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Thèse Amandine Martin - EPHE

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ou d’IL‐8 n’ont pas variées. Dans l’essai clinique utilisant l’ONO‐4007, une augmentation<br />

significative des concentrations de TNF et d’IL‐6 a été retrouvée dans le sérum de patients.<br />

Malheureusement, dans tous ces essais cliniques, aucune activité antitumorale des<br />

différents lipides A n’a été détectée chez les patients.<br />

5. Immunothérapie par l’OM-174<br />

L’activité antitumorale de l’OM‐174 a été étudiée dans un modèle de cancer colique.<br />

Les cellules cancéreuses coliques PROb injectées à des rats BDIX induisent des<br />

carcinomatoses péritonéales, qui en absence de traitement induisent la mort de tous les rats<br />

après quelques semaines. Des injections intraveineuses répétées d’OM‐174, tous les deux ou<br />

trois jours, guérissent 90 à 100 % des rats 183 . Les cellules tumorales meurent, au moins en<br />

partie, par apoptose, les tumeurs régressent et les animaux sont immunisés 184 . Cet effet<br />

antitumoral a été corrélé à l’expression de la NOS II (ARNm et protéine) et à la production de<br />

NO dans les tumeurs, à la production de cytokines de l’inflammation (IL‐1β, TNF‐α et IFN‐γ),<br />

ainsi qu’à l’inhibition de l’expression de TGF‐β1 dans les tumeurs 185 .<br />

L’OM‐174 a également un effet antitumoral dans un modèle de cancer mammaire<br />

chez la souris. Les cellules cancéreuses mammaires EMT‐6 injectées par voie i.v. à des souris<br />

syngéniques BALB/c provoquent des nodules pulmonaires. Les souris non traitées meurent<br />

de leurs tumeurs en quelques semaines, alors que des injections en intraveineuses d’OM‐<br />

174 répétées tous les 5 jours, augmentent leur survie, diminuent le nombre et le volume des<br />

nodules pulmonaires et les souris guéries de leurs tumeurs sont immunisées (résultats non<br />

publiés). Ce traitement est efficace chez des souris BALB/c KO pour la NOS II, il ne dépend<br />

donc pas de la NOS II des cellules de la souris. Par contre, il n’est plus efficace chez des souris<br />

KO pour la NOS II traitées par de l’aminoguanidine (AG). Donc l’efficacité du traitement<br />

dépend de la NOS II des cellules tumorales (résultats non publiés). Ces résultats sont<br />

cohérents avec le fait que des clones de cellules EMT‐6 (dont le clone EMT‐6J) répondant<br />

fortement à l’IL1 pour produire beaucoup de NO sont peu tumorigènes tandis que des<br />

clones de cellules EMT‐6 (dont le clone EMT‐6H) répondant faiblement à l’IL1 et produisant<br />

peu de NO, sont très tumorigènes. L’utilisation de ces clones, des souris KO pour la NOS II ou<br />

sauvages et de l’AG nous a permis de montrer que la NOS II des cellules de la souris facilite la<br />

croissance tumorale, alors que la NOS II des cellules tumorales s’oppose à la croissance<br />

tumorale 186 .<br />

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