong>de</strong><br />
pierre qui est entre <strong>la</strong> nef ancienne <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite église et <strong>la</strong> chàpelle<br />
neuve d'ieelle . du côté <strong>de</strong> l'évangile (lui se dit str Id maître et rand<br />
autel et Contiendra ledit escabeau 12 empans' <strong>de</strong> loiig,ieur et 6 . empans<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong>rgeur et non autrement, ét sous celui escabeau permettons<br />
audit <strong>de</strong> Cadil<strong>la</strong>c et leurs Mirs avoir <strong>de</strong>s euféu et mettre <strong>de</strong>s tombes -<br />
<strong>de</strong> pierre -<strong>de</strong>'taille-, à fleur et rès <strong>de</strong> terre pour leur servir et k leur<br />
postérité <strong>de</strong> perpétuelles-sépultures prohibitives à tous autres. Aussi<br />
leur permettons mettre leurs écussons et armoiries au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s<br />
nôtres en <strong>la</strong> vitre et verrine <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite chapelle neuve et une ceinture
-3—<br />
et lisière par le <strong>de</strong>dans (le <strong>la</strong>dite chapelle seulement lors et,fois que les<br />
sieurs propriétaires ou d'armes dudit lieu <strong>de</strong> Manaurès décé<strong>de</strong>ront et<br />
y seront inhumés et enterrés. Et si mandons et enjoignons très expressément<br />
à tous nos sujets les habitants en <strong>la</strong>dite paroisse et cii notre<br />
ville <strong>de</strong> Guémené, pareillement à nos officiers <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice audit lieu,,<br />
chacun en droit soi <strong>de</strong> souffrir ledit <strong>de</strong> Cadil<strong>la</strong>c et leurs hoirs jouir<br />
entièrement et paisiblement <strong>de</strong>sdites prééminences sans que sur ce<br />
leur soit fait et donné aucun trouble ni empècliement directement ou<br />
indirectement en aucune manière que ce soit. Car ainsi rions p<strong>la</strong>ît et<br />
voulons être fait, promettant si promettons cri foi et parole <strong>de</strong> prince,<br />
tant pour nous que pour nos hoirs et succe sseurs , ne venir jatais au<br />
contraire, A <strong>la</strong> charge toutefois audit <strong>de</strong> Cadil<strong>la</strong>c et leurs hoirs <strong>de</strong> tcoili<br />
Pt relever <strong>de</strong> nous lèsdites prééminences et supériorité comme <strong>de</strong><br />
seigneur féodal.<br />
D Donné au château du Vergier sous le cachet duquel usons pour<br />
notre propre nom et seing et 5cc! <strong>de</strong> nos armes avec les seiiigs <strong>de</strong><br />
notre très chère épouse Léônor le Rohan let du comte <strong>de</strong> Monbazon<br />
notre fis aîné et notre secrétaire, le 45° jour du mois <strong>de</strong> janvier<br />
Pan 1577. »<br />
La femme <strong>de</strong> Julien <strong>de</strong> Cadil<strong>la</strong>c, Renée Fleuriot, était veuve avant<br />
1643 et épousa en secon<strong>de</strong>s noces Guil<strong>la</strong>ume <strong>de</strong> Pluny. Côlui-ci et sa<br />
compagne, tuteurs <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> Cadil<strong>la</strong>c, ren<strong>de</strong>nt aveu, le 10 décembre<br />
1613, et déc<strong>la</strong>rent dans cet aveu qu'au nom <strong>de</strong> leurs mineurs<br />
ils ont (droit <strong>de</strong> tombés, escabeaux, prohibitifs à tous autres, e!<br />
l'églisè paroissiale <strong>de</strong> Loemalo , y peuvent mettre. leurs armes au<br />
<strong>de</strong>dans et au <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> <strong>la</strong> neuve chapelle où lesdits batte et enfeus<br />
sont situés lorsque.te décès advient au seigneur <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite maison <strong>de</strong>-<br />
Ménauray, avec un écusson <strong>de</strong>'sdites armes en <strong>la</strong> vitre <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite chapelle<br />
neuve au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s armes <strong>de</strong> mondit seigneur prince, outre<br />
ont lesdits 'seigneur et dame, audit nom, l'emp<strong>la</strong>cement <strong>de</strong> cleu Q4<br />
trois tombes pour enterrement et enfeu dèsdits sieurs <strong>de</strong>-Ménauray en<br />
l'église collégiale Notre-Dame <strong>de</strong> <strong>la</strong> Fôsse audit Guérnené, près et cotôyant<br />
<strong>la</strong> muraille <strong>de</strong> La chapelle <strong>de</strong> monsieur saint Antoine, jusques à<br />
l'endroit <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaire faite et enlevée au corps <strong>de</strong> <strong>la</strong>diteIDur3illC<br />
auquel lieu et emp<strong>la</strong>cement frit enterrée <strong>de</strong>moiselle Aune du Pou,.<br />
femme et.épouse <strong>de</strong> défunt écuyer .Bertrand <strong>de</strong> Cadil<strong>la</strong>c, vivant sieur<br />
dudit lieu <strong>de</strong>.Ménauray. '<br />
'Vers le milieu do xvn e siècle Mênauray appartenait à Jean <strong>de</strong><br />
Cadil<strong>la</strong>c, et, en 1606, il était <strong>la</strong> propriété <strong>de</strong> Louis Le Gall du Cunfiou,<br />
sieur du Pallevar,, Son fils, Guil<strong>la</strong>ume Le GaIl, possédait Ménauray,<br />
Crenarz et Le. Pallbvar en 1720 et en 4 750; enfin, en 1757 , messire'<br />
Louis-Marie-Joseph Le Gal! du. Cunflou. rendait aveu A Jules-Hercule<br />
<strong>de</strong> Rohali , prince <strong>de</strong> .Rohan et <strong>de</strong> Guémené., comme scigneur, <strong>de</strong> \lçnaûray,<br />
Crenarz, Le Pallevar, Kriee, Praternel, :Ménei'hec, Kgue<strong>la</strong>van,<br />
Saint-Trichaux et autres lieux.
- 4. -<br />
Manoi <strong>de</strong> Penhar.<br />
Ce manoir appartint aux seigneurs <strong>de</strong> Guémené jusqu'au 8 mars I 57,<br />
jour dû Louis et Léonor <strong>de</strong> Rohan le vendirent à Denys du Fossé<br />
celui-ci le transmit, en 1613, à son fils nommé aussi Denys qui en rendit<br />
aveu le 7décembre (le cette année. Les <strong>de</strong>ux du Fossé étaient conseillers<br />
du Roi au Présidial <strong>de</strong> Vannes. Quelques années après. Denys<br />
du Fossé vendit Penlia& û Bertrand Guesdon et à Aune Varz, sa femme,<br />
et en (632, Louis Le Luhandre, sieur <strong>de</strong> Ebreif; tuteur <strong>de</strong> Josias, René<br />
et Louise Guesdon, rendit aveu en leur nom à Louis tic Rohan. Josias<br />
Guesdon possédait Penhaêr en 1646 et le transmit à sa fille Marie Guesdon,<br />
ferffiie <strong>de</strong> Gifles <strong>de</strong> IÇpezdron; àIa mort <strong>de</strong> ceux-ci, Amaury Le<br />
Là et RenéeLecorre; sa compagne, sieur et dame <strong>de</strong> La Marre, tuteurs<br />
<strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> Cilles Kpezdron, rendirent aveu au prince <strong>de</strong> Guémené.<br />
Le manoir <strong>de</strong> Penhaiir appartenait, au milieu du xvnle siècle, à François-Joseph<br />
Manceaux, avocat à <strong>la</strong> cour, qui mourut en 1751 et dont <strong>la</strong><br />
veuve, Narie-Vincente Hardy, rendit aveu au nom et comme tutrice <strong>de</strong><br />
ses enfants <strong>de</strong>vant les notaires <strong>de</strong> <strong>la</strong> cour <strong>de</strong> Guémené;<br />
Mnoir <strong>de</strong> Coatenic.<br />
Le manoir <strong>de</strong> Coatenic ne nous est connu que par un aveu que rendit,<br />
en 4640, Pierre Barizy/<br />
Manoir <strong>de</strong> Sainte-Christine.<br />
Ce manoir appartenait aux seigneurs <strong>de</strong> Guémené dont l'un, Louis<br />
<strong>de</strong> Rohan, y fit bâtir une chapelle.<br />
Manoir <strong>de</strong> Toulbodo.<br />
Ce manoir appartenait, au commencement du xw siècle, à Jelian <strong>de</strong><br />
Toulbodo, dont <strong>la</strong> veuve, Jeanne <strong>de</strong> Saint-Noay, rendait aveu en 1414<br />
au nom et comme tutrice <strong>de</strong> son fils, Olivier <strong>de</strong> Toulbodo. Guil<strong>la</strong>ume,<br />
<strong>de</strong> Toulbodo, un <strong>de</strong>s successeurs d'Olivier, mourut en 4408, et le manoir<br />
passa entre les mains <strong>de</strong> Jehan, son fière puîné, qui mourut eu<br />
1509. Son fils Perrdt ou Pierre rendit aveu le 25 février suivant, puis<br />
<strong>la</strong> terre <strong>de</strong> Toulbodo passa entre les mains <strong>de</strong> Jean Le l3erre, dont <strong>la</strong><br />
fille Marguerite était mariée, en 1573, à René Botcozel. Plus tard, en<br />
'1646, nous voyons <strong>la</strong> famille <strong>de</strong> Toullodo rentrer en possession <strong>de</strong> son<br />
manoir patrimonial dans <strong>la</strong> personne <strong>de</strong> René <strong>de</strong> Toulbodo, sieur <strong>de</strong><br />
Guidfos, et il est probable que les seigneurs <strong>de</strong> Guidfos possédèrent<br />
dans <strong>la</strong> suite ce domaine.<br />
Fief <strong>de</strong> Locmaria-Longueville.<br />
La <strong>seigneurie</strong> <strong>de</strong> Locmaria-Longueville était'possédée par <strong>la</strong> famille,<br />
du Parc, représentée par Jacques du Pare, en 1543, et par <strong>de</strong>moiselle<br />
Gabrielle du Pare, en 4620. Les sires <strong>de</strong> Guémené acquirent<br />
cette terre en 1651, et <strong>de</strong>puis elle fit partie <strong>de</strong> leur principaW.
lAROSSE DE LiGNOL.<br />
Seigneurie du Cranno. - -<br />
Ce domaine important, qui relevait (lu fief dè Loemaria-Longueville,<br />
est remarquable par son étendue et par les prétentions dé ses possesseurs,<br />
qui, maitrésplus tard <strong>de</strong> <strong>la</strong> terre <strong>de</strong> 1merien, en Saint-Cara<strong>de</strong>c-<br />
Trégomel, disaient ne relever que du duc <strong>de</strong> Bretagne pour ces <strong>de</strong>ux<br />
terres, et s'obstinaient à ne pas vouloir payer le <strong>de</strong>voir <strong>de</strong> rachat aux<br />
seigneurs <strong>de</strong> Guémené. De là <strong>de</strong>s procès interminables qui occupèrent<br />
le XVL C et presque tout le xvsio siècles.<br />
En 1460 et 1464, le Granno appartenait à Henri Rouxel ; son fils aîné,<br />
Pierré Rouxel, mourut en 4516, <strong>la</strong>issant l'héritage paternel entre les<br />
mains <strong>de</strong> son frère Main. celui-ci avait épousé Marie Le Gal, dame <strong>de</strong><br />
Kmcrien, et cette union mit sous une même main <strong>de</strong>ux propriétés dont<br />
chacune avait unegrân<strong>de</strong> importance. Vincent Rouxel, fils d'A<strong>la</strong>in et<br />
et <strong>de</strong> Marie, possédait en 1517 les manoirs du StéFo, <strong>de</strong> Penqueslen, et<br />
<strong>de</strong> Bestergant ; <strong>de</strong>s tenues à Kgaule<strong>de</strong>n, Soumefflu, Egoazou, Kmadio,<br />
Rosangazio, Buguedou, Talguiou, Rhiguet, dont il rendait aveu à Louis<br />
<strong>de</strong> Rohan, <strong>de</strong> plus les manoirs <strong>de</strong> IÇmerien et du Cranno qu'en 1537 il<br />
connaissait tenir ligément du Roi et dont ilfaisajt aveu à <strong>la</strong> céur «liennebout.<br />
Eu .1540, ce même Vincent Bouxel possédait <strong>de</strong> plus le manoir<br />
<strong>de</strong> IÇneuer en Lignol. Vincent mourut en 4557 ; il avait un fière et une<br />
soeur, Louis et Mathurine, et <strong>la</strong>issa un fils qui lui succéda et quatre<br />
filles. Louis Rouxel, fils <strong>de</strong> Vincent, rendit aveu en 1558 pour les terres<br />
<strong>de</strong> Stéro, Penquesten, etc., au sire <strong>de</strong> Guémené, et fit hommage au<br />
Roi pour Kmerien et le tranno en <strong>la</strong> chambre <strong>de</strong>s comptes à Nantes,<br />
le 13 avril 1551 Son fils aîné Louis épousa Louise <strong>de</strong> Baud, c<strong>la</strong>me <strong>de</strong><br />
Beaujéllys, et mourut probablement sans enfants, puisque les biens <strong>de</strong>:<br />
<strong>la</strong> famille passèrent à sa soeur Marguerite. Louise <strong>de</strong> Baud obtint plùs<br />
tard <strong>de</strong> sa nièce A<strong>de</strong>liee un douaire après <strong>la</strong> mort <strong>de</strong> son mati. Marguerite<br />
Rouxel épousa N... <strong>de</strong> Baud, rendit aveu en 1568, soutint plusieurs<br />
procès contre les sires <strong>de</strong> Guémené et mourut en 1581, <strong>la</strong>issant<br />
ses domaines à sa fille A<strong>de</strong>lice <strong>de</strong> Baud, qui épousa en premières noces<br />
Louis <strong>de</strong> Fresay, sieur <strong>de</strong> Coôtcodu, et en secon<strong>de</strong>s noces Pri-ent<br />
<strong>de</strong> lméno. Celui-ci rendit aveu en 1584 pour kmerien, le Crauno<br />
pollen Kméno, Kioùen, kverner, etc. (1), et mourut quelque temps<br />
après.<br />
En 4501, nous rencontrons une espèce <strong>de</strong> procès-verbal fait û l'issue<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> grand'messe <strong>de</strong> Lignol, où parait un Zequias <strong>de</strong> <strong>la</strong> Saudraye, qui<br />
prend le titre <strong>de</strong> sieur du Cranno. Sans pouvoir nous rendre compte <strong>de</strong><br />
sa présence à Lignol comme sieur du Cranno (Û moins qu'il n'eùt épousé<br />
(1) Dans cet aveu il déc<strong>la</strong>re que <strong>la</strong> darne <strong>de</strong> edueI,Juui <strong>de</strong>vail, chaque année une 11w-o <strong>de</strong><br />
poiyre et un sac, <strong>de</strong> cuir b<strong>la</strong>nc, fat niant à <strong>de</strong>ux copiions. -
-6—<br />
une fille <strong>de</strong> Prigent <strong>de</strong> Kméno) flous sommes heureux qh'it nous ait<br />
conservé une trace <strong>de</strong>s prérogatives du seigneur dans l'église paroissiale.<br />
Ce 'Zequias <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sandrayc donc, qui habitait pour lors le château<br />
<strong>de</strong> Guémené c en raison <strong>de</strong>s troubles (<strong>la</strong> ligue), remontre aux paroissiens<br />
qu'il lui appartenait en l'église <strong>de</strong> Liguol trois Lombes an <strong>de</strong>vant<br />
le grand autel et jouxte un escabeau et banc appelé <strong>la</strong> Table <strong>de</strong> Pâques,<br />
sur lesquelles Lombes il y a apparence d'un banc et escabeau ,étant<br />
lesdites tombes couvertes d'un p<strong>la</strong>ncher, et avoir en intention d'y<br />
mettre un nouveau escabeau, ce que lesdits paroissiens ont consenti,<br />
lui connaissant appartenir lesdites tombes, payant chacun an <strong>la</strong> rente<br />
ancienne que ses prédécesseurs seigneurs dudit lieu du Cranno, paient,<br />
qu'ils disent être <strong>la</strong> somme <strong>de</strong> dix sols monnaie, ce que ledit seigneur<br />
a voulu, lui apparaissant, vou<strong>la</strong>nt, veulent et consentent que ledit sieur<br />
du Crânno jouisse â l'avenir <strong>de</strong>sdites tombes et escabeau au-<strong>de</strong>ssus et<br />
qu'il fasse armorier lesdites tombes et escabeau <strong>de</strong>, ses armoiries. D<br />
En 4594, nous trouvons Maurice db Cosnoal et Loitisé Desportes, sa<br />
compagne, sieur et dame <strong>de</strong> <strong>la</strong> Villeneuve, Saint-Georges, lÇwericn et<br />
le Cranno, ces <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières terres échues à Louise Desportes û cause<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> succession et décès <strong>de</strong> défunte <strong>de</strong>moiselle A<strong>de</strong>lice <strong>de</strong> Baud. Elle<br />
possédait, outre 'ces manoirs, cinq vil<strong>la</strong>ges tout entiers et beaucoup <strong>de</strong><br />
tenues û domaine; élle avait <strong>de</strong> plus « cour et juridiction haute, basse<br />
et moyenne en <strong>la</strong>quelle elle a gibet t justice patibu<strong>la</strong>ire à <strong>de</strong>ux .posts,<br />
et.pouvoir <strong>de</strong> faire punir les hommes délinquautsjusqu'au <strong>de</strong>rnier<br />
supplice. »<br />
Georges <strong>de</strong> Cosnoal, fils <strong>de</strong> Maurice, et Marguerite Desportes , sa<br />
fenme, eurent un fils nommé auski Georges dont le tuteur, Jérôme ' <strong>de</strong>'<br />
Cosnoal, rendit aveu en 1651 en son nom. Hyacinthe ,.frère <strong>de</strong> ce second<br />
Georges et son héritier, nous apprend, par son aveu <strong>de</strong> 1667, qu'il<br />
,possédait <strong>de</strong>ux justices et patibu<strong>la</strong>ires: l'un sur le haut <strong>de</strong> <strong>la</strong> montagne<br />
<strong>de</strong> Saint-Cado, en Saint-Cara<strong>de</strong>c-Tr4gomel, avec un cep et (un collier,<br />
audit bourg, l'autre dans <strong>la</strong> paroisse <strong>de</strong> Priziac. Un autre aveu di<br />
même seigneur, daté du 25 jànvier 4683, mérite une attention particulière<br />
en ce que, après avoir énuméré ses terres, tant dans ,les paroisses<br />
<strong>de</strong> Saint-Cara<strong>de</strong>e et '<strong>de</strong>, Lignol, que dans celles <strong>de</strong> Ploérdut, SaintLTug<br />
dual, Le Croisty, Priziac et Mes<strong>la</strong>n , il nous donne une idée <strong>de</strong>s droits<br />
féodaux dont jouissaient les seigneurs au xvuo siècle. Voici un extrait<br />
<strong>de</strong> cet aveu : - -<br />
« A cause <strong>de</strong>squelles terres et maisons nobles ledit sieur <strong>de</strong> Saint-.,<br />
Georges déc<strong>la</strong>re <strong>de</strong>voir obéir au Rài, étré seigneur fondateur <strong>de</strong> l'é-.<br />
glise paroissiale et du presbytère <strong>de</strong> Saint-Cara<strong>de</strong>e-Trégomel et seul<br />
préémineneier <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite église, dans <strong>la</strong>quelle église et au <strong>de</strong>hors d'icelle<br />
il n'y a autres armés que celles <strong>de</strong> saillie, maison <strong>de</strong> Otiermerien<br />
qui sont d'arge& au chef <strong>de</strong> sable à trois quintefeuilles <strong>de</strong> gueules, 2 . 1,<br />
(Ilouxel) et a voir . une chapelle préhibitive en l'église et chapelle <strong>de</strong>
J -<br />
Notre-Daine <strong>de</strong> Quernascle<strong>de</strong>n, du côté <strong>de</strong> l'épUre, située en <strong>la</strong>dite paroisse<br />
, où les armes <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite maison <strong>de</strong> Quermerien y sont en relief,<br />
tant au <strong>de</strong>dans qu'au <strong>de</strong>hôrs <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite chapelle; être seul prééminent<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> chapelle <strong>de</strong> Saint-Cado située en <strong>la</strong>dite paroisse ; dans <strong>la</strong>quelle<br />
église paroissiale <strong>de</strong> Saint-Cara<strong>de</strong>c il a ses tombes et enfeus dans le<br />
choeur <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite église du côté <strong>de</strong> l'évangile et un banc au-<strong>de</strong>ssus ; un<br />
autre dans <strong>la</strong> chapelle <strong>de</strong> saint-Pierre et Saint-Paul et un autre dans<br />
<strong>la</strong> chapelle <strong>de</strong> Saint-Sébastien et Saint-Roch, armoriés <strong>de</strong>s armes ci<strong>de</strong>ssus-<br />
Comme aussi être seul préminencier <strong>de</strong> <strong>la</strong> chapelle Saint-Patern<br />
située dans <strong>la</strong> paroisse <strong>de</strong> Saint-Tugdual , nommée <strong>la</strong> chapelle <strong>de</strong>-<br />
Qucrmon. Déc<strong>la</strong>re outre ledit sieur <strong>de</strong> Saint-Gcorges qu'à cause <strong>de</strong> sa<br />
terre et <strong>seigneurie</strong> du'Cranuo, il est en possession et jouissance <strong>de</strong> trois<br />
gran<strong>de</strong>s tombes, bancs à queue et accoudoirs qui lui sont prohibitifs<br />
au choeur <strong>de</strong> l'église paroissiale <strong>de</strong> Ligne] , lesquelles tombes sont armoyées<br />
les armes <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite maison duCranno, contenant six grands<br />
pieds tic long, qui sont couvertes <strong>de</strong> son banc et accoudoir , et que,<br />
tians <strong>la</strong> maitresse vitre <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite église <strong>de</strong> Lignol il n'a autres arbes<br />
que celles <strong>de</strong> sadite maison du Cranno avec les alliances <strong>de</strong>s maisons<br />
<strong>de</strong> Quermerien, <strong>de</strong> Guengat et <strong>de</strong> Quiris, savoir : du côté <strong>de</strong> l'évangile<br />
au haut <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite maîtresse vitre, il y n <strong>de</strong>ux écussons supportés par un<br />
ange, le premier d'azur à une fleur-<strong>de</strong>-lys d'or en chef et <strong>de</strong>ux mAcles<br />
d'or en pointe; le <strong>de</strong>uxième parti, portant au 1 <strong>de</strong> ljmerien, au 2-écartelé,<br />
au t d'azur à 3 mains d'argent 2, 4, au 2 fascé d'or et <strong>de</strong> gueules<br />
<strong>de</strong> 6 pièces , sur lequeldit grand banc lesdites armes y sont aussi sur<br />
les accoudoirs ;,comme aussi être seul prééminencier dans <strong>la</strong> chapelle<br />
<strong>de</strong> Saint-Michel en <strong>la</strong>dite paroisse <strong>de</strong> Lignot, située proche le iiiltage:<br />
<strong>de</strong> Saint-Nennec ;'qu'à cause <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite terre et <strong>seigneurie</strong>du Cranno<br />
avoir haute, basse et moyenne justice, jusqu'à punition <strong>de</strong> mort et extermination<br />
<strong>de</strong> vie, et faire fustiger les malfaiteurs et délinquants, et y<br />
avoir patibu<strong>la</strong>ire à quatre posts dans les pàroisses <strong>de</strong> Saint-Cara<strong>de</strong>c<br />
et Priziac avec cep et collier dans ledit bourg <strong>de</strong> Saint-Cara<strong>de</strong>c où<br />
s'exerce <strong>la</strong>dite juridiction, dans lequel bourg il a droit et est en possession<br />
d'y faire tenir trois foires et trois autres audit Saint-Cado , aux-j-<br />
quels lieux il a aussi pouvoir d'y faire bâtir <strong>de</strong>s halles-<br />
D -<br />
, Hyacinthe <strong>de</strong> Coshdal avait épousé Françoise Ermart qui était veuve<br />
en 1689. Le 12 janvier 4731, <strong>la</strong> cour et sénéchaussée royale d'l-lennebont<br />
mit en possession Pierre-Hyacinthe <strong>de</strong> Cosnoal, Gabrielle <strong>de</strong><br />
Citer, Sa femme, et Louis-Marc <strong>de</strong> Cosnoal, son fils unique, <strong>de</strong>s<br />
prééminences que cous venons <strong>de</strong> citer, prééminences qui étaient vivement<br />
disputées au sieur du Cranno par Louis-Constantin <strong>de</strong> Roiiuia,<br />
l'un dés héritiers <strong>de</strong> Chai-les 111 <strong>de</strong> Rohan, prince <strong>de</strong> Guémené.<br />
• Louis-Marc <strong>de</strong> Cosnoal rendit aveu, en 1742, à <strong>la</strong> cour <strong>de</strong> Guémené,<br />
et <strong>la</strong>issa <strong>de</strong>ux filles: Hyaeintlie-Gabrielle, qui était maiée,en (763%<br />
â C<strong>la</strong>iidé-René <strong>de</strong> Paris, sieur <strong>de</strong> Sou<strong>la</strong>nges, et Arne-Narie qui épousa
— S —<br />
N. Erman, t dont <strong>la</strong> fille, Ursule-Cécileltenée Errnan, était. en<br />
1771 , <strong>la</strong> femme <strong>de</strong> Joseph-Annibal <strong>de</strong> Farcy. -<br />
Manoir du Coscrau.<br />
Ce domaine que possédait, en 1304, Robin <strong>de</strong> Gue 'rnarpin, était, ail<br />
commencement dune siècle, <strong>la</strong> propriété <strong>de</strong> Guil<strong>la</strong>ume '<strong>de</strong> Séguelien.<br />
Après <strong>la</strong> mort <strong>de</strong> Guil<strong>la</strong>ume, le Cocrau passa à sa soeur Perrorinelle,<br />
femme <strong>de</strong> Guil<strong>la</strong>ume Le Govellô, qui rendit aveu, en 1434, à Louis<br />
<strong>de</strong> Lopriac, reubveur <strong>de</strong> <strong>la</strong> châtellenie <strong>de</strong> Guémené'. Perronnelle mourut<br />
le 10 aoàt 1449, M son fils Guil<strong>la</strong>ume fit hommage le 18 janvier suivant.<br />
Guil<strong>la</strong>ume ou Guyon Le Govello avait épousé Clémencé <strong>de</strong><br />
1(main, et tous <strong>de</strong>ux ren<strong>de</strong>nt aveu, en 1454, pour e le manoir et<br />
herbergement du Coscraf!. »<br />
'I'ous n'avons pu retrouver le nom <strong>de</strong> <strong>la</strong> fille <strong>de</strong> Guil<strong>la</strong>ume Le Govello;<br />
ellé épousa un seigneur <strong>de</strong> Lantivy et porta 'sa terre <strong>de</strong> Coscrau<br />
dans cette ancienne famille.<br />
Charles <strong>de</strong> Lantivy, petit-fils <strong>de</strong> Guyon Le Govello, rendit aveu à<br />
Louis <strong>de</strong> Rohan , sire <strong>de</strong> Guémené, le '15 juillet 1541 ; son fils Jehan<br />
sieur du Cosrau et <strong>de</strong> l'véno, lui succéda en 4560 et épousa Jearine<br />
Chohan. Celle-ci, veuve en $585, rendit aveu comme tutrice <strong>de</strong> son<br />
fils Louis, qui posséda le Coscrati jusque vers 'le milieu du nu e siècle.<br />
Sa veuve, Francoise Guiomar, fit hommage comme tutrice <strong>de</strong> son.fils<br />
Louis-Francois <strong>de</strong> Lanttvy. Nous nous arrêterons quelques instants à<br />
l'aveu rendu en 1663 par Louis-François <strong>de</strong> Lantivy, sieur du Coscran,<br />
f<strong>la</strong>ndrccar, Le Val d'Heliec, Rulliac, etc. Ce sei gneur s'inféo<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
'e tous les droits <strong>de</strong> prééminence en l'église paroissiale <strong>de</strong> Lignol S<br />
chapelle <strong>de</strong> Saint-Yves, comme <strong>de</strong> bancs, escabeaux, accoudoirs,<br />
tombes enlevées et non enlevéés au-<strong>de</strong>dans du choeur <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite église<br />
<strong>de</strong> Ligne] et principalement du côté <strong>de</strong> l'évangile, prohitivement à tous<br />
autres, et outre, droit <strong>de</strong> lisières et ceintures d'armoiries autour du<br />
choeur <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite église <strong>de</strong> Lignol, tant <strong>de</strong>hors que <strong>de</strong>dans, et <strong>de</strong> vitres<br />
armoriées à leurs armoiries, tant en <strong>la</strong>dite église 4ue chapelle <strong>de</strong><br />
Saint-Yves.<br />
Louis-François <strong>de</strong> Lantivy mourut vers 4669, <strong>la</strong>issant • à sa veuve,<br />
Florimon<strong>de</strong> <strong>de</strong> Caradreux, <strong>la</strong> tutelle <strong>de</strong> leur fils en bas fige. Ce fils<br />
était C<strong>la</strong>u<strong>de</strong>-François que nous trouvons, eu 1687, marié à Arme-<br />
Christine Lévûque, et dont le fils et héritier, Jean <strong>de</strong> Lantivy, mourut<br />
â La Flèche en 1703. Sa soeur Flo pimon<strong>de</strong> <strong>de</strong> ;Lantivy, marquise du<br />
Plessis-Bellière, 'dame <strong>de</strong>s baronnies <strong>de</strong> , Rostrenen, 'Le Coscrau et<br />
antres lieux, rendit aveu au prince <strong>de</strong> Guémené en 4725. Depuis cette<br />
époque, <strong>la</strong> suite <strong>de</strong>s seigneurs du Coscrau nous échappe totalement,<br />
si ce n'est, un Jean Mauduit que nous trouvons possesseur <strong>de</strong> cc manoir<br />
en 1756 et en 1771. '
9 -<br />
Manoir <strong>de</strong> Korduel.<br />
Jean Le Courhin, sieur <strong>de</strong> lÇduel, rendit aveu pour ce manoir, en<br />
4437, ft Charles <strong>de</strong> Rohan , sire <strong>de</strong> Guémené, et Jeanne, sa veuve,<br />
vivait encore en 1440. Mais les traces <strong>de</strong> cette famille se per<strong>de</strong>nt<br />
jusqu'en 4518, époque <strong>de</strong> <strong>la</strong> mort <strong>de</strong> Louis Le Courbin , sieur <strong>de</strong><br />
IÇduel. Quatre ans après, Nonce <strong>de</strong> Baud nous apparaît comme tuteur<br />
d'Arthur Le Courbin, sieur <strong>de</strong> Kduel, qui épousa plus tard Marie <strong>de</strong><br />
Coilteven, dame du Suilîado. Cette Marie <strong>de</strong> Coi3tevcn rendait aveu à<br />
Louis <strong>de</strong> Rohan, au nom <strong>de</strong> sa fille, Renée Le Courhin, qui possédait,<br />
avec Kduel, le manoir <strong>de</strong> Quenquiseven. Marie <strong>de</strong> Coéteven ne mourut<br />
qu'en 1589, <strong>la</strong>issant Kdnel à son fits Louis d'Outreville , sieur du<br />
Suil<strong>la</strong>do, ce qui fait perisei' que Marie <strong>de</strong> Coéteven , après <strong>la</strong> mort<br />
d'Arthur Le Courhin, aurait épousé un d'Ozitreviîle, père <strong>de</strong> ce Louis.<br />
Louis dOutreville posséda lkdueî et Quenquiseven jusqu'à sa mort,<br />
époque à <strong>la</strong>quelle ses propriétés passèrent à son neveu Jean du P6renne,<br />
sénéchal <strong>de</strong> Guémené. Cilles du Pérenno , sieur <strong>de</strong> Coètcodu<br />
hérita <strong>de</strong> Itduel, puis son fils Louis qui le transmit à sa soeur, Jeanne<br />
du Péronne. Celle-ci était mariée, en 1680, à Pierre Le Vicomte, et<br />
leur fils, Charles-.Yves Le Vicomte, tint Kduel <strong>de</strong> 1689 à 1757.<br />
Manoir do La Villeneuve.<br />
Nico<strong>la</strong>s Sylvestre, sieur.<strong>de</strong> La Villeneuve, rendit aveu pour ce manoir,<br />
le 20 janvier 4426, et il vivait encore en 1434. Cette terre passa<br />
ensuite à Jehanne <strong>de</strong> Guernarpin, qui était veuve d'Olivier Gon<strong>de</strong>ry.<br />
En 4490, leur fille, Marie Gon<strong>de</strong>ry, épousa probablement Jehan <strong>de</strong><br />
La Court, dont ta fille Jehanne fournit aveu, en 1544, avec Phitippe<br />
<strong>de</strong> Koual<strong>la</strong>n, son mari, pour le manoir et lieu <strong>de</strong> Villeneuve. Après <strong>la</strong><br />
mort <strong>de</strong> Philippe <strong>de</strong> Koual<strong>la</strong>n, sa veuve resta en possession dé La<br />
Villeneuve qu'elle transmit, à sa mort, à son petit-fils Louis, fils <strong>de</strong><br />
Bastien <strong>de</strong> Koual<strong>la</strong>n. Louis rendit aveu, en 4609, à Louis <strong>de</strong> Rohan,<br />
sire <strong>de</strong> Guémené, et <strong>de</strong>puisette époque nous n'avons rencontré aucun<br />
document sur les possesseurs <strong>de</strong> La Villèneuve.<br />
Antres Manoirs en Lignol.<br />
Le manoir <strong>de</strong> Menezambec parait avoir été possédé par <strong>la</strong> famille <strong>de</strong><br />
11oual, au moins dans <strong>la</strong> première moitié du xvi 0 siècle.<br />
Le nom du manoir <strong>de</strong> Tres<strong>la</strong>n ne nous apparaît qu'une fois, en 1573,<br />
époque û <strong>la</strong>quelle il était <strong>la</strong> propriété <strong>de</strong> Jacques <strong>de</strong> Guengat, sieur <strong>de</strong><br />
Livinault, Boepa<strong>de</strong>n, Lozuly, etc.<br />
Les manoirs <strong>de</strong> Saint-Nenec, Pentrifos et Kverner ou livero, appartenaient<br />
aux seigneurs <strong>de</strong> mnin et du Crannù.
- (0 -<br />
Manoir <strong>de</strong> Quenguiseven. -<br />
Possédé en 1414 par Jehan Imenec qui en rendait aveu à Charles<br />
'<strong>de</strong> Rohan, ce manoir appartenait, en 1522, à Marguerite <strong>de</strong> lguesangor<br />
qui épousa un Coèteven, sieur du Suil<strong>la</strong>do.-Leur fils, Bizien <strong>de</strong><br />
Coiteven, possédait Quenquiseven en 4530, et le transmit à sa fille<br />
Marie qui, par son mariage avec Arthur Le Courhin, apporta Quenquiseven<br />
à cette famille.<br />
Manàir <strong>de</strong> Kerouai<strong>la</strong>n..<br />
Le 14 août 1402, Henry <strong>de</strong> IÇemar faisait aveu en son nom et comme<br />
gar<strong>de</strong> naturel <strong>de</strong> ses enfants <strong>de</strong> tout ce qu'il possédait en <strong>la</strong> ville <strong>de</strong><br />
IÇgoual<strong>la</strong>n et en ses appartenances. Trois ans après, cette propriété<br />
était à khan Boutouillic, mari <strong>de</strong> Catheriné, fille d'Eon Goalou. En<br />
4478, Philippe ]Jando, autrement koual<strong>la</strong>n , avait acquis cette propriété<br />
et en faisait hommage à Guyon Le Govello, sieur du Coscrau,<br />
comme <strong>la</strong> tenant en ramage <strong>de</strong>s seigneurs du Coscrau. Louis <strong>de</strong><br />
IÇoual<strong>la</strong>n, fils <strong>de</strong> Philippe et mari <strong>de</strong> Plezon <strong>de</strong> Kriec, était mort avant<br />
4522, <strong>la</strong>issant es domaines à son fils Charles qui, en 1551 rendait<br />
aveu à Jehan <strong>de</strong> Lantivy, sieur du Coscrau et <strong>de</strong> ivéno. En 1570, ce<br />
même Charles <strong>de</strong> iÇoual<strong>la</strong>n connaissait tenir son domaine <strong>de</strong> Louis <strong>de</strong><br />
RoUan, sire <strong>de</strong> Guémené, et, le 8janvier 1009, 1 rendait aveu pour<br />
<strong>la</strong> même terre avec son fils Louis. Vers le milieu du xvlIe siècle, nous<br />
trouvons un Jean <strong>de</strong> Koual<strong>la</strong>n, sieur , dudit heu, puis Louis-Charles,<br />
probablement son fils. Il parait que, vers cette époque, le manoir <strong>de</strong><br />
iÇoual<strong>la</strong>n avait été vendu oh était sorti <strong>de</strong> <strong>la</strong> famille pour une autre<br />
cause, puisque, par contrat en date du 8novembre (087, François <strong>de</strong><br />
Joual<strong>la</strong>n, fils <strong>de</strong> Louis-Charles, et Marguerite <strong>de</strong> Becmeur, son<br />
épouse, avaient racheté ce domaine. Le fils <strong>de</strong> François, Jean-François<br />
<strong>de</strong> loual<strong>la</strong>n, sieur dudit lieu, était marié, eu 1727, à Aune Poulmic,<br />
et <strong>la</strong>issait, en (751, ses possessions àon fils, Thomas-Francois <strong>de</strong><br />
Koual<strong>la</strong>n,sieur dudit lieu et <strong>de</strong> 1graix, qui vivait en 1701.<br />
Manoir <strong>de</strong> Kergaricu.<br />
Ce manoir était possédé, en 1413 et 1427, par Robin Pen<strong>de</strong>ru et sa<br />
femme, Marguerite Picaud, qui, en 1434, après <strong>la</strong> mort <strong>de</strong> son mari,<br />
en rendait aveu au sire <strong>de</strong> Guémené, comme tutrice <strong>de</strong> son fils Robin.<br />
Ce second Robin Pen<strong>de</strong>iu possédait 4 outre le manoir dont nous nous<br />
occupons, ceux <strong>de</strong> Pentrifos et <strong>de</strong> l(belterien. En 1506, Kgariou appartenaità<br />
Louis Frayai, sieuF <strong>de</strong> Kgroru, par le décès <strong>de</strong> son père<br />
arrivé vers 1488, Puis ce domaine_changea encore plusieurs fois <strong>de</strong><br />
propriétaire, car nous le voyons , en (540, à Jean Jégado et à Françoise<br />
<strong>de</strong> Noual<strong>la</strong>n, sieur et dame <strong>de</strong> JÇo lleïn, puis, en 1561, à Rol<strong>la</strong>nd<br />
Buplessix et Anne Frayai, sa compagne; en 4618, à leur fils Isaac
Duplessix et â son héritier Léon Duplessix; en 1680, il appartenait â<br />
Thomas Barisy; enfin, en (751, nous trouvons, comme dame douairière<br />
<strong>de</strong> Igatiou, Marguerite-Ursule <strong>de</strong> Cambout<br />
Manoir <strong>de</strong> Menezmorvan.<br />
Al<strong>la</strong>in Robin possédait ce domaine en 1418, et <strong>de</strong>puis il passa aux<br />
du Pérenno, sieurs <strong>de</strong> Penanguen ou Penvern.<br />
Manoir <strong>de</strong> Pen<strong>de</strong>rif.<br />
Ce manoir, qui apprtenait dans l'origine aux sires <strong>de</strong> Guémené , fut<br />
vendu par l'nn d'eux, en 4518, à Thomas Tuauk, sieur du Pallevar.<br />
Son fils, Louis Tuailt, le possédait en 1587, et il passa ensuite à <strong>la</strong> famille<br />
Le Gras par le mariage,d'Isaheau Tuault avec maître Antoine Le<br />
Gras. Leur fils, Jean Le Gras, rendit avec sa mère le 20 décembre<br />
163, et en 1680, il était <strong>la</strong> propriété <strong>de</strong> Thomas Barisy.<br />
Manoir <strong>de</strong> Kergrom.<br />
Ce manoir relevait <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>seigneurie</strong> <strong>de</strong> Locmaria-Lengneville, puis<br />
<strong>de</strong> celle <strong>de</strong> Guémené, lorsque les sires <strong>de</strong> Guémené l'annexèrent à<br />
leur fief.<br />
En 1506, mourut Maurice Fra yai; sieur <strong>de</strong> 1grom; son fils Louis lui<br />
succéda et <strong>la</strong>issa ce manoir à François Fra y a) , son fils ou plutôt son<br />
frère. Bastien Fra yaI, sieur <strong>de</strong> Kgrôm, <strong>de</strong> Kgariou et <strong>de</strong> G<strong>de</strong>rnanhazic,<br />
fils <strong>de</strong> l'un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux, mourut en 1559, <strong>la</strong>issant un fils nommé Louis,<br />
qui mourut <strong>la</strong> mènie année que son père, et <strong>de</strong>ux filles Perrine, qui<br />
épousa Pierre <strong>de</strong> Lezongar et mourut en 1567, et Ar.he qui fut mariée<br />
à Ro<strong>la</strong>nd Duplessix à qui elle porta les domaines <strong>de</strong> Jgrom et <strong>de</strong> FÇgariou<br />
après <strong>la</strong> mort <strong>de</strong> son frère. Anne Fra yai mourut avant 1618, et son<br />
fils, Louis Duplessix, rendit aveu à Louis <strong>de</strong> Rohan pour lÇgro et 1gariou.<br />
Anne Duplessix , fille <strong>de</strong> Louis, épousa Vincent Tiloro, sieur <strong>de</strong><br />
Ramon, qui était votif en 1640; sa fille, Françoise Moro épousa Louis<br />
<strong>de</strong> Vilieléon, sieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> Vieuville, et le manoir <strong>de</strong> lgrom passa dans<br />
<strong>la</strong> suite à <strong>la</strong> farxiille <strong>de</strong> Lantivy, ,puisque nous trouvons un contrat <strong>de</strong><br />
vente fait en <strong>la</strong> juridiction <strong>de</strong> <strong>la</strong> baronnie <strong>de</strong> Rostrerien , par lequel<br />
dame Florimon<strong>de</strong>-Renée <strong>de</strong> Lantivy, marquise du Plessix.-Bellière,<br />
dame <strong>de</strong>s baronnies <strong>de</strong> RostMnen , les lies Rostrenen on Plounevez-<br />
Quintin, Colniel, Ménorval, Le Coscrau, Kgaudu, Irom et autres lieux,<br />
vend <strong>la</strong> terre <strong>de</strong> !grom à messire René-François Berthou, chevalier,<br />
sieur <strong>de</strong> Tronscorit, et â dame Catherine Meusuier , son épouse. En<br />
1748, Catherine Meusnier, alors veuve, rend aveu à Julie-Louise-Gabrielle<br />
<strong>de</strong> Rohan, épouse et curatrice <strong>de</strong> Hereule-Méria<strong>de</strong>c <strong>de</strong> Rohan<br />
prince <strong>de</strong> Guémené ,•tant en sou nom qu'en celui <strong>de</strong> son fils, Jean-<br />
Jacques Berthou, sieur <strong>de</strong> Tronscorif. Celui-ci mourut en 4716, <strong>la</strong>issant<br />
ses héritages à son fils Juste-Albert-Jrénée <strong>de</strong> Berthou , qui vivait en<br />
1779.
- 42—<br />
Manoir du Cosquor.<br />
Le 5 mai 1304, Robin <strong>de</strong> Guernarpin rend aveu â Charles <strong>de</strong> Rohan,<br />
sire <strong>de</strong> Guémené, pour toutes les terres qu'il tient en <strong>la</strong> ville du Cosquer.<br />
En 1413, le Cosquer appartenait à Main <strong>de</strong> Guernarpin, probablement<br />
fils <strong>de</strong> Robin , et cet A<strong>la</strong>in fournit aveu en 4414 il <strong>de</strong><br />
Rouan ; sa veuve, Péronnelle Le Tuscher, i-ead aveu en 1438 au nom<br />
<strong>de</strong> Louis <strong>de</strong> Guernarpin, son fils, dont elle était tutrice et nous avons<br />
<strong>de</strong>ux aveux <strong>de</strong> . Louis <strong>de</strong> Guernarpin datés <strong>de</strong> 1460 et 1478. Main <strong>de</strong><br />
Guernarpin, fils et héritier <strong>de</strong> Louis, mourut en 1503, et le manoir du<br />
Cosquer passa à Aliette, soeur d'A<strong>la</strong>in, mariée à Louis <strong>de</strong> Beaucours<br />
fils d'Yvon <strong>de</strong> Beaucours, sieur <strong>de</strong> IÇourhin. Louis mourut en 1553,<br />
<strong>la</strong>issant les ,tetres du Coquer et <strong>de</strong> Fourhin à son fils .Yvon. Celui-ci<br />
épousa Jeanne Le VestIe qui lui appdrta <strong>la</strong> terre <strong>de</strong> Emarquer , et<br />
rendit aveu en 1540. Jeanne vivait encore en 1569 et, l'année suivante,<br />
son fils, Louis <strong>de</strong> Beaucours, possédait le Casquer, Kourhin et Kmarquer.<br />
hou <strong>de</strong>. Beaucours avait eu aussi une fille, Françoise <strong>de</strong> Beaucours<br />
qui, en 1548, était mariée à Augustin Le Voyer, sieur <strong>de</strong> J3arach.<br />
Lduis <strong>de</strong> Beaucours eut cinq enfants Jean, l'aîné, qui mourut sans tiéritiers,<br />
et dont l'héritage passai Bertrand, son frère puîné, qui décéda<br />
en 4650. Des trois filles <strong>de</strong> Louis <strong>de</strong> Beaucours, <strong>la</strong> première, Guyonne,<br />
épousa-Louis Hervé et lui porta le manoir <strong>de</strong> Nmarquer, <strong>la</strong> secon<strong>de</strong>,<br />
C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> , était femme, en 1623, d'un siedr <strong>de</strong> Igoét, et <strong>la</strong> troisième,<br />
Jeanne, est seulement nommée. Nous trouvons, en 4632, un Olivier<br />
<strong>de</strong> Beaucours, sieur du Cosquer, qui était peut-être le fils <strong>de</strong> Bertrand.<br />
Vers <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière moitié du xvii 0 siècle, le manoir du .Cosquer était<br />
possédé par Louis If amon , sieur <strong>de</strong> Lagonnay, et en 4728, cette terre<br />
était diviséé Ch partie: l'une d'elles appartenait û Renée Le Carre, dame<br />
•<strong>de</strong> Krio, et l'autre, â René-Théophile <strong>de</strong> Maupeou et sa femme, Renée-<br />
B<strong>la</strong>nche <strong>de</strong> Banneville, petite-fille <strong>de</strong> Renée Huby, dame du Diarnelez,<br />
morte - en 1726, d'après leurs aveux à Hereule-Méria<strong>de</strong>6 <strong>de</strong> Roba<br />
prince <strong>de</strong> Guémèné:<br />
Manoir du Pou.<br />
Le manoir du Pou, comme celui <strong>de</strong> Pen<strong>de</strong>nT, appartenait aux sires<br />
<strong>de</strong> Guémené jusqu'en 4578, époque à <strong>la</strong>quelle il fut aussi vendu à Thoas<br />
Tuault, sieur du Pallevar. Sa fille, Ad&ice Tuault, dame du Pou,<br />
épousa Louis Eudo , et tous <strong>de</strong>ux le revendirent à Missire François<br />
Gouézel, recteur <strong>de</strong> Lignol. Après <strong>la</strong> mort <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier, en 1680, ses<br />
héritiers vendirent le manoir à Thomas B. arisy....n 1769, François-<br />
Anne Louvart, sieur <strong>de</strong> Pontigny et Marie-Elizahetli-<strong>de</strong> Montlouis possédaient<br />
ce domaine et en rendaient aveu à Jules-Hercule <strong>de</strong> Rohan.
13 -<br />
Manoir <strong>de</strong> Rerbieterien.<br />
Nous avons déjà vu que A<strong>la</strong>in Pen<strong>de</strong>nt possédait <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Kbleterien<br />
en 4413. La même année, cette terre était en <strong>la</strong> possession <strong>de</strong><br />
Henry Picaut qui en faisait hommage à monseigneur <strong>de</strong> Rohan.Nous<br />
possédons <strong>de</strong>ux aveux <strong>de</strong> 4434 et <strong>de</strong> 145G, rendus par Ron Le Bras<br />
pourses héritages en <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> IÇanpleterien.<br />
En avril 1572 était mort Jehan du Péronne, qui avait épousé Isabeau<br />
<strong>de</strong> Stanghingant ; llenry, son fils, mari <strong>de</strong> Renée Le Courhin , était<br />
mort avant lui, et les <strong>de</strong>ux veuves rendaient aveu à Louis <strong>de</strong> Rohan<br />
le 4- août <strong>de</strong> <strong>la</strong> même année, au nom <strong>de</strong>s enfants d'Henry du Pérenne.<br />
Ces enfants étaient Jean et Guillemette. Jean du Pérenno épousa<br />
Jeanne <strong>de</strong> Lopriac , et tous <strong>de</strong>ux moururent au bout <strong>de</strong> très peu <strong>de</strong><br />
temps, en <strong>la</strong>issant un fils sous <strong>la</strong> tutelle <strong>de</strong> Renée Le Courhin, sa<br />
grand'mère. Guillemette du Pérenno mourut le 10 mai 1505 et son neveu<br />
Jean hérita <strong>de</strong> ses biens. Le manoir du Pérenne continua à appartenir<br />
à <strong>la</strong> famille dû Pérenno en juveigneurie , car nous trouvons un<br />
Paul-Romain du Pérenno qui mourut en 1738, <strong>la</strong>issant <strong>la</strong> terre <strong>de</strong><br />
Kbleterien à son fils, François du Pérenno, comte <strong>de</strong> Penvern.<br />
PAROISSE DE SILFIAC.<br />
Seigneurie <strong>de</strong> Crénihuel.<br />
Ce manoir était en là possession d'A<strong>la</strong>in Fra yai, <strong>de</strong> 1304 à 140G,<br />
époque <strong>de</strong> sa mort. Son fils Guil<strong>la</strong>ume ôtait mort dès 4421 , puisque sa<br />
veuve, Aliette <strong>de</strong> Kouitin, fait hommage à Charles <strong>de</strong> Rohan sire <strong>de</strong><br />
Guèmené, au nom <strong>de</strong> son fils Maurice. Celui-ci mourut en 1434, <strong>la</strong>issant<br />
son fils Jehan en bas âge sous <strong>la</strong> tutelle <strong>de</strong> Nico<strong>la</strong>s Le Go<strong>de</strong>c, qui<br />
rendit aveu en son nom cette même année. A<strong>la</strong>in Fra yai, fils <strong>de</strong> Jehan,<br />
vivait en 1403 et <strong>la</strong>issa le manoir <strong>de</strong> Crénihuel à Louis Fra yaI, probablement<br />
son frère, qui mourut en 1502. Son fils François mourut en<br />
1535 <strong>la</strong>issant pour héritier René Fra yaI, son pelit-lils. Nous embruntons<br />
à l'aveu que celui-ci rendit en 1553 le passage suivant<br />
« Plus confesse ledit sieur avoir, sous <strong>la</strong>dite <strong>seigneurie</strong> <strong>de</strong> Guémené,<br />
droit et possession <strong>de</strong> lever et recevoir, sur chacun rôtisseur, à chacun<br />
jour et fête <strong>de</strong> Saint-Laurent, enta paroisse <strong>de</strong> Siiriac, nu quartier <strong>de</strong><br />
mouton ou douze <strong>de</strong>niers monnaie et un pot <strong>de</strong> vin <strong>de</strong>ssur chacun<br />
tavernier,,<br />
» Et a aussi ledit sieur prééminences <strong>de</strong> tombes, enfeus et chapelle en<br />
l'église paroissiale <strong>de</strong> Silfiac et armoiries en <strong>la</strong>dite église <strong>de</strong> Silliac et<br />
<strong>de</strong> Saint-Laurent, banc, accoudoir, par cause <strong>de</strong> <strong>la</strong> seigueurie <strong>de</strong><br />
Crénihuel. » - -<br />
René Fra yai eut huit enfants François, l'aîné, qui lui succéda et<br />
épousa Catherine <strong>de</strong> Quenechquivillic, Gilles, le puîné, qui posséda
44 -<br />
Crénihuel après <strong>la</strong> mort <strong>de</strong> son frère, A<strong>la</strong>in, Catherine, Françoise ,<br />
Louise, Perrine et Marie. Jean Fravàl succéda à Cilles, et mourut en<br />
1608. Son fils, René Fra y ai, épousa Jeanne <strong>de</strong> Quellenec et eut <strong>de</strong>ux<br />
filles Marie Frayai, femme (le Pierre Plésidy, sieur du Golledy, et<br />
Jeanne Fra y aI, mariée â Marc Rogon, sieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ran<strong>de</strong>rie. Jeanne<br />
Fra yai céda Crénihuei, en 1632, au seign eur <strong>de</strong> Coétanfao, et nous<br />
croyons utile <strong>de</strong> donner ici un extrait <strong>de</strong> ce contrat d'échange.<br />
Devant nous notaires à Rennes ont comparu messire François <strong>de</strong><br />
Querhoiint, sieur <strong>de</strong> Coêtanfao, Querantrec, Mesernin, et dame Jeanne<br />
Fray ai, épouse <strong>de</strong> Messire Marc Rogon, sieur et dame <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ran<strong>de</strong>rie<br />
entre lesquelles parties a été fait le présent contrat d'échange, par<br />
lequel ledit sieur <strong>de</strong> Coétanfao a baillé, cédé â <strong>la</strong>dite dame <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ban<strong>de</strong>rie<br />
les manoir, maison et dépendances <strong>de</strong> La Villerouk, do <strong>la</strong> manière<br />
qu'elles sont audit sieur <strong>de</strong> Goètanfao par <strong>la</strong> vente que lui en a<br />
faite Messire Gilles Gouyôn, sieur <strong>de</strong> La Villeroux, Le Boschet , et son<br />
fils ainé, par contrat du 14 du présent mois.<br />
En retour, <strong>la</strong>dite <strong>de</strong> Fra yai a baillé audit sieur <strong>de</strong> Codtanfao <strong>la</strong><br />
maison et manoir <strong>de</strong> Crénihuel....<br />
Plus tard, en 1643, Anne <strong>de</strong> Iouseré, veuve <strong>de</strong> François <strong>de</strong><br />
lhoiint, sieur <strong>de</strong> Coêtanfao, rendait aveu pour <strong>la</strong> <strong>seigneurie</strong> <strong>de</strong> Crénihuel<br />
tà cause <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle, dit l'aveu, <strong>la</strong>dite dame <strong>de</strong> Coétanfao a<br />
droit <strong>de</strong> prééminence dans <strong>la</strong> chapelle <strong>de</strong> Saint-Antoine, <strong>la</strong>quelle est<br />
joignante à l'église collégiale <strong>de</strong> Notre-Dame <strong>de</strong> <strong>la</strong> Fosse audit Guémené,<br />
séparée <strong>de</strong> murailles et arca<strong>de</strong>s, pour avoir, en <strong>la</strong>dite chapelle<br />
<strong>de</strong> Saint-Antoine, en <strong>la</strong> vitre prochaine <strong>de</strong> <strong>la</strong> mattressc vitre du côté<br />
<strong>de</strong> l'Évangile, huit écussons au haut, au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s armes dé <strong>la</strong>dite<br />
principauté, lesquels huit écussons portent les armes <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite maison<br />
<strong>de</strong> Crénihuel avec plusieurs alliances et au bas <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite vitre sont les<br />
représentations d'un François et Louis Fra yai, seigneurs dudit Crénihuel,<br />
portant les casaques armoyées <strong>de</strong>s armes <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite maison.<br />
Plus en <strong>la</strong> chapelle <strong>de</strong> saint Fel<strong>la</strong>n, située en <strong>la</strong>dite paroisse <strong>de</strong><br />
Silfiac, tous droits <strong>de</strong> prééminences et prérogatives comme seigneurs<br />
fondateurs.<br />
» Ladite dame déc<strong>la</strong>re qu'elle était aussi fondatrice et a un écusson<br />
Posé au haut <strong>de</strong> <strong>la</strong> maîtresse vitre <strong>de</strong> <strong>la</strong> chapelle tréviaic <strong>de</strong> Saint-<br />
Germain, en Séglien, au-<strong>de</strong>ssus du grand autel, et a droit <strong>de</strong> lizière<br />
au <strong>de</strong>dans et au <strong>de</strong>hors d'icelle chapelle.<br />
Nous terminerons l'histoire <strong>de</strong> Crénihuel par quelques extraits d'un<br />
aveu rendu .en 1770 par « haut et puissant seigneur Messire Charles-<br />
Yves Le Vicomte; chevalier, seigneur comte du Rumain, vicomte <strong>de</strong><br />
Cohignac, marquis <strong>de</strong> Coètanfao, seigneur châte<strong>la</strong>in <strong>de</strong> Coiitcodu,<br />
Langodian, Crénihnel et autres lieux, à Louise-Julie-Gabrielle <strong>de</strong><br />
Rohan, épouse et curatrice d'liercule-Méria<strong>de</strong>c <strong>de</strong> Rohan, prince <strong>de</strong><br />
Guémené, pour ses domaines situés aux paroisses <strong>de</strong> Silfiac, trêve <strong>de</strong>
-45--<br />
Lesebarlin , paroisse do Séglien , Locmalo, Mellionec, Lescoit et<br />
Lango<strong>la</strong>n....<br />
Dans ledit bourg <strong>de</strong> Silfiac a ledit seigneur comte du Humain droit<br />
<strong>de</strong> ceps et pilori avec collier p<strong>la</strong>nté au <strong>de</strong>hors du cimetière dans <strong>la</strong><br />
franchise et issue où pst <strong>la</strong> gran<strong>de</strong> croix à l'arrivée dudit bourg,<br />
armoyé <strong>de</strong>s armes <strong>de</strong> Crénihuel, et dans une pièce <strong>de</strong> terre , nomméc<br />
Mané-Porcou, sont <strong>la</strong> justice et patibu<strong>la</strong>ire dudit Crénihuel, à quatre<br />
piliers et un autre au milieu. »<br />
Manoir <strong>de</strong> Kerserf.<br />
Le manoir <strong>de</strong> ](serf appartint d'abord aux sieurs <strong>de</strong> Crénihuel et<br />
était, en 1080, <strong>la</strong> propriété <strong>de</strong>s princes <strong>de</strong> Guémené.<br />
PAROISSE DE LESCOET.<br />
Seigneurie <strong>de</strong> Crénait.<br />
Ce manoir apparLenait,en 4M!, û Olivier <strong>de</strong> Crinarz, puis il entra<br />
dans <strong>la</strong> maison <strong>de</strong> Quénécan dès 4427, époque à <strong>la</strong>quelle nous trouvons<br />
un Maurice <strong>de</strong> Quénécan, sieur <strong>de</strong> Crénarz et <strong>de</strong> Penhaèr, en<br />
Saint-Tugdual. Son fils Jean vivait en 1432, et son petit-fils.LancelOt<br />
<strong>de</strong> Quénécan ne mourut qu'en 1400. Louis <strong>de</strong> Quénécan, sieur <strong>de</strong><br />
Crénarz et <strong>de</strong> Penhaér, fournit aveu en 1512, et mourut en 1525,<br />
<strong>la</strong>issant un fils, nommé aussi Louis, qui hérita <strong>de</strong>s manoirs <strong>de</strong> Crénarz<br />
et <strong>de</strong> Penha3r, ainsi que le constate son aveu, daté du 9octobre 1526.<br />
Yvon <strong>de</strong> Quénécan, fils <strong>de</strong> Louis, rendit aveu pour Crénarz en 4546,<br />
tandis que Jeanne, sa soeur, avait reçu en partage le manoir <strong>de</strong> Penhar<br />
qu'elle porta à son mari Charles Méhaut<br />
sieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> Villebour3'. 11 est<br />
probable qu'Yvon eut une fillequFfut mariée ' à Jean Bohifle, sieur <strong>de</strong><br />
Camposial, puisqu'en 4566, celui-êi fait aveu à Louis <strong>de</strong> Rohan pour<br />
le manoir <strong>de</strong> Crénarz à cause duquel, dit cet aveu, « le sien <strong>de</strong> Crénarz<br />
o et lui appartient prééminences, privilèges, tombes, enfeus et en-<br />
à tous autres,<br />
terrements en l'église paroissiale <strong>de</strong> Lescot, prohibitifs<br />
ceintures, lisières, courroy ès églises <strong>de</strong> Lescoét et Saint-loch, justice<br />
patibu<strong>la</strong>ire A trois posts.... etc.<br />
En 1573, le domaine <strong>de</strong> Crénarz appartenait à Jean Méhaut, sieur<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> Villeboury, très probablement fils <strong>de</strong> Charles Mébaut, et à sa<br />
femme Catherine'Le Maguniou. U le possédait encore en 4503, et nous<br />
trouvons sa fille, Idarguerite Idéhaut, épouse <strong>de</strong> Jean nIe Maigné, dame<br />
<strong>de</strong> Crénarz en 4613. Le 10 novembre 1638, <strong>la</strong>rguerite Méhaut vendit<br />
cette terre à Jean <strong>de</strong> Goesbriant, et, en 462, le fils <strong>de</strong> celui-ci, Yvon<br />
<strong>de</strong> Goesbriànt, marquis <strong>de</strong> Cbesbriant et <strong>de</strong> Grénatz, et sa femme,<br />
Françoise- Gabrielle <strong>de</strong> Kgor<strong>la</strong>y, rendaient aveu pour Crénarz à maître<br />
Pierre Guépin, avocat, procureur d'Anne <strong>de</strong> Hohan, princesse <strong>de</strong> Gué-
- 16 -.<br />
mené. Le manoir revint ensuite à Ses Premiers possesseurs en <strong>la</strong> personne<br />
d'Yvon <strong>de</strong> Quénécan, maH <strong>de</strong> Françoise <strong>de</strong> Tremereuit, qui mourut en<br />
1752 et dont hérita sa tante, Jehanne <strong>de</strong> Quénécan, dame douairière<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> Villeboury et <strong>de</strong> }conte et propriétaire <strong>de</strong> lÇpabu, Iprigeur, etc.<br />
Manoir <strong>de</strong> Kerguézennec.<br />
Ce manoir a, <strong>de</strong> tout temps, appartenu aux seigneurs <strong>de</strong> Coiitanfao.<br />
Autres manoirs en Lescoèt.<br />
Les manoirs <strong>de</strong> Pralernel et <strong>de</strong> Kal<strong>la</strong>in appartinrent successivement<br />
à différents propriétaires, ainsi que ceux <strong>de</strong> Restaoljran et du Rest,<br />
qui firent longtemps partie <strong>de</strong>s biens <strong>de</strong> <strong>la</strong>'famille <strong>de</strong> Qtiénécan.<br />
TRÈVE DE LESJJERNJN, EN SÉGLIEN.<br />
Seigneurie <strong>de</strong> Ceêtanfao.<br />
CoiManfao appartenait, en 1434, à Jehan <strong>de</strong> I Çriec qui mourut cette<br />
année même, <strong>la</strong>issant un fils nommé aussi Jehan ; celui-ci mourut le<br />
9septembre 1492, et un troisième Jehan <strong>de</strong> Kriec, son fils, posséda<br />
cette terre. En 1561, vivait Marguerite <strong>de</strong> Iriec qui avait probablement<br />
épousé un lÇcoiint, et le fils <strong>de</strong> ce 1coiint aurait eu pour femme Marie<br />
<strong>de</strong> Ploec, qui mourut en 1573. La même année, faute-d'avoir rendu<br />
aveu assez à temps, Olivier <strong>de</strong> licoént, fils <strong>de</strong> Marie., vit saisir féodalement<br />
son héritage par les agents du sire <strong>de</strong> Guémené; mais il parvint<br />
àle dégager, puisqu'il rendit aveu en 4575. Dix ans plus tard, le sieur<br />
<strong>de</strong> Kcoènt possédait, outre ses manoirs <strong>de</strong> Coiitanfao et <strong>de</strong> Kguézennec,<br />
cinq vil<strong>la</strong>ges en Plouray, quatre en Mellionec, onze en Langoii<strong>la</strong>n<br />
quatre en Lescoet, quatre en Locmalo, quatre en Ploérdut et onze en<br />
Séglien. Charles lcoént, fils d'Olivier, avait épousé Isabelle <strong>de</strong> Quenecliquerault,<br />
qui était veuve en 1613. Leur fils, François <strong>de</strong> Khoént<br />
acheta le manoir- <strong>de</strong> Crénihuel, en Silfiac, et nous voyons que sa<br />
femme, Anne <strong>de</strong> !ouséré, était veuve en 1643. Cotanfao fut ensuite<br />
possédé par Sébastien <strong>de</strong> Rhont, eu-1652; en 166, pai, François<br />
Toussaint <strong>de</strong> ffhoènt, marquis <strong>de</strong> Coétahfao; en 4712, par Jean-Sébastien<br />
<strong>de</strong> Ihoént, marqnis <strong>de</strong> Coii<strong>la</strong>nfao, et, en 4749, pal,<br />
<strong>de</strong> IÇhoént, dame <strong>de</strong> Coètanfao et <strong>de</strong> Crônihuel, qui épousa Charlesr<br />
Yves Le Vicomte, sieur <strong>de</strong> Coétcodu. La suite <strong>de</strong> l'histoire du château<br />
<strong>de</strong> Coiitanfao Sc relie ensuite à celle du manoir <strong>de</strong> Coètcodu.<br />
PAROISSE DE LANGOELAt.. -<br />
Seigneurie <strong>de</strong> Coétcèdu;<br />
- Ce manoir était appelé anciennement Breman, nom qui fut changé,<br />
dans le xvio siècle, pour celui <strong>de</strong> CôÈiteodu<br />
En<br />
- -<br />
1414, mourait Jehan <strong>de</strong> Coétuhan, sieur <strong>de</strong> Breman, en <strong>la</strong>issant
- 47 -<br />
une fille qui fut mariée à Main <strong>de</strong> Penhoét, sieur <strong>de</strong> Penfrec:<br />
"Guil<strong>la</strong>ume <strong>de</strong> Penhoèt, leur fils, garda pour lui <strong>la</strong> terre <strong>de</strong> Penfrec,<br />
et donna le manoir <strong>de</strong> Breman en partage à sa soeur, Beatrix <strong>de</strong> -<br />
Penhoét. Celle-ci épousa Guil<strong>la</strong>ume du Fresnay, dont le fils, François,<br />
était seigneur <strong>de</strong> Breman en 4474. Main du Fresoay, fils <strong>de</strong>François,<br />
épousa Jeanne d'Avaugour, dame <strong>de</strong> Mes<strong>la</strong>n, CL mourut avant l'année<br />
4518. Son fils Louis était marié à Louise <strong>de</strong> Talhot qui était veuve on<br />
1539, époque à <strong>la</strong>quelle elle rendait aveu pour ses trois fils C<strong>la</strong>u<strong>de</strong>,<br />
Guyon et François. C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> épousa Louise <strong>de</strong> Baud dont il n'eut pas<br />
d'enfants, puisque <strong>la</strong> terre <strong>de</strong> Cotcodu passa à son frère François,<br />
mari d'Al<strong>la</strong>nnette Olivier. François et Al<strong>la</strong>nnette moururent et <strong>la</strong>issèrent<br />
leur fils, Louis, sous <strong>la</strong> tutelle <strong>de</strong> sa grand'-mèrc Louise <strong>de</strong><br />
Tallioét qui, en 1571, fournit aveu au nom <strong>de</strong> son douazrein Louis du<br />
Fresnay, sieur <strong>de</strong> Coi5tcodu, KIen, Le Plessix, Roscallet, Jfloch, etc.<br />
Louis du Fresnay épousa A<strong>de</strong>lice <strong>de</strong> Baud, dame du Gratine,et mourut<br />
sans enfants, en 1583. La terre <strong>de</strong> Coi3tcodu fut saisie, cette même<br />
année, par le sénéchal <strong>de</strong> Guémené, au nom dit ayant été<br />
remontré , dit le procès-verbal, que Louis du Fresnay, sieur <strong>de</strong><br />
Co1itcodu, est mort et décédé sans hoirs prôcréés <strong>de</strong> son corps. Cependant,<br />
l'année suivante, apparaît Vincent du Fresnay, sieur du<br />
Elloeli et <strong>de</strong> Coètcbdu, puis, en 1600 et 4606, François du Fresnay,<br />
en 1636, René du Fresnay. Ce René du . Fresnay avait peut-être une<br />
fille qui épousa Gilles du Pérenne, sieur <strong>de</strong> Kduel, car celui-ci possédait<strong>la</strong><br />
terre <strong>de</strong> Cotcodu en 1658, et <strong>la</strong> transmit à Louis dit<br />
son fils..Celui-ci et sa femme, Jeanne <strong>de</strong> Guymarho, fondèrent, à <strong>la</strong><br />
chapelle- dit <strong>de</strong> Colltcodu, trois messes par semaine. Louis du<br />
Pérenne <strong>la</strong>issa, en mourant, ses biens â sa soeur Jeanne qui les porta<br />
en dot à Pierre Le Vicomte, sieur du Romain , etson fils, Charles-Yves<br />
Le Vicomte, par soit avec Julienne <strong>de</strong> Klloént, ajouta à ses<br />
domaines <strong>la</strong> <strong>seigneurie</strong> <strong>de</strong> Codtanfao et celle <strong>de</strong> Crénihuel. Un aveu <strong>de</strong><br />
ce seigneur nous fait connaitre les prérogatives féodales que lui conféraient<br />
Les biens dont il était possesseur. Voici un extrait <strong>de</strong> cet aveu<br />
«.....La chapelle <strong>de</strong> Saint-Eff<strong>la</strong>m,,., dans <strong>la</strong>quelle sont les écussons et<br />
armoiries dé <strong>la</strong>dite <strong>seigneurie</strong> <strong>de</strong> Coétcodu'et du seigneur déc<strong>la</strong>rant,<br />
droit <strong>de</strong> banc et autres préjninences.<br />
» La chapelle et église tréviale <strong>de</strong> Leseharlin, située au bourg <strong>de</strong><br />
Saint-Germain, avec armés et écussons qui sont vairé et contrevairé,<br />
qui est <strong>de</strong>s anciens seigneurs <strong>de</strong> Goiltcodu, à mi-partie avec d'Avaugour.<br />
» De plus, ledit seigneur du Romain a droit et est en possession d'un<br />
banc à queue dan l'église et chapelle <strong>de</strong> Saint-Joseph proche l'hôpital,<br />
au haut, <strong>de</strong> <strong>la</strong> rue Neuve dû Guémené, dans les vitres <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle chapelle<br />
sont !es armes <strong>de</strong> ses prédécesseurs, par les soins <strong>de</strong>squels ledit<br />
hôpital a été MUet lui ont donné le préinier fonds, et pour mémoire
- (8 -<br />
<strong>de</strong> leurs soins, avances et bienfaits, le procureur ou administrateur<br />
dudit hôpital est tenu et obligé <strong>de</strong> payer annuellement un prêtre qui<br />
doit être nommé par ledit sieur du Rumain , pour dire une messe tous<br />
les mardis <strong>de</strong> <strong>la</strong> semaine en <strong>la</strong>dite église et chapelle <strong>de</strong> Saint-Joseph à<br />
l'intention du seigneur du Humain et <strong>de</strong> ses auteurs, et ainsi successivement,<br />
suivant <strong>la</strong> fondation qui a été faite. »<br />
Charles-Yves Le Vicomte eut un fils qui étaitmarié, en 1744, à Marguerite-Reine<br />
Buttant <strong>de</strong> Marzan, et <strong>de</strong> cette union naquit une fille<br />
nommée,Re jne-Sébastienne Le Vicomte.<br />
Manoir <strong>de</strong> Tronscorif.<br />
Ce manoir appartenait, en 1427, à Gilbert du Houille par son mariage<br />
avec Marguerite <strong>de</strong> Tronscorif. Gilbert mourut en 1 ,133 et <strong>la</strong>issa sa<br />
succession â son fils Geoffroy qui épousa Clémence <strong>de</strong> <strong>la</strong> Villeneuve et<br />
qui vivait encore en 1490. Guil<strong>la</strong>ume du Houlle , fils (le Geoffroy ,fait<br />
hommage au sire <strong>de</strong>Guémené le 45 décembre 1491 et mourut un ou<br />
<strong>de</strong>ux ans après ; sa veuve, Isabeau <strong>de</strong> Saint-Noay, rendit aveu à Louis<br />
<strong>de</strong> Rohan au nom <strong>de</strong> son fils, Louis du bulle, encore enfant, qui vécut<br />
jusqu'en 4528; Françoise <strong>de</strong> Quenechquivillic, veuve <strong>de</strong> Louis, rendit<br />
aveu, l'année suivante, à Marie <strong>de</strong> Rohan, mure et tutrice <strong>de</strong> Louis <strong>de</strong><br />
Rohan, seigneur <strong>de</strong> Guémené, et leur fils, Jean du bulle, épousa Guillemette<br />
Le Gal, et mourut avant 1571, <strong>la</strong>issant son fils Abel sous <strong>la</strong> tutelle<br />
<strong>de</strong> François <strong>de</strong> Baud, sieur <strong>de</strong> Ménézorval. Abel du bulle eut<br />
trois enfants <strong>de</strong> sa femme, Louise Le Maranner. François, sieur <strong>de</strong><br />
Tronscorif et <strong>de</strong> Kropert, qui mourut sans héritiers, Jeanne et Catherine,<br />
qui était mariée, en 4616, à Philippe Bertho, sieur <strong>de</strong>s Fdntaines,<br />
et qui hérita <strong>de</strong> son frère. « Le 10 mai 4613, Philippe Bertlio, sieur<br />
<strong>de</strong>s Fontaines, fit <strong>la</strong> foi et hommage à très haut et très puissant messire<br />
Pierre <strong>de</strong> Rohan, prince <strong>de</strong> Guémené, comte <strong>de</strong> Montauban, seigneur<br />
du Verger, Mortiercroulte, Marigny, La Motte-G<strong>la</strong>in, châte<strong>la</strong>in <strong>de</strong>Cor<strong>la</strong>y,<br />
Le Poirier, Plouha et Plonézee, chevalier <strong>de</strong>s ordres du Roi et conseiller<br />
en ses conseils d'E<strong>la</strong>t et privé, suivant <strong>la</strong> coutume, û danse <strong>de</strong><br />
son lieu et manoir <strong>de</strong> Tronscorif, et autres terres et héritages qu'il<br />
possè<strong>de</strong> et tient ligement et noblement dudit seigneur, aux paroisses<br />
<strong>de</strong> Langoé<strong>la</strong>n, Plordut, Lescot, Locmato , Plouguernevel et ailleurs<br />
en <strong>la</strong>dite principauté, échues à Catherine du Boulle, sa compagne, par<br />
le décès <strong>de</strong> défunt écuyer Abel du Iloulle ,vivant sieur dudit lieu <strong>de</strong><br />
Tronscorif; lesquelles choses il tient à <strong>de</strong>voir <strong>de</strong> foi, hommage et<br />
rachat. ..t<br />
Philippe Bertho (ou Berthou) eut un fils et <strong>de</strong>ux filles, dont l'une,<br />
Renée, épousa Pierre Guiller, sieur <strong>de</strong> Irvéno, et l'autre fut mariée, en<br />
premières noces, à Francois <strong>de</strong> Langour<strong>la</strong>, sieur • <strong>de</strong> l'Espinay , et en<br />
<strong>de</strong>uxièmes noces, à Christophe Gouyon, sieur <strong>de</strong> La Villepierre. De son<br />
premier mar»ge , elle eut une fille, Françoise <strong>de</strong> Lange:irta , qui
- (9 -<br />
épousa d'abord François du I3oisgelin, sieur <strong>de</strong> Kiolly, puis, en 1713,<br />
Julien-François Le C<strong>la</strong>vier, sieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> Pagoltiâre, dont elle n'eut pas<br />
d'enfants. Après sa mort., le manoir <strong>de</strong> Tronscorff retourna à son cousin<br />
Bené-François Berthou qui avait épousé Catherine Meusnier, dame <strong>de</strong><br />
Kgrom, CL qui mourut vers 1738; son fils, Jean-Jacques <strong>de</strong> l3erthou<br />
qui décéda en 1770 CL son petit-fils, Juste-Albert-Irenée <strong>de</strong> Berthon,<br />
capitaine au régiment <strong>de</strong> Bourgogne infanterie, en 1779, furent les<br />
<strong>de</strong>rniers possesseurs <strong>de</strong> ce manoir.<br />
Manoir du Rest.<br />
Nous ne trouvons mention <strong>de</strong> ce manoir qu'en l'année 1738 où <strong>de</strong>moiselle<br />
Renée Guilloux, veuve <strong>de</strong> Louis-Alexis <strong>de</strong> Brossard , mort<br />
l'année précé<strong>de</strong>nte, rend aven comme tutrice <strong>de</strong> Jean-Jérôme, Louis,<br />
et Anne-Françoise <strong>de</strong> Brossard, enfants <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux mariages <strong>de</strong> Loùis-<br />
Alexis <strong>de</strong> Brossard. Mais Louis étant mort en 1140 et Jean-Jérôme eu<br />
4744, Anne-Françoise resta seule héritière <strong>de</strong>s biens paternels. Elle<br />
épousa messire Jacques-Bruno <strong>de</strong> . 'Rémond du Ché<strong>la</strong>, ancien capitaine<br />
au régiment lyonnais infanterie, et rendit aveu pour le manoir du Rest<br />
à Jules-hercule <strong>de</strong> Rohan, prince <strong>de</strong> Guémené.<br />
Manoir du Plessix.<br />
Le manoir du Plessix resta <strong>la</strong> propriété <strong>de</strong>s seigneurs <strong>de</strong> limerien et<br />
du Grannojusqu'en 4572, époque à <strong>la</strong>quelle il fut donné enjuveigneurie<br />
aux Rouxel , sieurs <strong>de</strong> Ménézaugal mais cette branche s'étant éteinte,<br />
LePlessix retourna, par héritage, à A<strong>de</strong>lice <strong>de</strong> Baud, dame <strong>de</strong> IÇmérien.<br />
Le 21 juillet (677, hyacinthe <strong>de</strong> Cosuoal, sieur <strong>de</strong> Saint-Georges et <strong>de</strong><br />
Jimerien, le vendit à messire Julien Le Goif, recteur <strong>de</strong> Langoil<strong>la</strong>n, et<br />
celui-ci étant mort en 1734, son neveu, Louis Le Goff, hérita <strong>de</strong> cette<br />
terre dont il fournit aveu <strong>la</strong> même année.<br />
Manoir <strong>de</strong> Kerprigent.<br />
Le manoir <strong>de</strong> Kprigent, qui appartenait à Pierre <strong>de</strong> Kprigent et à<br />
Jehanne <strong>de</strong> Pestivien, son épouse, passa, en 1504, à leur fils Pierre <strong>de</strong><br />
Kprigent, CL ne <strong>la</strong>isse plus traces.<br />
Manoir <strong>de</strong> Goésfourmant.<br />
Nous ne connaissons ce manoir que par <strong>de</strong>ux aveux l'un <strong>de</strong> 1431'<br />
fait par Jehan Le Vestie, et l'autre <strong>de</strong> 1463 rendu par le-fils <strong>de</strong> celui-ci,<br />
nommé aussi khan, et par sa femme Jehanne du BOL.<br />
Manoir <strong>de</strong> Barazoez ou <strong>de</strong> Paradis.<br />
Guil<strong>la</strong>ume <strong>de</strong> Kuheltic possédait ce manoir en 4464, et il le légua à<br />
sa fille Catherine <strong>de</strong> Kuhellic, épouse <strong>de</strong> Guil<strong>la</strong>ume Bilzic, qui 16 tint
jusqu'à sa mort, en (480, et le <strong>la</strong>issa à son fils Vincent * celte<br />
époque, nous ne possédons aucune donnée certaine sur les propriétaires<br />
<strong>de</strong> ce manoir; nous sommes cependant porté à croire qu'il<br />
appartenait aux seigneurs <strong>de</strong> Crénihuel.<br />
PAROISSE DE PRIZJAC.<br />
Seigneurie <strong>de</strong> Xcrgoèt.<br />
Un ancien aveu <strong>de</strong> l'an 1300 nous indique <strong>la</strong> mort <strong>de</strong> Geoffroy <strong>de</strong><br />
1godt. Plus <strong>de</strong> cent ans après, en 1419, nous trouvons un aveu <strong>de</strong><br />
Jehan <strong>de</strong> IÇgoét, rendu à Charles <strong>de</strong> Rohan, à cause du décès <strong>de</strong> sa<br />
mère. Eon, probablement son (ils, fit hommage, en 1430, pour le manoir<br />
<strong>de</strong> Kgo&it, et cet acte porte les restes d'un sceau où l'en distingue<br />
<strong>de</strong>ux fasces nouées et un franc-quartier chargé d'une barre engreslé&.<br />
Éon, ou Yvon , mourut en 1470, <strong>la</strong>issant le manoir <strong>de</strong> Rgoët<br />
à -son fils Yvou et <strong>la</strong> terre <strong>de</strong> Mindrouch à son autre fils Pierre. Yvon<br />
eut, d'Lsabeau Le Gentil, trois fils et une fille, savoir Jean, pallié -<br />
qui fut seigneur <strong>de</strong> lÇgoét , Yvôn, Rol<strong>la</strong>nd et Isabeau. Jean rendit aveu<br />
pouries manoirs <strong>de</strong> Kgeit et <strong>de</strong> Bresserien, et mourut en 1541. Le<br />
domaine revint à Yvon; son puîné, qu'on appe<strong>la</strong>it le Jeune peur le<br />
distinguer <strong>de</strong> son père, surnommé le Vieil. Il rendit aveu, le 12 juillet<br />
4543, pour les manoirs <strong>de</strong> kgoiit, Mindrouch, Trohioret et Carval et<br />
<strong>la</strong>issa trois enfants Pierre, l'ainé, qui lui- succéda, Yvon et une fille<br />
nommée Isaheau. Pierre vivait encore en 1590, et, comme il n'avait<br />
pas eu d'enfants, ses manoirs passèrent à son frère puîné, bon, qui<br />
avait épousé C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> <strong>de</strong> Beaucours. Celui-ci rendit aveu en 1601 pour<br />
les manoirs <strong>de</strong> Kgoéi. et <strong>de</strong> Corval, et eut <strong>de</strong>ux fils Jean et Bertrand.<br />
La fille du premier, Anne <strong>de</strong> JOEgoét mourut en 4630, et <strong>la</strong> terre <strong>de</strong><br />
Kgoiit passa à son oncle Bertrand qui était encore, en 10362, sous <strong>la</strong><br />
tutelle <strong>de</strong> sa mère C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> <strong>de</strong> Beaucours Nous ne retrouvons plus<br />
traces <strong>de</strong> ce, domaine jusqu'en ,(767, époque à <strong>la</strong>quelle mourut messire<br />
Charles-Gilles-Léon <strong>de</strong> Sorel, époux<strong>de</strong> darne Marie-Aune 'forte!,<br />
sieur et dame <strong>de</strong> Kgoèt. Cette <strong>de</strong>rnière étant décédée en 4771, le château<br />
<strong>de</strong> Jgoèt <strong>de</strong>vint <strong>la</strong> propriété <strong>de</strong> leur fille Anne-Jacquette <strong>de</strong><br />
Sorel, qui avait épousé en premières noces Séhastien-C<strong>la</strong>u<strong>de</strong>-Charles_<br />
Joseph Barbier, vicomte <strong>de</strong> Lescoét, et en secon<strong>de</strong>s, M. le comte <strong>de</strong><br />
Carné-Marein, brigadier <strong>de</strong>s armées du Roi, capitaine doses vaisseaux,<br />
chevalier <strong>de</strong> Saint-Louis et-lieutenant-généraL d'épée au ressort <strong>de</strong> Brest<br />
et <strong>de</strong> Saint-Renan.<br />
Manoir <strong>de</strong> La Villeneuve.<br />
Cr manoir ne nous apparaît qu'an xviu' siècle où il fut possédé par<br />
Nico<strong>la</strong>s-François <strong>de</strong> Fresnay-F'aouét et Angélique du Quengo, ensuite,<br />
par leur fille Marie-C<strong>la</strong>u<strong>de</strong>, qui mourut le 31 décembre (7262, et <strong>la</strong>issa<br />
La Villeneuve à son oncle, René-André du Fresnay-F'aouôt.
- 21 -<br />
Manoir du Dréorz.<br />
Main Le Seanif, sire du Préorz, mourut en 1424, <strong>la</strong>issant son manoir<br />
A son fils Charles. A<strong>la</strong>in, héritier <strong>de</strong> celui-ci, rendit avên, en<br />
1466, à Lduis <strong>de</strong> Rohan et <strong>la</strong>issa le ljréorz 5 Jehan Le Scauff, mari<br />
d'Anne du Cormier. IL mourut en 1496, et, en 4517, son fils Pierre<br />
faisait hommage à Louis <strong>de</strong> Rohan pour son manoir et herbergement<br />
du lJréorz. En 4531 , mourut Cilles Le Scauff, et son fils Pierre fournit<br />
aveu, en 1540, au sire <strong>de</strong> Guémené peur -ses domaines qui se composaient<br />
<strong>de</strong>s manoirs du Dréorz , <strong>de</strong> Morgant, <strong>de</strong> Ménézorven , <strong>de</strong><br />
<strong>seigneurie</strong>s sur les manoirs <strong>de</strong> houai, <strong>de</strong> Brecelien, <strong>de</strong> 14len et <strong>de</strong><br />
Coiiteven, plus un bon nombre <strong>de</strong> tènements et <strong>de</strong>cheîsrentes. Pierre<br />
Le Scauff était mort en 1566, et son fils Tristan rend aveu, cette<br />
mème année, au sire <strong>de</strong> Guémené. Yves Le ScaulT, fils et héritier <strong>de</strong><br />
Tristan, dans son aveu <strong>de</strong> 1580, déc<strong>la</strong>re que « à cause <strong>de</strong> <strong>la</strong> terre<br />
et <strong>seigneurie</strong> du Dréorz, il a cour et juridiction liante, moyenne et<br />
basse, et peut faire punir les délinquants jusqu'à extermin gtion <strong>de</strong> vie<br />
inclusivement, qu'il a patibu<strong>la</strong>ire à trois posts et piliers. D En 1593, le<br />
ljréorz était en <strong>la</strong> possession <strong>de</strong> Nico<strong>la</strong>s <strong>de</strong> Talhoét, sieur <strong>de</strong> Kservant,<br />
Lisleho, Grand-Bois, Treme<strong>de</strong>rn et le Dréorz ; en 4661, il appartenait<br />
à Hélène <strong>de</strong> Talboét, comtesse du Bois-<strong>de</strong>-<strong>la</strong>-Roche et dame <strong>de</strong> CreL<br />
menec; enfin, en 4748, il était <strong>la</strong> propriété <strong>de</strong> Guy-Màrie <strong>de</strong> Lopriaè<br />
et passait à sa fille Félicité <strong>de</strong> Lopriac, femme <strong>de</strong> Louis-Joseph <strong>de</strong><br />
Khoènt, qui en rendait aveu en 1777.<br />
Manoir do .Keroual. -<br />
Jelian Botmael, fils <strong>de</strong> Pezron Botmael, rend aveu, en 1436, pour<br />
ce manoir, A Louis <strong>de</strong> Lopriac, receveur <strong>de</strong> Guémené; 23 ans plus<br />
tard, il appartenait à Jehan<strong>de</strong> Pestien, qui mourut - en 4480 et eut<br />
pour successeur son fils, Guil<strong>la</strong>ume <strong>de</strong> Pestien. A son décès, qui eut<br />
lieu en 1490, celui-ci <strong>la</strong>issa <strong>de</strong>ux fils Jehan et Charles. Jehan, Palné,<br />
rendit aveu en 1500, et mourut en 1511, <strong>la</strong>issant sa fille sous <strong>la</strong> tutelle<br />
<strong>de</strong> Charles <strong>de</strong> Pestien son frère. En 1583, rions trouvons,<br />
comme dame <strong>de</strong> Koual, Marguerite <strong>de</strong> Pestivien, fille ou petite-fille <strong>de</strong><br />
Jehan, qui avait épousé Corentin Buzic en 4535 et qui mourut en<br />
4580, <strong>la</strong>issant son héritage à sa <strong>de</strong>rnière soeur Louise <strong>de</strong> Pestivien,<br />
dame du Quellenec, épouse <strong>de</strong> Jehaii <strong>de</strong> Glévedé.. Cette Louise rendit<br />
aveu en 1586, comme dame propriétaire <strong>de</strong> Lenihon et douairière <strong>de</strong><br />
Coiitbihan, hiosquet et houai, au nom <strong>de</strong> son fils. Marc <strong>de</strong> Glévedé.<br />
Dans <strong>la</strong> suite, le manoir <strong>de</strong> houaI changea souvent <strong>de</strong> propriétaire<br />
ainsi, nous voyons Anne dit douairière <strong>de</strong> La Marzelière, le<br />
vendre, en 1604, à Tér.isien Thomas, sieur <strong>de</strong> La Villeneuve; eu 1615,<br />
1 appartenait à Martin d'lratzaval et à Catherine Botharec, et, en<br />
36, à Bertrand <strong>de</strong> hgoèt, sieur <strong>de</strong> Kgoèt. Au commencement du
- -<br />
xvrnc siècle, il était <strong>la</strong> propriété <strong>de</strong> René <strong>de</strong> Lopriac, marquis <strong>de</strong><br />
Cotma<strong>de</strong>ue, mari <strong>de</strong> Françoise Sauvager. René <strong>de</strong> Lopriac mourut en<br />
4733, et son fils, Goy-Marie <strong>de</strong> Lopriac, rendait aveu l'année suivante<br />
pour les <strong>seigneurie</strong>s <strong>de</strong> Crémenec et <strong>de</strong> lCoual. Félicité <strong>de</strong> Lopriac;<br />
fille <strong>de</strong> Guy-Marie, épouse <strong>de</strong> Louis-Joseph <strong>de</strong> lhoiint, tenait ce domaine<br />
en 1777, et elle rendait aveu en 1785, avec les titres <strong>de</strong> marquise<br />
douairière <strong>de</strong> Ehoiint, vicomtesse <strong>de</strong> Donges et du Dréorz,<br />
marquise d'Assérac, harônne <strong>de</strong> Cotma<strong>de</strong>uc, La Roche en Savenay et<br />
Elech, dame <strong>de</strong>s terres et <strong>seigneurie</strong>s <strong>de</strong> Crémenec, I'eual, lhuers,<br />
Rivily et autre.<br />
Manoir du P<strong>la</strong>scaér.<br />
En 4434, décéda Aliz <strong>de</strong> P<strong>la</strong>cze-Cazer, qui <strong>la</strong>issa ses biens à sa<br />
fille Jehannette, veuve <strong>de</strong> Roparze Cara<strong>de</strong>c. Celle-ci en rendit aveu<br />
en 1464, et mourut en <strong>la</strong>issant le manoir entre les mains <strong>de</strong> Guil<strong>la</strong>ume<br />
Cara<strong>de</strong>c, qui, en 1474, en rendait aveu avec son fils Jehan. Mahé<br />
Cara<strong>de</strong>c, fils <strong>de</strong> Jehan, tint le domaine jusqu'en 1540, époque <strong>de</strong> sa<br />
mort, et, vingt-cinq ans plus tard, il appartenait à François Bizien.<br />
En 1680, nous retrouvons le P<strong>la</strong>scaêr entre les mains <strong>de</strong> Philippe-<br />
Emmanuel <strong>de</strong> Montlquii et <strong>de</strong> Béatrice Lescobic, sa femme, qui le<br />
transuÇirent à Thomas-Simon <strong>de</strong> Môntlouis, sieur <strong>de</strong> N'fandol. Celui-ci<br />
rendait aveu le 14 janvier 4714, tant pour lui que pour dame Françoise-Micbelle<br />
<strong>de</strong> Wguelen, veue <strong>de</strong> Louis <strong>de</strong> Méntlouis et tutrice <strong>de</strong><br />
l'enfant mineure issue <strong>de</strong> leur mariage. Cette enfant était Marie <strong>de</strong><br />
Montlouis qui était mariée, en 1769, à François-Anne Louvart, sieur<br />
<strong>de</strong> Pontigny, sénéchal <strong>de</strong> Guémené, qui rendit aveu le 30 janvier do<br />
cette année. Ils eurent quatre enfants Joseph-Aimé Louvart, sieur <strong>de</strong><br />
Pontigny, Joseph-Théodore, Marie-Josèphe, épouse <strong>de</strong> Jérôme-Bonaventure<br />
du Pou, et Marie-Angélique, mariée à Pierre -Gabriel-Noël Le<br />
Douarin <strong>de</strong> Lemo. Les enfants, avec leur mère, ren<strong>de</strong>nt aveu à . Jules-<br />
Hercule <strong>de</strong> Rohan, en 1777, pour les manoirs du P<strong>la</strong>scaèr et <strong>de</strong><br />
gçandol.<br />
Manoirs du Stéra et <strong>de</strong> Penqueston.<br />
Ces <strong>de</strong>ux manoirs ont été, <strong>de</strong> tout temps, <strong>la</strong> propriété <strong>de</strong>s seigneurs<br />
<strong>de</strong> Kmerien et du Gratine.<br />
Manoir <strong>de</strong> Bresserien.<br />
Le manoir <strong>de</strong> Bresserien appartenait, en 1473, à Henry <strong>de</strong> Benneryen<br />
et à sa femme, Marguerite <strong>de</strong> Kméne. En 4502, il était <strong>la</strong> propriété<br />
<strong>de</strong> Jehan <strong>de</strong> Wgot, puis, en 1526, d'A<strong>la</strong>in du Dresnay et <strong>de</strong> Françoise<br />
Bennerven; puis les sires du Dréorz et ceux <strong>de</strong> lÇminizic lb possédèrent<br />
successivement, et il est probable qu'il est resté dans cette <strong>de</strong>rnière<br />
maison.
- 23 -<br />
Manoir <strong>de</strong> Miiidroucù.<br />
Le manoir <strong>de</strong> Mindrouch ôtait <strong>la</strong> propriété <strong>de</strong> <strong>la</strong> famille <strong>de</strong> KgoéL<br />
jusqu'en 457, époqu'e à <strong>la</strong>quelle Pierre <strong>de</strong> R'goôt en vendit <strong>la</strong> moitié à<br />
Jean Huby, sieur <strong>de</strong> Kguen , et l'autre moitié à son frère, Antoine<br />
iluby, sieur <strong>de</strong> llirgaiir. Plus tard, ce manoir appartint à Isabeau<br />
Cleuz, veuve <strong>de</strong> Guil<strong>la</strong>ume <strong>de</strong> La Motte. Au milieu dù xvtite siècle,<br />
Toussaint Simon le transmettait à son frère, Jean Simon, dont <strong>la</strong> famille<br />
le posséda dans <strong>la</strong> suite jusqu'en 4785, époque à <strong>la</strong>quelle il en<br />
est rendu aveu par Antoine Caris, négociant, époux <strong>de</strong> Thérèse-<br />
Françoise Simon, et par Jean Guiflo du Dodan et sa femme, Félicité-<br />
Michelle Simon.'<br />
Manoir <strong>de</strong> Canal.<br />
La famille <strong>de</strong> Wgoêt posséda Carval jusqu'en 1654, époque à <strong>la</strong>quelle<br />
François <strong>de</strong> Lescoét et Françoise du Fresnay, sieur et dame <strong>de</strong> Runello,<br />
Rgoiit, Carval et Cosperic, le vendirent à Louis [irvoy et à<br />
Louise Le Ny, son épouse.<br />
Manoirs <strong>de</strong> Cremenec et <strong>de</strong> Lisleljo.<br />
Jehan <strong>de</strong> Wmain , sieur <strong>de</strong> Cremenec et <strong>de</strong> Lisleho, mourut en 1424<br />
sa veuve, C<strong>la</strong>irernondinè <strong>de</strong> Renquis rendit aveu comme tutrice <strong>de</strong><br />
Louise <strong>de</strong> Kmain. Cette Louise <strong>de</strong> Emain mourut en 1441 , et l'année,<br />
suivante, nous trouvons les <strong>de</strong>ux manoirs entre les mains <strong>de</strong> Jeanne <strong>de</strong><br />
Kmain, épouse <strong>de</strong> Pierre Esmes', sieur <strong>de</strong> Eservant. Depuis cette<br />
époque, ces <strong>de</strong>ux domaines appartinrent aux seigneurs <strong>de</strong> Eservant, et<br />
n'eurent pas d'histoire particulière.<br />
Manoirs <strong>de</strong> Kèrlen et <strong>de</strong> Kerfloch.<br />
Ces manoirs, après avoir appartenu à Jehan <strong>de</strong> Cremenec en 4441<br />
et à Jehan Le Courhin , sieur <strong>de</strong> Iduel, en 1437, à Olivier Le Conrhin<br />
en 1475 et à son fils Charles en (527, <strong>de</strong>vinrent <strong>la</strong> propriété d'Yvon Le<br />
Bigoi<strong>de</strong>c qui mourut en 4540, puis <strong>de</strong> son petit-fils, Louis Le Digoii<strong>de</strong>c<br />
qui les possédait en 1543. Nous les retrouvons ensuite en <strong>la</strong> possession<br />
<strong>de</strong> Louis du Fresnay, sieur <strong>de</strong> Coôtcodu, qui les donna en partage <strong>de</strong><br />
juveigneurie à un <strong>de</strong> ses enfants. Ils étaient, avant 4 722, <strong>la</strong> propriété <strong>de</strong><br />
François du Fresnay-Faouàt et d'Angélique du Quengo, sa femme, qui<br />
les transmirent à Marie-C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> , leur fille, dame marquise <strong>de</strong> Cleudon,<br />
dame <strong>de</strong>s terres et <strong>seigneurie</strong>s <strong>de</strong> <strong>la</strong> baronnie du Faout, Barrégan<br />
Collobert, Mes<strong>la</strong>n , KIen et autres lieux. Les manoirs <strong>de</strong> Klen et <strong>de</strong><br />
Klloeh passèrent après sa mort à son oncle parternel, René-André du<br />
Fresnay-Faout.
PAROISSE, DEPERSQTJEN.<br />
Les actes qui concernent les manoirs<strong>de</strong> cette paroisse manquent<br />
Presque totalement aux archives, <strong>de</strong> sorte que nous sommes rédufts à<br />
donner seulement <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture <strong>de</strong>s arrière-fiefs qu'elle contenait.<br />
• 1° Ménézanbec, qui appartenait, en 1767, à Louis-Mario -Joseph Le<br />
.Gall <strong>de</strong> Confort.<br />
20 Le Suil<strong>la</strong>do que possédaient Jean <strong>de</strong> Coéteven en 1526, Marie dc<br />
Cojiteven en 1541 et Louis d'Outrevillé, son fils, en 4589 et 1601<br />
3 1 Le Stang,qui, en 1620, était <strong>la</strong> propriété <strong>de</strong> Mathurin Terrien,<br />
sénéchat <strong>de</strong> Guémené.<br />
40 Iïmeur, dont jouissaient khan <strong>de</strong> Kmeur et Jehanne <strong>de</strong> Ilosma<strong>de</strong>c<br />
en 1496; puis, en I 5,Pierre <strong>de</strong> Lezongar et Perrine Fra yai, et après<br />
eux leur flic, Catherine <strong>de</strong> Lezongar...<br />
5° Penanguen, possédé par Guil<strong>la</strong>ume du Pérenno mort en 4536, et<br />
par son fils Jehau , en ti 541 ,et qui probablement resta dans cette famille,<br />
puisque nous retrouvons ce manoir, en 4751, entre les mains, <strong>de</strong><br />
François du Pérenne, comte <strong>de</strong> Perverti, en' Persquen.<br />
6 1ohel, que tenait <strong>de</strong>moiselle Jeanne I{uhy, en. 1633.<br />
7° Kganno, qui appartenait, en 1530, à Louis Le Picard et à Louise<br />
Gouiquet. .<br />
Enfin les manoirs du Houazinat, <strong>de</strong> Plousquen, du Boteren, <strong>de</strong><br />
Karzur, <strong>de</strong> Tréhonleau et du Déran , dont nous n'avons trouvé aucune<br />
mention.<br />
- ' PAROISSE DE AiNT-TtJGDUAL.<br />
Manoir <strong>de</strong> Kermartin. -.<br />
Johan <strong>de</strong> lcourhin rend aveu, en 4496, à Louis <strong>de</strong> 'Rohan, pour le'<br />
manoir <strong>de</strong> Kmarzin; il mourut en 4 512, et son fils Jacques rendit aveu<br />
.pour-ce manoir en 4521., 4541 et 4548; ce <strong>de</strong>rnier aveu nous apprend<br />
que Nmartin 'était un ramage '<strong>de</strong> Kmerien. Jacques tenait encore ce<br />
doutai neen 1575, et <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>ux filles, Jeanne épousa le Sur <strong>de</strong> Camseul,<br />
et Isabeau eut <strong>la</strong> - terre <strong>de</strong> Kmartin. Vers le milieu du xvir siècle,<br />
il était.<strong>la</strong>.propriété <strong>de</strong> Valentin <strong>de</strong> Talhoiit sieur <strong>de</strong> Sévérac, Kminizic<br />
et Roscario, et.il aura probablement suivi ' <strong>la</strong> même <strong>de</strong>stinée que ce<br />
<strong>de</strong>rnier manoir.<br />
Mafloir <strong>de</strong> Roscarià.<br />
Ce manoir, après avoir appartenu sires <strong>de</strong> Ilsalic, passa en<br />
1612, aux , seigneurs <strong>de</strong> Krninizic et <strong>de</strong> Jimartin.<br />
- Seigneurie <strong>de</strong>' Kerininitic;<br />
Wminizic appartenait, en 4474, à Guil<strong>la</strong>dmc <strong>de</strong> Kman, puisi en 4493,<br />
à Chàrles lingent, dont <strong>la</strong> famille le posséda jusque vers 1537 , où
- 25 -<br />
nous trouvons Anne-Frangoise Hingant mariée à René Tournemine<br />
sieur du Bac. De 4563 à 1575,il était possédé par Jean Beaujoua.n<br />
époux <strong>de</strong> Marguerite <strong>de</strong> <strong>la</strong> Forest, puis, en 1588, par son Gis, Louis <strong>de</strong><br />
Beaujouan. Enfin, en 4627, il était <strong>la</strong> propriété <strong>de</strong> Valentin <strong>de</strong> Taihoét<br />
et <strong>de</strong> Jeanne Le Laga<strong>de</strong>c, sieur et dame <strong>de</strong> Sévérac. En 1680, Jean -Armand<br />
(le Tallioét-, sieur <strong>de</strong> Sévérac, possédait Kminizic, et cette terre<br />
resta ensuite dans <strong>la</strong> famille, puisque nous voyons qu'en F150, René-<br />
Armant! <strong>de</strong> TaIh&St était propriétaire <strong>de</strong> ce domaine.<br />
Manoir <strong>de</strong> Penhaêr.<br />
Ce manoir; qui appartenait! en 1464, à Henry <strong>de</strong> Quénécan, puis à<br />
Louis <strong>de</strong> Quénécan, sieur <strong>de</strong> Crenarz, et, en 4540, à Jeanne <strong>de</strong> Quénécan,<br />
veuve en premières noces <strong>de</strong> Charles Nehault, sieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> Viileboury,<br />
et épouse. à cette époque, <strong>de</strong> Jehan Phelippot, eut ensuite divers<br />
proprié<strong>la</strong>ires. Ainsi, en 4618 et en 4633, il appartenait à Yves<br />
Colunet, sieur <strong>de</strong> lÇprigent, puis il fut divisé en <strong>de</strong>ux, et l'une <strong>de</strong>s moiliés<br />
était <strong>la</strong> propriété <strong>de</strong> Guil<strong>la</strong>ume Dramard et <strong>de</strong> Catherine Jouan,<br />
tandis que l'autre appartenait à Julien <strong>de</strong> <strong>la</strong> Coudraye, sieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ronceraye.<br />
Enfin, le 43 avril 4689, Joseph Garraud rendait aveu pour cc<br />
manoir.<br />
Manoir <strong>de</strong> kersalic.<br />
Le domaine <strong>de</strong>•Ksalic, après avoir été <strong>la</strong> propriété <strong>de</strong> Eon Phelippes,<br />
en 4393, et <strong>de</strong> khan Camorts jusqu'en 1432, passa, Vannée suivante,<br />
à Yvon Aleno; son fils Louis mourut en 1495. Le 14 juillet <strong>de</strong> cette<br />
année ,<strong>la</strong> veuve <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier, Jeanne Le Grant, rendait aveu du nom<br />
<strong>de</strong> Vincent Aleno , leur fils. Vincent Aleno étant mort le 22 octobre<br />
4510, Yvon, son frère, lui succéda et fit hommage au seigneur <strong>de</strong> Guémené<br />
le 45 août 1514. Pierre Aleno rendit aveu en 1575 et en 1584, et<br />
il eut pour héritier Nico<strong>la</strong>s Aleno, mari <strong>de</strong> Renée Uehet. Le fils <strong>de</strong> celui-ci,<br />
Jacques ,rendit aveu en 4660, et, eu 4682, Pierre Aleno se déc<strong>la</strong>ra<br />
homme lige du prince <strong>de</strong> Guémené; son fils, notùmé Charles-Boni<br />
mourut en 4746 ; il avait eu pour femme Thérèse <strong>de</strong> Penpoulo. Le<br />
manoir <strong>de</strong> Ksalie passa ensuite à Ma<strong>de</strong>leine-Thérèse-Florentine Aleno,<br />
fille <strong>de</strong> Chai-les-Bon, et celle-ci le porta , en dot à son mari, Jean-René<br />
Le Borgne, sieur <strong>de</strong> Penquer, qui en rendit aveu le Il juin 1746, à<br />
Julie-Gabrielle-Louise <strong>de</strong> Rohan, princesse <strong>de</strong> Guémené.<br />
Manoir <strong>de</strong> Poulhazre.<br />
Nous n'avons.trouvé <strong>de</strong> renseignements sur cotte terre que pendant<br />
le xv0 siècle , où. après avoir appartenu, en 4430, à Ro<strong>la</strong>nd <strong>de</strong> Pou!hazre,<br />
elle passa à Charles <strong>de</strong> Pouihazre, puis à son fils, Main <strong>de</strong> Fouihazre,<br />
mari d'Aliz, fille d'A<strong>la</strong>in Le Roux.<br />
-
- 26 -<br />
Manoir do Rostergant,-<br />
Le manoir <strong>de</strong> Restergant a toujours appartenu aux seigneurs <strong>de</strong><br />
JZmerien et du Cranno.<br />
- Manoir <strong>de</strong> Corargant.<br />
Ce domaine, propriété <strong>de</strong> Jeanne <strong>de</strong> Kourhin. en 1540 et 1553, appartenait,<br />
en 1013, à Jeanne du Cleusiou , et en 1605,5 Jacques Le<br />
Doulce, dont le fils René-Anne épousa Marguerite-Gabrielle Jourdain.<br />
De mariage naquirent Jean-Baptiste et Michel qui moururent, le premier<br />
en 1731 et le second en 4737, 6t Marie Le Doulce qui vivait encore<br />
en 4754. Corargant fut alors vendu à Ange <strong>de</strong> La Monneraye , sieur du<br />
Breuil, et à Agathe <strong>de</strong>Krel, sa femme. Le premier mourut en 4774 et<br />
<strong>la</strong> secon<strong>de</strong> eu1779.<br />
PAROISSE DE PLOERDUT.<br />
Manoir <strong>de</strong> Barach.<br />
Le 20 octobre 1426 ,'Olivier Le Voyer et Marguerite Saint-Jolys, sa<br />
compagne, rendirent aveu à Charles <strong>de</strong> Reliait un tènement <strong>de</strong><br />
terre sis en <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Barach. <strong>la</strong>rguerite étant morte le 8 novembre<br />
4441, Baracli Passa a sou fils, Guil<strong>la</strong>ume Le Voyer, qui était marié â<br />
Marguerite <strong>de</strong> Guernarpin. Guil<strong>la</strong>ume vivait encore en 1401 , avec ses<br />
déux fils, Pierre et Guil<strong>la</strong>ume, qui firent construire le moulin <strong>de</strong> Da-.<br />
rach avec le consentement du sire <strong>de</strong> Guémené. Pierre succéda à son<br />
père, et <strong>la</strong> propriété passa après lui à Yvon Le Voyer qui mourut en<br />
1540, en <strong>la</strong> transmettant à son fils Augustin. Celui-ci étant mort au<br />
bout <strong>de</strong> huit ans, Françoise <strong>de</strong> Beaucours, veuve d'Yvon, se chargea<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> tutelle <strong>de</strong> son pelit-fils, Jacques Le Voyer, dont <strong>la</strong> fille Jehannè<br />
épousa Guil<strong>la</strong>ume Fournoir, sieur <strong>de</strong> 1gléaou, qui rendit aveu en1570.<br />
Leur fils, Michel Fourooir, sieur du Quellenec, <strong>de</strong> Wgléaou et <strong>de</strong> Barach,<br />
fournit aveu-pour cette <strong>de</strong>rnière terre cd 4600, et <strong>la</strong> transmit â Pierre<br />
Feurnoir, époux <strong>de</strong> Benée Le Pench ant, qui <strong>la</strong>issèrent leurs enfants en<br />
bas-5g6 sous <strong>la</strong> tutelle <strong>de</strong> Jacques Moro, sieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ville-Bily. En 1648,<br />
Georges Fournoir et Jeanne du Couédic possédaient Baracli; Georges<br />
mourut cette mime année en <strong>la</strong>issant trois enfants Georges, l'allié ,<br />
qui eut k manoir <strong>de</strong> Barach , Piere, sieur <strong>de</strong> Ral<strong>la</strong>in, et Eu<strong>la</strong>lie-<br />
C<strong>la</strong>u<strong>de</strong>., qui épousa N..... <strong>de</strong> Brossard. Georges Fournoir eut <strong>de</strong>ux<br />
filles Margurite, qui épousa Alexis-Bonaventure Le Moyne, sieur <strong>de</strong><br />
Kourbin, et Marie-Louise, femme <strong>de</strong> Guil<strong>la</strong>ume Fraheulet. En 4748, le<br />
manoir <strong>de</strong> Baracli était possédé par Lorans Le Moyne; frère <strong>de</strong> Alexis-<br />
Bonaventure, et parUrsule Fournoir, qui était peut-être fille <strong>de</strong> Pierre<br />
Fournàir et <strong>de</strong>nt <strong>la</strong> fille, -Ursule Le Moyne, épousa Pierre <strong>de</strong> Koual<strong>la</strong>n.<br />
Pierre <strong>de</strong> Koual<strong>la</strong>n et Ursule Le Moyne rendirent aveu en 1748 et dé-
—. 27 —<br />
c<strong>la</strong>rent qu'ils possè<strong>de</strong>nt, en l'église paroiiale <strong>de</strong> Plordut, è cause <strong>de</strong> -<br />
leur manoir <strong>de</strong> Barah; « une chapelle du côté <strong>de</strong> répute, ayant une<br />
tombe enlevée, droit d'escabeau, armoiries en bosse, tant en <strong>de</strong>hors<br />
qu'en <strong>de</strong>dans, et en <strong>la</strong> gran<strong>de</strong> vitre d'icelle chaplle, ayant en outre<br />
<strong>de</strong>ux tombes armoriées contre le grand banc et marchepied du grandautel<br />
au droit du milieu, prohibitif à tous autres, et les armes dudit ma-<br />
noir <strong>de</strong> Barach aux armes <strong>de</strong> <strong>la</strong> gran<strong>de</strong> vitre, vis-à-vis <strong>de</strong>sdites <strong>de</strong>ux<br />
tombes. Autre chapelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> maison <strong>de</strong> l3arach située près le vil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong><br />
Saint-Illut, en <strong>la</strong> parcisse (le Plordut. » Ursule Le Moyne étant morte,<br />
son mari, Pierre <strong>de</strong> }roual<strong>la</strong>n se remaria à Maiguerite-Georgine Four-<br />
Doir et eut <strong>de</strong>ux enfants <strong>de</strong> cc second mariage Ignace et Catherine-<br />
Rose, qui rendirent aveu à Jean, sieur <strong>de</strong> Bellefontaine, receveur <strong>de</strong><br />
Guémené , en 17313. Catherine-Itose <strong>de</strong> Koual<strong>la</strong>n épousa dans <strong>la</strong> suite<br />
Pierre-Joseph <strong>de</strong> RéaI. Ignace <strong>de</strong> Koual<strong>la</strong>n hérita du manoir <strong>de</strong> Barach<br />
dont il rendit avewen f153; son fils, Pierre <strong>de</strong> Koual<strong>la</strong>n ; possédait<br />
Baracli en 1775.<br />
Manoir <strong>de</strong> Kermarquer.<br />
Ce manoir était possédé, en 154-4, parVincent Le Vestle et Louise<br />
Le Tennour, phis par leur fils René Le Vestle qui rendit aveu â Guémené,<br />
cri 4561 et en 1510. Jehannc Lé VesLIe, sa fille, épousa bon <strong>de</strong><br />
l3eaucours, sieur du Casquer, et le manoir fut possédé par <strong>la</strong> famille<br />
<strong>de</strong> Beaucours jusqu'en 4615, époque à-<strong>la</strong>quelle Guionne <strong>de</strong> Beaudours<br />
le porta 'à Louis Hervé , son mari. Louis Hervé rendit aved en 1613 et<br />
en 1632; il vivait encore en 1649. Pierre Hervé', son fils aîné, lui- succéda<br />
dans sa terre du Bois-Riou, son second fils eut le manoir <strong>de</strong> Wdb,<br />
et Jean-François -Hervé, le troisième eut les manoirs du Cleuziou et <strong>de</strong><br />
J(marquer; il épousa Marie-Ma<strong>de</strong>leine Piau et mourut en 4694. Son fils<br />
Louis posséda ensuite Emarquer et le légua à sa fille qui était mariée,<br />
en 4724, à Josepli <strong>de</strong> Pontgeoise, sieur du Grannec. Cathérine <strong>de</strong> Ponteoise,<br />
leur fille, épousa Jacques-Michel Calmar qui mourut avant 1765,<br />
et leur fils, Jacques-Joseph Calmar; était mort en 1775., -<br />
Manoir do Kourhin.<br />
• Il est probable que ce manoir appartenait, dans l'origine, à <strong>la</strong> famille<br />
(le Kourhin, mais nous n'en trouvons aucune trace jusqu'en 1526 où il<br />
était posédé par Jacques <strong>de</strong> Kourhin, fils <strong>de</strong> Marie <strong>de</strong> Kuellk, qui mourut<br />
cette année môme. En 4533, Françoise -Le Garec, veuve <strong>de</strong> Louis.<br />
<strong>de</strong> Beaucours, rendait homma ge, pour , Rourhin, au seigneur <strong>de</strong> Guémené,<br />
et cette terre appartint à <strong>la</strong> famille <strong>de</strong> Beaucours jusqu'en 4614,<br />
époque à <strong>la</strong>quelle Clàu<strong>de</strong> <strong>de</strong> Beaucours, damé <strong>de</strong> Kotirbin, épouse d'un<br />
sire <strong>de</strong> Wgoèt, <strong>la</strong> vendit à Lorans Le Moyne. Le manoir appartint ensuite<br />
à <strong>la</strong> famille Le Moyne, et nous trouvons un aveu, daté <strong>de</strong> 4660,<br />
rendu au prince <strong>de</strong>. Guémené par Marguerite. Le Gras, veuve <strong>de</strong> Jean
-<br />
Lb Moyne sieur <strong>de</strong> Kpôner. En 1683, Alexise Mau veuve<strong>de</strong> François<br />
Le Moyne, et en 4736, Mathurine Profit, veuve d'un second François<br />
Le Moyne, i'endbnraveu pour <strong>la</strong> (cire <strong>de</strong> lionihin. Ce second François<br />
eut <strong>de</strong>ux enfants ::Marie-Vincente Le Moyne, qui mourut en 4143, et<br />
Alexis-Bonaventure Le Moyne, qui épousa Marguerite Fournoir. En<br />
17 . 47 , celle-ci rendait aveu au nom <strong>de</strong> son fils, François-Mathurin Le<br />
Moyne, et héritait <strong>de</strong> son beau-frère , Jean-Jacques Le Moyne ,qui lui<br />
vendit tous ses droits.<br />
t Manoir <strong>de</strong> Ker<strong>la</strong>ga<strong>de</strong>c.<br />
- Nous ne connaissons le nom <strong>de</strong> ce manoir que par un contrat d'acuêt<br />
qui en fut fait, en.1633, parillené Tunuit et Françoise Pezron d'atee<br />
fléné, héritier dKntbine du Fossé. Cinquanté ails après il appartN<br />
hait à Louis Tuault.<br />
Seigneurie <strong>de</strong> Kerservant.<br />
Ce domaine appartenait, en 1442; à Pierre Esmes et à sa femme<br />
Jeanne <strong>de</strong> Wmain. Leur (ils, Jean Esmes obtint «en 4506, <strong>de</strong> Louis <strong>de</strong><br />
Bohan, <strong>la</strong> permission d'avoir ceintures et armoiries en l'église paroissiale.<br />
IL avait épousé Louise <strong>de</strong> <strong>la</strong> Forest, et mourut en 4510, <strong>la</strong>issant à<br />
sa veuve <strong>la</strong> tutelle <strong>de</strong> leur fils, Pierre Esmes A celui-ci succéda François<br />
Esines qui mourut en 1551, et <strong>la</strong>ksa ses domaines à Jean <strong>de</strong> Talhoit<br />
dont le bisaïéul avait épousé une fille <strong>de</strong> <strong>la</strong> famille Esmes. Louis<br />
<strong>de</strong> Talljoét, fils <strong>de</strong> Jean, sieur <strong>de</strong> Kservanl, Lisleho, Crémenec et ICaudren<br />
, transmit ces terres à son héritier nommé aussi Jean- Ce second<br />
Jean était le père <strong>de</strong>ico<strong>la</strong>s <strong>de</strong> Talhoiit, qui accrut encore les vastes<br />
domaines <strong>de</strong> ses aïeux. En 4683; vivait Louis <strong>de</strong> Talboét, fils <strong>de</strong> Nico-<br />
!as , et en 1731 , nous retrouvons, comme possesseur <strong>de</strong> Kservant, un<br />
autre Nico<strong>la</strong>s <strong>de</strong>Talboét qui mourut cette année en <strong>la</strong>issant ses <strong>seigneurie</strong>s<br />
à son fils, nominé encore Nico<strong>la</strong>s. La propriété <strong>de</strong> Kservant<br />
appartenait, en 1176, à Charles-Marie-René 1)uplessix, marquis <strong>de</strong><br />
Grénédan, qui mourut cette année même, <strong>la</strong>issant Kservant à sa veuve<br />
ElisabethMontaudoin.<br />
' Mailoir <strong>de</strong> Kerbariller.<br />
Le manoir <strong>de</strong>lÇbariller ou lÇanbariller . dépendait immédiatement<br />
<strong>de</strong>s soigneurs <strong>de</strong> Guémené. ..-<br />
- Manoir <strong>de</strong> Guernarpin.<br />
Le manoir <strong>de</strong> Guèrnaipiri, qui -donna son nom à cette ancienne famille,<br />
était possédé, en 1437, pâr lilorice <strong>de</strong> Guernarpin ,. qui le tenait<br />
encore en 4463. Eu 4550, C<strong>la</strong>u<strong>de</strong>du Juch, femme <strong>de</strong> Ro<strong>la</strong>nd <strong>de</strong> Lezongar,<br />
le donna à Vincent <strong>de</strong> Talhot, recteur <strong>de</strong> Langoèlin..
- _9 -<br />
Manoir du Stang.<br />
La famille Rouxel posséda ce manoir jusqu'en 4540, époque <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
mort <strong>de</strong>Jacquetté Rouxel, femme <strong>de</strong> Julien Fournoir, sieur du Quelle7<br />
nec. Guil<strong>la</strong>ume Fournoir, leur fils, en rendit aveu cette même anîiée.<br />
En 4633, le Stang était possédé par Jeanne liuby,veuve <strong>de</strong> !<strong>la</strong>thurin<br />
Terrien, et-leur fils, François Terrien, sieur <strong>de</strong> lÇçbel, en rendit aveu<br />
en 4648. Enfin, en 1683, Ce manoir appartenait à Marguerite Manteau,<br />
dàme <strong>de</strong> <strong>la</strong> Chàteignera5e.<br />
- Manoir du Pallevar.<br />
Ce manoir tut vendu par les sires <strong>de</strong> Guémené û Thomas Tuault au<br />
commencement du xvir siècle ou A <strong>la</strong> fin du XVL° Son fils, Louis, était<br />
sénéchal <strong>de</strong> Guémené il épousa probablement Isabeau Pc-trou dont <strong>la</strong><br />
1111e, Françoise Tuault, dame du Pallevar, était marié-e à Jean Lohéac<br />
en 403-1. Celte même année, Jean Lohéac et Françoise Tuault, sieur et<br />
dame <strong>de</strong> hpunze , vendirent le Pallevar A Guil<strong>la</strong>ume Le CatI, sieur <strong>de</strong><br />
vivait en<br />
lmorgant , procureur fiscal <strong>de</strong> Gubnené , dont le fils, Louis,<br />
1660. Guil<strong>la</strong>ume Le Gall possédait le Pallevar en 1083 cl, en 1601, il<br />
était <strong>la</strong> propriété <strong>de</strong> Louis Le GalI , sieur du Cunflo t <strong>de</strong> Ménauray. Il<br />
comme ce <strong>de</strong>rnier domaine, A Guil<strong>la</strong>ume et-û Louis-Marie-Joseph<br />
Le Gall du Cunflo, qui, dans son aveu rendu, en 4708, à Julie-Louise-<br />
Gabrielle <strong>de</strong> Rohan , déc<strong>la</strong>re « avoir et possé<strong>de</strong>r 'les prééminences en<br />
l'église paroissiale <strong>de</strong> Ploérdut, consistant en une tombe dans <strong>la</strong> bliapelle<br />
appartenant à M. <strong>de</strong>Volvire, avec banc et . accoudoir armoyé <strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong> l'épître et joignant <strong>la</strong>dite<br />
armes dudit seigneur avouant du cô té !<br />
tombe, <strong>de</strong> plus les premières prééminences après ledit seigneur prince<br />
dans <strong>la</strong> chapelle <strong>de</strong> Crénénan avec tombe et enfeux, escabeau et- accoudoir,<br />
armoyés <strong>de</strong>s armés <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite maison du Pallevar. D . -<br />
Manàir <strong>de</strong> Kernanliaûc.<br />
- Geoffroy <strong>de</strong> Chefdubois était veuf, en 4414, <strong>de</strong> Margherite <strong>de</strong> Îiour:-<br />
Lin et rendit aveu cette même année au sire <strong>de</strong> Guémené pour le manoir<br />
<strong>de</strong> Knanhazic. Puis nous trouvons cette terre possédée , en 4541<br />
par Louis Fra v al , sieur <strong>de</strong> Kgrom, lits <strong>de</strong> Bastien Fra yaI; Louis donna<br />
Knanhazic û sa 1111e Perrine, épouse <strong>de</strong> Pierre <strong>de</strong> Lezongar, 4ui mourut<br />
en 456 g , <strong>la</strong>issant son manoir A sa fille Catherine <strong>de</strong> Lezongai.<br />
Knanhazic appartenait en 1620 A François <strong>de</strong> FÇlouarnec, qui le \'eridit<br />
à Jean Le Moyne ,sieur <strong>de</strong> Kourhin et <strong>de</strong> l%pouer , dont <strong>la</strong> veuve le<br />
possédait encore eu 4683.<br />
Manoir <strong>de</strong> Launay.<br />
En 442e mourut Guil<strong>la</strong>ume Le Vestle, sieur <strong>de</strong> Launay, époux <strong>de</strong><br />
Guer<strong>de</strong>rondu Fresne, dont le fils Jehan Le VestIe et sa.femme:Jehan-
— 30 -<br />
nette du Bot rendaient aveu, en 4463, à Louis <strong>de</strong> Rohan, pour leur<br />
manoir et herbergement <strong>de</strong> Launa y. Olivier, fils <strong>de</strong> .Jchan, lui succéda<br />
et mourut en mai 4497, <strong>la</strong>issant ses terres à son fils Perrot Le Vestic.<br />
Jehan Le Vestie et Gillette Le-Picard sa femme possédaient Launay<br />
en 1539, année du décès <strong>de</strong> Jehan, et leur<br />
fi ls Yvoru rendit aveu pour<br />
ce manoir <strong>la</strong> méme année. Yvon eut <strong>de</strong>uk fils G<strong>la</strong>n<strong>de</strong> qui lui succéda<br />
et mourut en 1572, <strong>la</strong>issant ses domaines à son frère Yvon. En 1621<br />
ce manoir était po<br />
ssédé par Henry d? Botmarch, dont <strong>la</strong> fille C<strong>la</strong>u<strong>de</strong><br />
épousa. Olivier <strong>de</strong> La Roche; leur fils, Francois <strong>de</strong> La Roche, mourut<br />
en 4677, <strong>la</strong>issant Launay à sa fille Aune qui épousa Joseph-Hyacinthe<br />
<strong>de</strong> Tréouret, seigneur <strong>de</strong> Kstrat et Trohannet. Aune <strong>de</strong> La Roche<br />
rendit aveu, en 1747, à<br />
Julie_Louise._Gahrielle <strong>de</strong> Rohan, pour les<br />
manoirs <strong>de</strong> Launay et <strong>de</strong> Kgouraut, et mourut le 12 décembre <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
même année. Son fils, Joseph-Louis <strong>de</strong> Tréouret, sieur <strong>de</strong> }(strat,<br />
Trohannet et Launay, mourut le 2mai 1754, <strong>la</strong>issant sou fils Christophe-Joseph<br />
sous <strong>la</strong> tutelle <strong>de</strong> sa femme, Hyacinthe <strong>de</strong> Robien.<br />
Christophe-Joseph <strong>de</strong> Tréonret mourut le G mai 4760, et sa mûre<br />
rendit aveu, le 31 octobre <strong>de</strong> cette môme année, au nom <strong>de</strong> ses cinq<br />
autres enfants Jean-Marie, enseigne <strong>de</strong>s vaisseaux du Roi, Joseph-<br />
Louis-Hyacinthe , Marie-Lois ,<br />
Céleste_Tllérêse_Josèphe et Anne-<br />
Louise-Élizabeth, tous mineurs. Jean-Marie, l'aîné,<br />
eut le manoir <strong>de</strong><br />
•Launay et vivait encore en 1777.<br />
- Manoir <strong>de</strong> Keraudren.<br />
Cette terre appartint aux familles Esnies et <strong>de</strong> Talhoêt jusqu'en<br />
4633, époque où elle fut vendue à Julien Le Penchant et à sa femme ,<br />
Jeanne Fiche; leurfils, François Le Penchant, <strong>la</strong> posséda ensuite, et,<br />
en 1683, elle était <strong>la</strong> propriété <strong>de</strong> Jérôme Iiarisy et <strong>de</strong> Perrine Sylvestre,<br />
sa femme. Elle resta dans cette famille, car, en 4730, nous <strong>la</strong><br />
retrouvons entre les mains <strong>de</strong> Pierre-Thomas Barisy, qui mourut vers<br />
4748, <strong>la</strong>issant sa fille Ange-Marie l3arisy sous <strong>la</strong> tutelle <strong>de</strong> sa femme,<br />
Anne-Françoise Monceaux.<br />
-<br />
- Manoir <strong>de</strong> Coét<strong>la</strong>gadnoz ou Coatenoz.<br />
• Guillemette Le Meflr, ou <strong>de</strong> Coiitmeur, transmit en mourant te manoir<br />
<strong>de</strong> CoÈll<strong>la</strong>gadnoz à son fils, Pierre Pestipon, qui était marié, en<br />
1552, à Marguerite <strong>de</strong> Guernarpin. Christine Pestipor, flUe <strong>de</strong> Pierre,<br />
hérita <strong>de</strong> ce domaine et le ilor<strong>la</strong> à son second mari Georges Flolio.<br />
Tous <strong>de</strong>ux le vendirent à C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> <strong>de</strong> Beaucours. sieur <strong>de</strong> lmarquer,<br />
qui' fut forcé <strong>de</strong> le revendre, en 1600, à Julien Le PenchanC, époux <strong>de</strong><br />
Jeanne Floho, fille <strong>de</strong> Georges. Un acte <strong>de</strong>s no t aires <strong>de</strong> Guémené va<br />
nous donner l'explication <strong>de</strong> cette doublé vente. Cet acte dit que<br />
e le manoir <strong>de</strong> Cot<strong>la</strong>gadnoz est venu aux mains <strong>de</strong> Julien Le Peuchant
-34.--.<br />
par le racquit fait au nom <strong>de</strong> <strong>de</strong>moiselle Jeanne Floho, sa femme,<br />
fille d'autre <strong>de</strong>moiselle Christine Pestipon, à qui ledit manoir anciennement<br />
appartenait, ayant été (saisi) sur <strong>la</strong>dite Pestipon, faute par<br />
elle <strong>de</strong> paiement <strong>de</strong> <strong>la</strong> somme <strong>de</strong> 271 écus en principal et frais dus à<br />
Jean Le Berre, tuteur <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> feu René Gatechair, en son<br />
vivant sieur <strong>de</strong> Saint Mandé, lesquelles maisons et héritages auraient<br />
été vendus, en <strong>la</strong> cour <strong>de</strong> Guémené, à noble homme G<strong>la</strong>u<strong>de</strong>4e .Beaucours,<br />
sieur <strong>de</strong> Kmarquer, pour icelle somme, <strong>de</strong> qui iceluy Le -<br />
Penchant les auraient- racquittés... duquel manoir ledit Le Penchant<br />
se seraitapproprié par acte en date du ii novembre 1508.o Julien Le<br />
Penchant eut <strong>de</strong>ux enfants François Le Penchant et une fille qui eut<br />
en partage Cot<strong>la</strong>gadnoz et qui épousa Pierre Sylvestre dont <strong>la</strong> fille<br />
Perrine, par son mariage avec Jérôme Barisy, porta <strong>la</strong> terre <strong>de</strong> Cot<strong>la</strong>gadnoz<br />
dans cette famille.<br />
Manoir <strong>de</strong> Guermelin.<br />
Lette terre appartint aux Le Vestie, sieurs <strong>de</strong> Launay, jusqu'à sa<br />
vente faite, en 1540, par Pierre Le Vesile, à Perceval Cuiller. - Louis<br />
Gauler, son fils, mari <strong>de</strong> Jeanne <strong>de</strong> Suasse, en vendit <strong>la</strong> moitié à<br />
Jean Le Garce, premier mari <strong>de</strong> Ciristine Pestipon. Cette moitié passa<br />
ensuite à Jeanne Flotte, fille du second mariage <strong>de</strong> Christine Pestipon<br />
et à julien Le Peuchant,-son mari, et il parait que cette part revint<br />
ensuite à Louis Le Garce, fils du premier mariage <strong>de</strong>- Christine Pestipon,<br />
qui le revendit à Abel Guiller vers 1613. L'autre moitié, appartenant<br />
encore à Louis Cuiller, passa à ses enfants Jacques etLouis;<br />
puis au fils <strong>de</strong> l'un d'eux Abel, que nous venons <strong>de</strong> voir rentrer eu<br />
possession <strong>de</strong> 'autre partie. 'Ahel-Guiller, dans son aven <strong>de</strong> 4633, déc<strong>la</strong>re<br />
« avoir nue chapelle dans le droit du choeur <strong>de</strong> Péglise paroissiale<br />
<strong>de</strong> Ploérdut avec, ses bancs et escabeaux, joignant par le bout d'en<br />
haut à <strong>la</strong> chapelle- du- sieur <strong>de</strong> lÇservant et à côté gauche <strong>de</strong> <strong>la</strong> diapelle<br />
<strong>de</strong> Barach, avec écussons et armoiries en <strong>la</strong>dite église et en <strong>la</strong><br />
chapelle <strong>de</strong> Notre-Dame <strong>de</strong> Crénénan. Il épousa Françoise Lé \Tetle<br />
et en eut <strong>de</strong>ux fils Louis et Perceval. Louis, l'aîné, transmit Guermelin<br />
à son fils Pierre, que nous trouvons, en 4683, sieur <strong>de</strong> Guermelin<br />
et <strong>de</strong> Fontaineper. Puis, <strong>la</strong> même année, cette maison est entre les<br />
mains <strong>de</strong> Frauçois du Péronne, sieur <strong>de</strong> Peuvern, et enfin; en 4709,<br />
elle appartenait à Thomas Jouan. -<br />
Manoir <strong>de</strong> Fontainegal.<br />
Ce manoir était-possédé, en 4521, par Guil<strong>la</strong>ume Le Vestie, et, en<br />
-4540, par son fils Jehan et sa femme, Jehanne Le Correc. Ils eurent<br />
pour, enfants François et Marie qui eut Fontain.egal en partage et 1e<br />
porta en dot à khan Sébastien, en 4.569. Léur fils, !Ào ii Sébastien ,.<br />
vendit son manoir, en 1585, à Jean <strong>de</strong> Talhoét,. sieur <strong>de</strong> Kservant, et<br />
A resta <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> propriété -<strong>de</strong> cette famille.
- 32 -<br />
Manoir <strong>de</strong> Fontaineper.<br />
Françoise Le Vestie transmit è sa mort ce manoir à son, fils Louis<br />
Guiller, époux <strong>de</strong> Jean'ne <strong>de</strong> Suasse. Son fils, Jacques Guillet-, mourut<br />
en 1633, et son frère Abel, qui possédait dôjA Cuermelin , lui succéda.<br />
En 1683, le manoir <strong>de</strong> Fontaineper appartenait à Louis Guilier,sieur<br />
<strong>de</strong> lÇvily, fils allié d'Abel, et <strong>la</strong> famille Guiller continua à cri jouir<br />
jusquen 1780, époque à <strong>la</strong>quelle il appartenait àFrançoise Griller,<br />
veuve <strong>de</strong> Loi-ans Le Moyne <strong>de</strong> Talhoét, qui eut pour héritier Toussaint-<br />
Joseph <strong>de</strong> Lausanne.<br />
Les quatre manoirs dont nous venons <strong>de</strong> parler étaient situés dans le, bourg<br />
<strong>de</strong> P1ordut : Coét<strong>la</strong>gadnoz vers le nord, Fontaineper vers le midi, Guermelin<br />
vers le couchant, et Fontainegat vers le levant. -<br />
Manoir <strong>de</strong> Kerrnapguégano. -<br />
Pierre <strong>de</strong> Kprigent pessédait' ce manoir en 4472, et, près d'un siècle<br />
après, une <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>scendantes, Jelianne <strong>de</strong> lprigent était mariée â<br />
un sieur <strong>de</strong> La Boexière dont <strong>la</strong> fille, Françoise <strong>de</strong> La Boexière, Était,<br />
en 1570, l'épouse d'Yves <strong>de</strong> Léon. Kmapguégano passa ensuite à<br />
Renault <strong>de</strong> Léon, fils d'Yves, et, en 1600, cette terre se trouvait entre<br />
les mains <strong>de</strong> Charles <strong>de</strong> lmellee, sieur dit qui <strong>la</strong> vendit à<br />
Marie. Le . Bras, veuve <strong>de</strong> Jean Sylvestre et tutrica <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>ux enfants<br />
Jean-François et Louis Sylvestres En 1683, elle était possédée par<br />
Jéru5me. Barisy; enfin, en 1743, elle appartenait aux héritiers <strong>de</strong><br />
Sacques-Hyacinthe Tilly, époux <strong>de</strong> Marie Le Goff, lequel Tilly <strong>la</strong> tenait<br />
<strong>de</strong> sa. grand'-mère , Marie Morvan,<br />
Manoir <strong>de</strong> Porzmadou.<br />
Nous ne connaissons ce manoir cpip par un'aveu qu'en reùdit Éon<br />
Roperti en l'année 1436.<br />
t<br />
Manoir <strong>de</strong> Kernanveleyon.<br />
Éon Boeher et sa femme, Aliette do Baud, possédaient ce manoir<br />
dans <strong>la</strong> première moitié du ne siècle. Éon, mourut en 4450, et <strong>la</strong>issa<br />
ses biens à son fils, 'nommé aussi Eon, qui en rendit aveu ù Jehan<br />
<strong>de</strong> Beaucours, receveur du sire t<strong>de</strong> Guémehé. En 1471, inanveleyon<br />
appartenait à Henry Bennerven, sieur <strong>de</strong> Trédiec, et, en 1404 , à<br />
MarguoriLe .<strong>de</strong> Lévéno. Enfin, nous avons un aveu, daté du 23 mai<br />
1506, bàillé par Louis <strong>de</strong> Lopriac, au .nom et comme tuteur d'Yvon<br />
Bosaher, sieur <strong>de</strong> Ijnanveleyon, <strong>de</strong> Launay et du Plessix-Briand, héritierprincipal<br />
d?autre Yvon Boscher, son père. - !'<br />
t -j.' I.- -
- 33 -<br />
Manoir <strong>de</strong> Kermaridn.<br />
Un aveu <strong>de</strong> 1470. nous apprend que Al<strong>la</strong>in <strong>de</strong> Kmarien, Yvon Le<br />
Pestipon CL sa femme, Marguerite <strong>de</strong> Kmarien, fille d'Al<strong>la</strong>in, connais-.<br />
saient tenir du sire <strong>de</strong> Guémené leur manoir et herbergement <strong>de</strong><br />
(le Kmarien, situé en <strong>la</strong> paroisse <strong>de</strong>Ploérdut. Leur fils A<strong>la</strong>in rend aveu,<br />
le 41 décembre 4506 , pour <strong>la</strong> moitié « du manoir <strong>de</strong> Imareyon<br />
l'autre moitié appartenant à Marguerite <strong>de</strong> I'mareyon, pour tant qu'il<br />
'fut acquis durant le mariage. n Al<strong>la</strong>in avait épousé Guillemette Le<br />
Me ij i-, daine <strong>de</strong> Coét<strong>la</strong>gadnoz, et, à <strong>la</strong> mort <strong>de</strong> sa mère, il, posséda en<br />
entier le manoir <strong>de</strong> Imarien -dont il fit hommage en 1530 et en 4540.<br />
Son fils, Pierre, sieur <strong>de</strong> Ik m arien et <strong>de</strong> Co&t<strong>la</strong>gadnoz, était marié à<br />
Marguerite <strong>de</strong> Guerdarpin et eut trois enfants Louis Pestipon qui lui<br />
succéda, Guyon et Christine. Louis rendit aveu en 4614 et déc<strong>la</strong>re<br />
que c pour cause <strong>de</strong> sa maison <strong>de</strong> Kmarien , il a <strong>de</strong>ux tombes à fleur<br />
<strong>de</strong> terre avec un escabeau et accoudoir dans l'église <strong>de</strong> Ploérdut, en<br />
avant <strong>de</strong> l'autel madame sainte Catherine. Louis Pestipûn mourut<br />
sans héritiers et transmit ses domaines à son frère Guyon qui vivait eu<br />
1632. Cette terre passa ensuite dans <strong>la</strong> famille Barisy Ôt était possédée,<br />
en 4748, par Jérôme-René Barisy.<br />
Manoir <strong>de</strong> Kerfandol. -<br />
Pierre Lescobic, sieur <strong>de</strong> I%fandol, mourut en 4497 et fut remph(e6<br />
par son fils ,.Guyon Lescobic, qui possédait encore ce manoir en 45.40.<br />
En -1571, il était Iti propriété <strong>de</strong> . Guil<strong>la</strong>ume LescOhic, puis, en 1633;<br />
<strong>de</strong> Tristan Lescobic, enfin ; en 1050, <strong>de</strong> Bertrand Lescohie. Béatrix<br />
Lescobic avait épousé Re li é<strong>de</strong> Montlouis, et le manoir passa à son fils;<br />
Louis <strong>de</strong> Nontlouis, puis à son petit-fils, Thomas-Simon <strong>de</strong> Montlouis,<br />
qui le possédait en 1711. Son histoire se confond, <strong>de</strong>puis ce temps; -<br />
avec celle du manoir <strong>de</strong> P<strong>la</strong>scair, et nous ne trouvons plus û noter<br />
qu'un, passage <strong>de</strong> l'aveu d'Elizabeth <strong>de</strong> Montloui&et <strong>de</strong> ses enfants,<br />
dank lequel ils déc<strong>la</strong>rent o -qu'à cause <strong>de</strong> <strong>la</strong> terre et manoir <strong>de</strong> ifandol<br />
ils possè<strong>de</strong>nt, dans l'église paroissiale <strong>de</strong> Ploérdut, <strong>de</strong>ux tombes prohibitives<br />
qui joignent le balustre du grand autel du côté<strong>de</strong> l'épître,<br />
avec l'écusson <strong>de</strong>s ai-mes <strong>de</strong> <strong>la</strong> maison <strong>de</strong> Kfandol qui est un sanglier,<br />
et dans <strong>la</strong> vitre du grand autel du mème côté, il y a aussi un écusson<br />
aux armes <strong>de</strong> <strong>la</strong> même maison.... Laditedame <strong>de</strong> Pontigny , à causé<br />
<strong>de</strong> sadite terre et seign eurie <strong>de</strong> Kfandot, déc<strong>la</strong>re - aussi avoir dans<br />
l'église tréviatc <strong>de</strong> Locuon , en 'Ploérdut, tin banc et accoudoir qui<br />
joint le balustre du maître-autel du côté <strong>de</strong> l'épitre avec un écusson<br />
dans les vitres du maître-autel et un autre dans celles <strong>de</strong> ta chape1l<br />
<strong>de</strong> Saint-Alban; - - - - -<br />
Finalement, dans <strong>la</strong> chapelle ddige'ù Notre-Dame <strong>de</strong> <strong>la</strong> Fosse,<br />
audit Locuon, il y a trois écussons en bosse <strong>de</strong>s armes <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite maison
-34—<br />
<strong>de</strong> IÇfandol :'<strong>de</strong>ux dahs <strong>la</strong> Iongêre du midi et un dans le pignon du<br />
couchant <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite chapelle, le tout en <strong>de</strong>hors d'icelle, désignant que<br />
les seigneurs <strong>de</strong> Kfandol sont patrons et fondateurs d'icelle et premiers<br />
prééminencjer-s après leurs altesses nos seigneurs Princes et princesses<br />
<strong>de</strong> Rohan-Guéme.né o<br />
PAROISSE DE SAINTCARADECTRÉGOMEL<br />
Seigneurie <strong>de</strong> Kermerien.<br />
En 4397 vivait Jean <strong>de</strong> Kmerien , dont le fils A<strong>la</strong>in rendait aveu au<br />
due <strong>de</strong> Bretagne, en 1426, pour son manoir <strong>de</strong> Emerie il et autres<br />
biens en Saint-Cara<strong>de</strong>c. En 14-35, le môme Main reconnaît tenir ligement<br />
du sire <strong>de</strong> Guémené les manoirs du Stéro et <strong>de</strong> Penquesten , en<br />
Priziac. Al<strong>la</strong>in mourut en mai 1441 , et eut pour successeur son lits<br />
khan qui rendit aveu au duc <strong>la</strong> même année; en 1-481, Henry <strong>de</strong> Kmerien<br />
fils ou petit-fils <strong>de</strong> Jehan, confessait tenir ligement <strong>de</strong> Louis <strong>de</strong> lbhan,<br />
seigneur <strong>de</strong> Guémené, tes manoirs du Sterio et <strong>de</strong> Peaquesten, et<br />
en 1495, sa fille lienriette portait les biens <strong>de</strong> Emerien à Vincent Le<br />
Cal, dont <strong>la</strong> fille Marguerite épousa plus tard le- sieur du Cranno.<br />
Depuis cette époque, l'histoire <strong>de</strong> Emerien est <strong>la</strong> même que celle du<br />
Cranno.<br />
Manoir du Rusqueo ihuel<strong>la</strong>n.<br />
Pierré Le Bigot était propriétaire <strong>de</strong> ce manoir en 1527; son fils<br />
Pierre, sieur <strong>de</strong> Ijagu et du Rusquec, rend aveu pour ce <strong>de</strong>rnier domaine,<br />
en 1540, à <strong>la</strong> cour <strong>de</strong> Guémené. Il passa ensuite à Guil<strong>la</strong>ume<br />
Guinemant, sieur <strong>de</strong> Penenheeh, sénéchal <strong>de</strong> Kahès (Carhaix) par son<br />
mariage avec! Marguerite Le Bigot, fils <strong>de</strong> Pierre. De ce mariage<br />
naquirent un fils et une 611e :l'ainé, Guil<strong>la</strong>ume, avait acquis <strong>la</strong> terre<br />
<strong>de</strong> Klosquet, et <strong>la</strong>issa Le liusquecen dot à sa soeur Marie qui épousa,<br />
en premières noces, Tristan Le Dimanach ,sieur <strong>de</strong> giergarrz, et, en<br />
secon<strong>de</strong>s, Hervé du Fou, ! sieur <strong>de</strong> Bezi<strong>de</strong>l. Déjà propriétaire du Rusluec<br />
ihuel<strong>la</strong>n, elle acheta, en 1613, le manoir du Rusquec izel<strong>la</strong>n <strong>de</strong><br />
Louis Hervé, et mourut sans enfants, en 1619, <strong>la</strong>issant ses propriétés<br />
là son frêre qui, <strong>de</strong> <strong>la</strong> sorte, se trouvait possé<strong>de</strong>r les <strong>de</strong>ux Rusquec<br />
etKlosquet. Nous retrouvons, en 1680, ces trois manoirs entre les<br />
mains d' y ves Raison, sieur <strong>de</strong> La Gar<strong>de</strong>, puis, en 1722, Joseph-Marie<br />
Raison, sieur du Cteuziou, <strong>de</strong>s Rusquec, <strong>de</strong> Elosquet et autres lieux<br />
rend aveu à Chai les <strong>de</strong> Rohan pour ces propriétés û lui advenues <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
succession <strong>de</strong> son père, Pierre Raison.<br />
Manoir du Rusquec izeilàn.<br />
Ce manoir appartenait, en 1529, à Charles Heré qui en fit hommage<br />
û Louis <strong>de</strong> Rohan en 1539. Son fils, Louis Heré, vivait en 1349, et<br />
Charles Hervé fourbit aveu en 155. Dans ce <strong>de</strong>rnier , aveu, le sieur
- 35 - -<br />
du Rusquec reconnait é(re sergent féodé du sire <strong>de</strong> Guémené dans <strong>la</strong><br />
paroisse et bailliage <strong>de</strong> Saint-Cara<strong>de</strong>c-Trégoniel, et être tenu d'assister<br />
aux p<strong>la</strong>ids <strong>de</strong> <strong>la</strong> cour <strong>de</strong> Goémon(' qui tiennent <strong>de</strong> huit en huit jours.<br />
Louis Hervé, fils <strong>de</strong> Charles, avait épousé, avant 1600, Guyenne <strong>de</strong><br />
Beaucours qui lui apporta en dot le manoir <strong>de</strong> Jrnarker, en Plo&'dut.<br />
Aussi vendit-il, avant 4 613 , le Rusquee izel<strong>la</strong>n à Marie Guinement,<br />
daine du Ruscjuec ihuel<strong>la</strong>n. -<br />
Manoir <strong>de</strong> Kerlosquet.<br />
Nous ne trouvons que peu <strong>de</strong> renseignements sur les premiers possesseurs<br />
<strong>de</strong> ce manoir dont jouissait Louis <strong>de</strong> mareyon (ou Kmarien)<br />
dans <strong>la</strong> première moitié du xvi 0 siècle. A <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> ce siècle, il était <strong>la</strong><br />
propriété <strong>de</strong> Louis Huby, dont <strong>la</strong> fille Marie était, en 4644 ,<strong>la</strong> femme<br />
<strong>de</strong> Michel Gazet, conseiller du Roi au parlement <strong>de</strong> Bretagne. Il fut<br />
vendu probablement vers ce temps à Guil<strong>la</strong>ume Guinement, sieur du<br />
Rusquec iliuel<strong>la</strong>n. - -.<br />
Manoir du Plessix-Poulhazre.<br />
Ce manoir, possédé en 1396 par Ro<strong>la</strong>nd Poulhazre; en 44435 , par<br />
Charles Poulhazrc, et en 4540, par Jehan Poulhazre, <strong>de</strong>vint ensuite <strong>la</strong><br />
propriété <strong>de</strong>s seigneurs <strong>de</strong> Imerien.<br />
-<br />
Manoir <strong>de</strong> Menguen.<br />
- Ce manoir, situé au bourg <strong>de</strong> Sain t-Cara<strong>de</strong>c-Trégomel, appartenait<br />
aux seigneurs <strong>de</strong> IÇrnerien.<br />
Manoir du Plessix-Briand.<br />
Louis <strong>de</strong> Eguesangor, tuteur <strong>de</strong> Hervé <strong>de</strong> Kguesangor, sieur <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
.Ville-Audren, du Lanic, <strong>de</strong> <strong>la</strong> 'Ville-Qéellec et du Plesix-Brion&, rend<br />
aveu en 1540, à <strong>la</strong> cour <strong>de</strong> Guérnené, pour les terres du i'lessix-Briand<br />
et <strong>de</strong> Guer-er-roch. La fille <strong>de</strong> liervé , Catherine <strong>de</strong> 1(gucsangor , était<br />
mariée, en 1573, à Jehan <strong>de</strong> KgcT<strong>la</strong>y, et rend hommage pour le Plessix-<br />
Brian, Guernanroch et Portzaaroux ; <strong>de</strong> plus elle déc<strong>la</strong>re avoir basse<br />
et moyenne justice. En 1613, ce manoir est <strong>la</strong> propriété <strong>de</strong> Abel Gouiquet,<br />
sieur <strong>de</strong> Trédanel, puis <strong>de</strong> Christophe Gouiquet, dont hérite son<br />
frère, Jacques Gouiquet, sieur <strong>de</strong> Bocozel. Louise <strong>de</strong> Robien, dame<br />
douairière <strong>de</strong> Boeozel, et veuve <strong>de</strong> Jacques Gouiquet, fournit aveu en.<br />
163J au aorn <strong>de</strong> ses eufants, et l'un d'eux, Jacques, possédait lePlessix<br />
en 4646. Vingt.trois-ans plus tard, Françoise Pezron,veuvc <strong>de</strong> Jean-Baptist4<br />
<strong>de</strong> Gouiquet, rendait aveu à Guémené , et les traces <strong>de</strong>s propriétaires<br />
du Plessix-Briand se per<strong>de</strong>nt jusqu'àl'année 1789, qui nous fournit<br />
un aveu <strong>de</strong> .acques-Guil<strong>la</strong>urae, seigneur, chef <strong>de</strong> nom et d'armes,<br />
.Gouiquel, sieur <strong>de</strong> Bocozel. Lannogard, Le Frezy, Le Plessix et autres<br />
lieux, faisant tant polir lui que pour sa soeur, Marie-Josèphe-Perrine<br />
Gouiquet, épouse <strong>de</strong> Charles-Nico<strong>la</strong>s du Bois-Guéhenneue, chevalier,<br />
seigneur <strong>de</strong> Tremebrit et <strong>de</strong> La Forest.
- 36 -<br />
PAROISSE DE PLOURAY.<br />
Manoir <strong>de</strong> Restromar,<br />
flestromar appartenait, en 150, à Enstache Le Trancher; un <strong>de</strong> ses<br />
<strong>de</strong>scendants, Tanguy Le Trancher, marié à Catherine du Ilest , transmit<br />
le manoir à son fils Jacques Le Trancher, qui rendit aveu en 1632,<br />
comme sire du Bo<strong>de</strong>no et <strong>de</strong> Restrornar. A cette époque, une autre<br />
branche <strong>de</strong> <strong>la</strong> famille. Le Trancher se déc<strong>la</strong>ra propriétaire <strong>de</strong> Restromai-<br />
et fit un procès pour être mise en possession <strong>de</strong> cette propriété<br />
ce qui rend l'histoire <strong>de</strong> ce.manoir très diLicile û suivi-e. Toujours estil<br />
qu'en 4695, Anne Le Trancher, femme <strong>de</strong> Jacques-Louis Raoul était<br />
en possession <strong>de</strong> Restromar, qui, en 4766, appartenait à Charles-Pierre<br />
<strong>de</strong> Robien, sieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> Bou<strong>la</strong>ye, mariée Françoise Le Trancher.<br />
Manoir <strong>de</strong> PenguiLly.<br />
Ce manoir relevait en juveigneurie <strong>de</strong> celui du Dréorz , el. appartenait<br />
5 en 1449, à .kl<strong>la</strong>in Le Scauf, qui rendait aveu à Charles Le Scauff,<br />
sieur du Dréorz. Af<strong>la</strong>in Le Scauf avait épou6 Thornasse <strong>de</strong> lÇourliin<br />
et Jean, leur fils, posséda Penguilly après eux. En . 4532, cc manoir<br />
- était <strong>la</strong> propriété <strong>de</strong> Vincent Le Scaulï qui rend aveu en 4540 et qui<br />
mourut vers 1560, <strong>la</strong>issant un fils,- A<strong>la</strong>in, et une fille, Louise, mariée<br />
à Jean Le Grant. Celui-ci recueillit 1'hérilge <strong>de</strong> son beau-frère, et<br />
<strong>la</strong>issa Pengnilly Il fille Marie Le Grant dont il était tuteur en 4571.<br />
Guil<strong>la</strong>ume du l3ahuno, sieur <strong>de</strong> Kdisson, E-érien et Pcnguilly, tenait ce<br />
<strong>de</strong>rnier manoir en 1646; son fils, François , épousa Anne dc <strong>la</strong> Coudraye<br />
qui rendit aveu en 4660: Vingt-six ans plus tard PengwîHy appartenait<br />
û Jacques du Boétié, sieur <strong>de</strong> Itorguen , et û l'époque <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
révolution il était entre les mains d'un du Boétié <strong>de</strong> IÇorguen, sieur <strong>de</strong><br />
Quellen?c. .<br />
Manoir <strong>de</strong> Cornouet.<br />
Ce manoir, qui appartenait dans le xvio siècle à <strong>la</strong> famille, Frayai<br />
-passa aux sieurs <strong>de</strong> Coètanfao, et a.<strong>la</strong> même histoire que cc <strong>de</strong>rnier..<br />
Manoir <strong>de</strong> Saint-Noay.<br />
Jehan da Saint-Noay et Catherine Loes tenaient ce manoir en 4526<br />
'-Catherine Loes fournit aven en 1540 au nom et comme tutrice <strong>de</strong><br />
-Pierre <strong>de</strong> Saint-Noay, son fils ain. Celui-ci épousa Française <strong>de</strong> Botmardi<br />
qui, étant <strong>de</strong>venue veuve, rendit aveu, ail au nom <strong>de</strong><br />
son fils, Jean <strong>de</strong> Saint-Noay. Plus Lai-d, en 1634, nous trouvons un<br />
autre Jean <strong>de</strong> Saint-Noay qui, dans un aveu au prince <strong>de</strong> G-uémené<br />
déc<strong>la</strong>re qu'il existe, « en <strong>la</strong> maitresse vitre <strong>de</strong> l'église <strong>de</strong> Plouray, <strong>de</strong>ux<br />
écussons -qui -sont d'argent à <strong>de</strong>ux sangliers <strong>de</strong> sable, <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux côtés
-31—<br />
du pilier du milieu qui soutient <strong>la</strong> fermure <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite vitre, au-<strong>de</strong>ssous<br />
<strong>de</strong>s écussons dudit seigneur prince, cl <strong>de</strong>ux gran<strong>de</strong>s tombes S fleur <strong>de</strong>.<br />
terre armoyées dudit sanglier en bosse, dans le choeur, vis-à-vis du<br />
sanctuaire, du côté <strong>de</strong> l'évangile. »<br />
Un autre Jean <strong>de</strong> Sairit-NoaY, qui avait épousé Louise du Bois, vivait<br />
en 4581 et eut <strong>de</strong>ux filles z Matimurine , rainée, épousa N .....du Roc,<br />
et cul un fils que les titres appellent Anonyme du Bac; celui-ci recueillit<br />
l'héritage <strong>de</strong> sa tante . Jehanne <strong>de</strong> Saint-Noay, qui avait épousé<br />
-Noay fut possédé dans<br />
un sieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> Bourdonnaye Le manoir <strong>de</strong> Saint<br />
<strong>la</strong> suite par François_BarUlélemY Jégou, qui mourut en 1745, <strong>la</strong>issant<br />
son héritage à son fils, Marie-MiclIel Jégou.<br />
Manoir <strong>de</strong> Limerlic.<br />
Cette terre était possédée, en 1646, par Louis <strong>de</strong> Jlosmordreuc, dont<br />
<strong>la</strong> fille, Perdue, épousa Charles <strong>de</strong> <strong>la</strong> Chapelle, sieur <strong>de</strong> Gucrroué ; ils<br />
curent trois enfants Louis <strong>de</strong> <strong>la</strong> Chapelle, sieur <strong>de</strong> Limerho , qui<br />
épousa Julienne Le Feubvre, Jean-Raoul et Jeanne-Rose <strong>de</strong> <strong>la</strong> Chapelle.<br />
L'alliée eut une flua nommée Catherine, qui vendit Limerho aux <strong>de</strong>ux<br />
frères Yves et Joseph Le Léa nec; mais, quoique l'ancien manoir ne fût<br />
plus qu'une ruine, Limerl'o étant une terre noble fut retiré, par retrait<br />
féodal, par François-Aflhic Louvart, sieur <strong>de</strong> Pontigny et Marie-Etizahcth<br />
<strong>de</strong>Montlottis.,<br />
Manoir <strong>de</strong> Kersouloil.<br />
Le inanofr <strong>de</strong> lsoulou , apparteI!?1 it aux seigneurs <strong>de</strong> Penguilly.<br />
- .<br />
Manoir clii Gonf<strong>la</strong>.'<br />
Pierre et Yvon Nyco<strong>la</strong>s rendaient aveu pour ce manoir le. 21.. avril<br />
1540, au site <strong>de</strong> Guémené. Marguerite, fille <strong>de</strong> l'un d'eux, était mariée,<br />
en 4552, à Ilenry Ropertz. En 1613, Yves Olymant, sieur du Goullo,<br />
vend cette propriété à sa soeur, Guyenne Olymant, épouse <strong>de</strong> Cilles<br />
ilervé; leur fils, René lIervô,vivait en. 1646, et à <strong>la</strong> tin du xvii' siècle,<br />
René-Louis <strong>de</strong> Toulbodo, sieur <strong>de</strong> Guidfos, possédait ce manoir.<br />
- Manoir <strong>de</strong> Guidfos.- 0. .<br />
Cé rhanoii appartint, pendant le 5rVP et le xvir, siècles, à-<strong>la</strong> famille<br />
le. Toulbodo, représentée par Perret <strong>de</strong> Toulbodo en-1506, Vincent en<br />
1540 et 1577, René en Iê46, et René-Louis en 1605r<br />
Manoii <strong>de</strong> Kertoch.<br />
- I . -<br />
La terre <strong>de</strong> Kroch , appartenait, â;<strong>la</strong> fin du x ut siècle, au Tlhoit<br />
<strong>de</strong> Sévérac.
-38 -<br />
Manoir <strong>de</strong> Kerga<strong>de</strong><strong>la</strong>n.<br />
Nous ne connaissons ce manoir que par un aveu <strong>de</strong> Pierre Le Bahezre,<br />
sieur <strong>de</strong> Kohol, en 4005. -<br />
Manoir <strong>de</strong> Kervéno.<br />
Yvon <strong>de</strong> Kourhin rendit aveu en 4540 pour le manoir <strong>de</strong> lÇguénou.<br />
Ce manoir appartenait, en 4570, â Piei're,Le Bahezre-qui mourut Jeux<br />
ou trois ans après ainsi que son fils noinnié aussi Pierre, puisque nous<br />
trouvons, en 1574, Béatrice Thépault veuve <strong>de</strong> Pierre Painé , tutrice<br />
<strong>de</strong> ses <strong>de</strong>ux petits-enfants Pierre-Louis et Catherine, Pierre Le Bahezre<br />
et Béatrice Thépault avaient eu Jeux utres fils Jean sieur du<br />
Gollou, et Vincent, Pierre-Louis Le Bahezre rendit aveu en 1613 et<br />
mourut sans enfants. Son héritage passa â son cousin Michel Olymant<br />
dont <strong>la</strong> veuve, Margillie Guil<strong>la</strong>ume, fournit aveu pour 9véno en 1038.<br />
Ce Miche! Olymant était (ils d'un autre Miche] Olyma:it qui avait épousé<br />
une fille <strong>de</strong> Jean ou <strong>de</strong> Vincent Le Bahezre. Nous n'avons pu trouver <strong>la</strong><br />
suite <strong>de</strong>s possesseurs (le JÇvéno jusqu'en l'anne469s où ce manoir appartenait<br />
à Jean-René .François .Almaric <strong>de</strong> Brêhan , cottie <strong>de</strong> Moron<br />
et en 4733, année <strong>de</strong> <strong>la</strong> mort <strong>de</strong> Tpussai nt. auj .ice Le Bigot, cotte <strong>de</strong><br />
Neubourg, qui <strong>la</strong>issa Kvéno â son gendre, Joseph IIaisoi , sieur <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
Ville-Basse, par représentation <strong>de</strong> son épouse décédée, Marie-Louise<br />
Le Bigot. En 1753, le manoir <strong>de</strong> lvénc passa à Agathe Raison, femme<br />
<strong>de</strong> Pierre-Marie Le Veneur, sieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ville-Chapron, Wvno Le<br />
Bouill on et <strong>la</strong> Ville-Dely; Agathe Raison mourut en 4748; son mari<br />
posséda JÇvéno après elle et en rendit aveu en 1788. ,<br />
Manoir <strong>de</strong> Cohinac.<br />
Cohinac, anciennement Carvignac, appartenait, en 4538, à khan <strong>de</strong><br />
Jiourhin ; en 1571, à Marc Carie,, sieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> Porte et <strong>de</strong> Stanguen ; en<br />
4646, à Jean <strong>de</strong> Kaly, et en 4095, au sieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> -Bou<strong>la</strong>ye-fiobien<br />
Manoir <strong>de</strong> Sta.nguen.<br />
Nous ne connaissons cette petite terre que par les aveux <strong>de</strong> Jean <strong>de</strong><br />
Saint-Noay, en 1528 et 4541; 'Louis Le Flo , en 1540, et Nare Cari(;<br />
en 4571.<br />
.PAROISSE DE MELLIONNEC<br />
Manoir du Poul.<br />
Marguerite <strong>de</strong> <strong>la</strong> Raye ,, veuve <strong>de</strong> Louis <strong>de</strong> Mur, rend hommage en<br />
4540, comme tutrice <strong>de</strong> son fils, Jehan <strong>de</strong> Mur, qui mourut en 155<br />
époque â <strong>la</strong>quelle sa veuve, Catherin Loos, fournissait aveu au nom.<br />
<strong>de</strong> son fils ainé, Henry. Celui-ci vivait encore en 1587, et un <strong>de</strong> ses -
- 39 --<br />
<strong>de</strong>scendants, Pierre <strong>de</strong> Mur, <strong>la</strong>issa le Poul, en 4613, à sa soeur, Marguerite,<br />
femme <strong>de</strong> Titébaut Raout, sieur <strong>de</strong>lmapjégou. En 1628, dans<br />
un aveu rendu à <strong>la</strong> cour <strong>de</strong> Guémené «le sieur (lu Pont déc<strong>la</strong>re qu'il a<br />
o unécusson dans l'église paroissiale <strong>de</strong> Mellionnec, dans <strong>la</strong> vitre du<br />
côté <strong>de</strong> l'évangile, au second soufflet, ayant <strong>de</strong> gueules à un <strong>de</strong>microissant<br />
et une rosette et <strong>de</strong>mie d'argent, allié d ' azur à une croix<br />
<strong>de</strong>ntelée d'or, avec un canton <strong>de</strong> gueules à 4 màcles d'or, qui sont les<br />
armes <strong>de</strong>s prédécesseurs paternels dudit sieur du Poul, avec l'alliance<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong>dite <strong>de</strong>moiselle du Poul (Marguerite <strong>de</strong> Mur) et ses prédécesseurs<br />
paternels portant le surnom <strong>de</strong> <strong>de</strong> Mur. IL y a encore un autre écusson<br />
dans l'église paroissiale <strong>de</strong> Mellionnec à <strong>la</strong> niaitresse vitre, au troisième<br />
soufflet, vers l'épitre ; parti d'or à tin frêne <strong>de</strong> sinople allié à<br />
une croix <strong>de</strong>ntelée d'or qui sont les armes <strong>de</strong>s anciens seigneurs <strong>de</strong><br />
Restroual<strong>la</strong>h, qui portaient le surnom <strong>de</strong> du Fresue <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle maison<br />
le frère aîné dudit sieur du Poul est à présent seigneur. »<br />
Marguerite <strong>de</strong> Mur, veuve en 1642, rend aveu ail <strong>de</strong> son fils,<br />
Louis Raoul dont <strong>la</strong> veuve, Marie Le Lart, fait hommage en 1663. En<br />
4706, Jacques Raoul était maître du Peut, et cette propriété passa par<br />
héritage entre les mains <strong>de</strong> Charles-Pierre <strong>de</strong> Robien , seigneur <strong>de</strong><br />
Pontlo. Il mourut en 1765, et un <strong>de</strong> ses parents, François-Gabrièl <strong>de</strong><br />
Rohien, rend aveu <strong>la</strong> même année au nom <strong>de</strong> René <strong>de</strong> Robien, fils<br />
mineur <strong>de</strong> Charles-Pierre. Enfin; en 1771, René-Gabriéi<strong>de</strong> Robien<br />
sieur <strong>de</strong> Pontlo et du Poul, rend aveu à <strong>la</strong> cour <strong>de</strong> Guémené.<br />
Manoir <strong>de</strong> Resaubleies.<br />
Ce manoir , appartenait à Nico<strong>la</strong>s Lemay et à .Catherine <strong>de</strong> Lochrist,<br />
sa femme, qui le vendirent, en 1570, à Jean Gatechair. En (646,11 était<br />
<strong>la</strong> propriété dusieur <strong>de</strong> Villeneuve-Lochrist.<br />
Seigneurie <strong>de</strong> Trégarautec.<br />
• Louise <strong>de</strong> <strong>la</strong> Forêt, dame <strong>de</strong> Kmanan, rend aveu en 1530 pour !a<br />
terre <strong>de</strong> Ti'égarantec et meurt en 1551 , <strong>la</strong>issant ses propriétés à son<br />
petit-fils Maurice, sieur <strong>de</strong> Kmanant, Bruil<strong>la</strong>rd, Saint-Nue, Lesquellen<br />
Penanguenech; La Forest, Carnpson et Trégarantec. Charles <strong>de</strong> Maillé,<br />
propriétaire <strong>de</strong> Trégarantec, en 1620, vend ce domaine à Yves, sieur<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> Tour, qui le cè<strong>de</strong>, en 1622, à Pierre <strong>de</strong> Perrien et à Hélène Urvoy,<br />
sa femme, sieur et dame <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ville-Chevalier. Louis <strong>de</strong> Perrien,<br />
fils <strong>de</strong> Pierre, possédait Trégarantec en 1663, et, en 1680, ce manoir<br />
était entre les mains <strong>de</strong> René Jégou. Son fils, François-René Jégou<br />
sieur <strong>de</strong> Paule et <strong>de</strong> Trégarant.ec, mourut en 1124, <strong>la</strong>issant ses terres<br />
son héritier, Fraoçois-Barthélemy Jégou, sieur du Laz, époux <strong>de</strong><br />
Naie-Thérèse <strong>de</strong> litoaguen. IL <strong>de</strong>vint acquéreur <strong>de</strong> Saint-Noay en<br />
1744, et mourut !'année suivante; son fils Michel-Marie Jégou, rendit<br />
aveu le 15 juillet 475L
— .40 -<br />
Manoir <strong>de</strong> Xergouraut.<br />
Alliette Hervé, veuve tic Guil<strong>la</strong>ume <strong>de</strong> Saint-Noay, rendit aveu en<br />
4564, pour parvenir au rachat <strong>de</strong> ce manoir « sans préjudicier, ajoute<br />
l'aveu, au droit <strong>de</strong> douaire qui appartient à <strong>la</strong>dite Hervé èsdites<br />
choses, par avoir mis le pied ait lit <strong>de</strong> sondit feu mari,, dont elle fait<br />
expresse réservation pour jouir d'un tiers <strong>de</strong>sdites rentes. »<br />
Un.autre Guil<strong>la</strong>ume <strong>de</strong> Saint-Noay fournit aveu en <strong>la</strong> cour <strong>de</strong> Guémené<br />
le 10 août 1613, et nous le trouvons, en 4624, marié à Francoise<br />
<strong>de</strong> Mur. En 4633, vivaient François <strong>de</strong> Saint-Noay, sieur <strong>de</strong> !gburaut,<br />
et sa femme Fiacre Gouiquet, qui était veuve en 1630. Un <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>scendants<br />
, nommé aussi François ,possédait Kgouraut au commencement-du<br />
xvInte siècleet sa veuve, Françoise Guéguen , étant morte en<br />
1747, Kgouraut passa, par héritage col<strong>la</strong>téral, à Anne <strong>de</strong> <strong>la</strong> Roche,<br />
veuve <strong>de</strong> ioscph-Hyacinthe <strong>de</strong> Trdouret, sieur <strong>de</strong> Launay. Soi fils,<br />
Louis <strong>de</strong> Tréouret, mourut en 4160, et <strong>la</strong> veuve do, celui-ci, Hyacinthe<br />
<strong>de</strong>-Ràbien, rendit aveu, cette même année, au jrince <strong>de</strong> Guémené.<br />
- Manoir <strong>de</strong> Kerhelegouarh. -<br />
Ce rnanoir,après avoir appartenu, en 1560, à Louis du Fossé, était,<br />
en 174-2, entre les mains dé François <strong>de</strong> Lantivy dont <strong>la</strong> fille, Angélique-Marie-Anne,<br />
épousa Charles-François -<strong>de</strong> Carné. Leur fils, Louis-<br />
Marie, comte <strong>de</strong> Carné, vicomte <strong>de</strong> Coêtquenan, seigneur dit Kjar,<br />
du Ster et <strong>de</strong> lÇhelegouarli , épousa E rama nuelle-C<strong>la</strong>udé-Suzanrie <strong>de</strong>.<br />
flullion, qui rendit aveu en 1783 au nom <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>ux fils Louis-<br />
Charles et Ambroise-Marie <strong>de</strong> Carné.<br />
PAROISSE DE PLOUGUERNEVEL.<br />
Manoir <strong>de</strong> Restrouai<strong>la</strong>n.<br />
Pierre Le Fresne, dans son aveu <strong>de</strong> 143G, se teconnali possesseur<br />
du manoir <strong>de</strong> Restroual<strong>la</strong>n où il <strong>de</strong>meure et <strong>de</strong> ceux <strong>de</strong> Stanebocheet<br />
<strong>de</strong> IÇaulvet. Il eut pour successeurs Guil<strong>la</strong>ume Le Fresno et François<br />
Le Fresno ,fils <strong>de</strong> Jeanne Lezongar. François Le Fresno , q(ii vivait en<br />
4566, transmit Ilestroual<strong>la</strong>n à sa fille, Marguerite, qui épousa Thébaut<br />
Raoul. Nous trouvons ensuite une, Marie Le Fresne, femme <strong>de</strong> Jean<br />
Raoul dont <strong>la</strong> fille Catherine épousa Charles <strong>de</strong> Bréhan, sieur <strong>de</strong> Goètquel<strong>la</strong>n,<br />
Krio, Restovarch, etc. Leur fille, Jeanne <strong>de</strong> Bréhan, était, eu<br />
3646, mariée au sieur <strong>de</strong> IÇvil, on <strong>de</strong> i(mir, et l'aveu d'Anne <strong>de</strong> Rohan,<br />
princesse <strong>de</strong> Guémené, nous dit que le inandir <strong>de</strong> .Restroual<strong>la</strong>n appartenait<br />
û François Le Cardinal, sieur <strong>de</strong> Fçmir; celui-ci vivait encore<br />
en (700. -<br />
- Manoir du Casquer. -<br />
• Jean Huby était seigneur ' dit<br />
en 1485; en 1548, Louis <strong>de</strong><br />
Penpoullo et Catherine Toumoel, sa femme, ren<strong>de</strong>nt aveu pour le Cos-
- 41 -<br />
quer, qui passa, en 1573 3 à Frat'idois LobUle, sieur <strong>de</strong> Compostai. Soit<br />
fils, Tanguy, cii rndit aveu le 28 octobre 4643, et fut 'remp<strong>la</strong>cé', en<br />
1626, pat' Jean Bobine et Marie <strong>de</strong> Mur qui vivaient encore vers 4673,<br />
époque à <strong>la</strong>quelle le Cosquer appartenait à François Babille.<br />
Manoir <strong>de</strong> Ker<strong>de</strong>ven.<br />
Ce manoir appartenait, en 4540, à' Henry <strong>de</strong> Quenéehquivillie;<br />
quelques années plus tard, Plezon <strong>de</strong> Mur en rendait 'aveu an nom <strong>de</strong><br />
son lus, Jean <strong>de</strong> Quenecbquiviilic à qui succédait, en 4575, Tanguy<br />
<strong>de</strong> Qnenechpiivillic. W<strong>de</strong>ven était possédé, en 4640, par François Le<br />
Bouteiller, sieur <strong>de</strong> Saint-Pretan, et Marie <strong>de</strong> Coëtlogon.<br />
Manoir <strong>de</strong> Kerjaoob.<br />
Pierre Raoul, sieur <strong>de</strong> Ifjaeoh, mourut en 1545, <strong>la</strong>issant ses biens<br />
à son Fils Jean Raout, sieur <strong>de</strong> La Villeneuve, mari dé Catherine<br />
Droual<strong>la</strong>n, qui rendit aveu en 4553, et dont <strong>la</strong> fille; Françoise Raoul ;<br />
épousa, vers 1613, François du Halgonel, sieur <strong>de</strong> Jbe1Iin. Nous<br />
trouvons <strong>la</strong> terre <strong>de</strong> gjacob possédée, en 4634, par Vincent Girault et<br />
Françoise Le Dilly, qui, sk ans • plus tard, cédèrent leur, manoir à<br />
Loi-ans Le Finement, sieur d'Angecourt; celui-ci mourut vers 1662,<br />
<strong>la</strong>issant ses héritages à sa fille Anne <strong>de</strong> Finement, épouse <strong>de</strong> Jean<br />
Morgan. Ceint-ci vendirent lÇjacob à missire Maurice Picot, prôtfe,<br />
bachelier en théologie, recteur <strong>de</strong> Plouguernevel, déjà possesseur <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> maison noble <strong>de</strong> Kphilippes,où il, venait <strong>de</strong> fon<strong>de</strong>r 'un sémidiirô<br />
avec l'assentiment <strong>de</strong> l'dvêqué <strong>de</strong> Cornouaille.. -<br />
Manoir <strong>de</strong> Kergorno<br />
Ce- manoir ne nous est connu. que par un aveu rendu en 4664 par<br />
Marguerite <strong>de</strong> Vis<strong>de</strong>lou, dame douairière <strong>de</strong> La Ville-Geoffroy, veuve<br />
<strong>de</strong> Philippe Boterel, propriétaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> terre et <strong>seigneurie</strong> <strong>de</strong> Kscouadcc<br />
et Kgorno.<br />
Seigueirie <strong>de</strong> Coéthuzal et <strong>de</strong> Porzansal.<br />
René <strong>de</strong> glec possédait Co'étbual ou Coijibual, en 4548; en 155<br />
Francois <strong>de</strong> Lesmaec, docteur en droit, sieur <strong>de</strong> Ko<strong>de</strong>rn, bailli <strong>de</strong><br />
Léon, déc<strong>la</strong>re dans son aVeu que 5 cause,<strong>de</strong> <strong>la</strong> terre et <strong>seigneurie</strong> <strong>de</strong><br />
Coéthual il f cour et juridiction haute, 'basse et moyéùnô, auditb'ire.<br />
et lieu tribunal et ceps au bourg <strong>de</strong> Plouguernet, enhoyé <strong>de</strong> ses<br />
armes, - justice 'patibu<strong>la</strong>ire, armes, armoiries, écussons en' <strong>la</strong> gran<strong>de</strong><br />
vitre <strong>de</strong> l'église paroissiale <strong>de</strong>, 'Plougtiernevel D<br />
Le septembre 4561, Aune <strong>de</strong> Kiec, dame <strong>de</strong> Tronjoly; Co,isLbual<br />
et Kmorvan, rend aveu, en <strong>la</strong> cour <strong>de</strong> Saint-Rcuan et du Châtel, et <strong>la</strong><br />
terre <strong>de</strong> Coiitbuzal appartenait, en 4603, à C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Barbier, sieur <strong>de</strong><br />
Lescoiit, puis; calOtS, à Yvon Pappe qui déc<strong>la</strong>re dans 'son aveu que,<br />
4
— 4-2 —<br />
outre' les prérogatives re<strong>la</strong>tées dans celui <strong>de</strong> François <strong>de</strong> Lesmaec, il<br />
a, en l'église <strong>de</strong> Plouguernevel, «tombes et enfeus o leurs bancs,<br />
escabeaux et accoudoirs contre le grand autel, du côté <strong>de</strong> l'évangile. »<br />
Cette terre -passa, vers 4656, à Pierre Picot, sieur <strong>de</strong> Longchamps,<br />
puis, en 4680, à Maurice Picot , son fils, qui <strong>la</strong> transmit à Maurice-<br />
Jérôme Picot. Celui-ci était frère <strong>de</strong> Maurice Picot, sieur <strong>de</strong> Kphilippes<br />
et recteur <strong>de</strong> i9ouguernevel, et il légua Coithuza1 à son fils G<strong>la</strong>n<strong>de</strong>-<br />
Maurice Picot, qui épousa Olive Le Chapponnier. De ce mariage naquirent<br />
Charles-Marie Picot, sieur <strong>de</strong> Coètbuzal , <strong>de</strong> Bourré et <strong>de</strong><br />
J(manach, et quatre.fihles qui vivaient encore en 1790. Charles-Marie<br />
Picaud, dans l'aven qu'il rend cette année même, possédait, outre<br />
Coètbuzal, les manoirs <strong>de</strong> l'jphilippcs, <strong>de</strong> Tronjoly, <strong>de</strong> Rgorrec et <strong>de</strong><br />
Kgoma.<br />
Manoir <strong>de</strong> Kermapjêgou:<br />
Ce manoir, qui appartenait, cri à Guil<strong>la</strong>ume Leslen, passa en<br />
1570 à Guil<strong>la</strong>ume <strong>de</strong> Lesnel, puis en 1043 à Catherine Raout, fille <strong>de</strong><br />
Jean Raoul, et en 1632 Ci Thébaut Raoul, sieur du Poul, époux ee<br />
Marguerite <strong>de</strong> Mur, dont naquit Louis Raoul, sieur du Pont et <strong>de</strong><br />
ljmapjégou.<br />
Manoir <strong>de</strong> Launay<br />
Ce domaine diait possédé en 1646 par Tanguy Cuiller, sieur <strong>de</strong><br />
Kiergartz, puis par son fils, Étienne Guiller. En 1667, i<strong>la</strong>ppartcndiL.à<br />
Jean Maignou.<br />
Manoir <strong>de</strong> La Villeneuve-Marigo.<br />
Cette terre noble, après avoir été entre les mains'<strong>de</strong> Jehan Raout,<br />
sieur <strong>de</strong> ljacob, et <strong>de</strong> sà femme, Catherine Droual<strong>la</strong>n, en 1570, fut<br />
achetée Le Nezon. Nous <strong>la</strong> trouvons, en 1719, possédée par<br />
Jacques Caillebot, petit-fils d'Yves Le Nezon, et par sa femme Jeahne<br />
Le Du, puis, en 1730, par leur fils Louis Caillebot. Enfin, en 1779,<br />
elle appartenait à Guil<strong>la</strong>ume Morvan et 4 Marguerite Le Moing , qui<br />
mourut cette année en <strong>la</strong>issant <strong>de</strong>ux enfants Guil<strong>la</strong>ume Morvan et<br />
Catherine Morvan, femme dWves Le Floury. -<br />
Manoir <strong>de</strong> Kergomar.<br />
Tanguy <strong>de</strong> Quenechquivillic, sieur <strong>de</strong>, .I4<strong>de</strong>ven et <strong>de</strong> Egomar, <strong>la</strong>issa<br />
cette <strong>de</strong>rnière terre à sa fille Françoise qui épousa Antoine <strong>de</strong>s<br />
Drosses, sieur dudit lien et <strong>de</strong> Toulmain. En 1640, ce domaine était<br />
entre les mains <strong>de</strong> Jérôme Guiller, sieur <strong>de</strong> iÇiolet, puis, quarante ans<br />
après, il était possédé par Cilles <strong>de</strong> Boisgelin, sieur <strong>de</strong> Edo. En 4758,<br />
G<strong>la</strong>n<strong>de</strong> <strong>de</strong> Boisgelin, sieur <strong>de</strong> Jdu et <strong>de</strong> La Ville-Balin, rendait aveu<br />
pour Kgomar; enfin, en 4790; le manoir appartenait à Charles-Marie<br />
.Picot, £sieur <strong>de</strong> Coétbuzal.<br />
•d -
- 43.-<br />
AkMOIRIES.<br />
ALEN0, sieur <strong>de</strong> lÇsalic. —D'argent à 3 hures <strong>de</strong> sanglier <strong>de</strong> sable;<br />
arrachées <strong>de</strong> gueules. (P01 <strong>de</strong> Courcy.)<br />
LE BABEZIIE, sieur <strong>de</strong> Kvéno, <strong>de</strong> l%ga<strong>de</strong><strong>la</strong>n, <strong>de</strong> 14.uhel. - D'argent au<br />
lion <strong>de</strong> gueules, armé et <strong>la</strong>mpassé <strong>de</strong> sable. (P. <strong>de</strong> C.)<br />
BAnAux, maison noble. - Écartelé d'or et d'azur. (P. <strong>de</strong> C.)<br />
BAnxsY, sieur <strong>de</strong> Kàudren, <strong>de</strong> Coatenic; <strong>de</strong> Coèt<strong>la</strong>gadnoz, <strong>de</strong> lmap-<br />
guégano,<br />
<strong>de</strong> Kmarien. - De'. .. -<br />
DE BAUD, sieur <strong>de</strong> Kmerien.<br />
-. D'azur à 40 billettes d'or • 4 3 2 1:<br />
(P. <strong>de</strong>-C.)<br />
DE BEAUcoURs, sieur du Cosquer, <strong>de</strong> Fourhin, <strong>de</strong> Emarquer.—De....<br />
BERTH0II, sieur O<strong>de</strong>s Fontaines; <strong>de</strong> Tronscorif; <strong>de</strong> Igrom. - D'or à<br />
l'épervier <strong>de</strong> sable, <strong>la</strong> tête contournée'tenant en sa patte <strong>de</strong>xtre un<br />
rameau <strong>de</strong> sinople, accompagné dtamolettes <strong>de</strong> sable. (P. <strong>de</strong> C.)<br />
B0BILLE; sieur <strong>de</strong> Cârnpostal, <strong>de</strong>Ciénarz, du Casquer. - De....<br />
DE CADILLAC, sieur <strong>de</strong> Menauray. - De....<br />
-<br />
CARADEC, sieur <strong>de</strong> P<strong>la</strong>scaér. - De. ...-<br />
C0ETANFAO, maison noble. - Parti au t d'azur à une fleur-<strong>de</strong>-lys d'or<br />
accompagnée en pointe <strong>de</strong> 2 macles <strong>de</strong> mêne, au 2 échiqueté d'or<br />
cl <strong>de</strong> gueules. (Arch.)<br />
CoErconu, maison noble.—D'argent à 3 croissants <strong>de</strong> gueules: (P <strong>de</strong> C.)<br />
DE COETEVEN, sieur du Suil<strong>la</strong>do, <strong>de</strong> Quenquiseveli - De....<br />
DE CO5N0AL sieur <strong>de</strong> Saint-Georges, <strong>de</strong> Fçméiien , drCrannô. -<br />
D'azur à 3 ' clievronsd'ôr. (P. <strong>de</strong> C.)<br />
LE CounifiN, sieur <strong>de</strong> ltduel, <strong>de</strong> Rien, <strong>de</strong> Kfloch. -De ;...<br />
LIxCosQUEll, maison nobIe— D'or au sanglier <strong>de</strong> sable (P: <strong>de</strong> C.)<br />
CREMENEc, maison noble. - D'arg Cnt I<br />
à 3 pommes <strong>de</strong> jlin d'azur.<br />
(P. do C.)<br />
LE IJ0ULcE,sieur <strong>de</strong> Corargani.—D'argent à <strong>la</strong> croix <strong>de</strong> sable. (P.: <strong>de</strong>C.)<br />
DrtÉbnz, maison noble. - De sable à <strong>la</strong> croix engreslée d'argent.<br />
(P. <strong>de</strong> C.)<br />
ESMES, sieur <strong>de</strong> Kservant, <strong>de</strong> CFemenec, 4E Lisleho. - De gueules à-<br />
G billettes d'argent 32 t; (P. <strong>de</strong> C.) -<br />
FounNoin, sieur <strong>de</strong> Barach, du Quélennee, du S<strong>la</strong>ng- - D'azur . à<br />
3 coquilles d'ôr. (P. <strong>de</strong>-C.)<br />
FRAVAL, sieur <strong>de</strong> Rgrom, <strong>de</strong> E,gariou; <strong>de</strong> Crenihuel, <strong>de</strong> lnanhazic,<br />
<strong>de</strong> Cornouet. - De gueules à <strong>la</strong> croix engreslée d'argent. (G. le B.)<br />
DU FRESNAY, sieur <strong>de</strong> Coétcodu, <strong>de</strong> lÇlen, <strong>de</strong> Eftoch. - De vair au<br />
croissant <strong>de</strong> gueules. (G. le B.)<br />
LE FRESNÈ, sieur <strong>de</strong> jiestroual<strong>la</strong>n. - D'or au frêne arraché <strong>de</strong> sinople.<br />
P. <strong>de</strong> C.)
LE GALL, sieur du Cunflou, <strong>de</strong> Paltevar, <strong>de</strong> Menauray, <strong>de</strong> frcnaiy,<br />
<strong>de</strong> Ménézanhec. - D'argent au lion <strong>de</strong> gueules, armé et Iarnpassû<br />
d'or, 2 fasces d'or brochant sur le tout, (Arch.)<br />
LE GAREc, sieur <strong>de</strong> I ourbin , <strong>de</strong> Cuermelin. - De....<br />
DE G0.ESBULANT, sieur <strong>de</strong> Creuarz. - D'azur à <strong>la</strong> fasce d'or. (P. <strong>de</strong> C.)<br />
GOUIQUET, sieur du Plessix-Briand, <strong>de</strong>Bocozet.'_ D'azur ù <strong>la</strong> croix<br />
engreslée d'argent, cantonnée <strong>de</strong> 4 roses dc'même; alias d'argent<br />
à une croix pattée, mi-partie <strong>de</strong> gueules et d'azur, cantonnée (le<br />
4 mûcles <strong>de</strong> gueules. (P. <strong>de</strong> C.)<br />
.!i E G0BVELLO, sieur du Coscrau. - D'érgent au fer <strong>de</strong> mulet <strong>de</strong><br />
gueules, accompagné <strong>de</strong> 3 molettes <strong>de</strong> mérne. (P. <strong>de</strong> C.) -<br />
GUEUMEUE, maison noble. - De gueules,â 3 lozanges d'argent rangés<br />
et accolés en fasce, accompagnés <strong>de</strong> O annelets <strong>de</strong> même, 3 en chef<br />
et 3 en pointe 2 1. (P. <strong>de</strong> C.)<br />
DE GUERNAnpIN, sieur dudit lieu, du Cosquer. - D'argent ô 3 plie.<br />
vrons <strong>de</strong> gueules. (G. le B.)<br />
GUILLER, sieur <strong>de</strong> Guermelin, <strong>de</strong> Fontaineper, <strong>de</strong> Launay, <strong>de</strong> Kiergariz,<br />
.<strong>de</strong> lgomar. De gueules au lion d'or; alias d'or <strong>la</strong> sa<strong>la</strong>mandre<br />
<strong>de</strong> sable, vomissant <strong>de</strong>s .f<strong>la</strong>ùimes <strong>de</strong> gueules (P. <strong>de</strong> C.); alias <strong>de</strong><br />
sable à une sa<strong>la</strong>mandre d'argent, jetant <strong>de</strong>s f<strong>la</strong>mmes <strong>de</strong> gueules.<br />
(G. le B.).<br />
IIERVÉ, sieur du Ilusquec <strong>de</strong> Kmarquer. - D'azur à <strong>la</strong> fasce d'argent<br />
chargée <strong>de</strong> 4 hermines, ' accompagnée <strong>de</strong> 4 macles d'or en chef<br />
et <strong>de</strong> 3 eu pointe 2 I. (Ai-ch. 4077.)<br />
mi HOULLE, sieur dudit lieu, <strong>de</strong> Tronsc6rff, <strong>de</strong> lÇropert. . D'azur à<br />
<strong>la</strong> croix engreslée d'argent. (P. <strong>de</strong> C.)<br />
JÉGAD0, sieur <strong>de</strong> 1gariou. - De gueule au lion d'argent armé et<br />
<strong>la</strong>mpassé <strong>de</strong> sable. (P. <strong>de</strong>-C.)<br />
JÉG0U, sieur du Dréerz. <strong>de</strong> Saint-Noay, le Trégaraniec. - D'argent<br />
au hochet <strong>de</strong> sable ac compagné <strong>de</strong> 3 bannircs d'azur chargées d'une<br />
croisette Pommelée d'or. (P. <strong>de</strong> C.)<br />
WFANDOL, maisol, noble. - De.... à un sanglier <strong>de</strong>,... (Arcli.)<br />
DE KG0ET, sieur dudit lieu, <strong>de</strong> Mindroach, <strong>de</strong> Bresserien <strong>de</strong> Carrai,<br />
<strong>de</strong> Koual, <strong>de</strong> Ifsoulou. - D'argent à 5 fusées <strong>de</strong> gueules rangées et<br />
accolées, accompagnées en chef <strong>de</strong> 4 roses <strong>de</strong> même.<br />
DE IMÉNo, sieur du Cranno, <strong>de</strong> I'merien. - De gueules à 3 môcles<br />
d'argent. (P. <strong>de</strong> C.)<br />
DE lMERLEN, ' sieur dudit lieu, du Stéro, <strong>de</strong> Penquesten. - D'or à 3<br />
.chevrons d'azur. (G. le B.)<br />
DE KH0EN'j', sieur <strong>de</strong> Coiitanfab, <strong>de</strong> Crenihuel. - Lozng6 d'argent et<br />
<strong>de</strong> sable. (G. le B.) .<br />
DE JOUAL, sieur <strong>de</strong> Ménézanlj. - D'or à 3 coquilles <strong>de</strong> gueules.<br />
DE K0UALLAN (an ciennement Dando), sieur dudit lieu, <strong>de</strong> Barach, <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
Villeneuve, - D?azur à 3 pommes <strong>de</strong> pin d'or. (P. <strong>de</strong> C.)
- 45 -<br />
DE Kouninr, sieur <strong>de</strong> Imartin, <strong>de</strong> Kllocl, <strong>de</strong> 1%véno, <strong>de</strong> Cohinac. -<br />
De. 1-<br />
DE KinEc, sieur <strong>de</strong> Codtanfao. - D'azur à <strong>la</strong> fleur-<strong>de</strong>-lys d'or, côtoyée<br />
en pointe <strong>de</strong> 2 mâcles <strong>de</strong> même. (P. <strong>de</strong> C.)<br />
DE LANnY?, sieur du 'Coscrau, <strong>de</strong> lÇgrom, <strong>de</strong> Khelegouarh. - De<br />
gueules à l'épée d'argent en pal, <strong>la</strong> pointe en bas; alias d'argent i<br />
5 hurelles <strong>de</strong> gueules (P. <strong>de</strong> C.); alias, d'azur à 8 billettes d'or 3 2 24,<br />
au franc-canton <strong>de</strong> gueules chargé d'une épée d'argent en pal,' <strong>la</strong>.<br />
pointe en bas. (G. le B.).<br />
LE Lw, sieur du Roz.—De gueules semé <strong>de</strong> billettes d'argent. (P. <strong>de</strong> C.)<br />
LEsconic, sieur <strong>de</strong> Kfandol. -De<br />
DE LtzoruAR, sieur <strong>de</strong> Kgrom, <strong>de</strong> limeur , <strong>de</strong> Guernarpin, <strong>de</strong> Enan,<br />
hazic. - D'azur à <strong>la</strong> croix d'or cantonnée û <strong>de</strong>xtre d'une flewr-<strong>de</strong>-lys<br />
<strong>de</strong> môme. (P. <strong>de</strong> C.)<br />
DE LopiuAc, sieur <strong>de</strong> Eoual. - De sable au chef d'argent chargé <strong>de</strong><br />
3 coquilles <strong>de</strong> gueules. (G. 18 B-)<br />
du Pou, <strong>de</strong> P<strong>la</strong>scaér, <strong>de</strong> Efandol, <strong>de</strong> Li-<br />
LOU VAUT, sieur <strong>de</strong> Pontigny ,<br />
merho. - De.......<br />
DE I\I0NTL0IJI5, sieur du P<strong>la</strong>scaiir, <strong>de</strong> Kfandol. - D'azur ô 3 chevrons<br />
d'or accompagnés en chef <strong>de</strong> 3 fleurs-<strong>de</strong>-lys iciaême. (P. <strong>de</strong> C.)<br />
LE M0YNE, sieur <strong>de</strong> TalhoiL, <strong>de</strong> Barach, <strong>de</strong> Kourhin, <strong>de</strong> Knanhazic.<br />
- D'argent à 3 merlettes <strong>de</strong> sable, au chef <strong>de</strong> gueules chargé <strong>de</strong> 3<br />
besants d'argent. '(P. <strong>de</strong> C.)<br />
DE Mun, sieur du Poul. - D'argent à <strong>la</strong> croix engreslée d'or (ar'ch.);<br />
alias d'azur à <strong>la</strong> croix d'argent frettée <strong>de</strong> gueules, au franc canton<br />
d'argent chargé d'une fleur-<strong>de</strong>-'Ys d'azur. (P. <strong>de</strong> C.)<br />
sieur <strong>de</strong> Loemaria_Longueville. - D'argent à 3 jumelles <strong>de</strong><br />
DU PARC,<br />
gueules. (P; <strong>de</strong> C.)<br />
nu PÉnErO, sieur <strong>de</strong> Kduel, <strong>de</strong> Guermelin, du Suil<strong>la</strong>do, <strong>de</strong> Coéteodu,<br />
<strong>de</strong> Menezmorvan, <strong>de</strong> Penanguen, <strong>de</strong> Whletericn, <strong>de</strong> WIloch. - D'azur<br />
à 3 poires, les pieds en haut, avec leurs feuilles d'or, une fleur<strong>de</strong>-lys<br />
<strong>de</strong> même en abyme. (P. <strong>de</strong> C.)<br />
PEsru'0r4, sieur <strong>de</strong> Coét<strong>la</strong>gadnoz, <strong>de</strong> Kmarïen. - De .......<br />
DE PE5nVIEN, sieur <strong>de</strong> Koual.— Vairé d'argent et <strong>de</strong> sable. (P. <strong>de</strong> C.)<br />
LE PEUCUANT, sieur <strong>de</strong> Kaudren, <strong>de</strong> Coét<strong>la</strong>gaduoz, <strong>de</strong> Cuermelin.<br />
—'De.......<br />
PICOT ,sieur <strong>de</strong> Coétbuzal, dcporzansal, <strong>de</strong> Kjacoh, <strong>de</strong> lÇphilippes, <strong>de</strong>'<br />
Kgomar. - D'argent fretté <strong>de</strong> gueules, au chef <strong>de</strong> même chargé <strong>de</strong><br />
3 trèfles d'or. (P. <strong>de</strong> C.)<br />
Du PLESSIX, sieur <strong>de</strong> Kgrom, <strong>de</strong> Wgariou. - De.......<br />
DE QeErçEdHQuÀt4, sieur <strong>de</strong> Crcnarz, <strong>de</strong> Penhaer. -. De .......<br />
DE QîjENECIIQUrVILLIC, sieur '<strong>de</strong> I%<strong>de</strong>ven, <strong>de</strong> lÇgomar. - De sable û 3.<br />
défenses <strong>de</strong> sanglier d'argent. (P. <strong>de</strong> C.)<br />
RAlsoTq , sieur du Cleuzion, &e Ilusquec, <strong>de</strong> Klosquet. - D'hermines â<br />
3anneiets <strong>de</strong> sable, (P. <strong>de</strong>C.)
- 46 -<br />
BAOUL, sieur <strong>de</strong> Rmapj6gou, du Pont, <strong>de</strong> Wjacob. - 11e gueules à mi<br />
croissantd'argent accompagné <strong>de</strong> 3 roses <strong>de</strong> même. (Arch.)<br />
DE ROBIEZÇ, sieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> Bou<strong>la</strong>ye ,du Pou!, <strong>de</strong> R estremar, <strong>de</strong> Cohinac.<br />
- D'azur à 10 billettes d'argent 432 1; alias, d'azur A G coquilles<br />
d'argent. (P. <strong>de</strong> C.)<br />
DE LA RochE, sieur <strong>de</strong> Launay. 7-De sable semé <strong>de</strong> billettes d'argent,<br />
<strong>la</strong> première en chef chargée d'une hermine <strong>de</strong> sable au lion morné<br />
d'argent sur le tout. (P. <strong>de</strong> C.)<br />
R0UxEL, sieur du Crauno, <strong>de</strong> imerien, du Stang, <strong>de</strong> Stéro, <strong>de</strong> Peuquesten;<br />
<strong>de</strong> Restergant. - D'argent au chef <strong>de</strong> sable chargé <strong>de</strong> Z<br />
quintcfeuil]es d'argent. (Arch.)<br />
LE RUMAIN, maison noble.<br />
D'or â 5 fusées <strong>de</strong> gueules accolées en<br />
fasce. (Arcli.)<br />
DE SAINT-NOAY, sieur dudit lieu, <strong>de</strong> Kgouraut, <strong>de</strong> Stanguen. - D'argent<br />
au sanglier passant <strong>de</strong> sable. (P. <strong>de</strong> C.)<br />
LE ScAuFF, sieur dit 1)réôrz, <strong>de</strong> Penguifly. D'azur A 3 g<strong>la</strong>udsd'or<br />
les coques d'argent. (G. le B.)<br />
DE SUASSE, sieur <strong>de</strong> Correc, - D'argent au chevron brisé <strong>de</strong> gueules<br />
cantonné <strong>de</strong> 5 pommes <strong>de</strong> pin d'or, 32, et accompagné en pointe<br />
d'un arbre arraché <strong>de</strong> sinople, le tronc chargé d'un loup passant <strong>de</strong><br />
sable. (P. <strong>de</strong> C.) s<br />
SYLVESTRE, sieur <strong>de</strong> CoitIagadnoz, <strong>de</strong> lmapguégano. - Wargent A<br />
l'o<strong>de</strong> <strong>de</strong> 6 croisettes recroisctées d'azur, à l'écu en abtme <strong>de</strong> gueules<br />
Chargé d'un croissant d'argent. (P. d. C.)<br />
DE TALEOET , sieur <strong>de</strong> Kservant, <strong>de</strong> Lisleho, <strong>de</strong> Crémenec, du Dréorz,,<br />
<strong>de</strong> R'audren , <strong>de</strong> Fontainegai, - D'or au chef <strong>de</strong> sable. (G. le D.)<br />
DE TALIIOET, sieur <strong>de</strong> Sévérac, <strong>de</strong> Kminizic, <strong>de</strong> Roscario, <strong>de</strong> Emartin,.<br />
<strong>de</strong> lroch.—D'argent à 3 pommes <strong>de</strong> pin ersées <strong>de</strong> gueules. (P. <strong>de</strong>c.)<br />
DE TOULBODO, sieur dudit lieu, <strong>de</strong> Guidfos, du Goullo. - D'or semé<br />
<strong>de</strong> feuilles <strong>de</strong> houx <strong>de</strong> sinople. {P. <strong>de</strong> C.)<br />
LE TRANCHER, sieur <strong>de</strong> Restromar. - D'or au croissant <strong>de</strong> gueules,<br />
accompagné <strong>de</strong> 3 étoiles <strong>de</strong> même. (P. <strong>de</strong> C.)<br />
DE TRÉ0URET;sieur <strong>de</strong> Launay, <strong>de</strong> Penanguen, <strong>de</strong> !Çgouraut. - D'argent<br />
au sanglier <strong>de</strong> sable en furie, ayant <strong>la</strong> lumière et <strong>la</strong> défense<br />
d'argent. (P. <strong>de</strong> C.)<br />
TUAULT, sieur <strong>de</strong> Pallevar, du Pou, <strong>de</strong> Pen<strong>de</strong>rf, <strong>de</strong> Jsl<strong>la</strong>ga<strong>de</strong>c. - De....<br />
LE VE5YLE, sieur do Launay,'<strong>de</strong> Goasfourmant, <strong>de</strong> 1marquer, <strong>de</strong> Guer:<br />
melin, <strong>de</strong> Fontainegai, - De.......<br />
LE VICOMTE, sieur du Rumain, <strong>de</strong> JÇ.duel, <strong>de</strong> Coètcodu, <strong>de</strong> Coétanfao,<br />
<strong>de</strong> Creuihuel. - D'azur au croissant d'or. (P. <strong>de</strong> C.)<br />
LE VOYER, sieur <strong>de</strong> Barach. —D'argent à une quintefeuille <strong>de</strong> sinople<br />
(P.<strong>de</strong>C.)<br />
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27<br />
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Plessis-poui ],071.e<br />
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19<br />
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PIOUSIUCII ... ............ .....<br />
37<br />
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Porzs;j.....................41<br />
24<br />
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25 Por-zojidou .....................<br />
Kscrvant<br />
Pou.........................<br />
28 Pouf ..........................38<br />
lsou1ou....................<br />
Kvérjo ......... .................<br />
37 Pou1h ....................25<br />
hMvci'ner...<br />
$8 Praterne] ......................<br />
9<br />
1G<br />
Quenquisev0u<br />
Launay .............. (Ploêrrhut)............. .<br />
...................40<br />
29 Resau}j]eje ...................39<br />
Launay (Plouguerneve])........ 42 ltest.........................<br />
Linierbo ..................... 87 Restergant ....................2G<br />
19<br />
Li]eho<br />
.............................<br />
......................<br />
23 Restroniar ...................3G<br />
4RcstrouI1<br />
Mànauray .........<br />
..................40<br />
2 Roscario...<br />
Ménézanbec (Lignol). t ; .......<br />
C;::::;- .; • . 24<br />
9<br />
Ménézanhec<br />
Rusquoc ..................-.. ......?.<br />
24 Saint-No,oc<br />
3<br />
ÎVlénezrnoryan.<br />
e;::.. - 9<br />
il Saint.po3<br />
Menguen, t t:c:;..; ::; .<br />
36<br />
35 Sainte_Ghrjst,jne1.<br />
Mindrouch. 'e:;;; :.: . •<br />
4<br />
23 Stang (Ploérdut) .1:..;<br />
29<br />
Pradj<br />
29 Stang (Persqijcn) . . ..<br />
19<br />
Penanguen<br />
Sianguen . ............ :..:...<br />
PCxIçjerf •. . •<br />
24 Stéro ....<br />
38<br />
.. :.-:.L<br />
Peupfljj .................- ...<br />
11<br />
22<br />
SuiI]ado 4 ... ....<br />
24<br />
36 TOUI}JOdO.<br />
Pbnhaér(LQemaIo).......... .......<br />
4 .<br />
Fenhaér.(saint_Tug,1».<br />
5<br />
39<br />
TÈehon]eau . ,.. .n t...,<br />
2 Tros<strong>la</strong>n .........................<br />
24<br />
9<br />
P<strong>la</strong>scaèr............. ............<br />
T;'onscorç, i .., . ici<br />
18<br />
• Plessjx, n.; 2 Vi.Ilcneuvc.(.ur.no])o<br />
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Plessix_BriaId • •<br />
9 Vil1eneuve.(pi.jzj0).. •:: ;.:<br />
3<br />
29<br />
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