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1 Le Nouvelliste, le 31 mars 1993. celles-ci à d'autre usage sans une permission à cet effet; se conformer aux règlements établis; en un mot remplir tous les devoirs d'une bonne institutrice; tenir l'école tous les jours, excepté pendant les vacances, les dimanches, les jours de fête et les jours de congé prescrits par la loi et les règlements scolaires; ne pas porter de costume d'homme, ni fumer la cigarette, ni appartenir à un club de hockey, ni aller sur les plages publiques en costume de bain, ni fréquenter les salles de pool ou de bowling, ni aller aux théâtres de vues animées le dimanche, le tout sous peine d'exclusion; devra porter le costume exigé durant ses heures de travail; devra accompagner ses élèves à la chapelle dans les cas où elle sera requise; les commissaires s'engagent à payer mensuellement à la dite (sic) institutrice la somme de quarante dollars pour la dite (sic) année scolaire en argent et non autrement. 1 On exigeait parfois en outre de l'institutrice qu'elle fasse chanter ses élèves le premier vendredi du mois, qu'elle participe aux chants d'église, qu'elle se charge des soirées de théâtre amateur, des pièces de théâtre, qu'elle fête M. le Curé, qu'elle organise la procession de la Fête-Dieu. En 1970-1972, la fête de M. le Curé était encore soulignée; probablement un vestige des écoles de rang. Souvent lors de son engagement, l'institutrice devait fournir 91
des meubles et des couvertures dans le logement prévu pour elle à l'étage de l'école. 3.2.5 L'éducation des filles au détriment des garçons Au 17 e _18 e siècle, la reconnaissance du travail des femmes tient au rôle qu'elles ont joué au cours de la colonisation du Canada. Ce sont elles qui veillaient à l'éducation des enfants pendant l'absence prolongée du mari. Elles se devaient de faire de la jeune fille, une femme accomplie, capable de pourvoir à l'éducation des futurs enfants qu'elle aura elle-même. D'ailleurs, on Jes considère comme la pierre angulaire de la civilisation canadienne-française de l'époque. Par ailleurs, l'historien André Labarrère Paulé précise que : Au 18 e siècle, l'intendant Hocquart lui-même semble sous le charme : les Canadiennes sont spirituelles, ce qui leur donne la supériorité sur les hommes dans presque tous les états. Les gens de la campagne n'entreprennent et ne concluent rien de quelque importance sans leur avis et leur approbation. Beaucoup de femmes de négociants gouvernent les affaires de leurs maris; ces dernières, pour la plupart, ne sont peu ou point distraites par le jeu et les autres amusements. 1 Nous recomposons ainsi le portrait de femmes supérieures, courageuses et intelligentes. Ce ne fut pourtant pas toujours le cas. Selon André Labarrère Paulé, l'ingénieur Franquet a observé ceci : 1 Labarrère-Paulé, A. (1965). l'éducation des filles en Nouvelle-France. Revue Châtelaine, sept. 92
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Au 17 e _18 e siècle, la reconnaissance <strong>du</strong> travail des femmes tient<br />
au rôle qu'elles ont joué au cours de la colonisation <strong>du</strong> Canada.<br />
Ce sont elles qui veillaient <strong>à</strong> l'é<strong>du</strong>cation des enfants pendant<br />
l'absence prolongée <strong>du</strong> mari. Elles se devaient de faire de la<br />
jeune fille, une femme accomplie, capable de pourvoir <strong>à</strong><br />
l'é<strong>du</strong>cation des futurs enfants qu'elle aura elle-même. D'ailleurs,<br />
on Jes considère comme la pierre angulaire de la civilisation<br />
canadienne-française de l'époque. Par ailleurs, l'historien<br />
André Labarrère Paulé précise que :<br />
Au 18 e siècle, l'intendant Hocquart lui-même semble<br />
sous le charme : les Canadiennes sont spirituelles,<br />
ce qui leur donne la supériorité sur les hommes<br />
dans presque tous les états. Les gens de la<br />
campagne n'entreprennent et ne concluent rien de<br />
quelque importance sans leur avis et leur<br />
approbation. Beaucoup de femmes de négociants<br />
gouvernent les affaires de leurs maris; ces<br />
dernières, pour la plupart, ne sont peu ou point<br />
distraites par le jeu et les autres amusements. 1<br />
Nous recomposons ainsi le portrait de femmes supérieures,<br />
courageuses et intelligentes. Ce ne fut pourtant pas toujours le<br />
cas. Selon André Labarrère Paulé, l'ingénieur Franquet a<br />
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1 Labarrère-Paulé, A. (1965). l'é<strong>du</strong>cation des filles en Nouvelle-France. Revue Châtelaine, sept.<br />
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