Les fakirs Khaksars - In the gap between - Free
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« les derviches qui suivent l’enseignement pour devenir conteurs le font<br />
dans un esprit d’humilité. Ils s’efforcent de traduire par leurs gestes, le ton<br />
et le débit de leur voix le message que leur elevation d’esprit, leur vie<br />
placée sous le signe du renoncement leur ont fait comprendre de l’esprit<br />
des textes. Ils sont alles jusqu’au noyau, jusqu’au sens caché , ils ont<br />
soulevé les voiles successifs qui masquent le sens profond, pour arriver à<br />
une connaissance esotérique des sujets. »<br />
[BATESTI, 1994].<br />
La Futuwwatnameh de Hosein KASHEFI, des le 15 ème siècle, établissait les vertus de<br />
l’art du conteur (KASHEFI traduit par [BATESTI, 1994]<br />
« s’appuyer sur son prochain,<br />
faire appel aux coeur pour accomplir son ideal spirituel,<br />
on doit parler en etant persuadé de sa démarche,<br />
être mû par une force intérieure,<br />
etre généreux et protecteur,<br />
etre résigné de ce que Dieu lui accorde en partage.»<br />
KASHEFI traduit par [BATESTI, 1994]<br />
Contre toute attente, cette performance désuète des khaksars, dont BATESTI notait qu’elle était<br />
interdite au public féminin dans les années 1960, semble évoluer favorablement, á la faveur de son<br />
extinction annoncée. Depuis le début du 21 ème siècle, les rares maîtres du Naqqali tolèrent un nombre<br />
croissant de femmes á leur suite, telles que les naqqali profanes Farahnaz KARIMKHANI (Sanandaj) et<br />
Fatemeh HABIBIZAD, dite « GORDAFARID » (Tehran).