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Thèse Amandine Martin - EPHE

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phagocytaire faible, la capacité de présenter l'antigène et celle de stimuler les lymphocytes T<br />

69 . Les DCs présentent un large éventail de molécules de co‐stimulation et d’adhésion<br />

(comme B7‐1, B7‐2, CD40, LFA3 ICAM1, ICAM3) qui, avec le récepteur de l'antigène lié à<br />

l'antigène, participent à l'activation des lymphocytes T 109 . Pour que les lymphocytes T<br />

prolifèrent et se diférencient en T auxilliaires de type 1 (Th1) et en T cytotoxiques un<br />

troisième signal est nécessaire, il est fourni par les cytokines : IL‐2, IFN‐, IL‐12 produites<br />

essentiellement par les cellules de la réponse innée.<br />

III. Lipides A et immunothérapie<br />

L’immunothérapie antitumorale est une stratégie permettant d’activer et d’améliorer<br />

le fonctionnement du système immunitaire afin d’éliminer une tumeur sans affecter les<br />

cellules normales. Elle regroupe des stratégies thérapeutiques très différentes selon qu’elles<br />

mobilisent les ressources du système immunitaire du malade (immunothérapie active) ou au<br />

contraire qu’elles utilisent des réactifs immunologiques ou des cellules immunitaires<br />

apportés de l’extérieur (immunothérapie passive).<br />

A. Immunothérapie non spécifique<br />

L’immunothérapie active est non spécifique lorsqu’elle repose sur l’administration<br />

d’activateurs du système immunitaire comme des agents bactériens ou des cytokines.<br />

Un siècle après le concept initial de Paul Ehrlich et William Coley en 1890 110 , HW Herr a<br />

utilisé le bacille de Calmette et Guérin (BCG) pour infecter des patients atteints de cancer de<br />

la vessie 111 . Bien que le mécanisme précis de l’action de ce bacille ne soit pas connu, il est<br />

probablement en rapport avec l’inflammation vésicale qu’il provoque qui conduit au rejet<br />

des cellules cancéreuses de la paroi vésicale 112 . Aujourd’hui, le traitement standard des<br />

tumeurs superficielles de la vessie est toujours la résection endoscopique suivie de<br />

l’administration de BCG 113 .<br />

Les cytokines qui sont libérées par différentes cellules en réponse à un signal d’activation 114 ,<br />

peuvent être utilisées en immunothérapie pour leur action toxique sur les cellules<br />

tumorales, ou stimulatrice sur la réponse immunitaire déficiente du patient, ou encore pour<br />

améliorer la présentation d’antigènes tumoraux 115 . L’IL‐2 et l’IFN‐α sont les deux principales<br />

cytokines utilisées dans cette approche. L’IFN‐α est utilisé surtout dans les cancers du rein<br />

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