semestre 2008 - BNP Paribas
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IMPACT DE LA CRISE<br />
Au premier trimestre, les ajustements de valeur liés à la crise des marchés s’établissent à -360 millions d’euros.<br />
Ces ajustements de valeur se décomposent en -514 millions d’euros pour le pôle CIB, -29 millions d’euros pour le<br />
pôle AMS, et un ajustement positif de 183 millions d’euros au titre de la dette émise par le groupe, crédité au pôle<br />
« Autres Activités ».<br />
Les revenus de CIB sont impactés par des ajustements de valeur de -514 millions d’euros. Ces ajustements de<br />
valeur concernent le portefeuille de LBO en cours de syndication (-86 millions d’euros), la titrisation (-103 millions<br />
d’euros), les « credit adjustments » sur les assureurs monolines (-182 millions d’euros) et les « credit<br />
adjustments » sur les autres contreparties (-143 millions d’euros). Ces ajustements ne sont pas compensés par<br />
des gains exceptionnels, les gains sur la dette propre étant affectés au pôle « Autres Activités », comme<br />
mentionné ci-dessus.<br />
Les revenus du métier Gestion Institutionnelle et Privée du pôle AMS sont impactés par un ajustement de valeur<br />
de -29 millions d’euros sur des placements de « seed money » en gestion alternative.<br />
L’impact direct de la crise financière sur le coût du risque du premier trimestre <strong>2008</strong> est de 57 millions d’euros pour<br />
BancWest, et de 129 millions d’euros pour CIB, soit un total de 186 millions pour le groupe.<br />
Le coût du risque de BancWest intègre une dépréciation complémentaire de 35 millions d’euros sur le portefeuille<br />
d’investissement et une dotation de 22 millions d’euros à la provision générale de portefeuille IFRS au titre de<br />
l’exposition au risque immobilier.<br />
Le coût du risque de CIB intègre 94 millions d’euros au titre du provisionnement de contreparties de marché et 35<br />
millions de dotations aux provisions liées au secteur immobilier américain.<br />
Au second trimestre, le résultat du groupe <strong>BNP</strong> <strong>Paribas</strong> est impacté par les effets du risque de contrepartie sur les<br />
assureurs monolines : -542 millions d’euros dont -457 millions d’euros en revenus, et -85 millions d’euros en coût<br />
du risque. Les autres ajustements de valeur sont négligeables.<br />
Les revenus intègrent un montant de -457 millions d’euros au titre de la détérioration du risque de contrepartie sur<br />
les assureurs monolines. L’exposition brute sur les assureurs monolines est en légère hausse à 3,05 milliards<br />
d’euros contre 2,90 milliards au 31 mars <strong>2008</strong>, la dégradation des valeurs des CDOs à sous-jacents immobiliers<br />
(+0,30 milliard d’euros) étant compensée partiellement par une amélioration des CDOs à sous jacents entreprises<br />
(-0,15 milliard d’euros). Dans le même temps, les spreads de CDS des assureurs monolines se sont fortement<br />
dégradés, conduisant à augmenter de 645 millions d’euros les ajustements de crédit. Ces ajustements sont<br />
partiellement compensés par des gains sur les instruments venant en couverture de ce risque, pour 188 millions<br />
d’euros. L’impact net sur les revenus de la détérioration du risque de crédit des assureurs monolines est ainsi de -<br />
457 millions d’euros. Par ailleurs, une dotation aux provisions de 85 millions d’euros a été enregistrée à la suite du<br />
déclassement en douteux de certains assureurs monolines. L’exposition nette sur les assureurs monolines est<br />
ainsi ramenée à 1,15 milliard d’euros (contre 1,54 milliard d’euros au 31 mars <strong>2008</strong>), dont un montant devenu<br />
négligeable sur les assureurs monolines les moins bien notés.<br />
Le coût du risque de BancWest intègre une dépréciation complémentaire de 44 millions d’euros sur le portefeuille<br />
d’investissement.<br />
UNE CAPITALISATION ADEQUATE<br />
Le groupe <strong>BNP</strong> <strong>Paribas</strong> dispose d’une solidité financière qui lui permet de tirer parti de l’amélioration de sa position<br />
concurrentielle.<br />
En matière de liquidité, le groupe bénéficie d’une des meilleures signatures du secteur, ce qui lui permet de lever<br />
des fonds, à court ou moyen et long terme, dans des conditions de volume et de marge meilleures que celles de<br />
ses principaux concurrents. Le groupe a levé au premier <strong>semestre</strong> un montant de 34 milliards d’euros à moyen et<br />
long terme, contre 29 milliards au premier <strong>semestre</strong> 2007. Le groupe a notamment augmenté les fonds levés<br />
auprès de la clientèle d’entreprises et d’investisseurs institutionnels, sur l’ensemble des zones géographiques,. En<br />
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