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1 ?b<br />

Ces biens, moins le collège <strong>à</strong> <strong>Québec</strong> et quelques autres parties moins<br />

importantes, ont été, depuis 1832, mis <strong>à</strong> la disposition de la Législature Provinciale<br />

pour l'objet de l'é<strong>du</strong>cation, en vertu de l'acte 2e Guil. IV, ch. 41, continué en force<br />

par l'acte d'Union, section 46, 50 et 55.<br />

Les revenus qui proviennent des biens des Jésuites, moins ce qui en est distrait<br />

pour en payer l'agence, sont employés depuis 1856, <strong>à</strong> solder les instituteurs et <strong>à</strong><br />

payer les frais des écoles-normales tenues dans le Bas-Canada, puis <strong>à</strong> faire des<br />

allocations aux maisons d'é<strong>du</strong>cation supérieure, protestantes et catholiques,<br />

indistinctement. Mais ce n'est l<strong>à</strong> qu'une petite restitution des biens des Jésuites <strong>à</strong><br />

leur fin primitive, puisqu'ils avaient été donnés et acquis expressément pour<br />

l'é<strong>du</strong>cation des catholiques, et que les protestants, qui forment aujourd'hui environ<br />

un tiers de la population <strong>du</strong> Bas-Canada, en prennent leur part proportionnelle pour<br />

l'é<strong>du</strong>cation de leurs propres enfants, sous forme de solde aux inspecteurs d'écoles<br />

protestantes aux précepteurs des High Schools de <strong>Québec</strong> et de Montréal,<br />

instituteurs d'écoles normales protestantes, et sous forme d'allocations annuelles<br />

faites <strong>à</strong> leurs maisons d'é<strong>du</strong>cation supérieure.<br />

Cependant, en l'absence des Jésuites, qui n'étaient véritablement que les<br />

dépositaires et les administrateurs de ces biens, il n'aurait été que juste de les<br />

mettre entièrement <strong>à</strong> la disposition des Evêques catholiques <strong>du</strong> Canada, pour être<br />

par eux employés exclusivement <strong>à</strong> l'é<strong>du</strong>cation de la jeunesse catholique <strong>du</strong> pays.<br />

Aussi, Mgr. Hubert, ge évêque de <strong>Québec</strong>, les a-t-il réclamés exclusivement pour<br />

cette fin. Au moyen de ces biens, il voulait fonder un troisième collège au<br />

Canada.(1)<br />

J'ai donné ouvertement mon opinion en faveur de cette réclamation, toutes les fois<br />

que j'ai eu une occasion opportune de le faire, et notamment dans mes lettres de<br />

1838 sur l'é<strong>du</strong>cation, et auxquelles le journal intitulé «les Mélanges Religieux,»<br />

publié <strong>à</strong> Montréal fait allusion dans son 4e No. (<strong>du</strong> 13 Août 1841 .)<br />

Outre que les actes impériaux de 1774 et de 1791 ne proclamaient rien de<br />

positivement contraire <strong>à</strong> cette réclamation, l'acte provincial de 1832, plus formel<br />

sans néanmoins l'être assez sur ce sujet, déclare que les revenus des biens des<br />

Jésuites seront affectés <strong>à</strong> l'é<strong>du</strong>cation, parce que telle était leur destination primitive,<br />

et qu'ils avaient été pour cette fin, mis <strong>à</strong> la disposition d'un corps religieux<br />

enseignant.<br />

(1) Ce collège fut fondé quand-même c'est celui de Nicolet ouvert en 1804. Voir son historique,<br />

article XIII.

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