Télécharger (15Mb) - Dépôt UQTR - Université du Québec à Trois ...

Télécharger (15Mb) - Dépôt UQTR - Université du Québec à Trois ... Télécharger (15Mb) - Dépôt UQTR - Université du Québec à Trois ...

depot.e.uqtr.ca
from depot.e.uqtr.ca More from this publisher
28.07.2013 Views

l'enseignement primaire, deux écoles latines à Montréal préparent au cours classique donné au Collège des Jésuites à Québec et des cours de mathématiques et d'hydrographie sont offerts au Collège de Québec. Ce sont surtout les jésuites et les Ursulines qui s'occupent de l'éducation. Qu'advient-il du personnel enseignant? Les récollets (annexe 1) disparaîtront vers 1796. Les jésuites (annexe 1) cesseront d'exister au Canada en 1800. La pénurie de prêtres n'aidait pas la cause de l'éducation. On négligea de préparer un personnel qualifié pour dispenser l'enseignement primaire et secondaire. Le même phénomène se produisit pour les communautés enseignantes de femmes, les Ursulines et les Soeurs de la Congrégation Notre-Dame. La spoliation des biens des récollets et des jésuites eut un effet direct sur l'instruction du peuple. De 1760 à 1789, la situation scolaire laisse à désirer et cela est dû à la pénurie de ressources matérielles et de vocation; ajoutons aussi la pénurie de manuels scolaires. Même si nos dirigeants écrivirent au gouverneur pour demander les biens des jésuites, afin de permettre l'éducation de nos jeunes, cela resta sans réponse. De plus, le peu d'empressement des parents à payer pour l'école ne contribuait guère plus à la cause. La conquête anglaise aura donc sur l'instruction publique des conséquences très directes. Elle entraîne la disparition des subsides gouvernementaux. La période de 1760 à 1841 se découpe en trois étapes : continuation du régime de l'initiative privée; tentatives pour créer un système scolaire centralisé; 25

législation pour développer des structures locales. Il y aura des luttes pour la sauvegarde des droits scolaires. Cette période est marquée par quelques tentatives pour établir des écoles sous une direction centrale, rattachée à l'autorité civile, puis par des encouragements à la mise sur pied de structures locales chargées du soin des écoles. 1.2.2 Période de 1841 à 1867 De 1841 à 1867, apparaît un système d'enseignement dont l'administration est presque entièrement confiée à l'autorité locale. L'État participe, avec les contribuables du lieu, aux dépenses scolaires mais il exerce un rôle de surveillance assez restreint. La période de 1841 à 1867 revêt une importance particulière. C'est durant ces années que s'ébauchent les caractères dominants du système administratif et du système financier de l'enseignement public. On y voit se préciser la commission scolaire avec le régime de fiscalité qui lui est propre et les premières divisions confessionnelles; on voit apparaître le poste de surintendant, puis le Conseil de l'Instruction publique. /1 apparaît très important d'indiquer quatre développements ou aspects majeurs : élaboration des structures administratives supérieures, mise en place des organismes locaux, financement des institutions et problème de la confession na lité. 26

l'enseignement primaire, deux écoles latines <strong>à</strong> Montréal préparent<br />

au cours classique donné au Collège des Jésuites <strong>à</strong> <strong>Québec</strong> et<br />

des cours de mathématiques et d'hydrographie sont offerts au<br />

Collège de <strong>Québec</strong>. Ce sont surtout les jésuites et les Ursulines<br />

qui s'occupent de l'é<strong>du</strong>cation.<br />

Qu'advient-il <strong>du</strong> personnel enseignant? Les récollets (annexe 1)<br />

disparaîtront vers 1796. Les jésuites (annexe 1) cesseront<br />

d'exister au Canada en 1800. La pénurie de prêtres n'aidait pas<br />

la cause de l'é<strong>du</strong>cation. On négligea de préparer un personnel<br />

qualifié pour dispenser l'enseignement primaire et secondaire. Le<br />

même phénomène se pro<strong>du</strong>isit pour les communautés<br />

enseignantes de femmes, les Ursulines et les Soeurs de la<br />

Congrégation Notre-Dame. La spoliation des biens des récollets<br />

et des jésuites eut un effet direct sur l'instruction <strong>du</strong> peuple.<br />

De 1760 <strong>à</strong> 1789, la situation scolaire laisse <strong>à</strong> désirer et cela est<br />

dû <strong>à</strong> la pénurie de ressources matérielles et de vocation; ajoutons<br />

aussi la pénurie de manuels scolaires. Même si nos dirigeants<br />

écrivirent au gouverneur pour demander les biens des jésuites,<br />

afin de permettre l'é<strong>du</strong>cation de nos jeunes, cela resta sans<br />

réponse. De plus, le peu d'empressement des parents <strong>à</strong> payer<br />

pour l'école ne contribuait guère plus <strong>à</strong> la cause.<br />

La conquête anglaise aura donc sur l'instruction publique des<br />

conséquences très directes. Elle entraîne la disparition des<br />

subsides gouvernementaux. La période de 1760 <strong>à</strong> 1841 se<br />

découpe en trois étapes : continuation <strong>du</strong> régime de l'initiative<br />

privée; tentatives pour créer un système scolaire centralisé;<br />

25

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!