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Thèse Amandine Martin - EPHE

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Ces données ont été suffisamment convaincantes pour que des essais cliniques<br />

soient envisagés avec l’OM‐174. Des essais de phase I et I/II ont eu lieu, afin de déterminer<br />

sa toxicité et sa pharmacocinétique. Un premier essai explorait des doses croissantes d’OM‐<br />

174 (600, 800, 1000 et 1600 µg/m 2 ) en une injection unique, un second essai explorait un<br />

nombre d’injections croissant d’OM‐174 administré à différentes doses données. Les<br />

résultats ont montré que l’OM‐174 pouvait être injecté à une dose de 1000 µg/m 2 , 15 fois de<br />

suite à 2 ou 3 jours d’intervalle sans toxicité importante, mais avec une production de TNF et<br />

d’IL‐6 chez certains patients.<br />

Objectif du travail<br />

Le laboratoire à développé un protocole utilisant l’OM‐174, dans un modèle de<br />

carcinomatoses obtenues par injection intrapéritonéale de cellules cancéreuses (cellules<br />

PROb) générant des tumeurs progressives chez le rat BD‐IX. Nous avons montré que ce lipide<br />

A guérit 95 % des rats porteurs de carcinomatoses péritonéales macroscopiques (tumeurs<br />

constituées de dizaines de nodules de 3 à 5 mm) quand le traitement commence à 14 jours<br />

après l’injection des cellules cancéreuses, alors que les rats non traités meurent tous de<br />

leurs tumeurs. Cet effet antitumoral a été corrélé à l’expression de la NO synthase inductible<br />

(NOS II, ARNm et protéine), à la production de NO dans les tumeurs, à la production de<br />

cytokines de l’inflammation (IL‐1β, TNF‐α et IFN‐γ), ainsi qu’à l’inhibition de l’expression de<br />

TGF‐β dans les tumeurs 183, 184 .<br />

Cependant, lorsque le traitement commence plus tard après l’injection des cellules<br />

cancéreuses (J28) et s’adresse à des tumeurs de plus en plus volumineuses, l’efficacité de<br />

l’OM‐174 décroît. L'association oxaliplatine (un agent chimiothérapeutique couramment<br />

utilisé en combinaison avec le 5‐FU dans les traitements des cancers coliques avancés) plus<br />

OM‐174 rétablie cette efficacité. En effet, chez des rats porteurs de carcinomatoses<br />

péritonéales envahissant tout le péritoine (tumeurs de plusieurs centimètres de diamètre)<br />

une injection à J21 par voie intrapéritonéale d’oxaliplatine suivie à partir de J28 d’injections<br />

par voie intraveineuse d’OM‐174 guérit tous les animaux, alors que le traitement par<br />

l’oxaliplatine seul ou le lipide A seul n'est pas efficace.<br />

Mon projet à donc consisté à étudier les mécanismes de l’immunothérapie par l’OM‐174<br />

seul ou en combinaison avec l’oxaliplatine dans ce modèle de cancer colique chez le rat.<br />

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