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Les bryophytes du Luxembourg - Musée national d'histoire naturelle

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J. Werner <strong>Les</strong> <strong>bryophytes</strong> <strong>du</strong> <strong>Luxembourg</strong> - Liste annotée et atlas<br />

- que ces centres possèdent soit des forêts<br />

éten<strong>du</strong>es souvent très anciennes (Petite-Suisse,<br />

Grunewald, vallée de l'Our!), soit des vallons<br />

densément boisés à forte humidité constante.<br />

En région mosellane, par exemple, l'apport<br />

en biodiversité des forêts de ravin de Rosport<br />

et de Schengen est évident, tout comme celui<br />

de la forêt riveraine de la Basse-Syre près de<br />

Manternach;<br />

- que la plupart des centres de biodiversité<br />

coïncident avec de fortes dénivellations au<br />

niveau de la topographie.<br />

3.1.3. Comparaison inter<strong>national</strong>e<br />

La superficie de dix-sept entités territoriales, essentiellement<br />

européennes, et le nombre d'espèces de<br />

<strong>bryophytes</strong> qui y sont connues ont été reportés<br />

sur un graphique dressé à l'échelle logarithmique<br />

pour l'axe horizontal des superficies (fig. 18).<br />

Il est assez semblable à celui publié par Sotiaux<br />

& Vanderpoorten (2004) dans leur travail sur le<br />

bassin de la Semois.<br />

nombre de taxons - number of taxa<br />

175<br />

150<br />

125<br />

100<br />

75<br />

50<br />

25<br />

Ferrantia • 65 / 2011<br />

0<br />

PETITE-<br />

SUISSE (17)<br />

MOSELLE (24) GRES HORS<br />

P.-S. (27)<br />

Ce graphique illustre un phénomène communément<br />

constaté, à savoir que le nombre d'espèces<br />

ne croît pas proportionnellement à la taille des<br />

territoires, mais plutôt à la valeur logarithmique<br />

de ce chiffre (Ozenda 1982); encore faut-il que<br />

les territoires soient homogènes, ce qui n'est que<br />

partiellement le cas dans notre exemple. Sotiaux et<br />

Vanderpoorten (2001a) ont essayé de calculer une<br />

formule mathématique permettant de prévoir le<br />

nombre d'espèces pouvant être atten<strong>du</strong>es normalement<br />

dans un territoire donné. Il est certain que<br />

nous sommes en présence d'une grande diversité<br />

dans la nature, de petites régions océaniques<br />

(façade ouest des Iles britanniques), montagneuses<br />

(le Pitztal tyrolien, Düll 1991) ou tropicales<br />

(l'île de la Réunion) pouvant être fort riches,<br />

de grands territoires plats, par contre, relativement<br />

pauvres en espèces (Haute-Normandie, plaines de<br />

Pologne, Pays-Bas!).<br />

Dans l'exemple choisi les territoires riches et<br />

pauvres se tiennent la balance, le <strong>Luxembourg</strong> se<br />

situant au-dessus de l'axe de régression; le Gutland<br />

est légèrement en-dessus, l'Oesling légèrement<br />

en-dessous de cet axe. On peut encore noter que la<br />

richesse bryologique de la Sarre dépasse celle <strong>du</strong><br />

OESLING SUD<br />

(50)<br />

Moyenne<br />

<strong>Luxembourg</strong><br />

BASSIN<br />

MINIER (14)<br />

Régions (nombre de carrés) - Regions (number of squares)<br />

OESLING<br />

NORD (18)<br />

Fig. 17: Richesse comparée des principales régions <strong>du</strong> pays (nombre moyen de <strong>bryophytes</strong> par carré<br />

IFBL). – Compared richness of the principal regions of <strong>Luxembourg</strong> (average number of <strong>bryophytes</strong> per<br />

IFBL-square).<br />

27

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