R - EITI

2. Introduction
2.1 Contexte.
Madagascar a été admis comme pays candidat
à l’EITI le 22 février 2008 . L’équipe de travail de
l’EITI, opérationnelle dès 2007, s’était engagée
sur un plan de travail pour se conformer aux
principes de l’EITI . Cette adhésion à l’EITI était
d’autant plus importante que le secteur des industries
extractives Malagasy connaît une croissance
sans précédent avec l’accueil de grands
projets comme Ambatovy (nickel et cobalt), l’ilménite
du Groupe Rio Tinto ou encore les perspectives
d’exploitation d’hydrocarbure et de
charbon (Exxon Mobil, Total; MCM/Straits, PAM,
etc .) dans le bassin sédimentaire de l’ouest .
La décision de Madagascar d’adhérer à l’EITI a été
accueillie positivement par toutes les parties prenantes
. Le processus d’adhésion pouvait se prévaloir
d’un soutien fort des entreprises et du Gouvernement
. La société civile de son côté est particulièrement
soucieuse de l’utilisation des ressources avec
le début d’exploitation de grands projets d’extraction
comme l’ilménite de Rio Tinto annoncé pour
l’année 2009 . Ce processus d’adhésion s’inscrit, normalement
dans le cadre d’un plan de travail en quatre
axes (voir ci-contre) qui a été adopté en 2008 .
Figure 1 : Les 4 composantes du plan de travail de l’EITI Madagascar
Cependant, le processus EITI Madagascar a été
fortement affecté par la situation politique qui
prévaut depuis février 2009 dans le pays, sans toutefois que le principe de l’adhésion du pays n’ait été remis en cause par les parties prenantes
et leurs représentants jusqu’à ce jour . Ainsi, les entreprises et la société civile restent fortement engagées vis à vis du processus et expriment
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in t r o d u c t i o n