MENTON MAG N∞117_Mise en page 1 - Ville de Menton

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22 pour Menton mag Le Conservatoire de musique… facilitateur de talents Avec 587 élèves inscrits et 61 représentations offertes, le Conservatoire municipal de musique, chant, danse et théâtre affiche une partition sans fausse note ! Paul-Emmanuel Thomas, directeur de la structure, fait le bilan de l’année écoulée et donne aussi la parole à ceux qui, jour après jour, font l’actualité de ce lieu culturel. AMANDINE LOMBARDO A 8 ans, Amandine a déjà un sacré caractère. Pensionnaire du conservatoire depuis trois ans, elle pratique l’accordéon et la batterie sans oublier de suivre les cours de formation musicale avec Mélodie, sa professeur. « J’aime bien jouer en groupe. Ça aide à progresser ; on apprend différemment et mieux » explique celle qui a déjà foulé les planches de la scène du théâtre Francis-Palmero. Avec une grande sœur qui joue déjà du piano et un papa multi-musicien et « multi-lauréat au conservatoire » - tient-elle à préciser -, Amandine ne peut qu’aimer l’ambiance du conservatoire ! ANAÏS TULOUP Elle joue du violon depuis trois ans et elle pratique aussi la danse classique au conservatoire. Un peu touche-à-tout, Anaïs, qui va fêter ses dix ans dans quelques jours, aime relever les défis et les quatre heures qu’elle passe chaque semaine dans l’établissement ne lui font pas peur. « J’ai choisi le violon parce que c’est difficile » explique-t-elle. « Mon rêve est de devenir danseuse étoile, mais j’aime aussi jouer du violon en classe devant mes copines. Et j’aime aussi aider à créer des chorégraphies pour les fêtes de fin d’année. » Un souhait ? « Que le conservatoire ouvre un atelier de danse moderne. » ELOÏSE NISUS « Fleur » est le nom qu’avait donné Eloïse à sa première guitare. Elle avait trois ans ! Depuis, elle a intégré le conservatoire de Menton où elle pratique son instrument préféré à raison de deux heures par semaine. « Et si cela reste un loisir, apprendre à jouer d’un instrument nécessite beaucoup d’apprentissage et chaque jour, Eloïse joue à la maison » confie sa maman, ravie de voir ses deux filles jouer ensemble - la sœur aînée joue du piano au conservatoire. Après quatre années passées au conservatoire, Eloïse a vu son travail être récompensé en étant lauréate à la guitare et au solfège ! ALEXANDRE MANGOT Apprendre, jouer, se produire sur scène… Voilà ce qu’aime Alexandre. Cela fait dix ans qu’il pratique le piano au conservatoire. « Je prends beaucoup de plaisir à jouer et je sais qu’apprendre la musique m’a aussi aidé dans mes études » confie ce jeune homme de 20 ans qui va poursuivre ses études à la rentrée aux Etats-Unis. Il profite de ses derniers moments à Menton et passe cinq heures par semaine dans les salles de cours de musique : formation musicale (2h), piano (1h) et jazz (2h). De ses dix années, celui qui aura été deux fois de suite « coup de cœur » des professeurs retiendra la très bonne ambiance au sein du conservatoire et l’esprit « famille » très développé. CHLOÉ LANTERI A peine 14 ans et déjà neuf ans de conservatoire ! Chloé a fait pendant un an du violon et est passée ensuite au violoncelle sur les conseils avisés de son professeur. Un choix qu’elle ne regrette pas un seul instant. « C’est un plaisir de venir au conservatoire. Je fais une heure de violoncelle, deux heures de solfège et une heure d’orchestre » explique-t-elle avec une étincelle dans les yeux quand elle évoque sa participation à l’ensemble instrumental. La même étincelle lorsqu’elle se remémore avoir joué cette année du « metallica » au violoncelle ! On comprend mieux pourquoi elle dit que jouer est « … un mélange de stress et de plaisir ! » CLÉMENT LAVAL S’il a commencé le théâtre par curiosité, Clément a, a priori, bien aimé ! Voilà cinq ans qu’il suit les cours lyriques. Amateur de vieux films, il aime le jeu des acteurs. En plus de ses cours à la Fac, Il consacre une demi-journée par semaine au cours de théâtre. « Une heure sur scène… et beaucoup de temps à regarder les camarades jouer ! C’est ça le théâtre. C’est un plaisir, un loisir, une envie d’être entre amis, une envie de partager. » A 18 ans, Clément analyse parfaitement l’apport personnel de la pratique du théâtre et apprécie le travail effectué par l’ensemble des professeurs.
SARAH ORSINI Même si elle a intégré le conservatoire de Montpellier il y a trois ans, Sarah garde un très bon souvenir de celui de Menton où elle a passé dix années à apprendre la flûte traversière. Et de son propre aveu, c’est … « un peu ma deuxième maison. Ici, c’est une grande famille ! » Avec le recul et l’expérience d’une autre structure, Sarah porte un regard bienveillant sur le conservatoire de Menton : « Les professeurs sont très à l’écoute des élèves. Au-delà de la musique, ils favorisent notre épanouissement intellectuel et notre bien-être. » La preuve ? Trois ans après son départ de Menton, Sarah prend toujours le temps de venir saluer élèves et anciens professeurs. ET QUE PENSENT LES PROFESSEURS DU CONSERVATOIRE ? LAURENCE MATSCHUCK Professeur de formation musicale depuis dix ans au conservatoire de Menton, Laurence est aussi depuis un an conseillère aux études. « Cela représente beaucoup de travail mais cela me permet de connaître beaucoup d’élèves. J’ai souvent l’occasion de faire un point sur leur apprentissage de la musique. Je travaille avec eux durant tout leur séjour ici. » Elle résume ainsi cette décennie en disant que « c’est une très belle aventure ! » GUILLAUME DANIEL Il a un parcours atypique. Entré à l’âge de neuf ans comme élève, Guillaume Daniel est depuis 18 ans professeur de flûte traversière. C’est dire s’il connait bien la maison ! Il reconnait volontiers que l’apprentissage de la musique a évolué. Aujourd’hui, apprendre à jouer d’un instrument est plus ludique, plus créatif. « Les élèves se sentent bien et ils ont envie de pousser la porte du conservatoire. L’objectif est de rendre plus accessible la musique. C’est dans ce sens que les partenariats éducatifs ont vu le jour cette année… et offrent aux structures un important vivier. » JACQUES PERRONE A 60 ans, ce professeur de violoncelle au conservatoire de Menton depuis 34 ans, est aussi musicien au sein de l’orchestre philharmonique de Monte Carlo. Il confirme les propos de Guillaume Daniel sur l’évolution de la pratique de la musique. Et sa plus grande satisfaction est de voir certains de ses anciens élèves devenir professeur de musique à leur tour ou, une fois parent, de venir inscrire leur enfant au conservatoire… Quand l’histoire se perpétue ! Paul-Emmanuel Thomas, « Mon souhait : créer un coup de foudre » Menton mag’ : Quel regard portez-vous sur l’année écoulée ? Paul-Emmanuel Thomas : Les effectifs sont toujours en hausse. En 2012, 587 élèves ont assisté à nos cours. En quatre ans, nous avons progressé de près de 35 %. Ces bons chiffres sont à mettre à l’actif des trente-et-un professeurs qui se mobilisent au quotidien pour le conservatoire. M. m’ : Comment expliquez-vous ce succès ? P.-E. T. : Depuis vingt ans, l’apprentissage de la musique connait une évolution spectaculaire. Désormais, on parle davantage de projet éducatif ; il y a en quelque sorte un contrat moral d’engagement réciproque entre le professeur et l’élève. Par ailleurs, nous avons développé ces dernières années à Menton des partenariats éducatifs avec les écoles primaires, les collèges, le lycée et même Sciences Po. Désormais, un apprentissage de la musique, de la danse et du théâtre est proposé aux élèves. Le conservatoire a, dans ce domaine, un rôle éducatif. M. m’ : Quelles sont vos satisfactions ? P.-E. T. : Elles sont multiples. Le chant choral avec les trois chœurs enfants et le chœur adultes connaissent un énorme succès. Ensuite, nous avons de bons retours sur certains concerts, notamment les quatre saisons, concerts animés par les professeurs du Conservatoire, « artistes en résidence permanente » où de nombreux parents découvrent les professeurs dans le rôle de musiciens. Il y a également eu un très gros travail d’effectué sur d’autres prestations telles que le Carnaval des animaux ou encore le gala de danse. Mon souhait est de créer un coup de foudre auprès des élèves lorsqu’ils entendent un instrument, une voix ou un son. M. m’ : Comment abordez-vous l’année à venir ? P.-E. T. : Nous consolidons nos axes de développement des années précédentes ; à savoir les partenariats éducatifs qui vont cette année toucher les élèves de 5 e des collèges. Et nous allons renforcer notre travail auprès de la petite enfance. Menton 23 pour mag
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