TP Configuration de la Mandrake 9.2 1 Connaître les commandes ...

TP Configuration de la Mandrake 9.2
Florence HENRY
florence.henry@obspm.fr
1 Connaître les commandes de configuration
1. Lancez le Centre de contrôle de Mandrake. Il est disponible de deux manières différentes :
⋄ icône dans la barre des tâches en bas de l’écran,
⋄ ou par le menu (en bas à gauche de lécran), sous-menu Configuration .
Si vous ne vous êtes pas logué en tant que root, le système vous demandera son mot de
passe, car il faut les droits du superutilisateur pour configurer le système.
2. Listez les opérations accessibles via les onglets Réseau et Internet , Système et
Gestionnaire de logiciels . Ces opérations seront celles que vous allez utiliser dans ce
TP.
2 Utiliser les commandes de configuration
2.1 Ajouter un nouvel utilisateur
1. Lancez le centre de contrôle, puis Userdrake
2. Pour ajouter un utilisateur :
⋄ dans le champ utilisateur, entrez tartempion
⋄ dans le champ commentaire, mettez-y son nom réel
⋄ dans le champ interpréteur, laissez /bin/bash, sauf si tartempion souhaite vraiment
utiliser un autre interpréteur de commandes.
⋄ dans le champ dossier personel, entrez /home/tartempion, ce sera le répertoire qui
appartiendra à tartempion et où il y mettra ses documents.
⋄ entrez le mot de passe 2 fois dans les champs prévus à cet effet, et validez toutes ces
informations (OK).
3. L’utilisateur tartempion apparaît maintenant dans la liste des utilisateurs de votre machine.
Changez l’image de cet utilisateur (menu Actions → Changer l’image).
4. Recommencez avec 3 vrais élèves de votre classe.
5. vous pouvez à tout moment éditer le profil d’un utilisateur pour en changer son nom, ou son
login. Changez le nom de l’utilisateur tartempion.
6. Enregistrez les modifications , quittez Userdrake et le centre de contrôle.
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7. Sortez de la session (menu , Quitter ), et regargez les changements apparus dans
l’invite du système.
2.2 Gérer les paquetages
2.2.1 Installer un nouveau paquetage
1. Lancez le centre de contrôle, puis RpmDrake .
2. Cherchez le paquetage kdeedu.
3. Le système vous montre alors une liste de résulats. Cochez celui qui vous semble le plus
aproprié, et cliquez sur Installer.
4. Si le cédérom à l’intérieur de l’ordinateur n’est pas celui qui contient le paquetage, insérez
le disque que vous demande alors le système.
5. Lorsque le système vous affiche “Tout a été installé correctement”, cliquez sur OK,
et vous pouvez quitter RpmDrake.
2.2.2 Supprimer un paquetage
1. Commençons par installer un paquetage que l’on voudra effacer par la suite... Lancez Rpm-
Drake comme précédemment pour installer un jeu (par exemple FrozenBubble), et quittez
RpmDrake.
2. Lancez RpmDrake pour la désinstallation de paquetages . Le système liste alors tous les
paquetages que vous avez déja installé. Cochez celui que vous voulez désinstaller et cliquez
sur Supprimer. Vous pouvez alors quitter RpmDrake.
2.2.3 La mise à jour des paquetages
Depuis que la version 9.2 de Mandrake est parue, certains logiciels ont fait l’objet de nouvelles
versions, il peut être (très) utile ou juste agréable de faire les mises à jour.
1. Lancez Mandrake Update , le système vous demande de choisir un miroir où télecharger
les mises à jour. Choisissez-en un en france. Pour cette étape, il faut évidemment que vous
soyez connecté à internet.
2. Choisissez le type de mise à jour que vous voulez effectuer (sécurité, bug ou mise à jour
normale).
3. Le système vous présente alors la liste des paquetages qu’il est possible de mettre à jour.
Cochez un paquetage (celui que vous voulez) et cliquez sur Installer. Vous pouvez alors
quitter Mandrake Update.
2

2.2.4 Installer des paquetages depuis internet
Dans 6 mois, la quasi totalité des logiciels que vous avez sur les cédéroms d’installation ne seront
plus à jour. De nouvelles versions, avec moins de bugs, et plus de fonctionnalités seront disponibles
sur internet. Vos cédéroms vous seront alors tout aussi utiles que des dessous de verres .
1. Lancez le Gestionnaire des dépôts de logiciels .
2. Décochez les sources Installation CD et cliquez sur Ajouter...
3. Sélectionnez Serveur FTP et remplissez les champs ainsi :
⋄ Nom : miroir mandrake du lip6
⋄ URL : ftp://ftp.lip6.fr/pub/linux/distributions/mandrake/9.2/i586/
Mandrake/RPMS
⋄ Chemin relatif vers hdlist/synthesis : ../base/hdlist.cz
et cliquez sur OK. Vous pouvez configurer autant de serveurs ftp que vous souhaitez.
4. Cliquez sur Sauver et Quitter. Vous pouvez maintenant installer de nouveaux paque-
tages ou effectuer les mises à jour comme expliqué précédemment.
La liste des sites ftp qui proposent les paquetages de Mandrake sont disponibles à l’adresse
suivante : http://www.linux-mandrake.com/fr/ftp.php3
3

TP Commandes UNIX
Florence HENRY
florence.henry@obspm.fr
1 Les commandes de base
✬
RAPPEL :
mkdir repx : créer le répertoire repx
cd repx : aller dans le répertoire repx
ls repx : liste le contenu du répertoire repx
cp fich1 fich2 : copie le fichier fich1 dans le ficher fich2
cp -r repx repy : fait une copie du répertoire repx appelée repy
mv fich3 fich4 : renomme le fichier fich3 en fich4
✫
1. avec la commande mkdir, créer les répertoires rep1, rep2,
et rep3 comme le montre l’arborescence ci-contre.
2. avec l’éditeur de texte de votre choix (kedit par exemple),
créez les fichiers fich11, fich12, .fich13 (attention au “.”,
il est volontaire) fich21, fich22, fich31 et fich32.
3. lister le contenu du répertoire rep1. Remarquez que le fichier
.fich13 n’apparaît pas. C’est un fichier caché car son nom
commence par un “.”. Pour lister tous les fichiers d’un réper-
toire, il faut utiliser l’option -a ou -A avec la commande ls.
4. déplacer l’arborescence rep3 sous le répertoire rep2.
5. faire une copie du répertoire rep2 et la nommer rep4.
6. renommer rep4 en rep5.
7. supprimer tout sauf le répertoire rep1 et les fichiers qui y sont.
Aller voir dans la page man de rm pour voir quelle est l’option a
préciser pour pouvoir détruire un répertoire qui n’est pas vide.
2 Utiliser les pages man
✩
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Ouvrez 2 terminaux. Sur le premier, affichez la page man de ls (commande man ls), et faites les
exercices suivants avec le 2ème terminal. Pour chaque, il vous faudra trouver dans la page man la
ou les options qui conviennent.
1. lister le répertoire rep1 avec tous les détails de taille, de date de modification, et de
permissions (format “long”).
1

✬
RAPPEL : la commande précédente vous donne quelque chose comme ceci :
$ ls −l rep1
total 8
−rw−r−−r−− 1 flo flo 24 May 19 19:23 fich11
−rw−r−−r−− 1 flo flo 14 May 19 19:24 fich12
drwxr−xr−x 2 flo flo 512 May 18 13:04 rep2
drwxr−xr−x 2 flo flo 512 May 18 13:04 rep3
Détail de la dignification des colonnes :
⋄ 1ère colonne : mode de protection du fichier ou du répertoire. Il contient 10
caractères :
◦ 1 pour le type : d pour un répertoire, - pour un fichier normal, (voir la page
man pour la liste exhaustive).
◦ 3 pour le mode de protection envers le propriétaire du fichier.
◦ 3 pour le mode de protection envers le groupe auquel appartient le propriétaire
du fichier.
◦ 3 pour le mode de protection envers tous les autres utilisateurs.
Chaque mode de protection est composé de 3 caractères :
◦ le 1er précise la permission en lecture. Un - indique l’interdiction et un r
l’autorisation.
◦ le 2ème précise la permission en écriture. Un - indique l’interdiction et un w
l’autorisation.
◦ le 3ème précise la permission de l’exécution. Un - indique l’interdiction et un
x l’autorisation.
Ainsi, on peut voir que fich11 peut être lu par tout le monde, ne peut être modifié
que par son propriétaire, et n’est exécutable par personne.
⋄ 3ème colonne : nom du propriétaire
⋄ 4ème colonne : nom du groupe
⋄ 5ème colonne : taille du fichier ou du répertoire
⋄ colonnes 6, 7 et 8 : date et heure de la dernière modification
⋄ colonne 9 : nom du fichier ou du répertoire
✫
2. lister le répertoire /etc de la même façon (en mode long)
3. refaire la même opération en triant par ordre de taille
4. idem en sens inverse
5. idem en triant par ordre de date de dernière modification
✩
✪
2

6. lister /etc avec les détails et tous les répertoires situés en-dessous
3 Commandes avancées
3.1 chmod : change les permissions sur un fichier ou un répertoire
✬
chmod [options] [qui][op][permission] fichier, où
qui est une combinaison des lettres u (propriétaire=vous), g
✫
(groupe), o (others=tous les autres), ou a (all=tous=ugo)
op est l’opération à effectuer : + pour ajouter et - pour enlever
permission combinaison des lettres r (read=lecture), w (write=écriture)
et x (exécution)
✩
✪
1. interdire l’accès en lecture au répertoire rep1 aux membres de votre groupe et aux autres
utilisateurs de l’ordinateur.
2. remettre l’accès en lecture de ce répertoire aux membres de votre groupe, et interdire
l’accès en lecture des fichiers qui sont dans ce répertoire.
3.2 find : cherche des fichiers ou des répertoires dans une arborescence
☛
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find [où] [critères] [action]
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1. chercher dans le répetoire /usr/share/ les fichiers ayant un nom se terminant par .bmp,
et les aficher.
2. chercher les répertoires immédiatement en-dessous de /usr/share/, et les afficher.
3. chercher dans votre répertoire personnel tous les fichiers dont la taille est supérieure à
10 kilo-octets, et les afficher.
3.3 ps et kill : gestion des processus tournant sur l’ordinateur
✓
ps [options] : liste les processus actifs
kill [options] nproc : tue le processus de numéro nproc
✒
1. la commande ps -ax liste tous les processus actifs
2. la commande ps -aux liste tous les processus actifs et indique leur propriétaire de ce pro-
cessus. La 2ème colonne indique le numéro du processus
3. lancez mozilla, et récuperez son numéro de processus
4. plantez-le volontairement (!) avec la commande kill -s stop [nproc]. Le seul moyen
que vous aurez pour fermer la fenêtre de ce navigateur est le le tuer avec la commande kill
nproc.
5. Si malgré un kill une application reste plantée, il faut faire un kill -9 nproc.
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