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Les fakirs Khaksars - In the gap between - Free

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[ADHAMI, 1958], le retour de ses reliques á Uchch (Multan) fut célêbre par le<br />

patronyme « Dad » ( litteralement « rendu » , « offert », etc...). Ce maillon ascétique<br />

semble indiquer que des le 12ème siècle, la khirqa de l’ordre Jalali était<br />

éventuellement déjá portée par un fakir.<br />

- - Seyyed Muhammad HEIDAR, dit Heidar Ali KALAN [FIGURE 1 , maillon 28 ] était<br />

en realité l’arrière petit fils de Jalal Ad-din SURKPOSH, né au Gujarat. En effet, Shah<br />

Muhammad GHAWTH, le propre fils de Jalal Ad-din SURKPOSH, migra d’Uchch au<br />

Punjab, et eut un fils nommé Ahmad BUKHARA’I. Ce dernier n’était autre que le père<br />

de Heidar Ali KALAN. Ce dernier grandit au Gujarat, ou il etait ne. Selon ADHAMI, il ne<br />

passa que peu de temps dans la khanqah jalali d’Uchch. Il s’établit ensuite á nouveau<br />

au Gujarat. Le seyyed Tabib « GUJRATI » fut son fils.<br />

Nous allons le voir, la Jalaliyyah va connaitre une transition historique vers l’heterodoxie. Noter qu’en<br />

revendiquant son appartenance á cet ordre, la Khaksariyyah revendique mieux qu’un simple lignage.<br />

Eut egard á la traduction de ‘jalal (Ar. Gloire, paroxysme), elle adhere à son modèle postilluminationniste.<br />

« Ainsi, par opposition aux Jamalis, qui , eux, s’efforcent de canaliser ou de supprimer<br />

le Nafs, la voie « brulante » des Jalalis s’efforce de les exciter et de les echauffer au<br />

plus haut degre afin d’epuiser ses energies. »<br />

1.6.2.2 La sa’dat khorasani , épine dorsale du modèle Sohrawardi sindhi<br />

[ASSAYAG, 1992]<br />

La communauté khorasani du Sindh résulte de la migration, vers l’an 1000 AD, des<br />

réfugiés des invasions mogholes au Khorasan et en Ferghana. Or, comme nous le<br />

mentionnons dans le paragraphe précédent, la notion de Sa’adat est essentielle dans la<br />

diffusion de ces branches sohrawardi. Michel BOIVIN distingue clairement l’élitisme des<br />

premiers sohrawardis dans les cercles de migrants khorasani (Nishapur, Sabzevar et<br />

Bukhara, pour les plus connus ) de Sehwan Shariff, qu’il oppose á un modèle hétérodoxe, ou<br />

marwandi, enraciné dans les basse castes de shivaites convertis. Dans le monde<br />

persanophone, le lignage de seyyeds bukhariotes dont Jalal ad-din « SURKHPOSH » est issu<br />

s’est répandu abondamment sous le nom de « NAGHAVI » (« AL-BUKHARI ») – ou encore<br />

« NAQVI » en Irak et en Jordanie - . En effet, il revendique un lignage imamite complet á la<br />

suite de l’Imam Ali AL-HADI AN-NAQI, le 10 ème imam du chiisme duopdecimain, ainsi que les<br />

9 imams qui l’ont précédé. Historiquement, il semble que cette Sa’dat se soit divisée en deux :<br />

les NAGHVI et les HUSEINI, ceci dit, la sa’dat étant en soi un groupe endogame,<br />

l’appartenance á ces sous-groupes est néanmoins difficile á établir.<br />

- <strong>Les</strong> lignages NAGHVI Bien sûr, les lignages « NAQVI » declarés en <strong>In</strong>de ont<br />

emprunté de nombreuses voies pour se diffuser. On distingue d’abord les lignages<br />

historiques dit « BUKHARA’I », « SABZEVARI » , la plupart revendiquant ce lignage<br />

« NAQVI » á travers de grands saints migrants de l’an 1000 AD. Par exemple : Abu<br />

Faraj « AL-WASITI », Mahmud MAKKI « TOOSI », Ali Arab « NISHAPOURI »<br />

SHAHID (d. 1236 AD), Jamal ud Din Zaid « WASITI » , Najm ud-Din « SABZEVARI »<br />

etc... Ayant particulierement prospère au Sindh (Multan, Uchch), -<br />

ex :sohrawardiyyah , jalaliyyah, chishtiyyah - mais aussi dans la construction<br />

sociale d’une sa’adat exclusive), les NAQVI se diffusent ensuite spontanément au<br />

reste du Sindh (Bhakkhar), au Gujrat (Ahmadabad), au Punjab et en Uttar Pradesh (<br />

« NAGHVI SIRSI », « NAGHVI AMROHVI » ) dés le 14ème siècle.<br />

-- le lignage « NAGHVI AL-BUKHARI»: est le clan NAGHVI qui revendique le<br />

lignage de Sa’adat de Jalal ud-din Shah Mir SUHRKOSH (1192-1291 AD).

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