Télécharger (15Mb) - Dépôt UQTR - Université du Québec à Trois ...
Télécharger (15Mb) - Dépôt UQTR - Université du Québec à Trois ... Télécharger (15Mb) - Dépôt UQTR - Université du Québec à Trois ...
1787 : d) 1791-1840 : Acte constitutionnel qui divisa le Canada en deux provinces : le Bas-Canada et le Haut-Canada en accordant : une Assemblée législative; un Conseil législatif; un Conseil exécutif. Cet acte stimulera l'éclosion du nationalisme canadien-francais. Les demières années . sont perturbées par l'insurrection des patriotes en 1837-1838, provoquant ainsi la suspension de la Constitution, l'abolition de l'Assemblée législative et son remplacement par un conseil spécial. Lord Dorchester mène une enquête sur l'administration coloniale. Il souligne la pénurie d'écoles et charge un comité du Conseil exécutif de s'enquérir des moyens à prendre pour répandre l'instruction chez le peuple. Il créa ainsi le Comité spécial d'éducation. Il essaie de faire passer le régime scolaire des mains de l'Église aux mains de l'État. Cette commission d'enquête, sous la coprésidence du juge en chef William Smith (Cour de New York), recommanda l'établissement d'une école publique gratuite dans chaque paroisse, d'une école secondaire dans chaque comté et la fondation à Québec d'une université commune d'où l'enseignement de la théologie serait exclu. Tout le système serait dirigé par un corps composé de l'évêque catholique et de l'évêque anglican de Québec ainsi que de laïcs des deux confessions en nombre égal. Tous les membres du Conseil 37
1789 : législatif appuyèrent la résolution. Mais ce projet échoua devant l'opposition rencontrée dans la colonie et en Angleterre. Un premier essai de législation scolaire s'amorce. A la suite des travaux de la Commission Dorchester-Smith, on convient de la nécessité d'établir des écoles dans chaque paroisse, des écoles d'un niveau plus élevé dans chaque comté; quant au projet d'université, on décréta que l'état présent de la province n'autorisait pas cette fondation. On préfère établir des institutions, des collèges ou des académies où l'on pourra se préparer à remplir les emplois publics. On propose alors l'établissement d'un collège dirigé par un recteur et quatre administrateurs dont le programme comportera l'enseignement de la grammaire, de la logique, de la rhétorique, des mathématiques et de la morale. Ceci restera à l'état de projet. 1799-1800 : Mgr Jacob Mountain obtient l'approbation du Conseil exécutif «en faveur d'un projet d'école gratuite» avec des instituteurs anglais payés par le gouvernement. C'est alors le moyen le plus pacifique de supprimer l'ignorance, de stimuler l'industrie et de confinner la loyauté du peuple par l'introduction graduelle des idées, des coutumes et des sentiments anglais. 1801 : On pose un geste concret en instituant l'Institution royale pour l'avancement des sciences. Cette loi donnait au Gouverneur le pouvoir de diffuser l'instruction populaire en nommant, dans chaque paroisse ou comté, des commissaires chargés de construire et d'organiser des écoles; de nommer des maîtres 38
- Page 1 and 2: UNIVERSITÉ DU QUÉBEC MÉMOIRE PR
- Page 3 and 4: Cette recherche de madame Hélène
- Page 5 and 6: REMERCIEMENTS J'adresse mes remerci
- Page 7 and 8: TABLE DES MATIÈRES Commandite ....
- Page 9 and 10: Table des annexes Annexe 1 Annexe I
- Page 11 and 12: Celle-ci se voyait ainsi désignée
- Page 13 and 14: Cette démarche suppose toutefois l
- Page 15 and 16: 11- Orientations méthodologiques L
- Page 17 and 18: Louis-Philippe Audet ou Gérard Fil
- Page 19 and 20: En effet, pour J. Poirier, S. Clapi
- Page 21 and 22: pertinente dans le respect de la st
- Page 23 and 24: Pour ceux qui croient à l'éducati
- Page 25 and 26: En conclusion, comme en France, l'e
- Page 27 and 28: législation pour développer des s
- Page 29 and 30: industrielle et technique en rapide
- Page 31 and 32: de forgerons, de maçons et de ferm
- Page 33 and 34: et s'étendre à tous ceux qui fure
- Page 35 and 36: CHAPITRE" Les écoles de rang : con
- Page 37: 1505-1572 : John Knox suggéra que
- Page 41 and 42: devaient être anglicanes et non co
- Page 43 and 44: 1829-1832 : L'adoption de la Loi de
- Page 45 and 46: L'administration et le financement
- Page 47 and 48: Le second principe est celui d'une
- Page 49 and 50: En terme éducatif, les propos de L
- Page 51 and 52: ) le rôle vis-à-vis des octrois g
- Page 53 and 54: 2- Faire rapport de cette répartit
- Page 55 and 56: 10- Présenter un rapport annuel du
- Page 57 and 58: etard du système scolaire. La Comm
- Page 59 and 60: 2.3 La contribution des deux surint
- Page 61 and 62: 1849 : La loi 12 : 60 détailla les
- Page 63 and 64: 8- Le budget de l'éducation est co
- Page 65: d) la distribution des subventions
- Page 68 and 69: La loi de 1875 faisait du surintend
- Page 70 and 71: La collaboration des parents était
- Page 72 and 73: 3.2 Les exigences de l'éducation 3
- Page 74 and 75: l'obligation de donner des soins à
- Page 76 and 77: 75 subversive, c'est-à-dire rien q
- Page 78: chercher à actualiser toutes les v
- Page 81 and 82: un devoir d'assister à la messe, l
- Page 83 and 84: sociabilité, la sympathie et le se
- Page 85 and 86: personnalité. L'institutrice influ
- Page 87 and 88: contenter des potins. À l'âge adu
1787 :<br />
d) 1791-1840 : Acte constitutionnel qui divisa le Canada<br />
en deux provinces : le Bas-Canada et le Haut-Canada<br />
en accordant :<br />
une Assemblée législative;<br />
un Conseil législatif;<br />
un Conseil exécutif.<br />
Cet acte stimulera l'éclosion <strong>du</strong> nationalisme<br />
canadien-francais. Les demières années . sont<br />
perturbées par l'insurrection des patriotes en 1837-1838,<br />
provoquant ainsi la suspension de la Constitution,<br />
l'abolition de l'Assemblée législative et son<br />
remplacement par un conseil spécial.<br />
Lord Dorchester mène une enquête sur l'administration<br />
coloniale. Il souligne la pénurie d'écoles et charge un comité<br />
<strong>du</strong> Conseil exécutif de s'enquérir des moyens <strong>à</strong> prendre pour<br />
répandre l'instruction chez le peuple. Il créa ainsi le Comité<br />
spécial d'é<strong>du</strong>cation. Il essaie de faire passer le régime<br />
scolaire des mains de l'Église aux mains de l'État. Cette<br />
commission d'enquête, sous la coprésidence <strong>du</strong> juge en chef<br />
William Smith (Cour de New York), recommanda<br />
l'établissement d'une école publique gratuite dans chaque<br />
paroisse, d'une école secondaire dans chaque comté et la<br />
fondation <strong>à</strong> <strong>Québec</strong> d'une université commune d'où<br />
l'enseignement de la théologie serait exclu. Tout le système<br />
serait dirigé par un corps composé de l'évêque catholique et<br />
de l'évêque anglican de <strong>Québec</strong> ainsi que de laïcs des deux<br />
confessions en nombre égal. Tous les membres <strong>du</strong> Conseil<br />
37