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1843-1846 : On sentit le besoin de dissocier complètement les 1851 : 1853 : corporations scolaires des corporations municipales : premier pas de l'autonomie scolaire paroissiale. Ces lois furent la charte des commissions scolaires locales. Ce fut l'établissement obligatoire des taxes scolaires. Cette loi fut mal comprise. Ayant peu l'habitude de payer des taxes scolaires, une partie de la population oppose de la résistance à la loi de 1848. On brûla quelques écoles et en ferma d'autres. Cet épisode est connu sous le nom de «la guerre des éteignoirs». La Loi des inspecteurs, par laquelle les députés inspecteurs sont remplacés par les inspecteurs d'école. C'est l'organisation de l'inspectorat. Ils avaient pour mission d'aider le surintendant à amener la population à se prévaloir de la Loi des écoles et à en surveiller l'application. Ils commencèrent par se gagner la coopération du curé, puis d'un groupe de notables. La nomination des inspecteurs permit d'édifier la partie administrative et municipale des écoles. Un comité spécial, sous la présidence de Louis-Victor Sicotte, est chargé d'enquêter sur l'état de l'éducation dans le Bas-Canada. Dans un rapport précis, la Commission Sicotte conclut que le système scolaire ne fonctionne pas de manière à donner à la jeunesse une instruction suffisante et convenable aux intérêts industriels du pays. Les principales raisons invoquées sont le manque de maîtres compétents, l'absence d'instruction des commissaires et le fait que la direction du système ne possédait que le droit d'aviser. Notre dualité religieuse et nationale a été une cause majeure du 55
etard du système scolaire. La Commission Sicotte recommande la mise sur pied d'une direction active, énergique, intelligente ayant droit d'initiative. Elle propose de fonder des écoles normales à Québec et à Montréal, et de constituer un Conseil d'instruction auquel elle propose d'accorder de vastes pouvoirs. 1855-1857: Ces recommandations inspireront la législation de 1856 qui va permettre l'établissement des écoles normales et un fonds permanent destiné à subventionner l'éducation supérieure. Les fonctions du conseil consistent à faire des règlements portant sur les écoles normales (régie, conditions d'admission, cours d'instruction et certificats d'étude); sur la certification des maîtres par les bureaux d'examinateurs; sur l'organisation, la gouverne et la discipline des écoles communes. Il devait choisir ou faire publier les manuels à l'usage des commissaires d'école, à l'exclusion toutefois des livres de religion ou de morale qui continueraient d'être choisis par le curé ou le ministre desservant. Il avait la responsabilité d'édicter les programmes d'étude. Tous ces règlements étaient sujets à l'approbation du gouverneur en conseil qui pouvait lui aussi donner à ses membres tous les ordres et instructions dans l'accomplissement de leurs devoirs. De plus, le conseil agissait comme tribunal pour juger de la mauvaise conduite des instituteurs avec pouvoir de révoquer leur certificat d'enseignement. Ce conseil réussit assez bien à fonctionner de façon unifiée jusqu'en 1869. 56
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mal comprise. Ayant peu l'habitude de payer des taxes<br />
scolaires, une partie de la population oppose de la résistance<br />
<strong>à</strong> la loi de 1848. On brûla quelques écoles et en ferma<br />
d'autres. Cet épisode est connu sous le nom de «la guerre<br />
des éteignoirs».<br />
La Loi des inspecteurs, par laquelle les députés inspecteurs<br />
sont remplacés par les inspecteurs d'école. C'est<br />
l'organisation de l'inspectorat. Ils avaient pour mission d'aider<br />
le surintendant <strong>à</strong> amener la population <strong>à</strong> se prévaloir de la Loi<br />
des écoles et <strong>à</strong> en surveiller l'application. Ils commencèrent<br />
par se gagner la coopération <strong>du</strong> curé, puis d'un groupe de<br />
notables. La nomination des inspecteurs permit d'édifier la<br />
partie administrative et municipale des écoles.<br />
Un comité spécial, sous la présidence de Louis-Victor Sicotte,<br />
est chargé d'enquêter sur l'état de l'é<strong>du</strong>cation dans le<br />
Bas-Canada. Dans un rapport précis, la Commission Sicotte<br />
conclut que le système scolaire ne fonctionne pas de manière<br />
<strong>à</strong> donner <strong>à</strong> la jeunesse une instruction suffisante et<br />
convenable aux intérêts in<strong>du</strong>striels <strong>du</strong> pays. Les principales<br />
raisons invoquées sont le manque de maîtres compétents,<br />
l'absence d'instruction des commissaires et le fait que la<br />
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