R - EITI
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ob S e r v a t i o nS f a c t u e L L e S (fi n d i n gS)<br />
minière se fait à Antananarivo pour un carreau minier situé à Fort Dauphin, il peut se<br />
passer deux à trois ans avant que la part de 7 % ne soit inscrite sur le compte de la<br />
commune au niveau de la Trésorerie principale de Fort Dauphin .<br />
Etant donné que les bénéficiaires passifs (comme les communes où les régions) ne reçoivent<br />
pas d’avis de crédit de la part du Trésor, ils ne sont pas en mesure de connaître<br />
ni l’exercice touché, ni les carreaux concernés par les paiements, ni l’entreprise qui a<br />
effectué ledit paiement . Cet aspect devient problématique dès lors que l’on souhaite<br />
favoriser l’intégralité et la précision des déclarations des flux .<br />
4.4 Risque de double enregistrement.<br />
Le risque de double enregistrement de certains flux, dans le processus de l’<strong>EITI</strong>, est<br />
un corollaire de la difficulté de traçabilité des flux . En tant que bénéficiaires des paiements<br />
effectués par les miniers, les collectivités territoriales décentralisées ont déclaré<br />
la part de frais d’administration minière ou de redevances minières qui leur reviennent<br />
et qu’elles ont constatés dans leurs relevés de compte . De leur côté, en tant<br />
que premier point d’entrée des flux, les services du Trésor ont également déclaré ces<br />
mêmes frais d’administration minière et redevances minières . Comme les détails de la<br />
répartition n’ont pas été transmis par le BCMM, il n’est pas possible de faire un rapprochement<br />
entre deux déclarations de l’administration sur les mêmes flux .<br />
4.5 Difficile rapprochement des données publiques.<br />
L’administration malagasy n’est encore que peu coutumière dans la divulgation publique des Figure 5 : ventilation des frais d’administration minière<br />
informations sur les finances publiques . Les actions de redevabilité sociale qui ont été initiées<br />
entre les bénéficiaires.<br />
pour introduire la transparence et les obligations de rendre compte « directement » sur les<br />
flux financiers publics n’ont pas échappé aux effets de la crise politique . Les documents divulgués<br />
qui permettraient une confrontation des déclarations de l’administration sont quasiment inexistants . Les lois de règlement qui pourraient permettre<br />
ce genre d’exercice connaissent un retard de plus de 5 ans . Seules les communes qui ont lancé les programmes de budgets participatifs (Mandromondromotra,<br />
Ampasy Nahampoana, Soanierana, etc .) pratiquent l’affichage systématique des revenus .<br />
ATW Consultants Madagascar<br />
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