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R - EITI

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1. Résumé exécutif<br />

Madagascar a été admis au processus de l’<strong>EITI</strong> en février 2008 . Malgré la forte mobilisation des parties prenantes, il n’a pas été possible de<br />

mener le plan de travail à terme compte tenu du contexte politique . Dans un souci de maintenir le pays éligible au processus, le secrétariat de<br />

l’<strong>EITI</strong> Madagascar a décidé, avec l’appui du groupe de la Banque Mondiale, de préparer un rapport préliminaire de l’<strong>EITI</strong> . En effet, la crise politique<br />

qui sévit semble avoir peu d’effet sur le secteur des industries extractives : l’exploitation de l’ilménite continue bel et bien tout comme les<br />

travaux de construction du projet Ambatovy, les prospections pétrolière reprennent de plus belle, l’exploitation des ressources forestières s’est<br />

accélérée . L’essor des industries extractives, dans un contexte trouble, appelle plus que jamais à l’adoption de mécanisme indépendant pour<br />

la transparence de ce secteur stratégique .<br />

Ce rapport « préliminaire » n’est pas un rapport de l’<strong>EITI</strong> à proprement parler . Il doit plutôt se concevoir comme étant un test de l’aptitude des<br />

parties prenantes à se conformer aux principes de l’<strong>EITI</strong> tant au niveau du secteur public que du secteur privé . Ce rapport vise donc à démontrer<br />

au secrétariat international que l’esprit <strong>EITI</strong> reste acquis à Madagascar malgré le contexte exceptionnel au pays .<br />

Ce rapport couvre les exercices 2007, 2008 et 2009 de deux entreprises : Rio Tinto QMM et Ambatovy, qui s’étaient portés volontaires à cet<br />

exercice . Ces entreprises opèrent dans le secteur des mines .<br />

L’approche méthodologique adoptée pour la réalisation de ce rapport se décompose en quatre étapes principales . La première étape s’est focalisée<br />

sur la finalisation du canevas avec les parties prenantes . Ce canevas a servi au cours de l‘étape suivante à la collecte des données auprès<br />

des entités volontaires du secteur public et du secteur privé . La troisième étape a consisté à la compilation des données . Les résultats de cette<br />

première compilation ont été présentés à un auditoire sélectionné, en présence d’un représentant du secrétariat de l’<strong>EITI</strong>, au cours d’un atelier<br />

national organisé le 5 février 2010 à Antananarivo . Les commentaires et remarques collectées au cours de cet atelier, ont servi de base à l’étape<br />

de réconciliation des données et l’enregistrement des données additionnelles, aboutissant à la compilation finale présentée dans ce rapport .<br />

Il a été décidé de présenter les résultats de travaux de façon agrégée dans le corps du rapport, une des entreprises participantes a émis des<br />

réserves de confidentialités . Les flux financiers sont enregistrés à leur premier point de paiement compte tenu des problèmes de traçabilité qui<br />

rend difficile une présentation détaillée fiable . Dans la mesure où l’administration n’a pas encore coutume de divulguer ses informations, il n’a<br />

pas été possible d’effectuer le rapprochement entre les données communiquées par l’administration et les données qu’elle aurait pu rendre<br />

publique .<br />

Les données transmises par les entreprises minières proviennent de comptes audités pour les exercices 2007 et 2008 et de comptes provisoires<br />

(avant audit) pour 2009, les travaux d’arrêté de ce dernier exercice étant encore en cours en date du présent rapport . Concernant les données<br />

transmises par l’Etat (« l’Administration »), il n’existe pas encore d’audit indépendant des données publiques qui permettrait de garantir de<br />

manière indépendante leur précision . Dans la mesure où le rapport couvre trois exercices, il est difficile de se prononcer sur la couverture<br />

intégrale des revenus . Par exemple, l’enregistrement des flux perçus au niveau des communes reste problématique . Néanmoins, l’exercice de<br />

consultations de toutes les parties prenantes a permis d’identifier l’essentiel des flux de revenus .<br />

ATW Consultants Madagascar 5<br />

ré S u m é e x é c u t i f

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