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trouvait un lit dans le coin, un poêle à fourneau et une cuisine. En bas, près de la porte d'entrée, se trouvait un poêle à deux ponts; il servait à chauffer la classe. Chaque matin, on devait chauffer le poêle pour réchauffer le local avant l'arrivée des enfants. Les toilettes étaient situées à l'extérieur. Ces latrines, représentées par une cabane branlante dont la porte battant au vent n'était pas facile à fermer (annexe XV). La propreté, l'aération des classes, l'orientation de la lumière, les cabinets d'aisance, sont autant de points où l'on est bien loin de la perfection dans nos écoles de campagne. On s'éclairait et préparait «nos classes» à la lampe à l'huile. Nous devions payer nous-même l'huile à lampe. Le mobilier pour les élèves était composé d'anciens bancs dont le siège basculait. On plaçait les enfants deux par banc. Le banc était cloué au plancher. Le pupitre du professeur était situé sur une tribune avec une chaise droite. Cette tribune était le symbole de l'autorité de l'institutrice. La cloche servait pour l'entrée, les récréations, la sortie et parfois pour marquer l'angélus. Une claquette assurait à la discipline ou le silence dans la classe. Dans le local, on voyait un crucifix placé à l'avant souvent encadré entre deux images : Sacré-Coeur de Jésus et de Marie. Un calendrier du Sacré-Coeur est parfois installé. 97
3.3.2 Le chauffage et l'hygiène Les inconvénients occasionnés par l'usage du chauffage au bois trahissaient l'état réel du poêle à bois. Placé au centre de la classe, le poêle à deux ponts, plus rarement à trois ponts, était aussi partagé entre la classe et le logement de l'institutrice : on pratiquait une ouverture dans la cloison séparant ces deux pièces, ouverture dans laquelle prenait place le poêle, afin que ta chaleur puisse envahir le logement de l'institutrice tout en lui permettant de cuisiner sans être cantonnée dans la classe. Le poêle fonctionnait aussi longtemps qu'il pouvait tenir comme le prouvent ces témoignages d'une institutrice : Le poêle a, comme rond, un couvercle de chaudière et la porte n'en tient fermée qu'à l'aide d'une brique. J'en ai fait la remarque à M. le Commissaire qui m'a répondu que c'était ainsi depuis vingt ans et que l'école n'avait qu'à brûler! De plus, cette classe est assez froide, qu'en hiver les enfants ont gardé leurs manteaux toute la journée. 1 Parfois, on laissait les élèves fendre du petit bois pour attiser le feu le matin, afin que le local soit réchauffé pour accommoder les enfants qui souvent étaient gelés en arrivant à l'école. L'institutrice devait les réchauffer. Pour ce qui est de l'hygiène; souvent il n'y avait pas d'eau courante. "fallait aller chercher l'eau à la rivière ou chez un voisin. GAUDREAUL T, M. (1942). Notre Petite Feuille. Institutrices, renseignons-nous. Vol. 6, n° 2, oct. , p. 8. 98
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3.3.2 Le chauffage et l'hygiène<br />
Les inconvénients occasionnés par l'usage <strong>du</strong> chauffage au bois<br />
trahissaient l'état réel <strong>du</strong> poêle <strong>à</strong> bois. Placé au centre de la<br />
classe, le poêle <strong>à</strong> deux ponts, plus rarement <strong>à</strong> trois ponts, était<br />
aussi partagé entre la classe et le logement de l'institutrice : on<br />
pratiquait une ouverture dans la cloison séparant ces deux<br />
pièces, ouverture dans laquelle prenait place le poêle, afin que ta<br />
chaleur puisse envahir le logement de l'institutrice tout en lui<br />
permettant de cuisiner sans être cantonnée dans la classe.<br />
Le poêle fonctionnait aussi longtemps qu'il pouvait tenir comme le<br />
prouvent ces témoignages d'une institutrice :<br />
Le poêle a, comme rond, un couvercle de chaudière<br />
et la porte n'en tient fermée qu'<strong>à</strong> l'aide d'une brique.<br />
J'en ai fait la remarque <strong>à</strong> M. le Commissaire qui m'a<br />
répon<strong>du</strong> que c'était ainsi depuis vingt ans et que<br />
l'école n'avait qu'<strong>à</strong> brûler! De plus, cette classe est<br />
assez froide, qu'en hiver les enfants ont gardé leurs<br />
manteaux toute la journée. 1<br />
Parfois, on laissait les élèves fendre <strong>du</strong> petit bois pour attiser le<br />
feu le matin, afin que le local soit réchauffé pour accommoder les<br />
enfants qui souvent étaient gelés en arrivant <strong>à</strong> l'école.<br />
L'institutrice devait les réchauffer.<br />
Pour ce qui est de l'hygiène; souvent il n'y avait pas d'eau<br />
courante. "fallait aller chercher l'eau <strong>à</strong> la rivière ou chez un<br />
voisin.<br />
GAUDREAUL T, M. (1942). Notre Petite Feuille. Institutrices, renseignons-nous. Vol. 6, n° 2,<br />
oct. , p. 8.<br />
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