RappoRt annuel - BNP Paribas

ENGAGEMENT Réactivité Créativité Ambition RÉACTIVITÉ
ENGAGEMENT RÉACTIVITÉ Ambition CRÉATIVITÉ Ambition Réactivité Engagement Créativité
RappoRt annuel 2 9

BMCI - Groupe Bnp paribas,
partenaire du tennis au Maroc
Sport universel associé aux valeurs de performance
et de fair-play, le tennis véhicule des valeurs fortes,
reflétant celles de la BMCI et du Groupe Bnp paribas :
ambition, créativité, réactivité et engagement.

Groupe Bnp paribas, partenaire de tous les tennis
Dans la continuité de la forte politique de soutien en faveur du tennis développée depuis 37 ans
par son actionnaire de référence, le Groupe BNP Paribas, la BMCI a pris un engagement fort pour
le développement et la promotion du tennis au Maroc à travers la signature d’une convention de
partenariat avec la Fédération Marocaine de Tennis pour 3 ans.
La BMCI a ainsi accompagné en 2009, pour la première fois, le Grand Prix Hassan II de Tennis
et le Grand Prix S.A.R Lalla Meryem en qualité de Top Partenaire, et a également apporté son
soutien au mini-tennis dans le Royaume en tant que parrain exclusif.
Partenaire historique du tennis depuis 37 ans, BNP Paribas a démontré son implication active dans
ce sport tant au plan local qu’au niveau international, dans un contexte professionnel, familial,
éducatif et social. Parrain officiel de Roland Garros depuis 1973, le Groupe BNP Paribas est
progressivement devenu le sponsor N° 1 du tennis mondial, notamment à travers son soutien aux
BNP Paribas Masters, à la Coupe Davis et à la Fed Cup, ou encore aux Internazionali BNL d’Italia.
En parrainant plusieurs Fédérations internationales, 2000 clubs, 550 tournois amateurs ainsi
que des programmes éducatifs dans le monde entier, BNP Paribas participe à la promotion du
tennis et encourage sa pratique universelle.
Les valeurs et engagements citoyens du Groupe trouvent un écho dans le sponsoring sportif
qu’il a développé au travers de nombreux projets comme l’association « Fête le Mur » créée par
Yannick Noah ou le Téléthon du tennis en France, l’Oberer Tennis Camp en Suisse ou encore le
BNP Paribas Taste of Tennis aux États-Unis.

SOMMAIRE
RepèReS d’aCtIvIté pp.6
Message des Présidents du Conseil de Surveillance et du Directoire 8
Conseil de Surveillance et Directoire 10
Comité de Direction 12
Chiffres clés 14
Chiffres clés de l’actionnaire 16
Environnement économique en 2009 18
la BMCI en 2009 p.22
Principaux indicateurs d’activité et de résultats 24
Activités commerciales 26
Activités des filiales spécialisées 29
Des moyens à la hauteur des ambitions 32
2009, une année riche en innovations 36
Réseau d’agences BMCI
Retrouvez tous les contacts des 257 agences
BMCI sur notre site internet www.bmci.ma et
localisez sur une carte l’agence de votre choix
grâce au service de géolocalisation disponible
dans la rubrique « nos agences ».

fondation BMCI
Retrouvez, dans un cahier
spécial encarté à la fin du
document, toutes les actions
menées en 2009 par la
Fondation BMCI dans les
domaines de la Solidarité et
de la Culture !
le l GRoupe Bnp paRIBaS p. 38
donnéeS d fInanCIèReS p.42
Note de présentation des règles et principes comptables 44
Comptes sociaux au 31 décembre 2009 48
Rapport Général des Commissaires aux Comptes 66
Rapport du Conseil de Surveillance à l’Assemblée Générale Ordinaire 67
Rapport du Directoire à l’Assemblée Générale Ordinaire 70
Résolutions approuvées par l’Assemblée Générale Ordinaire 71
Résumé des principes comptables IAS/IFRS appliqués par le Groupe BMCI 74
États financiers consolidés IFRS / IAS au 31 décembre 2009 86
Repères d'activité
Rapport annuel BMCI 2009 9

MeSSaGe deS pRéSIdentS
REpèRES d'ActIvIté
Message des Présidents du Conseil de Surveillance et du Directoire 8
Conseil de Surveillance et Directoire 10
Comité de Direction 12
Chiffres clés 14
Chiffres clés de l’actionnaire 16
Environnement économique 18

Repères d'activité
Rapport annuel BMCI 2009 9

MeSSaGe deS pRéSIdentS
Mourad CHeRIf
président du Conseil de Surveillance
Jacques aRdant
président du directoire
Malgré un contexte marqué par un ralentissement
de l’activité économique, la BMCI a confirmé, au titre
de l’année 2009, la bonne tenue de ses résultats,
tout en maintenant la rentabilité de ses activités et
la maîtrise de ses risques.
La BMCI a ainsi affiché en 2009 des résultats en
progression, avec un Produit Net Bancaire qui
s’accroît de 7 %, un résultat net en augmentation
de 10,7 % et un coefficient d’exploitation de 41,4 %,
l’un des ratios les plus bas du secteur bancaire
marocain.
Afin d’assurer la pérennité de ses performances, le
Groupe BMCI s’appuie sur les synergies existantes
entre ses différentes filiales et sur la contribution de
ses métiers diversifiés. La BMCI bénéficie également
du soutien de son actionnaire de référence, le
groupe BNP Paribas, leader européen des services
bancaires et financiers et l’une des 6 banques les
plus solides du monde selon Standard & Poors.
Le cabinet Fitch Ratings a confirmé en 2009
les notations délivrées à la BMCI, les meilleurs
ratings au Maroc, reflétant la gestion dynamique
de la BMCI et sa bonne maîtrise des risques, ainsi
que sa capacité à se conformer aux standards
internationaux. La BMCI a par ailleurs renouvelé
en 2009 la certification ISO 9001 (version 2000)
des virements internationaux, des opérations
de commerce international relatives aux crédits
documentaires et remises documentaires.

La réorganisation du réseau d’agences, base
indispensable d’un développement maîtrisé et
optimisé, a été initiée en 2009, afin de rééquilibrer
les différents groupes d’agences. L’objectif est
d’améliorer toujours plus la proximité et la qualité
du service offert à nos clients, ainsi que de permettre,
dans les années à venir, un développement accéléré
du réseau, constitué de 257 points de vente et de
280 GAB à fin décembre 2009.
L’année a été placée sous le signe des synergies
entre la BMCI et le Groupe BNP Paribas. En effet,
2009 a constitué, pour les équipes de la BMCI, une
année de préparation de projets majeurs, conçus et
mis en place grâce au soutien et à l’expertise des
équipes du Groupe BNP Paribas.
Le premier projet stratégique mené en 2009 a
abouti, en janvier 2010, à la naissance de BMCI-
BNP Paribas Banque Privée, qui propose un service
exclusif et une offre dédiée à la clientèle haut de
gamme souhaitant un accompagnement global et
un conseil expert sur les questions patrimoniales.
2009 a également été l’année de la mise en place
de BMCI Securities Services, née d’un accord de
coopération avec BNP Paribas Securities Services,
premier prestataire de service titres sur la zone
euro, occupant le cinquième rang mondial. BMCI
Securities Services offre à la clientèle institutionnelle
et corporate des services locaux de compensation,
de conservation et de services émetteur au Maroc.
La BMCI renforce ainsi sa position sur le marché de
la conservation de titres, avec une meilleure offre
et une qualité de service optimisée.
Signe de l’effort constant d’innovation de notre
Banque, l’année 2009 a été marquée par le
lancement de plusieurs produits conçus pour
répondre aux besoins spécifiques de chacun de
ses clients. Avec la carte Ladies First dédiée aux
femmes, le Pack Présence Pro conçu pour les
professionnels et le Pass Imagine International
destiné aux étudiants, la BMCI confirme sa volonté
d’offrir un service personnalisé et de qualité, pour
les accompagner au quotidien.
La gamme de produits et services de la Banque, ainsi
que l’ensemble des informations institutionnelles
concernant le Groupe BMCI, est désormais accessible
sur www.bmci.ma, un nouveau portail internet
entièrement revu afin d’offrir au visiteur une
navigation plus simple et plus conviviale.
L’engagement pris conjointement pour le soutien du
tennis au Maroc est également un symbole fort de
la collaboration entre les équipes de notre Banque
et celles de son actionnaire de référence. À travers
le sponsoring des tournois Grand Prix Hassan II et
Lalla Meryem et le soutien au mini-tennis, la BMCI
s’inscrit dans la politique menée depuis près de 40
ans par le Groupe BNP Paribas et s’engage pour le
développement et la promotion de ce sport porteur
de valeurs fortes.
Parmi ces valeurs, l’engagement s’est affirmé en
2009 comme une valeur centrale au sein de notre
Banque, notamment à travers le succès de la première
édition du programme « Coup de Pouce » qui permet
de soutenir les projets sociaux des collaborateurs.
La Fondation BMCI, créée afin de consolider
l’engagement citoyen de la Banque, s’est également
attachée à renforcer et développer ses partenariats
dans le domaine de la Solidarité et de la Culture.
Forte de la mobilisation de ses équipes, de la
confiance de ses clients, de son image de marque
et de l’appui du Groupe BNP Paribas, la BMCI
poursuivra sa politique de développement à travers
de grands projets stratégiques, afin de s’adapter
aux évolutions du secteur et de s’affirmer, plus
que jamais, dans un Maroc qui change, comme
la banque de référence en matière de qualité de
service.
Repères d'activité
Rapport annuel BMCI 2009 9

ConSeIl de SuRveIllanCe
et dIReCtoIRe
pRéSIdentS d'HonneuR
Mohamed BENkIRANE
Mustapha FARIS
ConSeIl de SuRveIllanCe
AU 31 DÉCEMBRE 2009
pRéSIdent MeMBReS
Mourad CHERIF Christian AUBIN
Mohamed Hassan BENSALAH
vICe-pRéSIdent Marie-Claire CAPOBIANCO
Michel PEBEREAU André CHAFFRINGEON
Mustapha FARIS
Alain FONTENEAU
La société BNP PARIBAS BDDI-Participations,
représentée par Michael PEREIRA
La compagnie d’assurances AXA ASSURANCE MAROC,
représentée par Daniel ANTUNES
La compagnie d'assurances SANAD,
représentée par Mustapha BAkkOURY

dIReCtoIRe
AU 31 DÉCEMBRE 2009
pRéSIdent
Jacques ARDANT
dIReCteuR GénéRal
Rachid MARRAkCHI
MeMBReS
Thami BIAz
Membre du Directoire chargé du Réseau
Entreprises et du Commerce International
Guillaume CURNIER
Membre du Directoire chargé des Particuliers
et des Professionnels
Alain DALLARD
Membre du Directoire et Secrétaire Général
Mohamed kETTANI HASSANI
Membre du Directoire chargé des Grandes
Entreprises et des Institutionnels
Repères d'activité
Rapport annuel BMCI 2009 11

CoMIté de dIReCtIon
Au 31 décembre 2009
1
1- Jacques aRdant
Président du Directoire
3 - thami BIaZ
MMMembre du Directoire
chargé du Réseau Entreprises
et du Commerce International
5 - alain dallaRd
MMMembre du Directoire
Secrétaire Général
2
3
4
2 - Rachid MaRRaKCHI
Membre du Directoire
Directeur Général
4 - Guillaume CuRnIeR
Membre du Directoire
chargé des Particuliers et des Professionnels
6 - Mohamed KettanI HaSSanI
Membre du Directoire
chargé des Grandes Entreprises et des Institutionnels
5
6

7 - Charaf alaMI
Directeur Finances et Contrôles
10 - abdelmalek BendRISS
Directeur des Ressources Humaines
13 - Mina JeBBaRI
Directrice de la Stratégie et de la Qualité
16 - Mohamed aziz SqallI HouSSaInI
Président Directeur Général de BMCI Leasing
7
8 9
10
11
12
13
8 - Christophe aYale
Trésorier
11 - fouad BeRRada
Directeur de l’Administration
et des Services de la Clientèle
14 - anouar lotfI
Directeur de la Conformité
17 - Sten tIRavY
Inspecteur Général
14
15
16
17
9 - Karima BenaBdeRRaZIK
Directrice de la Communication
et de la Publicité
12 - Saâd BouRRaKadI
Directeur des Affaires Juridiques
et du Recouvrement
15 - najib RaIHanI
Directeur des Risques de Crédit
Repères d'activité
Rapport annuel BMCI 2009 13

CHIffReS CléS
deS RéSultatS en pRoGReSSIon SenSIBle
36 191
2007
37 872
2007
encours ncours moyens des ressources
(en Mdh)
16 502
2007
41 854
2008
encours ncours moyens des crédits
par caisse (en Mdh)
44 001
2008
18 325
2008
45 102
2009
43 730
2009
19 309
2009
7,8%
de 2008
à 2009
0,6%
de 2008
à 2009
5,4%
de 2008
à 2009
encours ncours moyens des engagements
par signature (en Mdh)
41,1
19,9
41,1
2007 2008 2009
Coefficient d'exploitation
(en %)
18,1
2007 2008 2009
Return on equity
(en %)
41,4
15,2

2 095
2007
666
2007
2 256
2008
dividendes
L’Assemblée Générale Ordinaire qui s’est tenue le 12 mai 2010 a fixé pour
l’exercice 2009 un dividende de 50 dirhams par action pour les actions
portant jouissance du 1 er janvier 2009 et un dividende de 25 dirhams par
action pour celles portant jouissance du 1 er juillet 2009. La mise en paiement
de ce dividende est prévue à partir du 7 juin 2010.
produit roduit net et Bancaire
(en Mdh)
729
2008
2 413
2009
807
2009
7%
de 2008
à 2009
11%
de 2008
à 2009
Résultat net (en Mdh)
1 043
2007
1 132
2008
1 254
2009
11%
de 2008
à 2009
Résultat Courant (en Mdh)
Ratings fitch
f1+ et aaa
sur une échelle nationale
Repères d'activité
Rapport annuel BMCI 2009 15

CHIffReS CléS de l’aCtIonnaIRe
StRuCtuRe du CapItal
AU 31 DÉCEMBRE 2009
66,74 % Bnp paribas BddI - participations
articipations
Capital : 1 327 884 300 dH
StRuCtuRe deS paRtICIpatIonS
AU 31 DÉCEMBRE 2009
BMCI finance 100 %
BMCI gestiOn 100 %
BMCI Leasing 72,03 %
BMCI assurance 100 %
BMCI BOurse 100 %
BMCI Banque OffshOre 100 %
16,86 %
autReS
3,25 % Sanad
4,60 4,60 % atlanta
BMCI Crédit Conso 51 %
8,55 % aXa assurance Maroc
aRval Maroc 33,34 %
CeteleM Maroc 19,79 %
Bnp paribas Med It 10 %
Bnp paribas Med Bp 4 %
BdSI 11 %

taBleau de BoRd de l'aCtIonnaIRe
AU 31 DÉCEMBRE 2009
en milliers de dH 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Capital social 775 173 775 173 828 599 828 759 1 000 272 1 055 135 1 283 592 1 327 884
Fonds propres 2 291 791 2 388 553 2 797 189 2 959 071 3 353 635 4 050 907 6 217 252 6 893 885
Résultat net 309 884 327 482 376 591 492 482 535 274 666 028 728 675 806 985
évolution sur l’année 6 % 15 % 31 % 9 % 24 % 9 % 11 %
Total bilan 25 558 424 26 985 490 32 105 285 36 165 046 42 569 651 55 638 362 59 449 742 57 624 106
évolution sur l’année 6 % 19 % 13 % 18 % 31 % 7 % -3 %
Capitalisation boursière 3 852 610 4 790 569 5 965 913 6 340 006 10 402 829 12 081 296 11 809 046 12 282 927
fondamentaux boursiers (en dH)
Bénéfice par action 39,98 42,25 45,45 59,42 53,51 63,12 56,77 60,77
Actif net par action 295,65 308,13 337,58 357,05 335,27 383,92 484,36 519,16
Dividende par action 30 33 40 20 40 20 40 50*
Plus bas 451 485 616 667 765 1041 796 750
Plus haut 510 625 730 820 1389 1400 1158 1000
Derniers cours 497 618 720 765 1040 1145 920 925
PER 12,43 14,63 15,84 12,87 19,43 18,14 16,21 15,22
P/B 1,68 2,01 2,13 2,14 3,10 2,98 1,90 1,78
P/O (%) 75,04 78,11 88,01 33,66 74,75 31,68 70,46 82,27
D/Y (%) 6,04 5,34 5,56 2,61 3,85 1,75 4,35 5,41
PER = cours/Bénéfice par action
P/B = cours/actif net par action
P/O % = taux de distribution du dividende
P/Y % = rendement du dividende
* Notons que 50 MAD sera distribué pour les actions 1 ère ligne et 25 MAD pour les actions 2 ème ligne
CouRS de l'aCtIon
AU 31 DÉCEMBRE 2009
En points
1 100
1 000
900
800
700
600
500
400
300
200
jan-09 fév-09 mars-09 avr-09 juin-09 juil-09 aoû-09 sep-09 nov-09 déc-09
BMCI MASI
MASI : Moroccan All Shares Index.
Indice de la capitalisation boursière de toutes les valeurs cotées au niveau de la Bourse de Casablanca.
13 000
12 000
11 000
10 000
Au 31 décembre 2009, la BMCI affiche un PER 2009 de 15,22 contre 15,55 pour le marché et 29,38 pour le secteur, représentant ainsi l’un des PER
les plus attractifs des sociétés cotées.
9 000
8 000
7 000
6 000
5 000
4 000
En Dirhams
Repères d'activité
Rapport annuel BMCI 2009 17

envIRonneMent éConoMIque
ZooM SuR l’éConoMIe MondIale
Après une année morose marquée par la pire
récession jamais enregistrée depuis près de 60 ans,
les économies des pays industrialisés sont entrées,
à partir du second semestre 2009, dans une phase
de reprise qui devrait se renforcer en 2010. Cette
reprise est tirée essentiellement par les politiques de
soutien budgétaires et monétaires qui ont eu ainsi le
mérite d’éviter la transformation de la récession en
dépression. Toutefois, cette reprise demeure fragile
dans la mesure où des risques continuent de peser
sur sa durabilité et son caractère auto-entretenu,
notamment le retrait prématuré et non concerté des
politiques de relance, la lenteur dans la normalisation
des conditions de financements, la hausse du chômage
ainsi que les inquiétudes concernant la soutenabilité
de la dette publique de certains pays.
Pays développés : Après s’être stabilisée au deuxième
trimestre, l’activité des économies avancées a rebondi
au troisième trimestre 2009 (+0,5 %) et devrait se
renforcer au cours du 4 e trimestre, principalement
grâce aux plans de relance et à un processus
d’ajustement des stocks. Cette reprise de l’activité a
été perceptible aux États-Unis, en Allemagne, en Italie
et au Japon, elle a été plus modérée en France, alors
que l’Espagne et le Royaume-Uni ne sont toujours pas
sortis de la récession.
Pays émergents : De leur côté, l’activité des pays
émergents et plus particulièrement ceux du Sud-
Est asiatique a nettement progressé au troisième
trimestre 2009 sous l’effet du dynamisme de
l’investissement productif et des exportations grâce
notamment à la vigueur de l’économie chinoise.
Parallèlement à cette reprise de l’activité mondiale,
la confiance dans les marchés financiers s’est
principaux indicateurs
2008 2009
Croissance économique nationale 5,6 % 5,3 %
Croissance des activités non-agricoles 4,2 % 2,7 %
Taux d’inflation 3,7 % 1 %
Déficit budgétaire 0,4 % -2,2 %
Ratio dette totale du trésor / PIB 47,3% 47,1%
Déficit du compte-courant -5,2 % -4,5 %
Ratio avoirs extérieurs nets / importations 6,2 mois 7 mois
Expansion des crédits bancaires à l’économie +100,3 MMDH +49,4 MMDH
Taux de chômage 9,6 % 9,1 %
renforcée durant l’année 2009, comme en atteste le
sensible redressement des indices des principales
places financières internationales qui ont progressé,
à fin décembre en glissement annuel, de 44 % pour le
Nasdaq et de 22 % pour le CAC 40.
Dans ce contexte, et selon la plus récente
actualisation des projections de l’économie mondiale
du FMI, l’activité économique mondiale ne se
serait contractée que de 0,8 % en 2009. Le PIB des
économies avancées accuserait un repli de 3,2 %
en 2009 au lieu de 3,8 %, avec une récession de
2,5 % aux États-Unis et de 3,9 % dans la zone euro.
Au niveau des principaux partenaires du Maroc, la
contraction a été plus marquée en Italie (-4,8 %)
et en Allemagne (-4,8 %) en comparaison avec des
pays comme l’Espagne (-3,6 %) et la France (-2,3 %).
Les économies émergentes et en développement
ont, quant à elles, renoué plus rapidement avec la
croissance, en liaison avec le regain d’activité des
pays asiatiques. Le PIB global de ce groupe devrait
augmenter de 2,0 % en 2009 grâce principalement
aux taux de croissance de la Chine et l’Inde estimés à
8,7 % et 5,6 % respectivement.
D’après le FMI, l’économie mondiale, mise à mal par
deux années de crise, se redresse plus vite que les
prévisions initiales. En effet, la croissance mondiale
devrait, après avoir été négative en 2009, atteindre
3,9 % en 2010 et 4,3 % en 2011.
l’IMpaCt de la CRISe InteRnatIonale SuR
l’eConoMIe natIonale
La crise internationale a affecté l’économie marocaine
à travers des canaux macro-économiques indirects
notamment la baisse de la demande étrangère
adressée à notre pays, les transferts des MRE ainsi
que le recul des flux de capitaux. Le Maroc, fort d’une

marge confortable au niveau macroéconomique a réagi
à cette crise d’une façon proactive. Ainsi, outre les
importantes mesures volontaristes de la loi de finances
2009 visant le soutien de la demande intérieure et la
diversification des sources de la croissance, un comité
de veille stratégique « public-privé » a été institué
début février 2009 en vue d’assurer des mécanismes
de concertation et de réactivité face aux impacts
de la crise et de formuler une politique de réponse
appropriée et proactive à cette crise.
Les entreprises les plus touchées dans les secteurs
du textile, du cuir, des équipements automobiles
et électroniques ont bénéficié dès février 2009 de
mesures d’accompagnement. Les évolutions des
secteurs concernés par la crise, durant toute l’année
2009, ont montré clairement que les mesures mises
en place ont permis d’atténuer considérablement les
baisses constatées au début de l’année.
Ainsi, les signes d’amélioration les plus significatifs ont
été relevés au niveau des recettes touristiques et des
transferts des MRE qui sont passés respectivement
de –21,6% et –14,6% à fin mars 2009 à –5% et à
-5,3 % à fin décembre 2009.
Les secteurs exportateurs montrent également des
signes de reprise encourageants. Ainsi, le rythme
de la baisse des exportations hors OCP a nettement
ralenti, passant à 10,7 % à fin décembre au lieu de
21,9 % à fin mars. Cette atténuation est perceptible
au niveau des secteurs industriels les plus touchés
par la crise à savoir les secteurs du textile, des
équipements automobiles et électroniques. Ces
derniers ayant bénéficié dès février 2009 de mesures
d’accompagnement couvrant les volets social,
financier, commercial et formation. Les signes de
reprise sont également reflétés à travers les données
de la CNSS qui attestent du ralentissement du rythme
des destructions d’emplois.
la CRoISSanCe éConoMIque
Dans un contexte international défavorable,
l’économie nationale devrait enregistrer en 2009 un
taux de croissance de 5,3 % au lieu de 5,6 % l’année
dernière. Cette performance réalisée, résulte en
grande partie de l’exceptionnelle performance des
activités agricoles qui ont largement compensé
le ralentissement des autres activités, et plus
particulièrement celles orientées vers l’extérieur.
La croissance du secteur primaire pourrait se situer
autour de 24 % au lieu de 16,6 % en 2008. Concernant
les activités non-agricoles, elles auraient enregistré
une croissance de 2,7 % en 2009, soit un rythme
de progression modérée par rapport à sa tendance
observée durant les cinq dernières années.
la ContRIButIon SeCtoRIelle à la CRoISSanCe
éConoMIque
Secteur agricole : une contribution de 3,1 points de
pourcentage du secteur agricole dans la croissance
globale. Les dernières estimations du Ministère de
l’Agriculture et de la Pêche Maritime font état d’une
production céréalière exceptionnelle de 102 millions
de quintaux dont 43,5 millions de quintaux de blé
tendre. Ce volume représente presque le double de la
production de la campagne précédente et 77 % de plus
par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
Cette performance s’est accompagnée d’un repli des
prix perçus par les producteurs par rapport à ceux de
la campagne précédente, en liaison avec la baisse des
cours mondiaux et l’offre importante de produits.
Concernant les autres cultures, la production des
primeurs s’est établie autour de 1,9 million de
tonnes, soit une hausse d’environ 12 % par rapport
à la campagne précédente. De même, la production
des agrumes a connu une hausse d’environ 10 % pour
s’établir à près de 1,4 million de tonnes.
Secteur de la pêche côtière et artisanale : il s’est
caractérisé, au terme de l’année 2009, par une
augmentation des volumes des débarquements de
13,2 % et une baisse de leur valorisation de 5 %.
Secteur minier : l’année 2009 a été marquée par
une production de phosphate qui n’a atteint que
18,3 millions de tonnes, en baisse de 29,1 % par
rapport à 2008. En revanche, l’activité a enregistré
des hausses, en volume, pour l’acide phosphorique
et les engrais naturels et chimiques de 11,1 % et de
15,7 % respectivement. Ces résultats reflètent l’effet
conjoint d’un retournement de conjoncture sur le
marché international et d’une politique volontariste
visant à faire une pression sur les prix pour les
maintenir à des niveaux appropriés.
Quant à l’activité à l’export du groupe OCP, elle a
généré au terme de l’année 2009 un chiffre d’affaires
limité à 18,8 MMDH contre 51,5 MMDH en 2009, soit
une baisse de 63,6 %. Rappelons que les cours des
phosphates et dérivés avaient atteint des records
historiques durant l’année 2008.
De son côté, la consommation de l’énergie électrique
s’est inscrite à fin 2009 en hausse de 4,2 % par
rapport à l’année précédente. Cependant, ce rythme
d’évolution traduit un ralentissement en comparaison
avec les années 2008 et 2007 où la demande de
l’énergie électrique avait progressé de 6,1 % et 7,1 %
respectivement, reflétant ainsi le ralentissement de
certaines activités non agricoles en liaison avec le
contexte de la crise internationale.
Repères d'activité
Rapport annuel BMCI 2009 19

envIRonneMent éConoMIque
Au niveau de l’activité du secteur du Bâtiment et Travaux
Publics, les ventes de ciment du mois de décembre
ont enregistré une forte progression de 20,3 % après la
baisse de 8,5 % au mois de novembre qui a résulté de
l’arrêt des chantiers caractérisant la période de l’Aïd
Al Adha. Compte tenu de cette hausse significative,
l’évolution des ventes cumulées, s’est maintenue en
progression de 3,4 % à fin 2009 par rapport à l’année
2008 au lieu de 9,9 % un an auparavant.
Du côté du financement, l’encours des crédits immobiliers
a enregistré au cours de l’année 2009 un additionnel de
+19,5 MMDH ou 12,8 %, soit +11,9 MMDH ou 12,2 % au
titre des crédits habitat et +7,6 MMDH ou 13,8 % pour
la promotion immobilière, en ralentissement par rapport
au volume distribué durant l’année 2008, qui était de
l’ordre de 47,8 MMDH ou 45,6 %.
Au niveau du secteur industriel, l’indice de la production
des industries manufacturières a enregistré un léger
recul de 0,3 % au cours du 3 e trimestre de 2009 par
rapport au même trimestre de 2008. Par ailleurs,
l’évolution de l’indice par branche laisse apparaître
des reprises d’activité pratiquement au niveau de
l’ensemble des branches industrielles touchées par la
crise internationale à savoir « l’industrie automobile »
(+13,9 %), « les articles d’habillement et fourrures »
(+5,1 %), « les industries des cuirs, articles de
voyage et des chaussures » (+3,5 %), « les industries
textiles » (+1,1 %) et « l’industrie alimentaire »
(+2,4). En revanche, une baisse d’activité a concerné
les industries suivantes : « le bois » (-12,5 %), « le
raffinage de pétrole » (-11,2 %), « les machines et
équipements » (-8,0 %), « les produits métalliques »
(-6,7 %), « les produits minéraux non métalliques »
(-5,8 %), « les matériels de transport » (-5,0 %) et
celle « des meubles et divers » (-5,2 %).
Selon l’enquête mensuelle réalisée par Bank Al-
Maghrib au mois de décembre, le taux d’utilisation
des capacités de production a augmenté de 3 % pour
se situer à 72 %. Sur le plan sectoriel, il a atteint
77 % dans les industries chimiques et parachimiques,
74 % dans les industries agroalimentaires, 68 % dans
les industries du textile et du cuir, 66 % dans les
industries électriques et électroniques, et 61 % dans
les industries mécaniques et métallurgiques.
Secteur touristique : dans un contexte marqué par une
récession économique ayant affecté la majorité des
secteurs vitaux de l’économie mondiale, le secteur
touristique national a démontré une capacité de
résistance en réalisant un bilan globalement positif,
avec 8,35 millions de touristes contre 7,9 millions en
2008, en hausse de près de 6 %. Cette performance
résulte essentiellement de la hausse des arrivées des
MRE qui ont progressé de 10,8 % (4,1 millions), et dans
une moindre mesure, celle des arrivées des touristes
étrangers, en fausse de 1,9 % (4,3 millions).
En plus des performances précitées, le secteur
touristique a pu générer 52,8 MMDH de recettes en
baisse limitée à 5 %, se comparant ainsi favorablement
avec les pays concurrents, et ce, grâce aux importants
efforts déployés pour rattraper la baisse de 21,6 %
constatée au premier trimestre de l’année 2009.
éCHanGeS eXtéRIeuRS
Le solde de la balance commerciale s’est amélioré par
rapport à fin 2008 de 17,7 MMDH ou 10,4 %, passant
d’un déficit de 170,3 MMDH à 152,6 MMDH à fin 2009.
En revanche, le taux de couverture s’est dégradé de 5,5
points de pourcentage pour se situer à 42,3 % suite à un
rythme de contraction des exportations plus important
(-43,9 MMDH ou -28,2 %) en comparaison avec celui
des importations (-61,6 MMDH ou -18,9 %).
Les recettes de voyages et les transferts des MRE
continuent d’évoluer selon une tendance baissière, mais
en forte atténuation depuis le premier trimestre de
2009. Compte tenu de ces évolutions, il est prévu que le
compte-courant de la balance des paiements enregistre,
pour la 2 e année consécutive, un déficit de 4,5 % soit un
niveau similaire à celui enregistré en 2008.
De leur côté, les recettes tirées des investissements
et prêts privés étrangers ont atteint 26,1 MMDH, soit
une baisse de près de 9,2 MMDH ou 26,1 % par rapport
au niveau enregistré à fin 2008. Les avoirs extérieurs
nets du système bancaire se sont établis à 189,4
MMDH contre 196,5 MMDH à fin décembre 2008, soit
une baisse de 7,1 MMDH. Ce niveau des avoirs permet
de couvrir près de 7 mois d’importations de biens et
services non facteurs.
fInanCeS puBlIqueS
La situation des finances publiques s’est soldée, au
terme de l’année 2009, par un déficit budgétaire de
15,9 MMDH ou 2,2 % du PIB, contre un excédent de 3,1
MMDH ou 0,4 % du PIB une année auparavant. Cette
situation est le résultat de la sensible progression de
22,8 % des dépenses d’investissement et du recul des
recettes fiscales, en liaison avec le ralentissement des
activités non agricoles et la poursuite de la réforme
fiscale. Cette évolution a permis au Trésor de ramener
son taux d’endettement en un an de 47,3 % à 47,1 % du
PIB, reflétant ainsi la poursuite de la consolidation de la
soutenabilité à moyen terme des finances publiques.
le fInanCeMent eXtéRIeuR du tRéSoR
Au terme de l’année 2009, le financement extérieur du
Trésor (hors dons) a dégagé un solde positif au niveau
des flux nets des financements (tirages – charges en
principal) de l’ordre de 9,9 MMDH, soit 5 fois son niveau
enregistré en 2008 (+2 MMDH). Les tirages au titre des
emprunts extérieurs mobilisés par le Trésor se sont
élevés à 14,9 MMDH, en hausse de 3,4 MMDH ou 29,4 %
par rapport à leur niveau un an auparavant.
Selon leur affectation, les tirages ont servi essentiellement

au financement des réformes (6,1 MMDH) et des projets
sectoriels inscrits dans le budget (2,2 MMDH). En plus
de ces montants, le Trésor a mobilisé des dons pour un
montant global de l’ordre de 2,8 MMDH essentiellement
auprès de l’Union Européenne (2,4 MMDH).
L’année 2009 a été caractérisée par la baisse de 36 % du
service de la dette extérieure du Trésor, qui s’est élevé à
7,8 MMDH dont 4,9 MMDH au titre des amortissements
et 2,9 MM.DH au titre des intérêts et commissions.
Concernant les charges en principal, elles ont diminué
de 4,5 MMDH ou 47,7 % par rapport à fin 2008.
Cette diminution s’explique par l’arrivée à échéance
en 2008 de l’Eurobond émis en 2003 d’un montant
de 400 millions €. Quant aux charges en intérêts et
commissions, elles se sont élevées à 2,9 MMDH, soit
quasiment le même niveau enregistré en 2008. Cette
évolution s’explique par la baisse du coût de la dette
du fait de la détente des taux d’intérêt variables sur le
marché international notamment l’Euribor à 6 mois.
le fInanCeMent IntéRIeuR du tRéSoR
Les souscriptions effectuées par le Trésor sur le marché
des adjudications, qui demeurent la principale source de
financement, ont porté sur un montant de 72,9 MMDH
en 2009 au lieu de 46,5 MMDH un an auparavant pour
des remboursements de l’ordre de 67,7 MMDH contre
57,4 MMDH en 2008. Les émissions effectuées par le
Trésor ont concerné exclusivement le court et le moyen
terme à hauteur de 85 % et 15 % respectivement.
L’évolution des TMP à l’émission des bons du Trésor
montre que les conditions de financement du Trésor
sont restées favorables. Ainsi, des baisses se sont
chiffrées, par rapport à fin 2008, à 23 points de base
sur les bons à 13 semaines, 20 points de base pour les
bons à 26 semaines, 31 points de base sur les bons à 52
semaines et à 10 points de base sur les bons à 5 ans.
la dette puBlIque
L’encours de la dette publique a marqué une hausse
de 7,2 % en 2009, pour atteindre 419,3 MMDH
consécutivement à l’augmentation du stock de la dette
publique extérieure de 14,3 %. Par rapport au PIB, son
poids est passé en un an de 56,8 % à 57,3 %.
L’encours de la dette directe du Trésor, en augmentation
de 3,5 % en 2009 après deux années de baisses
consécutives (-0,8 % en 2007 et -2,4 % en 2008), s’est
établi à 345,2 MMDH et a représenté 47,1 % du PIB au
lieu de 47,3 % en 2008.
L’encours de la dette intérieure du Trésor a augmenté
de près de 9 MMDH ou 3,5 % pour s’établir à 266,5
MMDH, représentant 77,2 % de la dette du Trésor
et 36,4 % du PIB, au lieu de 79 % et de 37,4 %
respectivement en 2008.
Quant à l’encours de la dette publique extérieure, qui a
augmenté de près de 14,3 %, il a atteint 152,7 MMDH
ou 20,9 % du PIB, dont 48,5 % au titre de la dette
extérieure garantie qui s’est accrue de son côté de 13,3 %.
L’endettement extérieur du Trésor a, quant à lui, augmenté
de 15,3 %, s’élevant à 78,7 MMDH représentant 22,8 %
de l’endettement du Trésor et 10,7 % du PIB, au lieu de
21 % et 9,9 % respectivement en 2008.
Le marché monétaire a été caractérisé, tout au long
de l’année 2009, par la persistance du resserrement
des trésoreries bancaires. Face à cette situation, la
Banque Centrale a procédé à des injections de liquidité
nécessaires à travers les avances à 7 jours sur appel
d’offres au taux de 3,25 % dont le volume a été porté de
11 MMDH en moyenne en 2008 à 16,6 MMDH en 2009
(soit 79,5 % du montant demandé par les banques).
Dans ce contexte, le taux moyen pondéré du marché
interbancaire s’est situé en moyenne, durant l’année
2009, à un niveau identique à celui du taux directeur
(3,25 %), s’inscrivant ainsi en baisse de 22 points de
base par rapport à 2008.
Par ailleurs, pour contenir la tendance haussière des
taux interbancaires, BAM a utilisé d’autres instruments
de régulations, en l’occurrence la réduction du taux
de la réserve monétaire le ramenant de 15 % à 12 %
au 1 er janvier 2009 et puis à 10 % au 1 er juillet 2009
et enfin à 8 % au 1 er octobre 2009. Enfin, la baisse du
taux directeur de 25 pb à 3,25 % à partir du 24 mars
2009 s’inscrit aussi dans le cadre de la volonté de
BAM d’alléger le coût de refinancement des banques
et ce, compte tenu d’une quasi-disparition des risques
inflationnistes.
MaRCHé BouRSIeR en 2009
Le marché boursier a évolué en 2009 d’une manière
erratique et demeure orienté globalement à la baisse.
En effet, et en dépit de quelques forts rebonds de
courte durée, les phases de correction se sont avérées
plus prononcées. De ce fait, le marché actions a
achevé l’année 2009 en baisse de 4,9 % et 6,6 %
respectivement pour le MASI et le MADEX contre des
baisses de 13,5 % et 13,4 % en 2008.
La capitalisation boursière s’est chiffrée à 508,9 MMDH,
en baisse de plus de 22,8 MMDH ou 4,3 %. Cette contre
performance est liée à la baisse des cours et à l’absence
de nouvelles introductions durant cette année.
Inflation: en moyenne des douze mois de l’année 2009,
l’inflation ressort à 1,0 % contre 3,7 % l’année passée.
Ce recul d’inflation résulte de la forte décélération des
prix des produits alimentaires qui sont revenus de
7,1 % en 2008 à 1,0 %.
Taux de chômage : au terme de l’année 2009, le taux
de chômage national s’est situé à 9,1 %, en baisse de
0,5 point par rapport à 2008 où il était de 9,6 %. Cette
évolution recouvre une baisse au niveau du chômage
urbain qui passe de 14,7 % à 13,8 %.
Repères d'activité
Rapport annuel BMCI 2009 21

LA BMcI En 2009
Principaux indicateurs d’activité et de résultats 24
Activités commerciales 26
Activités des filiales spécialisées 29
Des moyens à la hauteur des ambitions 32
2008, une année riche en innovations 36

pRInCIpauX IndICateuRS
d’aCtIvIté et de RéSultatS
Malgré une conjoncture économique tendue, la
BMCI a réalisé au terme de l’année 2009 de bons
niveaux de résultats, de croissance et de rentabilité
confirmant ainsi les bonnes performances constatées
les années précédentes. Aussi, le caractère soutenu
et durable de ces performances est le résultat de la
contribution effective des métiers diversifiés de la
Banque ainsi que des synergies développées entre
les filiales du Groupe BMCI. Ce dernier bénéficie
également du support d’un actionnaire de référence
internationalement reconnu, le Groupe BNP Paribas.
CRédItS MoYenS
Les crédits moyens par caisse se sont établis en
2009 à hauteur de 45,1 milliards de dirhams,
en augmentation de +7,8 % par rapport à 2008.
Les engagements par signature ont progressé de
+5,4 % avec un encours moyen de 19,3 milliards de
dirhams.
dépôtS MoYenS de la ClIentèle
À fin 2009, les dépôts de la clientèle se sont stabilisés
à 43,7 milliards de dirhams. Ce résultat traduit
notamment l’effort continu d’optimisation de la
structure des dépôts, les dépôts à vue ayant poursuivi
leur croissance.
pRoduIt net BanCaIRe
Le PNB a évolué de 7 % par rapport à 2008 pour
s’établir à 2 413 millions de dirhams au 31 décembre
2009. Cette croissance est essentiellement liée à
la marge d’intérêt qui a progressé de 5,6 % et au
résultat des opérations de marché qui ont réalisé
une croissance de 21,6 %.
CHaRGeS GénéRaleS
d’eXploItatIon
Les charges générales d’exploitation ont progressé
de +7,7 % pour atteindre 998,3 millions DH au
31 décembre 2009. Les frais généraux évoluent
de +8,6 % en raison de l’augmentation générale
des salaires décidée au niveau du GPBM et au
renforcement des mesures de sécurité dans le
réseau d’agences de la BMCI. Les amortissements
ont légèrement augmenté de +1,7 % pour atteindre
125 millions DH. Le RBE a atteint 1 399,7 millions
DH, en hausse de +5,8 % par rapport à 2008.
pRovISIonS
Le montant net des provisions à fin 2009 a baissé
de -23,8 % par rapport à fin 2008 pour s’établir
à 121 millions de dirhams. Le taux de couverture
(provisions/engagements douteux) se maintient à
un bon niveau avec 87,5 % à fin 2009 contre 88,2 %
à fin 2008.
RéSultat net
Ainsi, le résultat net de l’année 2009 s’élève à
807 millions de dirhams, en progression de + 10,7%
par rapport à 2008.
CoeffICIent d’eXploItatIon
Le coefficient d’exploitation est quasi-stable avec
41,4 % en 2009 contre 41,1 % en 2008. Le ROE est
passé de 18,1 % en 2008 à 15,2 % en 2009 en raison
de l’augmentation du capital

36 191
2007
16 502
2007
18 325
2008
19 309
2009
5,4%
de 2008
à 2009
encours moyens des engagements
par signature (en Mdh)
37 872
2007
41 854
2008
2008
44 001
2009
45 102
43 730
2009
7,8%
de 2008
à 2009
encours moyens des crédits
par caisse (en Mdh)
0,6%
de 2008
à 2009
encours ncours moyens des dépôts
globaux (en Mdh)
fitch Ratings
8,2%
en 2008
part art de marché des crédits
par caisse à la clientèle
12,5%
en 2008
part art de marché des engagements
par signature
7,3 %
en 2009
part art de marché des
dépôts globaux
Fitch Ratings a confirmé en 2009 les notes attribuées à la BMCI, les
meilleures délivrées au Maroc, avec une note à court terme de F1+ et
une note à long terme de AAA. Ces deux notes traduisent la qualité des
engagements de la BMCI, sa gestion dynamique et sa bonne maîtrise des
risques, confortant ainsi sa solidité financière et sa capacité à se conformer
aux standards internationaux.
la BMCI en 2009
Rapport annuel BMCI 2009 25

aCtIvItéS CoMMeRCIaleS
le RéSeau d’aGenCeS,
ouveRtuRe de 15 nouveauX
poIntS de vente
La BMCI a poursuivi en 2009 l’extension de son réseau
d’agences en ouvrant plusieurs points de vente
dédiés à la clientèle des particuliers et professionnels
dans les villes de Tanger, Agadir, kenitra, El Jadida,
Berrechid, Mohammedia, Rabat, Fès et Casablanca.
Le réseau compte aujourd’hui 257 agences et 280
guichets automatiques.
MaRCHé deS paRtICulIeRS
et deS pRofeSSIonnelS,
deS pRoJetS StRatéGIqueS
L’année 2009 a été marquée par le lancement de 3
projets stratégiques : le Multicanal, la Banque Privée
et la réorganisation des Groupes Privés de Casablanca
et Rabat. Ces innovations permettront au dispositif
commercial d’évoluer sensiblement pour renforcer son
développement et assurer une meilleure satisfaction et
fidélisation de notre clientèle.
Le programme Multicanal a démarré au deuxième
semestre 2009 et s’appuie sur l’expertise reconnue du
Groupe BNP Paribas dans ce domaine. Il s’agit d’un
programme d’appui à la vente à travers divers canaux
de distribution qui apportera de profondes évolutions
en matière de banque de proximité, permettant ainsi
d’accompagner au quotidien les équipes commerciales
et de répondre au mieux aux besoins de la clientèle.
Le lancement de la Banque Privée a été préparé
tout au long de l’année 2009 avec le soutien actif
des équipes de BNP Paribas Wealth Management
Networks. Adossée au réseau Retail de la BMCI, la
Banque Privée est supervisée par la ligne de métier
Wealth Management de BNP Paribas. La Banque
Privée marque ainsi une évolution majeure dans
l’accompagnement de la clientèle Haut de Gamme,
fortement sollicitée dans un environnement de plus
en plus concurrentiel. Les clients bénéficient d’une
offre de services dédiée et de conseils exclusifs sur le
pilotage de leurs actifs.
Une nouvelle organisation du réseau Casablanca-
Rabat a été lancée pour renforcer le dispositif
commercial et la maîtrise des risques. Un
dimensionnement plus équilibré et à taille humaine
des Groupes de Casablanca - Rabat a ainsi été adopté
avec la création de 13 Entités distinctes sur Casablanca
- Mohammedia et 5 sur Rabat. Cette réorganisation
a pour principal objectif de renforcer l’animation de
proximité et le pilotage au quotidien.
Site internet
La BMCI a lancé un nouveau site internet,
www.bmci.ma, regroupant les informations
commerciales et institutionnelles et offrant un plus
grand confort de navigation, avec une nouvelle
charte graphique et une ergonomie simplifiée.
SMap IMMo
La BMCI était
présente cette année
encore lors du Salon
de l’Immobilier
« SMAP IMMO » à
Paris, et a proposé
aux visiteurs -
principalement des MRE - des simulations de
crédits immobiliers en temps réel.
BMCI Monde
BMCI Monde est un nouveau centre de relation
multicanal accessible aux prospects et clients
MRE par téléphone et Internet. BMCI MONDE
répond aux questions du client et le met en
relation avec l’agence concernée.

La BMCI a poursuivi sa stratégie volontariste de
fidélisation de la clientèle acquise et de conquête de
nouveaux clients, notamment avec le développement
des implantations dans les villes et les secteurs à
fort potentiel.
La BMCI a ainsi œuvré pour le développement de
son fonds de commerce, notamment à travers une
multiplication des opérations « Coup de poing » sur
tout le réseau : plus de 6 000 nouveaux clients ont
été conquis par le biais d’opérations « Proximité » et
« Conventions ». D’autres Opérations Coup de poing
ciblées (Assur-Plus Santé International, notaires,
Courtiers d’Assurance, etc.) ont été organisées tout au
long de l’année.
Le taux d’équipement de la clientèle a progressé
grâce à la dynamique d’ouvertures d’agences, au
développement de nouveaux produits et à la montée
en gamme de la clientèle.
L’année 2009 a également connu une intensification
des formations à destination du réseau. Des formations
trimestrielles abordant différentes thématiques ont
été déployées afin de favoriser l’échange et l’insertion.
Près de 1 000 collaborateurs ont ainsi été formés et
accompagnés durant l’année.
trade Center
300 plaquettes Trade Center Casablanca et
300 plaquettes Trade Center Monde décrivant
l’offre de la BMCI et de BNP Paribas ont été
distribuées aux Chargés d’Affaires Entreprises
afin d’appuyer leurs démarches commerciales.
Conférence
La BMCI a
invité ses
principaux
clients à une
conférence
de Thierry De
Montbrial, Directeur de l’Institut Français des
Relations Internationales, sur le thème « l’État
du monde au printemps 2009 ».
pack avantages pMe
La BMCI propose aux
gérants de PME le Pack
Avantages, une solution
intégrée afin de les
aider à réduire les frais
et simplifier la gestion
de leurs comptes, avec
notamment la gratuité
des frais sur les
principales opérations.
RéSeau entRepRISeS et
CoMMeRCe InteRnatIonal,
une polItIque de pRoXIMIté
En dépit d’un environnement économique morose,
touchant tout particulièrement les branches d’activités
tournées exclusivement à l’export, l’année 2009 s’est
soldée par des évolutions relativement satisfaisantes,
aussi bien sur le plan commercial que sur le volet coût
du risque. Les performances dégagées sont le fruit
d’une forte mobilisation de la force de vente et surtout
de sa capacité d’adaptation.
Dans ce contexte d’incertitude, la direction Réseau
Entreprises et Commerce International a adopté une
politique de proximité avec ses clients stratégiques
et elle a continué à répondre judicieusement à toutes
leurs demandes grâce aux synergies développées avec
la ligne clientèle des particuliers et des professionnels
et les filiales du Groupe (BMCI Leasing, Arval, etc.),
permettant également d’accroître les ventes croisées.
Ainsi, l’activité commerciale est restée dynamique,
grâce à une approche différenciée par segment PME,
et plus de 1 000 nouvelles entrées en relations ont été
réalisées.
Dans le but d’accompagner la mobilisation de la
force commerciale, plusieurs actions ont été mises
en œuvre, dont la démarche de cross-selling et
l’activité cash management, avec notamment le
lancement du produit Pack Avantages PME.
la BMCI en 2009
Rapport annuel BMCI 2009 27

aCtIvItéS CoMMeRCIaleS
allo BMCI Comex
La BMCI a lancé en 2009 le centre d’appel « Allo
BMCI Comex », dédié aux opérations de flux à
l’international, permettant au client d’obtenir
des informations exhaustives sur l’avancement
du traitement de ses opérations à l’international.
GRandeS entRepRISeS et
InStItutIonnelS,
deS effoRtS ContInuS
En 2009, la ligne de clientèle des Grandes Entreprises
& Institutionnel a enregistré un taux de croissance
de ses encours remplois de 6 % avec l’acquisition de
nouveaux clients et la densification des relations avec
les clients existants. Ce développement s’est réalisé
également dans de bonnes conditions de rentabilité et
d’amélioration des flux, et ce dans un marché de plus
en plus concurrentiel.
Les efforts ont été centrés sur plusieurs axes
stratégiques visant notamment :
• Le soutien aux projets d’investissements publics
et privés d’envergure dans les domaines des
infrastructures et de l’industrie ;
• L’amélioration des revenus via le développement
d’activités génératrices de commissions ;
• La fidélisation de la clientèle au travers de
son équipement de produits et services cash
management ;
• L’amélioration continue de la qualité de service.
Par ailleurs, la Direction des Grandes Entreprises et
des Institutionnels s’est attachée, au cours de l’année
2009, à promouvoir la synergie intragroupe, dans le
cadre d’actions concertées et de démarches conjointes
notamment avec BMCI Leasing, BMCI Gestion, Arval, le
Trade Center et la Salle des Marchés.
Salle des marchés
En 2009, la Salle des Marchés a placé sur
le marché un produit structuré d’une durée
de 4 ans, maturité la plus longue depuis le
lancement de cette activité. Elle a également
vendu des options de couverture de change
à de nombreux clients de la BMCI, pour la
totalité de leurs campagnes annuelles, tant à
l’export qu’à l’import.
aCtIvIté de MaRCHéS,
une RentaBIlIté MaIntenue
Le Maroc, pénalisé par la récession chez ses
principaux pays partenaires, a néanmoins connu une
croissance soutenue grâce à une campagne agricole
exceptionnelle. Ces facteurs, conjugués à une baisse
des cours des matières premières, ont ainsi fortement
diminué les volumes d’échanges par rapport à 2008.
La décélération de l’inflation a amené la Banque
Centrale à baisser ses taux directeurs de 25 pb à
3.25 % en mars 2009. En parallèle, malgré une baisse
des mises en place des crédits, les tensions sur les
liquidités interbancaires perdurant, la BAM a ramené
progressivement le taux de réserves obligatoires de 12
à 8 % en 2009 et plus récemment à 6 %.
Malgré la conjoncture économique défavorable et une
baisse des volumes courants traités en ligne avec la
baisse des échanges du marché intérieur, l’activité
Change a maintenu sa rentabilité, grâce, notamment,
à la forte progression de l’activité sur les options de
change de 38 %.
Sur les marchés des taux internationaux, la
Trésorerie a su tirer profit des effets conjugués de
la baisse des taux et de la pente des courbes de
taux court terme, permettant une progression du
résultat de l’ordre de 30 %.
En outre, ayant bien appréhendé l’évolution des
besoins du Trésor sur le marché de la dette intérieure,
la Salle des Marché a pu servir au mieux les intérêts
de sa clientèle et enregistrer une augmentation des
volumes de 49 %, confirmant, ainsi, sa place d’IVT.
Securities Services
En 2009, BNP Paribas
Securities Services
a conclu un accord
de coopération avec
la BMCI, afin de
proposer à la clientèle
internationale de BNP
Paribas des services
de compensation et de
conservation au Maroc,
ainsi que des services trust destinés aux
entreprises internationales.

aCtIvItéS deS fIlIaleS SpéCIalISéeS
BMCI Banque offshOre,
une RentaBIlIté en HauSSe
L’année 2009 a été marquée par les effets de la crise
internationale. Malgré un contexte difficile, BMCI
Banque Offshore a pu maintenir le trend haussier de
sa rentabilité.
Les remplois globaux à fin 2009 ont évolué de 34 % par
rapport à l’année 2008 et le PNB a atteint 6 210 kUSD,
en progression de 19 %. Le résultat d‘exploitation a
augmenté de 25 % par rapport à 2008, atteignant
5 632 kUSD. Le résultat net ainsi dégagé s’élève à
3 518 kUSD, soit une évolution de 26 %.
Connexis Cash
Dans le cadre de la promotion des produits
de cash management, BMCI Banque Offshore
a concrétisé, en 2009, la signature de deux
contrats Connexis Cash avec des clients
importants au niveau de la zone offshore.
BMCI leasing,
deS CHantIeRS de RéoRGanISatIon
Après cinq années de croissance remarquable,
le secteur du leasing a connu un exercice 2009
très difficile. En effet, la production totale de
l’ensemble de la profession a accusé une baisse de
1 % par rapport à l’exercice précédent, contre une
progression de 15 % en 2008 et de 18 % en 2007.
À fin décembre 2009, la production globale de BMCI
Leasing a suivi la tendance du marché pour atteindre
1 580 MMAD, en recul de 15 % par apport à 2008.
Si les financements en crédit-bail mobilier ont
été à l’origine de cette baisse, ceux en crédit-bail
immobilier ont enregistré une bonne progression
de 14 %, permettant une amélioration de la part de
marché de BMCI Leasing dans ce secteur de 13,40 %
à 13,60% .
En 2009, le produit net bancaire a affiché une
baisse de 8,8 % par rapport à l’année 2008, qui avait
enregistré des produits exceptionnels de l’ordre de
22,8 MMAD, relatifs à des plus values sur cessions
d’immobilisations en crédit-bail. Bénéficiant d’une
amélioration du coût du risque et d’une maîtrise des
frais de gestion, le résultat net a atteint 50,3 MMAD,
en progression de 18,1 % comparativement à l’année
précédente.
BMCI BOurse,
une StRatéGIe aXée SuR la
SatISfaCtIon ClIent
Certification ISo
En 2009, BMCI Bourse a
renouvelé sa certification
ISO 2001 vs 2000. Seule
société de bourse certifiée
ISO au Maroc, BMCI Bourse
a développé une stratégie
commerciale mettant le
client au centre de ses
préoccupations et place la
politique qualité comme axe essentiel de gestion.
Le marché boursier a clôturé l’année 2009 sur
une tendance baissière mais, toutefois, de faible
amplitude que celle observée en 2008. Ainsi, les
deux indices de références ont accusé des pertes
annuelles de 4.92 % pour le MASI et de 6.58 % pour
le MADEX. Quant au volume global des transactions
sur le marché boursier, il s’est affaibli de 41 %
s’établissant à 144.4 milliards de dirhams ; et la
capitalisation boursière s’est fléchie de 4.29 %
atteignant 508.9 milliards de dirhams.
Cette situation s’explique d’une part par la
poursuite de l’impact psychologique de la crise
financière internationale sur le comportement des
secteurs économiques et ses répercussions sur les
la BMCI en 2009
Rapport annuel BMCI 2009 29

aCtIvItéS deS fIlIaleS SpéCIalISéeS
perspectives des sociétés cotées, et d’autre part
par l’absence d’introductions en Bourse accentuant
ainsi l’incertitude des investisseurs en bourse.
Dans ce contexte, BMCI Bourse a réalisé, au titre de
l’année 2009, un chiffre d’affaires de 14,1 millions
de dirhams contre 15,7 millions de dirhams en 2008,
en baisse de 11 %, due essentiellement au repli des
volumes négociés sur le marché et à l’absence de
nouvelles introductions en Bourse en 2009.
Le fonds de commerce a augmenté de 4 % avec le
recrutement de nouveaux clients institutionnels
et personnes physiques. Le Produit Net Bancaire
s’est élevé à 14,8 millions de dirhams contre
16,4 millions de dirhams en 2008, soit une
baisse de 10 %. Quant au résultat net, il a atteint
6,2 millions de dirhams contre 7,2 millions de
dirhams en 2008, soit une diminution de 14 %.
BMCI GestiOn,
deS aCtIfS en HauSSe MalGRé
une ConJonCtuRe défavoRaBle
Avec l’arrivée de nouveaux opérateurs, BMCI Gestion
a vu sa part de marché diluée, passant de 6,5 % en
2008 à 5,7 % en 2009. Elle est positionnée à la 3 e
place sur le marché des actions et comme 4 e acteur
sur celui des fonds dédiés.
L’environnement morose des marchés a induit
pour la société de gestion une baisse de 10 % de
ses encours moyens. Toutefois, les actifs gérés ont
progressé de 7,8 % par rapport à fin 2008 et s’élèvent
à 10,96 milliards de dirhams au 25 décembre 2009,
grâce essentiellement à la progression des actifs
monétaires. Les actifs grand public obligataires et
actions ont, quant à eux, baissé de 4 % suite à la
régression de l’activité boursière et des indices et
à l’arbitrage en faveur des produits de placement
bancaires.
En matière de rentabilité, le chiffre d’affaires net
s’est élevé à 32.3 millions de dirhams. Bénéficiant
d’une maîtrise des charges générales d’exploitation
à -2 %, le résultat net de 2009 s’est établi à
17 millions de dirhams.
Dans ce contexte, BMCI Gestion axe sa stratégie
sur le renforcement de son dispositif commercial,
l’activation de l’investissement à l’international, et
l’intensification des synergies avec le réseau BMCI.
BMCI finance,
de BonneS peRSpeCtIveS
L’année 2009 a connu une baisse du volume mais une
stabilité du nombre d’opérations de conseil, avec une
reprise perceptible en fin d’année qui permet une
meilleure entame pour l’année 2010.
Un redressement de la valorisation du portefeuille
permet de clôturer les comptes au voisinage de
l’équilibre.
BMCI assurance,
deS RéSultatS en HauSSe
assurance Santé
Avec le lancement
d’ASSUR-PLUS Santé
International en mars
2009, la BMCI a introduit,
grâce à l’expertise de sa
filiale BMCI Assurance, un
produit très innovant et
inédit au Maroc.
BMCI Assurance a réalisé, au titre de l’année 2009,
un chiffre d’affaires de 15,86 millions de dirhams
contre 10,10 millions de dirhams en 2008, soit une
progression de +57 % grâce aux développements
produits en cours (Assurance Santé, Assurance
Automobile, etc.).
En termes de rentabilité, le résultat net s’établit à
10,03 millions de dirhams contre 5,90 millions de
dirhams en 2008, soit une hausse de +69 %.
CeteleM MaRoC et BMCI Crédit cOnsO,
deS RéSultatS SatISfaISantS
Dans un contexte difficile caractérisé par une tension
sur les taux de refinancement, les filiales du Groupe
opérant dans le crédit à la consommation ont obtenu
des résultats satisfaisants à fin 2009.
Les réalisations de Cetelem sont en croissance, avec
un niveau de production similaire à celui de l’année
précédente, un encours progressant de 14 % et des frais
généraux relativement stables. La politique prudente
mise en place par le groupe a permis d’augmenter
significativement les provisions.

BMCI Crédit Conso s’inscrit dans un trend haussier sur
l’ensemble des composantes à savoir une production
en hausse de 31 % accompagnée d’une amélioration
de l’encours de 42 % par rapport à l’année précédente,
tout en maîtrisant le risque.
aRval MaRoC,
une paRt de MaRCHé ConfIRMée
Dans un contexte de forte concurrence, Arval Maroc
a confirmé sa part de marché à hauteur de 14 % pour
une 3 e position en nombre de véhicules gérés. Par
ailleurs, malgré un marché relativement morose,
l’activité a connu une forte croissance de chiffre
d’affaires, atteignant 190 millions de dirhams en
2009, soit une croissance de 21 %.
En termes de volume, le parc de véhicules loués
est resté stable à 3 232 véhicules (+1 % par rapport
à 2008) pour un encours financier en légère
progression à 419 millions de dirhams (+4 % par
rapport à 2009). Plus de 1 000 nouveaux véhicules
ont été mis en location, correspondant à une
production de 171 millions de dirhams.
BdSI, une année de tRanSItIon
Spécialisé dans l’implémentation, le paramétrage et
le déploiement des logiciels bancaires, BDSI est la
filiale informatique accompagnant les implantations
bancaires du Groupe BNP Paribas à travers le monde,
dans leur développement au service de leurs clients.
L’année 2009 a été marquée par le démarrage
du projet de réorganisation de la filiale afin de
mieux répondre aux impératifs de qualité et de
productivité. Ainsi, le chiffre d’affaires réalisé a
connu une augmentation de 18 %, en passant de
44 419 kMAD à 64 377 kMAD.
Ces performances ont été réalisées grâce à un effectif
de 145 collaborateurs, dont 26 recrutés au cours de
l’année 2009, qui ont bénéficié de formations pour
consolider leurs compétences. L’organisation de
BDSI a également été étoffée avec la création de la
fonction Ressources Humaines et celle de Qualité et
Performances.
Bnp paRIBaS Med It,
un InveStISSeMent IMpoRtant
SuR la qualIté
Tout en continuant à renforcer les moyens de sa
direction informatique basée en France, BNP Paribas
accompagne son internationalisation en développant
des centres d’innovation dans différentes régions
du monde. Dans ce cadre, BNP Paribas Méditerranée
Innovation & Technologies au Maroc est un centre
de développement informatique, dont les travaux
concernent l’ensemble des activités du développement
et de maintenance des applications informatiques du
Groupe dans le monde.
En 2009, avec un effectif de plus de 400 employés, la
production a progressé de plus de 37 % par rapport à
l’année précédente. L’année 2009 a également été une
période de transition, avec un investissement important
pour augmenter le niveau de prestation ; offrant plus
de technicité et de valeur ajoutée. Une première étape
très significative a été atteinte en avril 2009 avec la
certification sur les méthodes de travail (CMMi niveau
2). Cette démarche va permettre à BNP Paribas Med
IT de se positionner sur des applications stratégiques
et d’accroître la qualité des prestations apportée au
Groupe BNP Paribas.
Bnp paRIBaS Med Bp,
une aCtIvIté quI Se StRuCtuRe
Installée à Casanearshore depuis son démarrage
en 2008, la filiale BNP Paribas Med BP contribue
depuis plus d’un an au dispositif international de
la filière « Comptabilité fournisseur ». En plus du
traitement des factures fournisseurs, elle prend en
charge depuis mai 2009, le suivi des notes de frais
de collaborateurs BNP Paribas.
Conformément à la stratégie de croissance, son
périmètre de clients internes s’est progressivement
élargi au cours de l’année et environ 90 000 factures
ont été traitées en 2009. Pour réaliser son activité,
la filiale a recruté en 2009 plus de 50 collaborateurs
de profil « comptabilité - gestion ».
la BMCI en 2009
Rapport annuel BMCI 2009 31

deS MoYenS à la HauteuR
deS aMBItIonS
Communication interne
« Parlons RH » est le
nouveau support de
communication des
Ressources Humaines.
Édité chaque semestre
en version papier
et électronique, il
donne la parole aux
collaborateurs et
reflète le dynamisme
de la DRH.
ReSSouRCeS HuMaIneS
L’année 2009 a connu la poursuite des efforts
d’amélioration et d’optimisation des process
RH afin de répondre aux priorités stratégiques
définies par le Directoire. Dans ce sens, la Direction
des Ressources Humaines a engagé une mise à
jour globale des plans de relève et des plans de
succession ainsi que des actions d’adaptation
des processus de recrutement et de gestion de
carrières aux nouvelles orientations stratégiques
visant à favoriser la promotion interne, la mobilité
fonctionnelle et géographique des collaborateurs
et à redéfinir la cible en matière de recrutements
externes destinés au métier de la Banque de Détail.
Ces actions coordonnées devront améliorer la
motivation des collaborateurs en leur offrant plus
d’opportunités d’évolution et une meilleure visibilité
quant à leurs parcours professionnels. Elles
devraient également contribuer à l’optimisation des
indicateurs de rétention.
La BMCI participe au programme de développement
des talents (Talent Development Program) initié par
le Groupe BNP Paribas. Ce programme vise à identifier
les cadres à haut potentiel et à adopter une gestion
de carrière spécifique à cette population notamment
par l’internationalisation des carrières. Plusieurs
entretiens de carrières concernant cette population
ont été réalisés avec la participation de la RH Groupe.
Par ailleurs, la BMCI a été présente à plusieurs forums
de recrutement au Maroc et à l’étranger dans le cadre
de l’accompagnement de nos lignes de métiers.
La BMCI a participé à l’enquête du groupe
« Global People Survey 2009 ». Les réponses des
collaborateurs ont permis de relever un niveau
d’engagement assez élevé et une adhésion aux
valeurs et à la stratégie du groupe. Outre ce
constat, cette enquête a permis d’identifier les
zones d’efforts qui feront l’objet d’une déclinaison
en plan d’action pour les années à venir.
L’année 2009 a connu l’organisation des élections
des représentants du personnel. Grâce à la bonne
organisation du scrutin et aux moyens mis en place par
la BMCI, ces élections se sont déroulées dans de bonnes
conditions et aucune réclamation n’a été enregistrée.
opération Cv en main
Après une première édition à Nador, la BMCI a
réalisé avec succès une opération de « speed
recrutement » à l’agence d’Aïn Borja de
Casablanca. Plus de 700 candidats, venus des
quatre coins du Maroc, ont été reçus par les
équipes BMCI.
oRGanISatIon et
SuppoRt teCHnIque
L’année 2009 a été marquée par la mise en œuvre de
l’Outil de « fraud monitoring monétique ». À travers
des règles définies par Visa, ce modèle permet de
suivre les transactions des porteurs et d’extraire les
transactions suspectes ainsi que les porteurs à risque.

2009 a également été l’année de la mise en place de
la monétique « on line ». Désormais, toutes les cartes
Visa Electrons Reflex BMCI sont en relation directe
avec le système informatique central de la BMCI.
Depuis décembre, tout retrait sur un GAB est débité
immédiatement sur les comptes des clients. Cette
nouvelle connexion avec le serveur central permet une
meilleure visibilité des comptes par les clients BMCI.
Autre projet majeur, la réorganisation du réseau
pri-pro de Casablanca/Mohammadia a été lancée
en novembre avec un projet pilote. L’objectif est
la mise place d’une organisation permettant un
dimensionnement équilibré par groupe PRI-PRO
et d’assurer une spécialisation métier du réseau
en maintenant exclusivement la clientèle PRI-PRO
au niveau des groupes privés. Ainsi, le réseau de
Casablanca est composé depuis novembre 2009 de
deux zones comportant respectivement six et sept
Directions de Groupe.
Une nouvelle application MagicGTI à destination des
centres d’affaires a été lancée à partir d’avril 2009.
Magic Titres d’Importation est un logiciel de gestion
des titres d’importation, il a été conçu pour automatiser
les tâches les plus complexes, gérer la domiciliation
des titres d’importation et les transferts reçus, faciliter
le suivi des traitements des titres à apurer et éditer les
états qui s’en suivent (états de gestion et de contrôle,
attestations, etc.). Le lancement de cette application
a été réalisé en deux temps, en avril 2009 pour les
centres d’affaires de Casablanca et en juin 2009 pour
les centres d’affaires hors Casablanca en juin 2009.
Enfin, conformément aux objectifs « Groupe » en termes
de Standardisation du socle technique de Windows
XP vers iMAGE, la BMCI a finalisé en novembre 2009
la migration de l’ensemble des sites et agences de
Casablanca. iMAGE offrant un environnement plus
stable, plus fiable et plus sécurisé et permettant la
gestion centralisée de l’installation des applications.
InSpeCtIon GénéRale et audIt
L’Inspection Générale du Groupe BMCI couvre
l’ensemble des activités du Groupe BNP Paribas au
Maroc. Elle intervient de manière indépendante sur
l’ensemble des entités et sur toutes les familles de
risque. Le rôle et les responsabilités de l’Inspection
Générale sont maintenant définis dans une charte
qui a été adoptée au cours de l’exercice 2009 par le
Comité d’Audit du Groupe BMCI.
Sécurité Groupe
La BMCI a équipé tout le réseau d’agences d’un
dispositif de sécurité physique et électronique
conforme à la demande du Ministère de
l’intérieur. Ainsi, toutes les agences sont dotées
d’un agent de sécurité, d’une téléalarme, d’une
télé vidéosurveillance et d’un moteur ferme
porte avec télécommande. La supervision du
dispositif se fait au siège social de la BMCI, par
un prestataire de service.
L’Inspection Générale de la BMCI est totalement
insérée dans le dispositif d’audit interne du Groupe
BNP Paribas. Ainsi, pour exercer ses responsabilités
et mener à bien ses missions, elle peut s’appuyer sur
des outils et des méthodologies de très bonne qualité
et sur des expertises de haut niveau. Cela favorise
l’optimisation des moyens au service d’une meilleure
valeur ajoutée pour l’organisation.
Concernant le bilan d’activité, le plan d’audit 2009 a
été globalement respecté avec un taux de réalisation
de 69 %. Afin de prendre en compte les évolutions
de l’organisation de la BMCI et notamment la
centralisation de la gestion de certains risques, les
équilibres du plan de mission annuel ont été revus.
Ainsi en 2009, l’Inspection Générale a réalisé plus de
missions transversales et sur les entités centrales.
En effet, sur les 12 missions réalisées, 3 couvraient
le réseau, 2 des entités centrales. Les 7 autres
étaient des missions transversales sur des sujets
spécifiques qui couvraient l’ensemble du Groupe
BMCI. Il s’agit notamment de missions sur la gestion
des achats, sur le dispositif de contrôle de second
niveau ou sur la gestion des dépassements. Ces
missions ont pu identifier des axes d’amélioration
qui s’appliquent à l’échelle du Groupe et dont la
mise en œuvre renforce l’efficacité.
Enfin, au cours de l’année 2009, l’Inspection
Générale a lancé un projet de révision de son outil de
monitoring des entités du Groupe afin de renforcer
sa capacité à détecter les zones potentielles de
risque. Ce projet sera poursuivi sur 2010 pour couvrir
l’ensemble du périmètre auditable et permettre
l’élaboration d’un plan d’audit pluriannuel toujours
plus pertinent.
la BMCI en 2009
Rapport annuel BMCI 2009 33

deS MoYenS à la HauteuR deS aMBItIonS
ConfoRMIté
La circulaire relative au contrôle interne du Groupe
BMCI a été mise à jour pour tenir compte des
dispositions réglementaires et de la Charte du
Contrôle Interne du Groupe BNP Paribas. Elle précise
les règles fondamentales du contrôle interne, ses
principes d’actions, les niveaux de contrôle ainsi que
le rôle des principaux acteurs du contrôle interne.
En parallèle, plusieurs mesures ont été prises au
cours de l’année 2009, pour renforcer le dispositif
de Contrôle Permanent, à travers notamment :
• une définition plus précise de la responsabilité des
opérationnels (y compris la hiérarchie) en termes
de contrôle de 1er niveau. À cet effet, un guide
rappelant les principaux contrôles de 1er niveau à
réaliser par les directeurs d’agence a été diffusé. De
même, une formation sur le sujet a été dispensée à
l’ensemble des directeurs d’agence ;
• la réorganisation du contrôle de 2 e niveau via
la création d’une équipe dédiée à ces contrôles,
directement rattachée au Secrétariat Général. Cette
réorganisation qui a touché dans un premier temps
le Réseau, sera étendue aux entités centrales et aux
filiales majoritaires ;
• la progression de la couverture du périmètre du
Groupe BMCI par les contrôles de 2 e niveau suite
aux revues de processus menées et qui ont couvert
plusieurs activités (activités de marché, activité
bourse, leasing, factoring, titres).
Par ailleurs, le suivi rapproché des recommandations
de l’Inspection Générale effectué par la Conformité
depuis avril 2008, conjugué à la réactivité des
responsables de mise en œuvre, s’est traduit
par un apurement significatif du stock de ces
recommandations. Il en est de même pour les
recommandations émises par les régulateurs et les
commissaires aux comptes.
En matière de gestion des risques opérationnels et
de Plan de Continuité d’Activité, les deux derniers
exercices ont été marqués par une consolidation de
la démarche initiée depuis plusieurs années par la
Banque, et se sont caractérisés par :
• L’amélioration notoire du dispositif de gestion
des incidents historiques (pilotage, sensibilisation,
référentiel, collecte, analyse, etc.) ;
• La mise en place de l’analyse prospective au niveau
de la BMCI dans le cadre de l’Approche de Mesure
Avancée, appliquée par le Groupe BNP Paribas,
pour le calcul des fonds propres au titre du risque
opérationnel ;
• l’industrialisation des processus de gestion de la
continuité de l’activité ;
• la réalisation de tests et de simulations de crise
sur plusieurs processus de la banque.
L’année 2009 a été marquée par le renforcement
du dispositif existant en matière de sécurité
financière (kYC, surveillance des flux). À ce titre,
il a été procédé à une revue du référentiel et à la
mise en place d’outils plus performants en matière
de lutte contre le blanchiment. De même, un effort
important en matière de formation sur les sujets de
la Conformité a été fourni en 2009, avec plus de 460
collaborateurs formés.
La surveillance des flux a été sensiblement renforcée
par la montée en charge dans le traitement des
alertes issues des outils SEARCHSPACE et SHINE
(standards du Groupe BNP Paribas). La procédure
de contrôle des opérations personnelles des
collaborateurs sensibles a été également mise à
jour et les contrôles prévus ont été déroulés.
La mise en place de nouveaux produits est couverte
par une procédure interne définissant les étapes
à suivre, la responsabilité des intervenants et le
rôle du Comité PAON. Ce dernier a pour objectif de
cerner les risques liés au lancement des nouveaux
produits, notamment ceux relatifs aux aspects
commerciaux, opérationnels, juridiques, fiscaux,
trésorerie, comptables et compliance. Plusieurs
comités PAON ont été tenus au cours de l’année
2009 dont notamment, la Banque Privée et les
options de change.
StRatéGIe et qualIté
Certification ISo
Le Bureau Veritas a confirmé la certification
de la BMCI, sans aucune non-conformité, pour
les activités de traitements des opérations
documentaires, virements internationaux et
financements en devise sous la norme ISO 9001
(version 2000).

L’auditeur externe a souligné la qualité du Système
de Management de la Qualité de la Banque, ainsi que
l’ambition et la volonté de progrès affichées à tous les
niveaux. La BMCI a également poursuivi sa démarche
de certification, conformément à l’axe stratégique
du plan moyen terme CAP 2010, baptisé DECLIC
« Destination Client Commun ». Après un diagnostic
de l’activité monétique, un comité de pilotage a été
mis en place pour suivre le plan d’actions du projet
de certification de cette activité.
L’année 2009 a également été marquée par le
lancement de l’enquête satisfaction pour la
clientèle PRI/PRO. La méthodologie de l’enquête a
été préparée et des cabinets ont été contactés pour
le déploiement de l’enquête.
Dans le cadre du suivi et amélioration de l’accueil
téléphonique, une campagne d’audits téléphoniques
a été réalisée et les résultats analysés et
communiqués aux entités pour action.
CoMMunICatIon et puBlICIté
partenariat tennis
La BMCI
a disposé
d’une forte
présence logo
sur les cours
des tournois
Hassan II et
Lalla Meryem. La campagne tennis développée
par le groupe BNP Paribas a également été
diffusée (TV, presse et affichage urbain).
L’année 2009 a été marquée par la signature
d’une convention de partenariat de 3 ans avec
la Fédération Royale Marocaine de Tennis pour
soutenir les tournois Grand Prix Hassan II et Lalla
Meryem, ainsi que le mini-tennis. Le Groupe BNP
Paribas a participé à 50 % au financement de
cette opération d’envergure. Un large dispositif
de communication média et hors média a été mis
en place, avec l’aide des équipes communication
tennis du Groupe BNP Paribas.
En 2009, le baromètre d’attractivité de l’image de
marque de la BMCI mis en place en 2008 a été
reconduit. Ainsi, les résultats de cette enquête
quantitative auprès de 600 personnes de CSP A, B
et C urbains bancarisés, ont permis de noter une
bonne évolution globale de l’image de marque et de
son attractivité, comparativement à 2008.
Plusieurs campagnes plurimédia ont été lancées
pour valoriser l’offre produits et services de la BMCI,
à destination des particuliers, des professionnels,
des entreprises, des femmes, des MRE et des jeunes.
À l’occasion du salon SMAP Immo à Paris, la BMCI
a aménagé un stand personnalisé avec l’aide des
équipes de la communication du Groupe BNP Paribas.
La BMCI a également organisé plusieurs opérations
de Relations Publiques et de Relations Presse, dans
la lignée de sa politique de parrainage culturel et en
fonction de ses actualités commerciales.
En ce qui concerne la communication interne,
plusieurs nouveaux supports internes sont parus en
2009 suite à l’étude d’impact interne réalisée fin 2008.
Plusieurs événements internes ont également été
organisés : entretiens de recrutements immédiats,
réception en hommage aux retraités, Campus Tour
pour la promotion du jeu « Ace Manager » dans
deux écoles, mise en place de stands pour des
forums recrutement au Maroc et à l’étranger.
Relations publiques
La BMCI a
invité ses
principaux
clients aux
tournois
qu’elle
soutient et
a animé, pendant toute la durée du tournoi
Hassan II, un espace restauration VIP.
echo’net
Le site intranet a été étoffé et animé par les
équipes de la communication interne. De nouvelles
pages ont été mises en ligne et des formations ont
été dispensées aux nouvelles recrues afin de faire
d’Echo’Net un outil indispensable de travail et de
partage d’information.
la BMCI en 2009
Rapport annuel BMCI 2009 35

2009, une année RICHe
en InnovatIonS
paCK pRéSenCe pRo
pouR leS pRofeSSIonnelS
La BMCI a lancé en janvier 2010 la nouvelle offre
pour les professionnels, « Présence Pro », avec un
territoire d’expression publicitaire dédié et innovant.
Présence Pro offre tout un ensemble de produits
et services dédiés aux professionnels à un tarif
avantageux : carte bancaire à puce, accès gratuit aux
services de banque à distance, etc.
aSSuR pluS Santé InteRnatIonal
En partenariat avec la compagnie d’assurance
Atlanta, l’expert mondial de l’assurance médicale
internationale Aetna, la BMCI a lancé au mois de
mars 2009 une assurance santé internationale
avec une couverture exceptionnelle, confirmant
la créativité de la BMCI en matière d’innovation
produit.
CaRte « ladIeS fIRSt »
La BMCI a lancé au mois de mars, à l’occasion de la
journée de la Femme, une nouvelle carte « Ladies
First » dont la campagne s’est déclinée en presse,
affichage urbain, édition, PLV et GAB. La carte Ladies
First est une carte à puce de retrait et de paiement,
exclusivement réservée aux femmes, qui leur fait
bénéficier du programme Maroc Premium Ladies
First Privilèges avec une multitude de réductions et
d’avantages.
paSS IMaGIne InteRnatIonal
La BMCI a renforcé l’offre du Pack Imagine International
afin de mieux répondre aux besoins des jeunes
poursuivant leurs études à l’étranger, en proposant
un accompagnement bancaire complet au Maroc et à
l’étranger, ainsi qu’un pack bancaire gratuit pour les
séjours au Maroc.

offRe MRe
La BMCI a lancé en juin 2009 une nouvelle offre
pour les Marocains Résident à l’Étranger, proposant
un accompagnement au Maroc et à l’étranger, par
l’intermédiaire de BNP Paribas. L’offre s’articule
autour du Pack Jiware et de nombreux avantages
exclusifs : accès au centre de relation clientèle dédié
au MRE BMCI Monde, ouverture du compte via
Internet, compte épargne bonifié à hauteur de 5 %
pendant un trimestre. Une campagne pluri média a
été lancée pendant l’été avec un nouveau territoire
d’expression publicitaire décalé et accrocheur.
SeCouRS Monde et vISa euRope
La BMCI a communiqué sur le contrat Secours Monde,
qui garantit désormais la couverture à hauteur de
350 000 dirhams pour les frais médicaux à l’étranger.
La BMCI a également lancé le contrat d’assistance
Visa Europe pour les voyageurs occasionnels, offrant
une assistance à l’étranger en cas de décès, maladie,
accident et panne ou vol du véhicule.
paCK pRéSenCe pluS
La BMCI a relancé la communication autour du
produit Présence Plus, une offre globale de produits
et services complémentaires créée pour simplifier
la vie de ses clients. Présence Plus est une offre
« tout en un » conçue pour les particuliers afin de
simplifier la gestion de leur compte bancaire.
CRédIt pRIvé Sanad
La BMCI a lancé en partenariat avec la compagnie
d’assurance SANAD un nouveau contrat d’assurance
décès et invalidité. Destiné à couvrir les risques
de décès et d’invalidité totale et définitive dans
le cadre d’un crédit privé, ce contrat propose
notamment un montant du capital pouvant
atteindre 3 millions de dirhams.
CRédIt auto
L’offre du Prêt Auto BMCI, parmi les plus
compétitives du marché, propose un crédit simple
sans nantissement de véhicule pour les montants
inférieurs à 100 000 dirhams et donne au client la
possibilité de demander une fois par an le report
d’une mensualité.
la BMCI en 2009
Rapport
annuel BMCI 2009 37

LE GROupE Bnp pARIBAS

le GRoupe Bnp paRIBaS
5,8 milliards d’euros
de bénéfice net (part du groupe)
produit net bancaire
40 191 millions d’euros
Résultat brut d’exploitation
16 851 millions d’euros
21 854
2005
27 943
2006
31 037
2007
27 376
2008
40 191
2009
produit net bancaire
(en millions d’euros)
6,77
2005
7,81
2006
8,25
2007
2,99
2008
5,20
2009
Bénéfice net par action*
(en euros)
8 485
2005
Repères
10 878
2006
12 273
2007
Résultat net part du Groupe
5 832 millions d’euros
Rentabilité des capitaux propres
10,8 %
dividende par action
1,50 euro
Résultat brut d’exploitation
(en millions d’euros)
20,2
2005
21,2
2006
19,6
2007
* Retraité des effets des augmentations de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription de 2006 et 2009.
** La rentabilité des capitaux propres est calculée en rapportant le résultat net part du Groupe (ajusté de la rémunération des titres super subordonnés
à durée indéterminée assimilés à des actions de préférence émis par BNP Paribas SA, traitée comptablement comme un dividende) à la moyenne des
capitaux propres part du Groupe au début et à la fin de la période considérée (après distribution et hors titres super subordonnés à durée indéterminée,
assimilés à des actions de préférence, émis par BNP Paribas SA).
8 976
2008
6,6
2008
16 851
2009
2009 10,8
Rentabilité des capitaux
propres** (en euros)
5 852
2005
7 308
2006
7 822
2007
3 021
2008
5 832
2009
Résultat net part du Groupe
(en millions d’euros)
57,3
2005
76,9
2006
67,2
2007
27,6
2008
66,2
2009
Capitalisation boursière
(en milliards d’euros)

effeCtIfS
31 déc. 2008 31 déc. 2009
Monde 173 200 201 700
europe (y compris dom-tom) 132 700 159 800
notatIonS lonG-teRMe
Standard & poor’s aa perspective négative
Notation confirmée le 9 février 2010
Moody’s aa2 perspective stable
Notation révisée le 21 janvier 2010
fitch aa perspective négative
Notation confirmée le 9 juillet 2009
présentation du Groupe Bnp paribas
BNP Paribas est un leader européen des services bancaires et financiers d’envergure
mondiale et l’une des 6 banques les plus solides au monde selon Standard & Poor’s.
Implanté dans toute l’Europe au travers de l’ensemble de ses métiers, il compte désormais 4
marchés domestiques en banque de détail : la France, l’Italie, la Belgique et le Luxembourg.
Le Groupe possède l’un des plus grands réseaux internationaux avec une présence dans
plus de 80 pays. BNP Paribas détient des positions clés dans ses trois domaines d’activité :
Retail Banking, Corporate & Investment Banking (CIB) et Asset Management & Services.
aCtIvItéS
(en millions d'euros)
31 déc. 2008 31 déc. 2009
total bilan 2 075 551 2 057 698
dépôts de la clientèle 413 955 604 903
prêts et créances avec la clientèle 494 401 678 766
Capitaux propres, part du Groupe avant affectation 53 228 69 501
Ratio international de solvabilité 11,1 % 14,2 %
Ratio tier 1 7,8 % 10,1 %
le Groupe Bnp paribas
Rapport annuel BMCI 2009 41

dOnnéES fInAncIèRES
Note de présentation des règles et principes comptables 44
Comptes sociaux au 31 décembre 2009 48
Rapport Général des Commissaires aux Comptes 66
Rapport du Conseil de Surveillance à l’Assemblée Générale Ordinaire 67
Rapport du Directoire à l’Assemblée Générale Ordinaire 70
Résolutions approuvées par l’Assemblée Générale Ordinaire 71
Résumé des principes comptables IAS/IFRS appliqués par le Groupe BMCI 74
États financiers consolidés IFRS / IAS au 31 décembre 2009 86

note de pRéSentatIon
deS RèGleS et pRInCIpeS CoMptaBleS
1.1. pRéSentatIon
BMCI est une société anonyme de droit commun
constituée au Maroc en 1943.
Les états de synthèse comprennent les comptes du
Siège ainsi que des agences établies au Maroc.
1.2 pRInCIpeS GénéRauX
Les états de synthèse sont établis dans le respect
des principes comptables généraux applicables aux
établissements de crédit.
La présentation des états de synthèse de la BMCI
est conforme aux dispositions du Plan Comptable
des Établissements de Crédit.
1.3 CRéanCeS SuR leS étaBlISSeMentS de
CRédIt et la ClIentèle et enGaGeMentS
paR SIGnatuRe
présentation générale des créances
• Les créances sur les établissements de crédit
et sur la clientèle sont ventilées selon leur durée
initiale ou l’objet économique des concours :
- créances à vue et à terme pour les
établissements de crédit ;
- crédits de trésorerie, crédits à l’équipement,
crédits à la consommation, crédits immobiliers
et autres crédits pour la clientèle.
• Les engagements par signature comptabilisés
en hors-bilan correspondent à des engagements
irrévocables de financement et à des engagements
de garantie.
• Les opérations de pension, matérialisées par
des titres ou des valeurs, sont enregistrées sous
les différentes rubriques de créances concernées
(Établissements de crédit, clientèle).
• Les valeurs reçues à l’encaissement qui ne sont
portées au crédit du remettant qu’après leur
encaissement effectif ou après un délai contractuel,
ne sont pas comptabilisées dans le bilan, mais font
l’objet d’une comptabilité matière.
• Les intérêts courus sur les créances sont portés en
compte de créances rattachées en contrepartie du
compte de résultat.
Créances en souffrance sur la clientèle
Les créances en souffrance sur la clientèle sont
comptabilisées et évaluées conformément à la
réglementation bancaire en vigueur.
Les principales dispositions appliquées se résument
comme suit :
Les créances en souffrance sont, selon le degré
de risque, classées en créances pré-douteuses,
douteuses ou compromises.
Les créances en souffrance sont, après déduction des
quotités de garantie prévues par la réglementation en
vigueur, provisionnées à hauteur de :
- 20 % pour les créances pré-douteuses ;
- 50 % pour les créances douteuses ;
- 100 % pour les créances compromises.
Les provisions relatives aux risques crédits sont
déduites des postes d’actifs concernés.
• Dès le déclassement des créances saines en
créances compromises, les intérêts ne sont plus
décomptés et comptabilisés. Ils sont constatés en
produits à leur encaissement.
• Les pertes sur créances irrécouvrables sont
constatées lorsque les chances de récupération des
créances en souffrance sont jugées nulles.

• Les reprises de provisions pour créances en
souffrance sont constatées lorsque celles-ci ont
connu une évolution favorable (remboursements
effectifs ou restructuration de la créance avec un
remboursement partiel ou total).
1.4 detteS enveRS leS étaBlISSeMentS de
CRédIt et la ClIentèle
Les dettes envers les établissements de crédit et la
clientèle sont présentées dans les états de synthèse
selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :
• dettes à vue et à terme pour les établissements
de crédit ;
• comptes à vue créditeurs, comptes d’épargne,
dépôts à terme et autres comptes créditeurs pour
la clientèle.
Sont incluses dans ces différentes rubriques,
en fonction de la nature de la contrepartie, les
opérations de pension, matérialisées par des titres
ou des valeurs.
Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés
en compte de dettes rattachées en contrepartie du
compte de résultat.
1.5 poRtefeuIlle de tItReS
1. 5. 1 présentation générale
Les opérations sur titres sont comptabilisées et
évaluées conformément aux dispositions du Plan
Comptable des Établissements de Crédit.
Les titres sont classés d’une part, en fonction de la
nature juridique du titre (titre de créance ou titre
de propriété), d’autre part, en fonction de l’intention
(titre de transaction, titre de placement, titre
d’investissement, titre de participation).
1.5.2 titres de transaction
Sont inscrits dans ce portefeuille, les titres dont la
liquidité est assurée et qui ont été acquis avec une
intention de revente à brève échéance.
Ces titres sont enregistrés à leur valeur d’achat
(coupon inclus). À chaque arrêté comptable, la
différence entre cette valeur et la valeur de marché
est inscrite directement en compte de résultats.
1.5.3 titres de placement
Sont inscrits dans ce portefeuille, les titres acquis
dans un objectif de détention supérieure à 6 mois
à l’exception des titres à revenus fixes destinés
à être conservés jusqu’à leur échéance. Cette
catégorie de titres comprend notamment les titres
qui ne satisfont pas aux conditions nécessaires leur
permettant d’être classés dans une autre catégorie
de titres.
Les titres de créances sont comptabilisés, coupon
couru exclu.
Les titres de propriété sont enregistrés à leur valeur
d’achat hors frais d’acquisition.
À chaque arrêté comptable, la différence négative
entre la valeur de marché et la valeur d’entrée des
titres fait l’objet d’une provision pour dépréciation.
Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.
1.5.4 titres d’investissement
Les titres d’investissement sont des titres de
créance qui sont acquis ou qui proviennent d’une
autre catégorie de titres, avec l’intention de les
détenir jusqu’à l’échéance, pour procurer, sur une
assez longue période, des revenus réguliers.
À leur date d’acquisition, ces titres sont enregistrés
coupon exclu.
À chaque arrêté comptable, les titres sont maintenus
pour leur valeur d’acquisition quelle que soit la
valeur de marché du titre. En conséquence, la perte
ou le profit latent ne sont pas enregistrés.
Au 31 décembre 2009, aucun titre n’est classé dans
la catégorie de titres d’investissement ; en effet, la
Banque a procédé au reclassement de la totalité de
son portefeuille de titres d’investissement en titres
de placement afin d’harmoniser la classification
des titres entre les comptes sociaux et les comptes
consolidés, en conformité avec les dispositions de
la section 2 « opération sur titres » du PCEC mis à
jour, en vigueur à compter du 01/01/2008.
1.5.5 titres de participation
Sont inscrits dans cette catégorie, les titres dont la
possession durable est estimée utile à la Banque.
À chaque arrêté comptable, leur valeur est estimée
sur la base des éléments généralement admis :
valeur d’usage, quote-part dans la situation nette,
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 45

note de pRéSentatIon
deS RèGleS et pRInCIpeS CoMptaBleS
perspectives de résultats et cours de bourse. Seules,
les moins-values latentes donnent lieu, au cas par
cas, selon la valeur d’utilité de la participation à la
constitution de provisions pour dépréciation.
1.5.6 pensions livrées
Les titres donnés en pension sont maintenus au
bilan et le montant encaissé représentatif de la
dette à l’égard du cessionnaire est enregistré au
passif du bilan.
Les titres reçus en pension ne sont pas inscrits au
bilan, mais le montant décaissé représentatif de la
créance sur le cédant est enregistré à l’actif du bilan.
1.6 leS opéRatIonS lIBelléeS en devISeS
Les créances et les dettes ainsi que les engagements
par signature libellés en devises étrangères sont
convertis en dirhams au cours de change moyen en
vigueur à la date de clôture.
La différence de change sur les comptes tenus en
devises est enregistrée en compte de résultat.
Les produits et charges en devises étrangères sont
convertis au cours du jour de leur comptabilisation.
1.7 leS pRovISIonS pouR RISqueS
GénéRauX
Ces provisions sont constituées, à l’appréciation des
dirigeants, en vue de faire face à des risques futurs
relevant de l’activité bancaire, actuellement non
identifiés et non mesurables avec précision.
Les provisions ainsi constituées font l’objet d’une
réintégration fiscale.
1.8 leS IMMoBIlISatIonS InCoRpoRelleS
et CoRpoRelleS
Les immobilisations incorporelles et corporelles
figurent au bilan à la valeur d’acquisition diminuée
des amortissements cumulés, calculés selon la
méthode linéaire sur les durées de vie estimées.
Les immobilisations incorporelles ventilées en
immobilisations d’exploitation et hors exploitation
sont amorties sur les durées suivantes :
nature durée d’amortissement
• Droit au bail non amortissable
• Logiciels informatiques 7 ans
• Logiciels informatiques 5 ans
(logiciels acquis depuis 2004)
Les immobilisations corporelles ventilées en
immobilisations d’exploitation et hors exploitation
sont composées et sont amorties sur les durées
suivantes :
nature durée d’amortissement
• Terrains d’exploitation non amortissables
• Immeubles d’exploitation : 25 ans
bureaux
• Matériel roulant 5 ans
• Matériel de bureau 5 ans
• Mobilier de bureau 10 ans
• Agencements, aménagements et 10 ans
installations d’exploitation
• Matériel informatique :
- Grosse informatique 10 ans
- Micro-informatique 7 ans
- Micro-informatique 5 ans
(matériel acquis depuis 2004)
1.9 CHaRGeS à RépaRtIR
Les charges à répartir enregistrent des dépenses
qui, eu égard à leur importance et leur nature, sont
susceptibles d’être rattachées à plus d’un exercice.
1.10 pRovISIonS RéGleMentéeS
Les provisions réglementées sont constituées
en application de dispositions législatives ou
réglementaires, notamment par le souci de
bénéficier d’un avantage fiscal.
Dès lors que les conditions de constitution et
d’utilisation sont réunies et ont été constituées pour
bénéficier d’un avantage fiscal certain, les provisions
réglementées, à l’exception des amortissements
dérogatoires, ont un caractère de réserves libérées
d’impôt.

1.11 pRISe en CoMpte deS IntéRêtS
et CoMMISSIonS danS le CoMpte de
pRoduItS et CHaRGeS
Intérêts
Sont considérés comme intérêts, les produits et
charges calculés sur des capitaux effectivement
prêtés ou empruntés.
Sont considérés comme intérêts assimilés, les
produits et charges calculés sur une base prorata
temporis et qui rémunèrent un risque. Entrent
notamment dans cette catégorie, les commissions
sur engagements de garantie et de financement
(caution, crédit documentaire, etc.).
Les intérêts courus sur les capitaux effectivement
prêtés ou empruntés sont constatés dans les
comptes de créances et dettes rattachées les ayant
générés par la contrepartie du compte de résultat.
Les intérêts assimilés sont constatés en produits ou
en charges dès leur facturation.
Commissions
Les produits et charges, déterminés sur une base
« flat » et qui rémunèrent une prestation de service,
sont constatés en tant que commissions dès leur
facturation.
1.12 CHaRGeS et pRoduItS non CouRantS
Ils représentent exclusivement les charges et
produits à caractère extraordinaire et sont par
principe rares puisque de nature inhabituelle et de
survenance exceptionnelle.
1.13 enGaGeMentS de RetRaIte
Les engagements de retraites (Wissam Al Choghl,
indemnités de départ à la retraite) qui ne sont pas
couverts par des régimes de retraite gérés par des
organismes indépendants externes (à caractère non
obligatoire) ne font pas l’objet d’une provision pour
risques et charges.
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 47

CoMpteS SoCIauX
au 31 déCeMBRe 2009
En milliers de DH
BIlan - aCtIf 31/12/09 31/12/08
1. valeuRS en CaISSe, BanqueS CentRaleS, tRéSoR puBlIC, SeRvICe deS CHèqueS poStauX 2 955 103 5 712 603
2. CRéanCeS SuR leS étaBlISSeMentS de CRédIt et aSSIMIléS 6 774 925 8 190 976
À vue 554 650 847 300
À terme 6 220 275 7 343 676
3. CRéanCeS SuR la ClIentèle 38 877 300 38 368 789
Crédits de trésorerie et à la consommation 16 372 471 16 801 335
Crédits à l’équipement 8 767 360 7 910 584
Crédits immobiliers 12 249 382 11 694 414
Autres crédits 1 488 086 1 962 456
4.CRéanCeS aCquISeS paR affaCtuRaGe 1 048 300 950 855
5. tItReS de tRanSaCtIon et de plaCeMent 6 147 845 4 273 518
Bons du trésor et valeurs assimilées 4 846 276 2 812 099
Autres titres de créance 1 239 355 1 438 278
Titres de propriété 62 214 23 141
6. autReS aCtIfS 278 084 444 152
7. tItReS d’InveStISSeMent 0 0
Bons du trésor et valeurs assimilées 0 0
Autres titres de créance 0 0
8. tItReS de paRtICIpatIon et eMploIS aSSIMIléS 298 797 312 923
9. CRéanCeS SuBoRdonnéeS 0 0
10. IMMoBIlISatIonS donnéeS en CRédIt-BaIl et en loCatIon 0 0
11. IMMoBIlISatIonS InCoRpoRelleS 123 897 105 341
12. IMMoBIlISatIonS CoRpoRelleS 1 119 854 1 090 585
total de l’aCtIf 57 624 106 59 449 742

En milliers de DH
BIlan - paSSIf 31/12/09 31/12/08
1. BanqueS CentRaleS, tRéSoR puBlIC, SeRvICe deS CHèqueS poStauX 0 0
2. detteS enveRS leS étaBlISSeMentS de CRédIt et aSSIMIléeS 1 864 246 1 919 567
À vue 175 517 813 917
À terme 1 688 729 1 105 650
3. dépôtS de la ClIentèle 40 788 845 41 482 623
Comptes à vue créditeurs 22 319 404 22 014 838
Comptes d’épargne 5 626 301 5 199 075
Dépôts à terme 11 398 770 12 887 066
Autres comptes créditeurs 1 444 370 1 381 644
4. tItReS de CRéanCe éMIS 6 451 038 8 247 008
Titres de créance négociables 6 451 038 8 247 008
Emprunts obligataires 0 0
Autres titres de créance émis 0 0
5. autReS paSSIfS 1 517 805 1 493 319
6. pRovISIonS pouR RISqueS et CHaRGeS 73 287 54 973
7. pRovISIonS RéGleMentéeS 35 000 35 000
8. SuBventIonS, fondS puBlICS affeCtéS et fondS SpéCIauX de GaRantIe 0 0
9. detteS SuBoRdonnéeS 0 0
10. éCaRtS de RéévaluatIon 0 0
11. RéSeRveS et pRIMeS lIéeS au CapItal 3 312 907 3 000 448
12. CapItal 1 327 884 1 283 592
13. aCtIonnaIReS. CapItal non veRSé (-)
14. RepoRt à nouveau (+/-) 1 446 109 1 204 537
15. RéSultatS netS en InStanCe d’affeCtatIon (+/-) 0 0
16. RéSultat net de l’eXeRCICe (+/-) 806 985 728 675
total du paSSIf 57 624 106 59 449 742
En milliers de DH
HoRS BIlan 31/12/09 31/12/08
enGaGeMentS donnéS 21 338 488 16 850 866
1. Engagements de financement donnés en faveur d’établissements
de crédit et assimilés 119 000 14 000
2. Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 4 790 366 3 610 536
3. Engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit et assimilés 9 038 458 6 151 890
4. Engagements de garantie d’ordre de la clientèle 6 980 115 7 074 440
5. Titres achetés à réméré 0 0
6. Autres titres à livrer 410 549 0
enGaGeMentS ReÇuS 10 384 234 12 770 770
7. Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés 1 130 400 3 377 550
8. Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés 8 843 257 9 393 205
9. Engagements de garantie reçus de l’État et d’organismes de garantie divers 15 15
10. Titres vendus à réméré 0 0
11. Autres titres à recevoir 410 561 0
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 49

CoMpteS SoCIauX au 31 déCeMBRe 2009
En milliers de DH
CoMpteS de pRoduItS et CHaRGeS 31/12/09 31/12/08
I. pRoduItS d’eXploItatIon BanCaIRe 3 572 050 3 468 225
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 102 705 212 851
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 2 604 079 2 457 090
Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 98 758 124 883
Produits sur titres de propriété 101 105 94 271
Produits sur opérations de crédit-bail et de location 0 0
Commissions sur prestations de service 331 074 319 540
Autres produits bancaires 334 330 259 591
II. CHaRGeS d’eXploItatIon BanCaIRe -1 159 075 -1 212 255
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit -48 363 -59 666
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle -598 850 -686 940
Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis -306 995 -295 117
Charges sur opérations de crédit-bail et de location 0 0
Autres charges bancaires -204 867 -170 532
III. pRoduIt net BanCaIRe 2 412 975 2 255 970
Produits d’exploitation non bancaire 2 150 3 484
Charges d’exploitation non bancaire -981 -3 469
Iv. CHaRGeS GénéRaleS d’eXploItatIon -998 326 -927 327
Charges de personnel -541 180 -505 519
Impôts et taxes -20 787 -19 003
Charges externes -311 276 -279 654
Autres charges générales d’exploitation -114 -218
Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles -124 968 -122 933
v. dotatIonS auX pRovISIonS et peRteS SuR CRéanCeS IRRéCouvRaBleS -356 238 -407 910
Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance -204 693 -289 864
Pertes sur créances irrécouvrables -97 395 -63 754
Autres dotations aux provisions -54 150 -54 292
vI. RepRISeS de pRovISIonS et RéCupéRatIonS SuR CRéanCeS aMoRtIeS 194 505 211 452
Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 180 021 179 136
Récupérations sur créances amorties 1 068 760
Autres reprises de provisions 13 416 31 557
vII. RéSultat CouRant 1 254 085 1 132 200
Produits non courants 15 066 29 191
Charges non courantes -23 396 -48 290
vIII. RéSultat avant IMpôtS 1 245 754 1 113 102
Impôts sur les résultats -438 770 -384 426
IX. RéSultat net de l’eXeRCICe 806 985 728 675
total pRoduItS 3 783 770 3 712 353
total CHaRGeS -2 976 785 -2 983 677
RéSultat net de l’eXeRCICe 806 985 728 675

En milliers de DH
état deS SoldeS de GeStIon 31/12/09 31/12/08
I - taBleau de foRMatIon deS RéSultatS
1 (+) Intérêts et produits assimilés 2 805 541 2 794 824
2 (-) Intérêts et charges assimilées 954 208 1 041 723
MaRGe d’IntéRêt 1 851 333 1 753 101
3 (+) Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location 0 0
4 (-) Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location 0 0
RéSultat deS opéRatIonS de CRédIt-BaIl et de loCatIon 0 0
5 (+) Commissions perçues 333 955 319 588
6 (-) Commissions servies 31 887 24 648
MaRGe SuR CoMMISSIonS 302 068 294 939
7 ( ) Résultats des opérations sur titres de transaction 90 913 40 834
8 ( ) Résultats des opérations sur titres de placement 7 645 -10 685
9 ( ) Résultats des opérations de change 143 114 166 382
10 ( ) Résultats des opérations sur produits dérivés 2 141 4 013
RéSultatS deS opéRatIonS de MaRCHé 243 812 200 544
11 (+) Divers autres produits bancaires 102 925 96 675
12 (-) Diverses autres charges bancaires 87 162 89 289
pRoduIt net BanCaIRe 2 412 975 2 255 970
13 (+) Résultats des opérations sur immobilisations financières -16 082 -5 150
14 (+) Autres produits d’exploitation non bancaire 2 150 3 484
15 (-) Autres charges d’exploitation non bancaire 981 3 469
16 (-) Charges générales d’exploitation 998 326 927 327
RéSultat BRut d’eXploItatIon 1 399 736 1 323 508
17 ( ) Dotations nettes des reprises aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance -120 999 -173 723
18 ( ) Autres dotations nettes de reprises aux provisions -24 653 -17 585
RéSultat CouRant 1 254 085 1 132 200
RéSultat non CouRant -8 331 -19 099
19 (-) Impôts sur les résultats 438 770 384 426
RéSultat net de l’eXeRCICe 806 985 728 675
II- CapaCIté d’autofInanCeMent
RéSultat net de l’eXeRCICe 806 985 728 675
20 (+) Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 124 968 122 933
21 (+) Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières 16 082 5 150
22 (+) Dotations aux provisions pour risques généraux 38 068 21 955
23 (+) Dotations aux provisions réglementées 0 0
24 (+) Dotations non courantes 0 14 350
25 (-) Reprises de provisions -19 586 -16 782
26 (-) Plus-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles -427 -693
27(+) Moins-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles 9 0
28 (-) Plus-values de cession sur immobilisations financières 0 0
29(+) Moins-values de cession sur immobilisations financières 0 0
30 (-) Reprises de subventions d’investissement reçues 0 0
( ) CapaCIté d’autofInanCeMent 966 098 875 589
- Bénéfices distribués 449 257 207 563
autofInanCeMent 516 841 668 026
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 51

CoMpteS SoCIauX au 31 déCeMBRe 2009
En milliers de DH
taBleau deS fluX de tRéSoReRIe 31/12/09 31/12/08
1. (+) Produits d’exploitation bancaire perçus 3 486 571 3 401 208
2. (+) Récupérations sur créances amorties 1 068 760
3. (+) Produits d’exploitation non bancaire perçus 1 723 2 791
4. (-) Charges d’exploitation bancaire versées -1 345 272 -1 464 586
5. (-) Charges d’exploitation non bancaire versées -973 -3 469
6. (-) Charges générales d’exploitation versées -998 326 -804 394
7. (-) Impôts sur les résultats versés -438 770 -373 706
I. fluX de tRéSoReRIe netS pRovenant du CoMpte de pRoduItS et CHaRGeS 706 021 758 604
variation des :
8. (±) Créances sur les établissements de crédit et assimilés 1 416 051 -305 115
9. (±) Créances sur la clientèle -605 956 -2 669 988
10. (±) Titres de transaction et de placement -1 874 327 36 837
11. (±) Autres actifs 166 068 -169 505
12. (±) Immobilisations données en crédit-bail et en location
13. (±) Dettes envers les établissements de crédit et assimilés -55 321 -394 507
14. (±) Dépôts de la clientèle -693 778 -639 357
15. (±) Titres de créance émis -1 795 970 2 316 734
16. (±) Autres passifs 24 486 355 190
II. Solde deS vaRIatIonS deS aCtIfS et paSSIfS d’eXploItatIon -3 418 747 -1 469 711
III. fluX de tRéSoReRIe netS pRovenant deS aCtIvItéS d’eXploItatIon (I + II) -2 712 726 -711 107
17. (+) Produit des cessions d’immobilisations financières 148 540 -
18. (+) Produit des cessions d’immobilisations incorporelles et corporelles 419 756
19. (-) Acquisition d’immobilisations financières -4 622 -36 900
20. (-) Acquisition d’immobilisations incorporelles et corporelles -159 389 -197 958
21. (+) Intérêts perçus
22. (+) Dividendes perçus 100 630 94 271
Iv. fluX de tRéSoReRIe netS pRovenant deS aCtIvItéS d’InveStISSeMent 85 578 -139 831
23. (+) Subventions, fonds publics et fonds spéciaux de garantie reçus 0
24. (+) Variation de dettes subordonnées -
25. (+) Émission d’actions - 1 500 000
26. (-) Remboursement des capitaux propres et assimilés
27. (-) Intérêts versés
28. (-) Dividendes versés -130 352 -62 315
V. FLUX DE TRÉSORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITÉS DE FINANCEMENT -130 352 1 437 685
vI. vaRIatIon nette de la tRéSoReRIe (III+Iv+v) -2 757 500 586 747
vII. tRéSoReRIe a l’ouveRtuRe de l’eXeRCICe 5 712 603 5 125 856
vIII. tRéSoReRIe a la ClôtuRe de l’eXeRCICe 2 955 103 5 712 603

En milliers de DH
CRéanCeS SuR leS étaBlISSeMentS de CRédIt et aSSIMIléS
établissements de crédit au Maroc
Bank al Maghrib, trésor public Banque autres établ. de crédit établissements de total total
Service des chèques postaux au Maroc et assimilés au Maroc crédit à l’étranger 31/12/09 31/12/08
CoMpteS oRdInaIReS déBIteuRS 2 451 232 0 191 732 304 925 2 947 889 5 525 053
valeuRS ReÇueS en penSIon 0 0 7 693 0 7 693 16 698
• au jour le jour 0 0 0
• à terme 7 693 7 693 16 698
pRêtS de tRéSoReRIe 0 492 154 3 412 529 101 482 4 006 165 5 082 280
• au jour le jour 0 0 1 243 0 1 243 300 000
• à terme 0 492 154 3 411 286 101 482 4 004 922 4 782 280
pRêtS fInanCIeRS 199 370 2 013 464 0 2 212 834 2 544 990
autReS CRéanCeS 38 389 0 52 38 441 65 505
IntéRêtS CouRuS a ReCevoIR 0 10 981 2 009 12 990 29 133
total 2 451 232 729 913 5 636 399 408 468 9 226 012 13 263 659
CRéanCeS SuR la ClIentèle
En milliers de DH
Secteur privé
entreprises entreprises autre total total
Secteur public financières non financières clientèle 31/12/09 31/12/08
CoMpteS de tRéSoReRIe 125 049 142 161 13 657 429 1 430 828 15 355 467 15 878 480
• Comptes à vue débiteurs 123 277 29 455 7 344 859 1 301 072 8 798 663 8 235 426
• Créances commerciales sur le Maroc 1 689 0 4 160 924 44 481 4 207 094 4 103 154
• Crédits à l’exportation 112 706 0 112 706 229 850
• Autres crédits de trésorerie 83 2 151 646 85 275 2 237 004 3 310 050
CRédItS a la ConSoMMatIon 268 957 769 958 037 881 779
CRédItS a l’équIpeMent 367 833 8 117 226 202 311 8 687 370 7 820 836
CRédItS IMMoBIlIeRS 1 871 865 10 359 041 12 230 906 11 677 718
autReS CRédItS 630 000 4 892 546 407 1 181 299 1 655 929
CRéanCeS aCquISeS paR affaCtuRaGe 1 048 300 1 048 300 950 855
IntéRêtS CouRuS a ReCevoIR 0 138 956 18 477 157 433 147 520
CRéanCeS en SouffRanCe 0 0 220 338 86 450 306 788 306 527
• Créances pré-douteuses 0 0 0 0
• Créances douteuses 0 0 0 0
• Créances compromises 0 0 220 338 86 450 306 788 306 527
total 1 122 882 142 161 25 059 274 13 601 283 39 925 600 39 319 644
Commentaires :
Les entreprises non financières comprennent également les entreprises publiques non financières
conformément à la présentation préconisée par le PCEC.
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 53

CoMpteS SoCIauX au 31 déCeMBRe 2009
valeuRS deS tItReS de tRanSaCtIon et de plaCeMent
et deS tItReS d'InveStISSeMent
En milliers de DH
ventIlatIon deS tItReS de tRanSaCtIon et de plaCeMent
et deS tItReS d'InveStISSeMent paR CatéGoRIe d'éMetteuR
établissements de crédit émetteurs émetteurs privés émetteurs privés total total
et assimilés publics financiers non financiers 31/12/09 31/12/08
tItReS CoteS
Bons du trésor et valeurs assimilées
Obligations
Autres titres de créance
0
Titres de propriété 0 12 701 12 701 13 617
tItReS non CoteS 0 0
Bons du trésor et valeurs assimilées 4 806 992 0 4 806 992 2 780 401
Obligations 0 0 0 36 412 36 412 30 824
Autres titres de créance 1 183 583 1 183 583 1 374 579
Titres de propriété 46 540 79 2 893 49 512 9 523
total 1 230 123 4 806 992 79 52 006 6 089 200 4 208 944
Commentaire :
Les chiffres ci-dessus sont présentés hors intérêts courus.
En milliers de DH
valeur comptable valeur valeur de plus-values Moins-values
brute actuelle remboursement latentes latentes provisions
tItReS de tRanSaCtIon 3 454 736 3 454 352 3 357 272 384 0 0
Bons du trésor et valeurs assimilées 3 238 563 3 238 242 3 159 150 321 0
Obligations 0 0 0
Autres titres de créance 169 633 169 570 151 582 63 0
Titres de propriété 46 540 46 540 46 540
tItReS de plaCeMent 2 659 217 2 634 848 2 617 430 32 234 17 115 -9 954
Bons du trésor et valeurs assimilées 1 578 390 1 568 749 1 546 630 22 067 16 334 -3 908
Obligations 36 420 36 412 36 416 38 30
Autres titres de créance 1 023 391 1 014 013 1 013 369 10 129 751 -704
Titres de propriété 21 016 15 674 21 015 -5 342
tItReS d’InveStISSeMent 0 0 0 0 0 0
Bons du trésor et valeurs assimilées 0 0 0 0 0 0
Obligations 0 0 0 0
Autres titres de créance 0 0 0 0 0 0
Titres de propriété
total 6 113 953 6 089 200 2 617 430 32 618 17 115 -9 954
Non inclus les intérêts courus à recevoir.

tItReS de paRtICIpatIon et eMploIS aSSIMIléS au 31/12/09
En milliers de DH
extrait des derniers états de synthèse
de la société émettrice
dénomination de la Capital participation prix d'acquisition valeur date de clôture Situation Résultat produits inscrits
société émettrice Secteur d'activité social au capital en % global compt. nette de l'exercice nette net au CpC de l'exercice
paRtICIpatIon danS leS entRepRISeS lIéeS
BMCI LEASING Crédit bail 80 000 72,03 % 74 714 74 714 31/12/09 228 345 50 336 28 813
CETELEM MAROC Crédit à la consommation 84 483 19,79 % 63 010 71 389 31/12/09 242 056 69 886 3 151
BMCI CREDIT CONSO Crédit à la consommation 30 000 51 % 15 300 15 300 31/12/09 50 820 16 173 6 973
BMCI BANQUE OFFSHORE Banque offshore KUSD 5 500 100% 44 302 43 447 31/12/09 76 755 28 495 22 279
BMCI BOURSE Intermédiaire boursier 20 000 100 % 20 000 20 000 31/12/09 28 223 6 237 6 840
UPAR Prise de participation 1 500 100 % 9 427 972 31/12/09 45 -1 056
BMCI GESTION Gestion des SICAV 1 000 100 % 1 000 1 000 31/12/09 18 586 17 036 21 000
BMCI FINANCE Prise de participation 8 500 100 % 8 500 0 31/12/09 -771 -342 0
BMCI FONDS Gestion des FCP 1 000 100 % 1 000 1 000 31/12/09 1 898 -5 0
BMCI ASSURANCE intermédiaire en assurances 100 100 % 100 100 31/12/09 10 127 10 028 5 900
BMCI GESTION SOLIDARITÉ 1 000 0 % 500 500 31/12/09
BMCI Banque 0 0,00 % 0 0 31/12/09
FCP AMBITION 0 0 % 0 191 31/12/09
DELTA RECOUVREMENT Recouvrement des créances 2 000 100 % 2 000 824 31/12/09 807 -107
ARVAL MAROC location longue durée 30 000 33,34 % 27 339 10 002 31/12/09 18 417 2 094
Sté Immobil sidi maarouf Société immobilière 10 100 100,0 % 10 100 10 100 31/12/08 -9 831 -7 243
BNP MED INNOV ( ex mediha) Maintenance et devel Inform 46 213 10,00 % 13 631 13 631 31/12/09 65 729 -13 229
autReS tItReS de paRtICIpatIon et eMploIS aSSIMIléS
Centre monétique Interbank Gestion cartes monétiques 100 000 13 % 13 000 13 000 31/12/09
Société Interbank Gstion cartes monétiques 11 500 22 % 2 530 2 448 31/12/09
MMSI (ex BDSI ) Maintenance et devel Inform 16 000 11,00 % 1 760 1 760 31/12/09 18 239 61
Sté Immobil Interbancaire GBPM Société immobilière 19 005 13,3 % 2 534 2 050 31/12/09
SOGEPIB Gest & exploit parc indust 18 000 5 % 900 900 31/12/09
Fonds de garantie CMM fonds de garantie 0 0,00 % 5 000 5 000 31/12/09
BNP PARISBAS MED BP Gestion de process BACK-OFFICE 14 600 4,00 % 584 584 31/12/09 15 743 1 937
SCI Romandie Société immobilière 2 930 2 930 31/12/09
Divers 2 765 6 955 31/12/09 66
total 298 797 95 022
detteS enveRS leS étaBlISSeMentS de CRédIt et aSSIMIléS
En milliers de DH
établissements de crédit au Maroc
Bank al Maghrib, trésor public Banque autres établ. de crédit établissements total total
Service des chèques postaux au Maroc et assimilés au Maroc de crédit à l’étranger 31/12/09 31/12/08
CoMpteS oRdInaIReS CRédIteuRS 4 674 61 907 66 581 759 145
valeuRS donnéeS en penSIon 1 201 712 0 0 0 1 201 712 547 406
• au jour le jour 0 0
• à terme 1 201 712 0 1 201 712 547 406
eMpRuntS de tRéSoReRIe 0 229 557 25 000 0 254 557 34 895
• au jour le jour 220 000 25 000 245 000 0
• à terme 9 557 9 557 34 895
eMpRuntS fInanCIeRS 16 943 11 495 28 438 36 142
autReS detteS 26 222 999 138 223 163 474 851
IntéRêtS CouRuS a paYeR 10 018 611 79 166 89 795 67 128
total 1 228 699 452 556 30 423 152 568 1 864 246 1 919 567
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 55

CoMpteS SoCIauX au 31 déCeMBRe 2009
En milliers de DH
taBleau deS IMMoBIlISatIonS InCoRpoRelleS et CoRpoRelleS au 31/12/09
amortissements et/ou provisions
Montant des Montant des Montant des
Montant brut Montant cessions Montant brut amortissements dotation amortissements Montant
au début des acquisitions ou retraits à la fin et/ou provisions au titre de sur immobilisations net à la fin
de l’exercice au cours de l'ex. (1) au cours de l'ex. (1) de l’exercice au début de l'ex. l’exercice sorties Cumul de l’exercice
IMMoBIlISatIonS InCoRpoRelleS 212 139 35 502 2 464 245 177 106 798 14 482 0 121 280 123 897
Droit au bail 60 761 14 944 2 464 73 241 0 0 0 0 73 241
Immobilisations en recherche et développement 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Autres immobilisations incorporelles d’exploitation 151 378 20 558 0 171 936 106 798 14 482 0 121 280 50 656
Immobilisations incorporelles hors exploitation
IMMoBIlISatIonS CoRpoRelleS 2 072 887 190 285 63 934 2 199 238 982 302 100 278 3 196 1 079 384 1 119 854
• Immeubles d’exploitation 932 894 90 937 2 795 1 021 036 240 586 35 965 1 267 275 284 745 752
Terrain d’exploitation 29 293 0 0 29 293 0 0 0 0 29 293
Immeubles d’exploitation Bureaux 873 476 90 937 2 751 961 662 229 718 34 770 1 223 263 265 698 397
Immeubles d’exploitation Logements de fonction 30 125 0 44 30 081 10 868 1 195 44 12 019 18 062
• Mobilier et matériel d’exploitation 526 169 28 005 6 516 547 658 419 145 27 795 1 929 445 011 102 647
Mobilier de bureau d’exploitation 140 978 6 094 2 277 144 795 96 927 7 886 1 517 103 296 41 499
Matériel de bureau d’exploitation 56 927 1 928 3 919 54 936 47 380 2 474 109 49 745 5 191
Matériel informatique 327 453 19 982 103 347 332 274 026 17 435 86 291 375 55 957
Matériel roulant rattaché à l’exploitation 811 1 217 595 812 0 217 595 0
Autres matériels d’exploitation
• Autres immobilisations corporelles d’exploitation 519 629 58 988 0 578 617 319 309 35 520 0 354 829 223 788
• Immobilisations corporelles hors exploitation 21 024 1 098 0 22 122 3 262 998 0 4 260 17 862
Terrains hors exploitation 1 500 0 0 1 500 0 0 0 0 1 500
Immeubles hors exploitation 18 218 0 0 18 218 2 272 725 0 2 997 15 221
Mobilier et matériel hors exploitation 1 306 1 098 0 2 404 990 273 0 1 263 1 141
Autres immobilisations corporelles hors exploitation
IMMoBIlISatIonS en CouRS 73 171 11 257 54 623 29 805 0 0 0 0 29 805
total 2 285 026 225 787 66 398 2 444 415 1 089 100 114 760 3 196 1 200 664 1 243 751

En milliers de DH
enGaGeMentS de fInanCeMent et de GaRantIe 31/12/09 31/12/08
enGaGeMentS de fInanCeMent et de GaRantIe donneS 21 338 488 16 850 866
enGaGeMentS de fInanCeMent en faveuR d’étaBlISSeMentS de CRédIt et aSSIMIléS 119 000 14 000
Crédits documentaires import - -
Acceptations ou engagements de payer
Ouvertures de crédits confirmés
Engagements de substitution sur émission de titres
Engagements irrévocables de crédit-bail
Autres engagements de financement donnés 119 000 14 000
enGaGeMentS de fInanCeMent en faveuR de la ClIentèle 4 790 366 3 610 537
Crédits documentaires import 2 463 384
2 033 571
Acceptations ou engagements de payer
Ouvertures de crédits confirmés
Engagements de substitution sur émission de titres
Engagements irrévocables de crédit-bail
774 075 533 811
Autres engagements de financement donnés 1 552 907 1 043 155
enGaGeMentS de GaRantIe en faveuR d’étaBlISSeMentS de CRédIt et aSSIMIléS 9 038 458 6 151 889
Crédits documentaires export confirmés 503 170 207 290
Acceptations ou engagements de payer 172 261 7 355
Garanties de crédits données - -
Autres cautions, avals et garanties donnés 8 363 027 5 937 244
Engagements en souffrance
enGaGeMentS de GaRantIe de l’oRdRe de la ClIentèle 6 980 115 7 074 440
Garanties de crédits données
Cautions et garanties en faveur de l’administration publique 3 712 914 3 440 551
Autres cautions et garanties données 3 267 201 3 633 889
Engagements en souffrance
autReS tItReS à lIvReR 410 549 -
enGaGeMentS de fInanCeMent et de GaRantIe ReÇuS 10 384 233 12 770 770
enGaGeMentS de fInanCeMent ReÇuS d’étaBlISSeMentS de CRédIt et aSSIMIléS 1 130 400 3 377 550
Ouvertures de crédit confirmées
Engagements de substitution sur émission de titres
Autres engagements de financement reçus 1 130 400 3 377 550
enGaGeMentS de GaRantIe ReÇuS d’étaBlISSeMentS de CRédIt et aSSIMIléS 8 843 257 9 393 205
Garanties de crédits - -
Autres garanties reçues 8 843 257 9 393 205
enGaGeMentS de GaRantIe ReÇuS de l’état et d’oRGanISMeS de GaRantIe dIveRS 15 15
Garanties de crédits - -
Autres garanties reçues 15 15
autReS tItReS à ReCevoIR 410 561 -
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 57

CoMpteS SoCIauX au 31 déCeMBRe 2009
En milliers de DH
détaIl deS autReS aCtIfS 31/12/09 31/12/08
InStRuMentS optIonnelS aCHetéS - -
opéRatIonS dIveRSeS SuR tItReS 73 617 244 677
déBIteuRS dIveRS 45 224 46 428
Sommes dues par l’État 39 449 34 795
Sommes dues par les organismes de prévoyance 278
Sommes diverses dues par le personnel
Comptes clients de prestations non bancaires
3 166 3 829
Divers autres débiteurs 2 609 7 525
valeuRS et eMploIS dIveRS 5 298 2 593
CoMpteS de RéGulaRISatIon 153 946 150 454
Comptes d’ajustement des opérations de hors bilan - -
Comptes d’écarts sur devises et titres 14 570
13 717
Résultats sur produits dérivés de couverture - -
Charges à répartir sur plusieurs exercices 30 407 33 447
Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc - -
Produits à recevoir et charges constatées d’avance 57 242 76 489
Autres comptes de régularisation 51 727
26 802
CRéanCeS en SouffRanCe SuR opéRatIonS dIveRSeS - -
total 278 084 444 152
CapItauX pRopReS
En milliers de DH
encours affectation autres encours
31/12/2008 du résultat variations 31/12/2009
Ecarts de réévaluation
RéSeRveS et pRIMeS lIéeS au CapItal 3 000 448 37 845 274 614 3 312 907
Réserve légale 105 514 22 845 128 359
Autres réserves 316 714 15 000 331 714
Primes d’émission, de fusion et d’apport 2 578 220 274 614 2 852 834
CapItal 1 283 592 0 44 292 1 327 884
Capital appelé 1 283 592 44 292 1 327 884
Capital non appelé
Certificats d’investissement
Fonds de dotations
aCtIonnaIReS / CapItal non veRSé
RepoRt à nouveau (+/-) 1 204 537 241 572 1 446 109
RéSultat net de l’eXeRCICe 2008 728 675
RéSultat net de l’eXeRCICe 2009 806 985
tOtaL 6 217 252 6 893 885

En milliers de DH
détaIl deS autReS paSSIfS 31/12/09 31/12/08
InStRuMentS optIonnelS venduS 1 617 1 039
opéRatIonS dIveRSeS SuR tItReS 28 589 41 387
CRédIteuRS dIveRS 279 290 223 258
Sommes dues à l’État 221 761 123 339
Sommes dues aux organismes de prévoyance 27 990
25 644
Sommes diverses dues au personnel - -
Sommes diverses dues aux actionnaires et associés 1 491 1 374
Fournisseurs de biens et services 13 328 43 199
Divers autres créditeurs 14 720
29 701
CoMpteS de RéGulaRISatIon 1 208 309 1 227 636
Compte de concordance Dirhams/devises - -
Comptes d’ajustement des opérations de hors bilan - -
CoMpteS d’éCaRtS SuR devISeS et tItReS 999 1 544
Résultats sur produits dérivés de couverture - -
Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc 908 396 1 180 369
Charges à payer et produits constatés d’avance 45 404 45 722
Autres comptes de régularisation 253 510 -
total 1 517 805 1 493 319
pRovISIonS
En milliers de DH
encours autres encours
31/12/2008 dotations Reprises variations 31/12/2009
pRovISIonS déduIteS de l’aCtIf, SuR: 2 171 527 219 861 191 424 0 2 199 964
Créances sur les établissements de crédit et assimilés
Créances sur la clientèle 2 133 096 200 857 180 021 0 2 153 931
Titres de placement 17 475 3 882 11 403 0 9 955
Titres de participation et emplois assimilés 3 619 15 123 0 18 742
Autres titres de participations 17 337 0 0 0 17 337
immobilisations en crédit-bail et en location
pRovISIonS InSCRIteS au paSSIf 89 973 41 905 23 561 30 108 287
Provisions pour risques d’exécution d’engagements par signature 1 561 3 837 0 0 5 397
Provisions pour risques de change 24 24
Provisions pour pertes sur marchés à terme 6 797 0 3 975 0 2 822
Provisions pour risques généraux et charges 46 592 38 068 19 586 30 65 044
Provisions pour pensions de retraite et obligations similaires
Provisions réglementées 35 000 0 0 35 000
total 2 261 501 261 766 214 985 30 2 308 252
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 59

CoMpteS SoCIauX au 31 déCeMBRe 2009
opéRatIonS de CHanGe à teRMe
et enGaGeMentS SuR pRoduItS déRIvéS
En milliers de DH
opérations de couverture autres opérations
31/12/2009 31/12/2008 31/12/2009 31/12/2008
opéRatIonS de CHanGe à teRMe 3 135 621 3 750 121
Devises à recevoir 1 567 438 1 881 297
Dirhams à livrer
Devises à livrer 1 568 183 1 868 824
Dirhams à recevoir
Dont swaps financiers de devises
enGaGeMentS SuR pRoduItS déRIvéS 0 0
Engagements sur marchés réglementés de taux d’intérêt
Engagements sur marchés de gré à gré de taux d’intérêt
Engagements sur marchés réglementés de cours de change
Engagements sur marchés de gré à gré de cours de change
Engagements sur marchés réglementés d’autres instruments
Engagements sur marchés de gré à gré d’autres instruments
tOtaL 3 135 621 3 750 121
ventIlatIon deS eMploIS et deS ReSSouRCeS
SuIvant la duRée RéSIduelle au 31/12/09
En milliers de DH
d

MaRGe d’IntéRêt au 31/12/09
En milliers de DH
CapItauX MoYenS Montant taux de rendement moyen Coût moyen
Encours moyens des emplois 42 676 101 5,76%
Encours moyens des ressources 43 730 031 2,09%
Montant dont montant relatif Montant variation due variation due à
IntéRêtS 31/12/2009 aux exercices précédents 31/12/2008 à l’évolution du taux l’évolution des volumes
IntéRêtS peRÇuS 2 454 246 2 253 946
Dont Intérêts sur opérations
effectuées avec des entreprises liées
Dont Intérêts sur créances subordonnées
IntéRêtS veRSéS 913 221 898 489
Dont Intérêts sur opérations
effectuées avec des entreprises liées
Dont Intérêts sur dettes subordonnées
Les encours moyens et intérêts 2009 concernent uniquement les volumes de la clientèle y compris les Sociétés de crédit à la consommation (hors
créances compromises).
dont montant relatif
CoMMISSIonS Montant 31/12/2009 aux exercices précédents
Commissions perçues sur engagements de financement donnés 42 558
Commissions perçues sur engagements de garantie donnés 98 886
Commissions versées sur engagements de financement reçus 0
Commissions versées sur engagements de garantie reçus 8 625
En milliers de DH
RéSultat deS opéRatIonS de MaRCHé au 31/12/09 Montant
pRoduItS 329 629
Gains sur les titres de transaction 142 379
Plus value de cession sur titres de placement 5 801
Reprise de provision sur dépréciation des titres de placement 10 636
Gains sur les produits dérivés 2 141
Gains sur les opérations de change 168 672
CHaRGeS 85 817
Pertes sur les titres de transaction 51 467
Moins value de cession sur titres de placement 5 869
Dotation aux provisions sur dépréciation des titres de placement 2 923
Pertes sur les produits dérivés -
Pertes sur opérations de change 25 558
RéSultat 243 812
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 61

CoMpteS SoCIauX au 31 déCeMBRe 2009
En milliers de DH
autReS pRoduItS et CHaRGeS au 31/12/09 Montant
pRoduItS et CHaRGeS
autReS pRoduItS et CHaRGeS BanCaIReS 129 463
Autres produits bancaires 334 330
Autres charges bancaires 204 867
CoMMentaIReS
Dont gains sur titres de transaction 142 379
Dont plus-values de cession sur BDT 5 801
Dont Produits sur engagements sur titres 360
Dont Produits sur engagements sur produits dérivés 2 141
Dont produits sur opérations de change 171 193
Dont Divers autres Produits bancaires 1 820
Dont reprises de provision p/dep des titres de placement 10 636
Dont pertes sur titres de transaction 51 467
Dont moins-values de cession sur BDT 5 869
Dont charges sur moyens de paiement 25 744
Dont autres charges sur prestations de service 6 005
Dont charges sur engagements de titres 0
Dont charges sur produits dérivés 0
Dont pertes sur opérations de change 25 697
Dont cotisation au fonds de garantie des dépôts 77 548
Dont dotations aux prov depreciat des titres de placement 2 923
dIveRSeS CHaRGeS BanCaIReS 9614
pRoduIt et CHaRGeS d'eXploItatIon non BanCaIRe
Produits d’exploitation non bancaire 2 150
Charges d’exploitation non bancaire 981
CoMMentaIReS
produits
• dont produits sur valeurs et emplois divers 0
• dont plus-values de cession sur immobilisations financières 0
• dont plus-values de cession sur immobilisations incorp et corporelles 427
• dont produits accessoires 1 258
• dont autres produits d’exploitation non bancaire 464
Charges
• dont autres charges sur valeurs et emplois divers 972
• dont moins-values de cession sur immobilisations 9
autReS CHaRGeS
dotatIon auX pRovISIonS et peRteS SuR CRéanCeS IRRéCouvRaBleS 356 238
CoMMentaIReS
Dont dotations aux provisions pour créances en souffrance 204 693
Dont pertes sur créances irrécouvrables 97 395
Dont dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières 16 082
Dont dotations aux provisions pour risques d’éxecut d’engag par signature 0
Dont dotations aux provisions pour autres risques et charges 38 068
Dont dotations aux provisions réglementées 0
autReS pRoduItS
RepRISeS de pRovISIonS et RéCupéRatIonS SuR CRéanCeS aMoRtIeS 194 505
CoMMentaIReS
Dont reprise de provisions pour créances en souffrance 180 021
Dont recupérations sur créances amorties 1 068
Dont reprise aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières 0
Dont reprise de provisions pour risque d’éxecut d’engag p signat 0
Dont reprise de provisions pour autres risques et charges 13 416
Dont reprise de provisions réglementées 0
pRoduItS et CHaRGeS non CouRantS
pRoduItS non CouRantS 15 066
CHaRGeS non CouRanteS 23 396

RépaRtItIon du CapItal SoCIal au 31/12/09
En milliers de DH
Montant du CapItal 1 327 884 MdH
Montant du CapItal SoCIal SouSCRIt et non appelé
valeuR noMInale deS tItReS 100 dH
noms des principaux nombre de titres détenus part du capital
actionnaires ou associés adresse exercice précédent exercice actuel détenue %
BnP PariBas BDDi-ParticiPations 1, BD haussmann 75009- 849 866 886 202 66,74%
Paris france
aXa assurance maroc 122, avenue hassan ii 111 239 113 526 8,55 %
casaBlanca
atlanta 49, rue othman iBn affane 56 126 61 135 4,60 %
casaBlanca
sanaD 3, BD mohammeD v 65 715 43 189 3,25 %
casaBlanca
Divers actionnaires 200 646 223 833 16,86 %
tOtaL 1 283 592 1 327 884 100,00 %
En milliers de DH
affeCtatIon deS RéSultatS InteRvenue
au CouRS de l'eXeRCICe au 31/12/09
`
Montant Montant
a- oRIGIne deS RéSultatS affeCtéS (aGo du 28 MaI 2008) B- affeCtatIon deS RéSultatS
Report à nouveau 1 204 537 Réserve légale 22 846
Résultats nets en instance d’affectation Dividendes 449 257
Résultat net de l’exercice 728 675 Autres affectations 15 000
Prélèvements sur les bénéfices Report à nouveau 1 446 109
Autres prélèvements
tOtaL a 1 933 212 tOtaL B 1 933 212
En milliers de DH
ConCentRatIon deS RISqueS SuR un MêMe BénéfICIaIRe
au 31/12/09
nombre Montant global des risques Montant des risques dépassant 10 % des fonds propres
crédits par décaissement crédits par signature Montant des titres détenus
dans le capital des bénéficiaires
6 9 657 781 5 543 291 4 114 490 50 156
En milliers de DH
ventIlatIon deS RéSultatS paR MétIeR ou pole d’aCtIvIté
aCtIvIté I aCtIvIté II aCtIvIté III aCtIvIté Iv total
pRoduIt net BanCaIRe 2 412 975
RéSultat BRut d’eXploItatIon 1 399 736
RéSultat avant IMpôt 1 245 754
COMMENTAIRES
Le système d’information actuel de la banque ne permet pas le découpage des résultats par activité.
Cette analyse serait faisable dans le cadre du nouveau système d’information en cours de déploiement au sein de la banque.
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 63

CoMpteS SoCIauX au 31 déCeMBRe 2009
En milliers de DH
paSSaGe du RéSultat net CoMptaBle
au RéSultat net fISCal Montant Montant
RéSultat net CoMptaBle 806 985
Bénéfice net
Perte nette
RéIntéGRatIonS fISCaleS
1. Courantes 12 631
Cadeaux à la clientèle 2 043
Redevances et locations non déductibles 301
Pénalités et amendes 1 098
Dons et subventions 871
Sponsoring & Mécénat culturel 4 006
Frais de réception et événements exceptionnels 4 312
2. non courantes 479 792
IS 438 770
Pertes sur créances et comptes soldés ( non couvertes par des provisions ) 4 689
Provision pour litiges 36 333
Provision pour impôts
déduCtIonS fISCaleS
1. Courantes 100 630
Dividendes 100 630
-
2. non courantes 12 913
Reprise de provision pour investissement 0
Abattement sur plus values de cession
Reprise de provision pour litiges et autres 12 913
total 1 299 408 113 543
RéSultat BRut fISCal
Bénéfice brut si T1 > T2 (A) 1 185 865
Déficit brut fiscal si T2 > T1 (B)
RepoRtS défICItaIReS IMputeS (C) (1) 0
Exercice n - 4 (2000)
Exercice n - 3 (2001)
Exercice n - 2 (2002)
Exercice n - 1 (2003)
RéSultat net fISCal
Bénéfice net fiscal (A - C) 1 185 865
ou déficit net fiscal (B)
CuMul deS aMoRtISSeMentS fISCaleMent dIfféRéS
CuMul deS défICItS fISCauX ReStant a RepoRteR 0
Exercice n - 4 (2000)
Exercice n - 3 (2001)
Exercice n - 2 (2002)
Exercice n - 1 (2003)
(1) Dans la limite du montant du bénéfice brut fiscal (A)

tItReS et autReS aCtIfS GéRéS ou en dépôtS
En milliers de DH
noMBRe de tItReS Montants en milliers de dH
31/12/09 31/12/08 31/12/09 31/12/08
Titres dont l’établissement est dépositaire 52 338 539 45 597 900
Titres gérés en vertu d’un mandat de gestion
Titres d’OPCVM domiciliée dont l’établissement est dépositaire 11 536 040 9 862 841
Titres d’OPCVM gérés en vertu d’un mandat de gestion
Autres actifs dont l’établissement est dépositaire
Autres actifs gérés en vertu d’un mandat de gestion
CoMpteS de la ClIentèle au 31/12/09
En nombres
31/12/09 31/12/08
Comptes courants 38 858 37 509
Comptes chèques des marocains résident à l’étranger 43 581 39 517
Autres comptes chèques 269 813 325 160
Comptes d’affacturage 455 387
Comptes d’épargne 157 292 170 080
Comptes à terme 3 662 8 706
Bons de caisse 288 717
Autres comptes de dépôts 34 501 96 508
En milliers de DH
RéSultatS et autReS éléMentS
deS tRoIS deRnIeRS eXeRCICeS 31/12/09 31/12/08 31/12/07
CapItauX pRopReS et aSSIMIleS 6 893 885 6 217 252 4 050 907
opéRatIonS et RéSultatS de l’eXeRCICe
1- Produit net bancaire 2 412 975 2 255 970 2 095 324
2- Résultat avant impôts 1 245 754 1 113 102 1 039 733
3- Impôts sur les résultats 438 770 384 426 373 706
4- Bénéfices distribués 449 257 207 563 400 110
5- Résultats non distribués (mis en réserve ou en instance d’affectation) 279 418 458 465 135 164
RéSultat paR tItRe (en dIRHaMS)
Résultat net par action ou part sociale 60,77 56,77 63
Bénéfice distribué par action ou part sociale 40 40 40
peRSonnel
Montants des rémunérations brutes de l’exercice 517 937 482 778 443 289
Effectif moyen des salariés employés pendant l’exercice 2 122 1 909 1 791
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 65

RappoRt GénéRal deS
CoMMISSaIReS auX CoMpteS
eXeRCICe du 1 eR JanvIeR au 31 déCeMBRe 2009
aux actionnaires de la Banque Marocaine pour le Commerce et l'Industrie (BMCI)
Mesdames, Messieurs,
Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale Ordinaire, nous vous présentons
notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2009.
Nous avons effectué l’audit des états de synthèse ci-joints, de la Banque Marocaine pour le Commerce et l’Industrie
(BMCI) comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l’état des soldes de gestion, le tableau des flux de
trésorerie, ainsi que l’état des informations complémentaires (ETIC), relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2009.
Ces états de synthèse font ressortir un montant de capitaux propres et assimilés de 6 928 885 kMAD dont un
bénéfice net de 806 985 kMAD.
La direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de ces états de synthèse, conformément
au référentiel comptable admis au Maroc.
Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit. Nous avons
effectué notre mission selon les normes de la profession au Maroc et compte tenu des dispositions légales et
réglementaires en vigueur.
Nous certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont réguliers et sincères et
donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi
que de la situation financière et du patrimoine de la Banque Marocaine pour le Commerce et l’Industrie (BMCI) au
31 décembre 2009 conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
Casablanca, le 19 mars 2010
les Commissaires aux Comptes
JPC AUDIT SARL, Mazars Masnaoui
Membre du réseau international K. Mokdad
PricewaterhouseCoopers Associé
L. Sijelmassi
Associée

Mesdames, Messieurs,
RappoRt du ConSeIl
de SuRveIllanCe
aSSeMBlée GénéRale oRdInaIRe
du 12 MaI 2010
Nous vous avons réunis en Assemblée Générale Ordinaire annuelle en application des dispositions de nos
statuts et de celles de la loi 17-95 relative aux sociétés anonymes telle que modifiée et complétée, à l’effet de
vous rendre compte de l’activité de votre Banque et de ses filiales au cours de l’exercice clos le 31 décembre
2009, des résultats dégagés, et soumettre à votre approbation les comptes et la gestion de l’exercice clos le
31 décembre 2009.
En vertu de la loi, le Conseil de Surveillance doit présenter à votre Assemblée ses observations sur le rapport
du Directoire ainsi que sur les comptes de l’exercice écoulé.
Les convocations prescrites par la loi ont été valablement effectuées et les documents et pièces prévus par les
dispositions légales en la matière ont été tenus à votre disposition au siège social, dans les délais impartis.
Dans le cadre de sa mission et conformément à la loi, le Conseil de Surveillance de votre Banque a tenu des
réunions à l’occasion desquelles il a examiné notamment les rapports de gestion et d’activité périodiques
présentés par le Directoire.
Courant 2009, le Conseil de Surveillance s’est réuni à quatre reprises, respectivement, en date des 27 mars,
19 juin, 28 septembre et 10 décembre 2009.
Les sujets traités au cours de sa réunion du 27 mars, avaient été portés à votre connaissance au moment de
la présentation de notre rapport à l’occasion de la tenue de votre Assemblée Générale Ordinaire du 26 mai
2009 ayant statué sur les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2008.
Les réunions des 19 juin et 28 septembre ont été consacrées essentiellement à l’examen et la discussion des
rapports de gestion présentés par le Directoire et qui ont porté notamment sur :
• l’analyse des résultats réalisés aux 31 mai, 30 juin et 31 août 2009 ainsi que l’évolution de la position de
place.
• le suivi des préconisations de l’Inspection Générale, des prises ou cessions de participations, des acquisitions
ou cessions des locaux.
• le point sur le réseau d’agences ainsi que l’examen de l’état d’avancement et la contribution de nouvelles
agences.
• les décisions de crédits, les conventions conclues par la BMCI, les opérations remarquables, les acquisitions
ou cessions de titres de la Banque ainsi que l’examen du projet Bâle II.
Il est à noter que dans sa réunion du 19 juin 2009, le Conseil de Surveillance a pris acte de la démission de M.
Jean-Jacques SANTINI de ses fonctions de membre de ce Conseil, compte tenu de ses nouvelles missions au
sein du groupe BNP Paribas, et a décidé de coopter en ses lieu et place M. André CHAFFRINGEON en qualité
de nouveau membre dudit Conseil.
M. André CHAFFRINGEON est actuellement Responsable de zone Géographique Europe Méditerranée au sein
du Groupe BNP Paribas et dispose d’une grande expérience bancaire notamment à l’international.
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 67

RappoRt du ConSeIl de SuRveIllanCe
Il sera proposé à votre présente Assemble Générale Ordinaire de prendre acte de la démission de M. Jean-
Jacques SANTINI et de ratifier la cooptation de M. André CHAFFRINGEON.
Concernant la réunion du 10 décembre, elle a été consacrée particulièrement à l’examen et la discussion du
rapport de gestion présenté par le Directoire traitant des résultats arrêtés au 31 octobre 2009 et actualisant
notamment les données traitées par le Conseil de Surveillance dans ses deux précédentes réunions des
19 juin et 28 septembre 2009. Au cours de la réunion du 10 décembre, le Conseil de Surveillance a également
procédé aux comparatifs des résultats des principales banques de la place de juin 2008 à juin 2009. Il a
également pris connaissance de l’estimé 2009 et projet de Budget 2010 ainsi que le projet de lancement de
la Banque Privée.
Courant 2010, et avant la présente Assemblée Générale Ordinaire annuelle, le Conseil de Surveillance s’est
réuni le 12 mars pour examiner notamment le rapport de gestion du Directoire relatif aux comptes de
l’exercice 2009, faire le point sur l’ordre du jour de l’Assemblée Générale Ordinaire, le projet de résolutions à
lui soumettre ainsi que le rapport du Conseil de Surveillance à la présente Assemblée Générale Ordinaire.
Le Conseil a examiné également les limites et expositions par type de risque et les conventions conclues par
la BMCI.
En outre, le Conseil a décidé de convoquer l’Assemblée Générale Ordinaire annuelle, devant statuer sur les
comptes de l’exercice 2009, pour le 12 mai 2010 à 09 heures 30 à l’Hôtel HYATT à Casablanca.
Nous vous informons que conformément à la loi, le Conseil de Surveillance doit présenter à votre Assemblée
Générale Ordinaire des observations sur le rapport de gestion du Directoire ainsi que sur les comptes de
l’exercice 2009.
Rapport de Gestion du directoire au 31 décembre 2008
Nous avons examiné le rapport de gestion établi par le Directoire pour l’exercice 2009 et nous nous sommes
assurés, après vérification et contrôle, de sa conformité avec les dispositions légales prévues en la matière.
L’exercice social clos au 31 décembre 2009 fait apparaître les principaux indicateurs de l’activité de la Banque
(en milliers de dirhams) :
• Total bilan 57 624 106
• Chiffre d’affaires 3 783 770
• Produit net bancaire 2 412 975
• Résultat avant impôts 1 245 754
• Impôts sur les sociétés 438 770
• Résultat net après impôts 806 985
À noter que le montant net des provisions à fin 2009 a baissé par rapport à fin 2008 (-23,8 %) pour s’établir à
121 millions de dirhams et que le taux de couverture (provisions/engagements douteux) est passé de 82,21 %
à fin 2008 à 87,51 % à fin 2009.
présentation des comptes annuels
Les états de synthèse de l’exercice clos au 31 décembre 2009 que nous soumettons à votre approbation, qui
après contrôle et vérification, n’appellent aucune remarque particulière de notre part. Ils sont établis par le
Directoire conformément aux règles prévues par la réglementation en vigueur.
Vos commissaires aux comptes vous présenteront leur rapport sur les comptes et résultats au 31 décembre
2009 ainsi que leur rapport spécial sur les conventions réglementées par la Loi.
Rapport sur les questions inscrites à l’ordre du jour et projet de résolutions
Les documents suivants établis par le Directoire ont été vérifiés et contrôlés par le Conseil de Surveillance en
l’occurrence :

• Les questions portées à l’ordre du jour de votre Assemblée ;
• Le rapport relatif à ces questions ;
• Le projet d’affectation du résultat ;
• Le projet de résolutions.
Nous nous sommes assurés de leur conformité avec la loi et les statuts de la Banque.
programme de rachat par la Banque de ses propres actions
Dans le but de suivre l’évolution du cours de l’action BMCI, il vous sera proposé de renouveler le programme
de rachat conformément au principe légal régissant l’acquisition et cession de titres offerts aux sociétés cotées
pour gérer leurs propres actions en Bourse en vue de réguler les cours.
Le nouveau programme de rachat par la Banque de ses propres actions a fait l’objet d’une notice d’information
dûment visée par le CDVM et mis à la disposition du public et dont un extrait a été publié dans le journal « LE
MATIN » du 26 avril 2010 et que nos actionnaires en ont pris connaissance.
Il est à préciser que lors de l’établissement de cette notice d’information, le CDVM a recommandé de compléter
la résolution afférente à ce programme de rachat pour faire référence à la date de commencement de son
exécution.
Lecture de la résolution relative à ce programme de rachat telle que arrêtée par le Directoire et complétée sur
proposition du CDVM vous sera donnée lors du vote des résolutions qui vous seront soumises.
augmentations du capital social de la Banque en 2008
Lors de vos Assemblées Générales Ordinaire et Extraordinaire du 26 mai 2009, il a été décidé, sur proposition du
Directoire, d’augmenter le capital social de la Banque par le produit des dividendes de l’exercice 2008 dont les
actionnaires ont opté pour recevoir leurs dividendes en actions BMCI.
Les dividendes qui ont été convertis dans ce cadre en actions ont permis l’émission de 442 925 actions nouvelles
souscrites au prix de 720 DH et libérées tant du nominal pour un montant global de 44 292 500 DH que de la
prime d’émission pour un montant global de 274 613 500 DH.
Le Directoire en date du 17 juillet 2009 a constaté la réalisation définitive de l’augmentation du capital social de
la Banque qui se trouve de ce fait ainsi porté de 1 283 591 800 DH à 1 327 884 300 DH.
émission d’obligations subordonnées
Le développement de la Banque conjugué au respect des ratios réglementaires nécessite de diversifier ses
ressources en fonds propres. Le choix de l’émission par la Banque pour la première fois des obligations
subordonnées entre dans le cadre de cette stratégie de diversification de ressources stables.
Le Directoire présentera à votre Assemblée à cet effet son rapport sur cette émission d’obligations.
Enfin, les membres du Conseil de Surveillance et du Directoire remercient l’ensemble des collaborateurs de
la Banque et de ses filiales qui continuent à faire preuve de détermination et de professionnalisme afin de
relever les défis pour que la BMCI demeure un acteur de référence dans le paysage financier du Maroc.
Par ailleurs, votre Conseil se tient à votre disposition pour vous donner tous renseignements complémentaires
qui pourraient vous être nécessaires et vous remercie de l’attention particulière à laquelle vous avez fait
preuve à l’occasion de la présentation du présent rapport.
le Conseil de Surveillance
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 69 9

RappoRt du dIReCtoIRe
aSSeMBlée GénéRale oRdInaIRe du 12 MaI 2010
Mesdames, Messieurs,
Pour poursuivre son développement, diversifier ses sources de financement, et faire face à un éventuel
relèvement du ratio de solvabilité à 12 % contre 10 % actuellement, le Directoire a jugé que l’option la
plus intéressante, pour satisfaire les impératifs ci-dessus, consiste en l’émission d’un emprunt obligataire
subordonné d’un montant maximum de 1,5 milliard de dirhams, à réaliser en une ou plusieurs fois, selon les
besoins en liquidités.
L’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires étant seule habilitée à autoriser cette opération, elle est
sollicitée pour donner pouvoirs au Directoire de la Banque de procéder à l’émission de cet emprunt selon les
formes et conditions qu’il déterminera, et d’obtenir les autorisations nécessaires à cette émission notamment
le visa du CDVM sur la note d’information destinée au public.
Le Directoire reste à votre disposition pour vous donner toutes précisions complémentaires.
Le Directoire vous remercie de votre attention.
le directoire

RéSolutIonS appRouvéeS
aSSeMBlée GénéRale oRdInaIRe du 12 MaI 2010
pReMIèRe RéSolutIon
L’Assemblée Générale Ordinaire, après avoir entendu lecture du rapport du Conseil de Surveillance, du rapport
de gestion du Directoire et du rapport des Commissaires aux comptes, approuve lesdits rapports.
Elle approuve les comptes, le bilan et le compte de produits et charges de l’exercice 2009, tels qu’ils lui ont
été présentés et se soldant par un bénéfice net comptable de 806 984 685, 74 dirhams.
deuXIèMe RéSolutIon
L’Assemblée Générale, après avoir entendu lecture du rapport spécial des Commissaires aux comptes, sur les
conventions visées à l’article 95 et suivants de la loi 17-95 relative aux sociétés anonymes telle que modifiée
et complétée par la loi 20-05, approuve ledit rapport.
tRoISIèMe RéSolutIon
L’Assemblée Générale Ordinaire, par suite de l’adoption des résolutions qui précèdent, donne quitus entier et
sans réserve aux membres du Directoire, du Conseil de Surveillance et aux Commissaires aux comptes pour
l’accomplissement de leurs mandats pendant l’exercice écoulé.
quatRIèMe RéSolutIon
L’Assemblée Générale décide d’affecter comme suit le bénéfice de l’exercice 2009, s’élevant à la somme de
806 984 685,74 dirhams :
affeCtatIon Montant (en dirhams)
• Réserve légale 4 429 250,00
RESTE 802 555 435,74
• Réserve non distribuable 0,00
(Reprise de la provision pour investissement de 2008)
RESTE 802 555 435,74
• Report à nouveau au 31/12/2008 1 446 109 376,52
TOTAL 2 248 664 812,26
• Dividendes : 652 869 025,00
• 50 DH par action de jouissance 01.01.2009
(50 DH x 12 835 918 actions = 641 795 900,00 DH)
• 25 DH par action de jouissance 01.07.2009
(25 DH x 442 925 actions = 11 073 125,00 DH)
ReSte à RepoRteR à nouveau 1 595 795 787,26
Du fait de cette affectation, le dividende de l’exercice 2009 est fixé à 50 dirhams par action pour les actions
portant jouissance du 01.01.2009 et à 25 dirhams par action pour celles portant jouissance du 01.07.2009.
Le dividende ainsi fixé sera mis en paiement à partir du 07 Juin 2010 au siège social de la BMCI.
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 71

RéSolutIonS appRouvéeS
CInquIèMe RéSolutIon
L’Assemblée Générale Ordinaire décide de fixer le montant des jetons de présence, à allouer aux membres du
Conseil de Surveillance au titre de l’exercice 2009, à un montant global brut de 3 300 000,00 dirhams.
Le Conseil de Surveillance répartira cette somme entre ses membres dans les proportions qu’il jugera
convenables.
SIXIèMe RéSolutIon
L’Assemblée Générale prend acte de la démission de M. Jean-Jacques SANTINI de ses fonctions de membre du
Conseil de Surveillance, acceptée par le Conseil dans sa séance du 19 Juin 2009.
L’Assemblée lui donne quitus entier et définitif.
SeptIèMe RéSolutIon
L’Assemblée Générale ratifie la nomination en qualité de membre du Conseil de Surveillance de :
M. André CHAFFRINGEON,
faite par cooptation par le Conseil de Surveillance dans sa séance du 19 Juin 2009.
Il vient en remplacement de M. Jean-Jacques SANTINI dont son mandat de membre du Conseil de Surveillance
expirera lors de l’Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2011.
HuItIèMe RéSolutIon
L’Assemblée Générale, agissant aux termes de l’article 281 de la loi n°17-95, relative aux sociétés
anonymes et après avoir entendu lecture du rapport du Conseil de surveillance, a examiné l’ensemble
des éléments contenus dans la notice d’information, et en vue de réguler la valeur des cours de la
Bourse, autorise expressément le renouvellement du programme de rachat par BMCI de ses propres
actions en bourse arrêté par le Directoire.
L’Assemblée Générale Ordinaire fixe ainsi les modalités de ce programme de rachat comme suit :
• Prix maximum d’achat et de vente 1125 dirhams
• Prix minimum d’achat et de vente 825 dirhams
• Nombre maximum d’actions à acquérir 5 % du capital, soit 663 942 actions
• Délai d’autorisation 1 an
L’Assemblée Générale donne tous pouvoirs sans exception ni réserve au Directoire à l’effet de
procéder, dans le cadre des limites fixées ci-dessus, à l’exécution de ce programme de rachat des
actions aux dates et conditions qu’il jugera opportunes.
« L’Assemblée Générale décide que la présente autorisation annule et remplace à compter du 21 mai
2010 celle donnée au Directoire par l’Assemblée Générale Ordinaire du 26 mai 2009 (onzième
résolution) pour la période restant à courir ».
neuvIèMe RéSolutIon
L’Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport du Directoire, constatant que la
Banque remplit les conditions légales requises pour émettre des obligations, autorise le Directoire à
procéder, en une ou plusieurs fois, lorsqu’il le jugera opportun, à l’émission d’obligations subordonnées
pour un montant maximum de 1 500 000 000,00 de dirhams.
Cette autorisation est conférée pour un délai de 5 ans à partir de la date de la présente Assemblée
Générale Ordinaire.

L’Assemblée décide de limiter le montant de l’émission au montant effectivement souscrit, si
l’émission n’a pas été souscrite en totalité.
dIXIèMe RéSolutIon
En conséquence de l’adoption de la résolution précédente, l’Assemblée Générale confère tous pouvoirs au
Directoire aux fins de :
• Procéder à l’émission d’obligations subordonnées et d’en arrêter les modalités, notamment la ou les dates
d’émission, le montant, le nombre et les caractéristiques des obligations, leur prix d’émission, leur taux
d’intérêt fixe ou variable, leur date de jouissance, leur prix de remboursement fixe ou variable, la durée et les
modalités d’amortissement ;
• Accomplir toutes les formalités légales en la matière ;
• Établir la note d’information requise et faire toute déclaration ;
• Effectuer les publicités nécessaires et recueillir les souscriptions ;
• D’une manière générale, faire tout ce qui sera nécessaire et utile en vue de parfaire l’émission et la
souscription des obligations.
onZIèMe RéSolutIon
L’Assemblée Générale Ordinaire confère tous pouvoirs au porteur d’un original, d’un extrait ou d’une copie du
présent procès-verbal pour effectuer toutes les formalités prévues par la loi.
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 73 9

RéSuMé deS pRInCIpeS CoMptaBleS
IaS/IfRS applIquéS paR le GRoupe BMCI
noRMeS CoMptaBleS applICaBleS
Les normes comptables internationales (International
Financial Reporting Standards – IFRS) ont été
appliquées aux comptes consolidés à compter du
1 er janvier 2008 avec bilan d’ouverture au 1 er janvier
2007 conformément aux prescriptions énoncées par
la norme IFRS 1, « Première application des normes
d’information financière internationales », et par les
autres normes du référentiel IFRS en tenant compte
de la version et des interprétations des normes
telles qu’elles ont été approuvées par l’International
Accounting Standards Board (IASB) pour ses comptes
arrêtés au 31 décembre 2009.
Dans les comptes consolidés présentés au
31 décembre 2009, le Groupe a appliqué les
dispositions d’IAS 1 révisée relatives à la présentation
des états financiers. Le Groupe n’a pas anticipé
l’application des nouvelles normes, amendements et
interprétations adoptés par l’International Accounting
Standards Board (IASB) lorsque l’application en
2009 n’est qu’optionnelle et notamment IFRS 3
« Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « États
financiers consolidés et individuels » révisées.
L’entrée en vigueur des autres normes d’application
obligatoire à partir du 1er janvier 2009 n’a pas eu
d’effet sur les comptes annuels au 31 décembre 2009.
deSCRIptIon deS RetRaIteMentS IfRS
principes de consolidation
• Périmètre de consolidation
Les comptes consolidés du Groupe BMCI regroupent
l’ensemble des entreprises sous contrôle exclusif,
contrôle conjoint ou influence notable.
De même, le Groupe BMCI consolide, le cas
échéant, les structures juridiques distinctes créées
spécifiquement pour réaliser un objectif limité et bien
défini dites « entités ad hoc » contrôlées et ce, même
en l’absence d’un lien capitalistique entre eux.
• Méthodes de consolidation
Les entreprises sur lesquelles le Groupe BMCI
exerce un contrôle exclusif sont consolidées par
intégration globale. Le Groupe possède le contrôle
exclusif d’une filiale lorsqu’il est en mesure de
diriger les politiques financières et opérationnelles
d’une entité afin de bénéficier de ses activités.
Les entreprises sous contrôle conjoint sont
consolidées par intégration proportionnelle. Le
Groupe possède un contrôle conjoint lorsque,
en vertu d’un accord contractuel, les décisions
financières et opérationnelles stratégiques liées à
l’activité nécessitent l’accord unanime des parties
qui se partagent le contrôle.
Les entreprises sous influence notable sont mises
en équivalence. L’influence notable est le pouvoir
de participer aux décisions de politique financière
et opérationnelle d’une entité, sans en détenir le
contrôle. Elle est présumée si le Groupe détient,
directement ou indirectement, 20 % ou plus des
droits de vote dans une entité.
les immobilisations corporelles
Les immobilisations sont enregistrées à leur coût
d’acquisition augmenté des frais directement
attribuables, et des coûts d’emprunt encourus
lorsque la mise en service des immobilisations est
précédée d’une longue période de construction ou
d’adaptation.
Les logiciels développés en interne, lorsqu’ils
remplissent les critères d’immobilisation, sont
immobilisés pour leur coût direct de développement
qui inclut les dépenses externes et les frais de
personnel directement affectables au projet.
Après comptabilisation initiale, les immobilisations
sont évaluées à leur coût diminué du cumul des
amortissements et des pertes éventuelles de
valeur, à l’exception des parts de SCI, supports de
contrats d’assurance en unités de compte, qui sont

valorisées en date d’arrêté à leur valeur de marché
ou son équivalent, les variations de celle-ci étant
comptabilisées au compte de résultat.
Le montant amortissable d’une immobilisation est
déterminé après déduction de sa valeur résiduelle.
Seuls les biens donnés en location simple sont
réputés avoir une valeur résiduelle, la durée
d’utilité des immobilisations d’exploitation étant
généralement égale à la durée de vie économique
attendue du bien.
Les immobilisations sont amorties selon le mode
linéaire sur la durée d’utilité attendue du bien pour
l’entreprise. Les dotations aux amortissements sont
comptabilisées sous la rubrique « Dotations aux
amortissements et provisions pour dépréciation des
immobilisations corporelles et incorporelles » du
compte de résultat.
Lorsqu’une immobilisation est composée de plusieurs
éléments pouvant faire l’objet de remplacement à
intervalles réguliers, ayant des utilisations différentes
ou procurant des avantages économiques selon un
rythme différent, chaque élément est comptabilisé
séparément et chacun des composants est amorti
selon un plan d’amortissement qui lui est propre.
L’approche par composants a été retenue pour les
immeubles d’exploitation et de placement.
Les durées d’amortissement retenues pour les
immeubles de bureaux sont de 80 et 60 ans pour
le gros œuvre des immeubles de prestige et les
autres immeubles respectivement, 30 ans pour les
façades, 20 ans pour les installations générales et
techniques et 10 ans pour les agencements.
Les logiciels sont amortis, selon leur nature,
sur des durées n’excédant pas 8 ans pour les
développements d’infrastructure et 3 ans ou 5 ans
pour les développements essentiellement liés à la
production de services rendus à la clientèle.
Les coûts de maintenance des logiciels sont
enregistrés en charges au compte de résultat
lorsqu’ils sont encourus. En revanche, les dépenses
qui participent à l’amélioration des fonctionnalités
du logiciel ou contribuent à en allonger sa durée
de vie sont portées en augmentation du coût
d’acquisition ou de confection initial.
Les immobilisations amortissables font l’objet d’un
test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture,
d’éventuels indices de perte de valeur sont identifiés.
Les immobilisations non amortissables font l’objet
d’un test de dépréciation au moins une fois par an
sur le modèle de celui effectué pour les survaleurs
affectées aux ensembles homogènes de métiers.
S’il existe un tel indice de dépréciation, la nouvelle
valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur
nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte
de valeur, une dépréciation est constatée en compte
de résultat. La dépréciation est reprise en cas de
modification de l’estimation de la valeur recouvrable
ou de disparition des indices de dépréciation. Les
dépréciations sont comptabilisées sous la rubrique
« Dotations aux amortissements et provisions pour
dépréciation des immobilisations corporelles et
incorporelles » du compte de résultat.
Les plus ou moins values de cession des
immobilisations d’exploitation sont enregistrées au
compte de résultat sous la rubrique « Gains nets
sur autres actifs immobilisés ».
Les plus ou moins values de cession des immeubles
de placement sont enregistrées au compte de
résultat sous la rubrique « Produits des autres
activités » ou « Charges des autres activités ».
Le Groupe BMCI a adopté les principes suivants
appliqués de manière rétrospective :
• L’approche par composant.
• Une durée d’amortissement qui reflète la durée
d’utilisation effective du bien par la banque.
L’amortissement retenu est un amortissement
linéaire calculé sur la durée d’utilité de l’actif.
La valeur résiduelle retenue par le Groupe BMCI est
supposée nulle.
tableau des composants Groupe BMCI
Nature Durée d’amortissement Poids
du composant (en années) du composant
Gros œuvre 60 50 %
Façade 30 15 %
IGT 20 20 %
Agencement 10 15 %
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 75

RéSuMé deS pRInCIpeS CoMptaBleS
IaS/IfRS applIquéS paR le GRoupe BMCI
les immobilisations incorporelles
Conformément aux options offertes par la norme
IFRS 1, le Groupe BMCI a choisi de maintenir
les coûts historiques pour l’ensemble des
immobilisations incorporelles et n’a donc procédé à
aucune réévaluation.
L’option retenue pour le traitement des logiciels
qui constituent l’essentiel des immobilisations
incorporelles consiste à distinguer entre les
logiciels dédiés à la clientèle et les logiciels internes
d’infrastructures.
La durée d’amortissement est déterminée selon
la consommation des avantages économiques en
fonction de l’utilisation.
Catégorie Durée
d’immobilisations d’amortissement
Logiciels dédiés à la clientèle 3 ans
Logiciels internes d’infrastructure 8 ans
Goodwill
Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés
selon la méthode de l’acquisition. Le coût
d’acquisition est égal à la valeur de marché ou son
équivalent, à la date d’échange des actifs remis, des
passifs encourus ou assumés ou des instruments de
capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la
société acquise. Les coûts directement afférents à
l’opération sont inclus dans le coût d’acquisition.
les immeubles de placement
Après sa comptabilisation en tant qu’actif, un
immeuble de placement doit être comptabilisé à
son coût diminué du cumul des amortissements et
du cumul des pertes de valeur. Dans ce cas, la juste
valeur doit être indiquée en annexe.
Dans le cas des immeubles de placement en
location, la norme IAS 17 « Contrat de location »
est applicable.
avantages au personnel
Selon la norme IAS 19, le Groupe BMCI comptabilise
les cotisations de la période en charges d’exploitation,
en contrepartie des services rendus par les membres
du personnel au cours de l’exercice.
Les indemnités de fin de carrière et les médailles
de travail font l’objet de provisions évaluées sur la
base de modèles actuariels.
Concernant le régime de la mutuelle « CMIM », qui
constitue un plan à prestations définies, le Groupe
BMCI comptabilise le plan d’avantages postérieurs
à l’emploi correspondant comme un régime à
cotisations définies conformément à IAS 19.
Le Groupe BMCI a opté pour la comptabilisation des
écarts actuariels directement en résultat.
• Méthode d’évaluation
La méthode d’évaluation appliquée par la BMCI est
la méthode des unités de crédit projetées avec une
prise en compte « proratisée » du service. Cette
méthode est déroulée en étapes :
- Une évaluation des droits à terme moyennant des
hypothèses actuarielles ;
- Une répartition des droits à terme sur la période
d’activité au cours de laquelle la BMCI bénéficie des
services de ses employés ;
Les principales hypothèses actuarielles utilisées
sont :
- Des hypothèses financières, à savoir le taux
d’actualisation ;
- Le taux d’augmentation des salaires ;
- Le taux de sortie des bénéficiaires ;
- L’âge et les modalités de départ à la retraite ;
- La probabilité à l’âge actuel d’atteindre l’âge de
la retraite.
dérivés
L’ensemble des opérations portant sur des
instruments dérivés sont initiées à des fins de
transaction et sont de ce fait comptabilisées en tant
qu’actifs ou passifs à la juste valeur par résultat.
dérivés incorporés
Un dérivé incorporé est une composante d’un
contrat financier ou non qui a pour effet de faire
varier une partie des flux de trésorerie de l’opération
composée d’une manière analogue à celle d’un
dérivé autonome. La norme IAS 39 définit un contrat
hybride comme un contrat comprenant un contrat
hôte et un dérivé incorporé.
Le dérivé incorporé doit faire l’objet d’une séparation
si les trois conditions suivantes sont remplies :
- Le contrat hybride n’est pas comptabilisé à la juste
valeur.
- Séparé du contrat hôte, le dérivé incorporé possède
les caractéristiques d’un dérivé.

- Les caractéristiques du dérivé ne sont pas
étroitement liées à celle du contrat hôte.
La norme IAS 39 préconise de valoriser le contrat
hôte à l’initiation de l’opération sur la base de la
différence entre la juste valeur du contrat hybride
et la juste valeur du dérivé incorporé.
Au 31 décembre 2009, aucun instrument financier
comprenant un dérivé incorporé n’a été identifié.
Impôt exigible et impôt différé
La charge d’impôt sur le bénéfice exigible est
déterminée sur la base des règles et taux en vigueur
dans chaque pays d’implantation des sociétés
du Groupe consolidé sur la période à laquelle se
rapportent les résultats.
Les impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il
existe des différences temporelles entre les valeurs
comptables des actifs et passifs du bilan et leurs
valeurs fiscales.
Les passifs d’impôts différés sont reconnus pour
toutes les différences temporelles taxables à
l’exception :
- Des différences temporelles taxables générées par
la comptabilisation initiale d’un écart d’acquisition ;
- Des différences temporelles taxables relatives aux
investissements dans des entreprises sous contrôle
exclusif et contrôle conjoint, dans la mesure où le
groupe est capable de contrôler la date à laquelle
la différence temporelle s’inversera et qu’il est
probable que cette différence temporelle ne
s’inversera pas dans un avenir prévisible.
Un actif ou passif d’impôt différé est comptabilisé
chaque fois que le recouvrement ou le règlement
de la valeur comptable d’un actif augmentera ou
diminuera les paiements futurs d’impôt par rapport
à ce qu’ils auraient été si un tel recouvrement
n’avait pas eu d’incidence fiscale. La gestion fiscale
lui donne l’opportunité de générer un bénéfice
imposable au cours des exercices appropriés.
L’IAS 12 interdit l’actualisation des impôts différés.
actifs financiers : prêts et créances
La catégorie « Prêts et créances » inclut les crédits
consentis par le Groupe BMCI, les participations
dans des crédits syndiqués, ainsi que les crédits
acquis non cotés sur un marché actif, lorsqu’ils
ne sont pas détenus à des fins de transaction. Les
prêts cotés sur un marché actif sont inclus dans la
catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente »
et valorisés conformément aux règles s’appliquant
à cette catégorie. Cette catégorie inclut également
les instruments financiers représentant les emplois
obligatoires de par la réglementation.
Les prêts et créances sont comptabilisés initialement
à leur valeur de marché ou son équivalent, qui
est, en règle générale, le montant net décaissé
à l’origine, et comprend les coûts d’origination
directement imputables à l’opération ainsi que
certaines commissions perçues (commissions de
participation et d’engagement, frais de dossier),
analysées comme un ajustement du rendement
effectif du prêt. Les prêts et créances sont évalués
ultérieurement au coût amorti, et les intérêts, ainsi
que les coûts de transaction et commissions inclus
dans la valeur initiale des crédits concourent à la
formation du résultat de ces opérations sur la durée
du crédit calculé selon la méthode du taux d’intérêt
effectif (TIE).
Les commissions perçues sur des engagements de
financement préalables à la mise en place d’un
crédit sont différées, puis intégrées à la valeur du
crédit lors de son attribution.
Les commissions perçues sur des engagements
de financement dont la probabilité qu’ils donnent
lieu au tirage d’un prêt est faible, ou dont les
utilisations sont aléatoires dans le temps et dans
leur montant, sont étalées linéairement sur la durée
de l’engagement.
• Provision pour dépréciation des prêts et créances
Des dépréciations sont constituées sur les crédits (et
les autres actifs financiers classés dans la catégorie
des prêts et créances) dès lors qu’il existe une
indication objective de perte de valeur mesurable liée
à un événement survenu postérieurement à la mise
en place du prêt ou à l’acquisition de l’actif. L’analyse
de l’existence éventuelle d’une dépréciation est
menée d’abord au niveau individuel puis au niveau
d’un portefeuille d’éléments homogènes.
Les provisions relatives aux engagements de
financement et de garantie donnés par le Groupe
suivent des principes analogues.
Au niveau individuel, la dépréciation est mesurée
comme la différence entre la valeur comptable avant
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 77

RéSuMé deS pRInCIpeS CoMptaBleS
IaS/IfRS applIquéS paR le GRoupe BMCI
dépréciation et la valeur, actualisée au taux d’intérêt
effectif d’origine de l’actif, des composantes jugées
recouvrables (principal, intérêts, garanties…). Les
modifications de valeur des actifs ainsi dépréciés
sont enregistrées dans le compte de résultat, dans
la rubrique « Coût du risque ».
Toute appréciation postérieure du fait d’une cause
objective intervenue après la dépréciation est
constatée par le compte de résultat, dans la rubrique
« Coût du risque ». À compter de la dépréciation de
l’actif, la rubrique « Intérêts et produits assimilés »
du compte de résultat enregistre la rémunération
théorique de la valeur récupérable estimée
calculée au taux d’intérêt effectif d’origine (effet de
désactualisation).
Les contreparties non dépréciées individuellement
font l’objet d’une analyse du risque par portefeuilles
homogènes, qui s’appuie sur le système de notation
interne du Groupe BMCI, fondée sur des données
historiques permettant notamment de déterminer
le taux de passage des crédits de la catégorie des
créances « saines » vers la catégorie des créances
« en souffrance » ou « à risque avéré ».
Ces données historiques sont ajustées, si nécessaire,
pour tenir compte des circonstances prévalant à la
date de l’arrêté des comptes. Cette analyse permet
d’identifier les groupes de contreparties qui, compte
tenu d’événements survenus depuis la mise en place
des crédits, ont atteint collectivement une probabilité
de défaut à maturité qui fournit une indication objective
de perte de valeur sur l’ensemble du portefeuille,
sans que cette perte de valeur puisse être à ce stade
allouée individuellement aux différentes contreparties
composant le portefeuille. Cette analyse fournit
également une estimation des pertes afférentes aux
portefeuilles concernés en tenant compte de l’évolution
du cycle économique sur la période analysée. Les
modifications de valeur de la dépréciation de portefeuille
sont enregistrées dans le compte de résultat, dans la
rubrique « Coût du risque ».
Les données historiques et l’analyse susvisée
servent de base pour le calcul des provisions
collectives (sur la base de portefeuilles) en tenant
compte de l’échéancier prévisionnel de récupération
des créances ainsi que de l’effet de l’actualisation
au taux d’intérêt effectif d’origine moyen du groupe
d’actifs homogènes.
Crédits hors marché
Le Groupe BMCI s’est basé sur la circulaire de Bank
Al-Maghrib qui fixe les taux planchers pour identifier
les crédits hors marché. L’analyse effectuée pour
identifier l’existence ou l’absence de crédits émis à
des conditions hors marché a permis de conclure
que tous les crédits émis par le Groupe BMCI sont
octroyés à des conditions normales du marché. Par
conséquent, aucune décote n’est à constater.
actifS financiers : titres
Les titres détenus sont classés en deux catégories.
• Actifs financiers à la valeur de marché par résultat
La catégorie des « Actifs financiers à la valeur de
marché par résultat » comprend :
- les actifs financiers faisant l’objet d’opérations de
négoce (opérations dites de transactions),
- les actifs financiers évalués, sur option, à la valeur
de marché par résultat dès l’origine, conformément à
l’option offerte par la norme IAS 39 et les conditions
d’application de l’option de juste valeur.
Les titres classés dans cette catégorie sont
initialement comptabilisés à leur valeur de
marché, les frais de transactions étant directement
comptabilisés en compte de résultat.
• Actifs financiers disponibles à la vente (AFS)
La catégorie des « Actifs financiers disponibles
à la vente » comprend les titres à revenu fixe ou
à revenu variable qui ne relèvent pas des deux
catégories précédentes.
Les titres classés dans cette catégorie sont
initialement comptabilisés à leur valeur de marché,
frais de transaction inclus lorsque ces derniers sont
significatifs.
• Opérations de pensions et prêts/emprunts de titres
Les titres cédés temporairement dans le cas d’une
mise en pension restent comptabilisés au bilan du
groupe dans leur portefeuille d’origine. Le passif
correspondant est comptabilisé sous la rubrique de
« Dettes » appropriée, à l’exception des opérations
de pension initiées par les activités de négoce du
groupe, pour lesquelles le passif correspondant est
comptabilisé parmi les passifs financiers à la juste
valeur par résultat.
Les titres acquis temporairement dans le cas d’une
prise en pension ne sont pas comptabilisés au

ilan du Groupe. La créance correspondante est
comptabilisée sous la rubrique « Prêts et Créances »,
à l’exception des opérations de pension initiées par
les activités de négoce du Groupe, pour lesquelles la
créance correspondante est comptabilisée en « Actifs
financiers à la valeur de marché par résultat ».
dépréciation des actifs financiers
• Dépréciation des actifs financiers disponibles à
la vente
Les « actifs financiers disponibles à la vente »,
essentiellement composés de titres, sont dépréciés
individuellement par contrepartie du compte de
résultat lorsqu’il existe une indication objective
de dépréciation durable ou significative résultant
d’un ou plusieurs événements intervenus depuis
l’acquisition. En particulier, concernant les titres
à revenu variable cotés sur un marché actif, une
baisse prolongée ou significative du cours en deçà
de son coût d’acquisition constitue une indication
objective de dépréciation.
Une dépréciation constituée sur un titre à revenu fixe
est constatée et peut être reprise en compte de résultat
lorsque la valeur de marché du titre s’est à nouveau
appréciée du fait d’une cause objective intervenue
postérieurement à la dernière dépréciation.
S’agissant d’un titre à revenu variable, la
dépréciation est constituée en produit net bancaire
sous la rubrique « Gains ou pertes nets sur actifs
financiers disponibles à la vente » et ne peut être
reprise en compte de résultat, le cas échéant, qu’à
la date de cession du titre. Par ailleurs, toute baisse
ultérieure de la valeur de marché constitue une
dépréciation comptabilisée en résultat.
dépôts de la clientèle
Les dépôts clientèle sont comptabilisés au coût
historique.
Contrat de location
Un contrat de location est un accord par lequel
le bailleur cède au preneur pour une période
déterminée, le droit d’utilisation d’un actif en échange
d’un paiement ou d’une série de paiements.
Il y a lieu de distinguer entre :
- Un contrat de location-financement qui est un contrat
qui transfère au preneur la quasi-totalité des risques
et avantages inhérents à la propriété d’un actif.
- Un contrat de location simple qui est tout contrat
de location autre qu’un contrat de location-
financement.
Les contrats de location-financement sont des
instruments financiers dont le nominal correspond
à la valeur du bien acquis ou loué, diminuée ou
majorée des commissions versées ou perçues et de
tous les autres frais inhérents à l’opération.
Le taux d’intérêt étant dans ce cas, le taux d’intérêt
effectif (TIE) déterminé conformément aux
dispositions de l’IAS 39.
Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux
d’actualisation qui permet de rendre égales :
- La valeur actualisée des paiements minimaux
à recevoir par le bailleur augmentés de la valeur
résiduelle non garantie ;
- et, la valeur d’entrée du bien qui est égale à la juste
valeur initiale augmentée des coûts directs initiaux.
Les contrats de leasing accordés par BMCI Leasing sont
des contrats de location-financement. Ces contrats
ont été retraités au taux d’intérêt effectif (TIE).
provisions du passif
Une provision doit être comptabilisée au passif
lorsqu’une entité a une obligation actuelle (explicite
ou implicite) découlant d’un événement passé.
Quand il est significatif, l’effet de l’actualisation des
flux de trésorerie futurs devant être décaissés pour
éteindre l’obligation est obligatoirement comptabilisé
quand la sortie des ressources dépasse un an.
passifs éventuels
Au 31 décembre 2009, le Groupe BMCI n’a pas
constaté de passifs éventuels.
utilisation des estimations pour la préparation
des états financiers
La préparation des états financiers exige, des
responsables des métiers et des fonctions,
la formulation d’hypothèses et la réalisation
d’estimations pour la détermination des produits
et des charges du compte de résultat comme pour
l’évaluation des actifs et passifs du bilan et dans
l’élaboration des notes relatives aux états financiers.
Les résultats futurs définitifs des opérations pour
lesquelles les gestionnaires ont eu recours à des
estimations peuvent à l’évidence s’avérer différents
de celles-ci et avoir un effet significatif sur les états
financiers.
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 79

RéSuMé deS pRInCIpeS CoMptaBleS
IaS/IfRS applIquéS paR le GRoupe BMCI
C’est le cas notamment :
- Des dépréciations opérées pour couvrir les risques
de crédit inhérents aux activités d’intermédiation
bancaire,
- De l’usage de modèles internes pour la valorisation
des positions sur instruments financiers qui ne sont
pas cotés sur des marchés organisés,
- Du calcul de la valeur de marché des instruments
financiers non cotés classés en « Actifs disponibles
à la vente » ou en « Instruments financiers en
juste valeur par résultat » à l’actif ou au passif,
et plus généralement du calcul des valeurs de
marché des instruments financiers pour lesquels
cette information doit être portée dans les notes
afférentes aux états financiers,
- Des tests de dépréciation effectués sur les actifs
incorporels,
- De l’estimation de la valeur résiduelle des actifs
faisant l’objet d’opérations de location-financement
ou de location simple et plus généralement des
actifs amortis déduction faite de leur valeur
résiduelle estimée,
- De la détermination des provisions destinées à
couvrir les risques de pertes et charges.
autReS InfoRMatIonS
périmètre de consolidation
Le périmètre de consolidation est déterminé sur la
base de la nature du contrôle exercé (un contrôle
exclusif, un contrôle conjoint ou une influence notable)
sur les différentes entités dont le Groupe BMCI détient
des participations directes ou indirectes.
Information sectorielle
Le Groupe BMCI est organisé autour de quatre pôles
d’activité principaux :
- Banque de détail ;
- Banque offshore ;
- Financements spécialisés : BMCI de crédit à la
consommation (BCC), BMCI leasing et ARVAL ;
- Banque de Gestion : gestion d’actifs.
Les transactions entre les pôles d’activité sont
conclues à des conditions commerciales de marché.
Les informations sectorielles sont présentées en
tenant compte des prix de transfert négociés entre les
différents secteurs en relation au sein du Groupe BMCI.
Les actifs et passifs sectoriels regroupent l’ensemble
des éléments composant le bilan du Groupe. Les
actifs sectoriels sont directement déterminés à
partir des éléments comptables de chaque pôle
d’activité. Les passifs sectoriels sont déterminés par
le moyen des fonds propres - normalisés par pôle -
utilisés pour l’allocation du capital.
Les fonds propres sont alloués par pôles en fonction
des risques encourus, sur la base d’un ensemble
de conventions principalement fondées sur la
consommation en fonds propres résultant des
calculs d’actifs pondérés fixés par la réglementation
relative à la solvabilité des établissements de crédit
et entreprises d’investissement.
Les résultats par pôles d’activité à fonds propres
normalisés sont déterminés en affectant à chacun
des pôles le produit des fonds propres qui lui sont
ainsi alloués.
dénoMInatIon SeCteuR d’aCtIvIté MétHode % ContRôle % IntéRêt
BMCI Bank Banque TOP
BMCI Banque offshore Banque IG 100,00 % 100,00 %
BMCI CréDit conso Crédit à la consommation IG 51,00 % 51,00 %
BMCI Leasing Leasing IG 72,03 % 72,03 %
Arval Maroc Location longue durée MEE 33,34 % 33,34 %
BMCI Finance Banque d’affaire IG 100,00 % 100,00 %
BMCI Gestion Gestion d’actif IG 100,00 % 100,00 %
BMCI Fonds Gestion d’actif IG 100,00 % 100,00 %
BMCI Bourse Intermédiation boursière IG 100,00 % 100,00 %
BMCI Assurance Courtage d’assurance IG 100,00 % 100,00 %
IMMOBILIÈRE SIDI MAAROUF Société immobilière IG 100,00 % 100,00 %

Gestion du capital réglementaire
Le Groupe BMCI est soumis au respect de la
réglementation prudentielle prescrite par Bank Al-
Maghrib (la banque centrale du Maroc), il s’agit
notamment du ratio de solvabilité et de division des
risques.
Le ratio de solvabilité du Groupe, conformément
à la circulaire N° 25/G/2006, est égal au rapport
entre les fonds propres prudentiels globaux et les
montants pondérés au titre du risque de crédit, de
marché et du risque opérationnel.
Les fonds propres prudentiels sont déterminés
conformément à la circulaire N° 24/G/2006
de Bank Al-Maghrib. Ils sont répartis en trois
catégories (les fonds propres de base, les fonds
propres complémentaires et les fonds propres surcomplémentaires)
desquelles sont réalisées un
certain nombre de déductions.
fonction et stratégie de gestion des risques
Le Groupe BMCI considère la maîtrise des risques
auxquels il est exposé comme un corollaire
indispensable afin d’assurer la pérennité de
ses activités et le développement continu de sa
rentabilité. Aussi, le Groupe BMCI est confronté à
une multitude de risques induits par la diversité de
ses activités aussi bien au niveau de la banque qu’au
niveau de l’ensemble des filiales.
Ainsi, conformément à la réglementation de Bank-Al
Maghrib et en s’inspirant des meilleures pratiques
internationales (notamment celles de l’actionnaire
de référence BNP Paribas), le dispositif de contrôle
interne mis en place par le Groupe BMCI répond à
la réglementation en vigueur, mais permet aussi de
se doter d’un dispositif adéquat en termes de suivi
et de maîtrise des risques.
Ce dispositif a plus généralement pour objectif la
maîtrise optimale des risques auxquels est exposé
le Groupe BMCI. Il doit ainsi être compris comme
un outil majeur de pilotage pour l’ensemble des
acteurs et un instrument indispensable pour assurer
la pérennité du Groupe BMCI.
Chaque évolution concernant le dispositif de
contrôle interne est validée par le Directoire et par
le Conseil de Surveillance.
Dans le cadre de ce dispositif :
- La Banque est organisée en unités responsables de
leur système de contrôle interne. Les responsables
définissent, en coordination avec les autres entités
de la BMCI, leur dispositif de contrôle interne et
veillent à son fonctionnement. Ils ont, chacun à
son niveau, le devoir d’un contrôle complet et
efficace des activités qui sont placées sous leur
responsabilité.
- La pratique de délégation est l’un des principes
sur lesquels repose le système de contrôle interne.
Elle constitue le système de fonctionnement et de
décision fondamental de la Banque, en instituant des
relais chargés de mettre en œuvre la politique de la
Direction Générale. Ces relais doivent s’assurer de
l’application stricte de leurs décisions, en contrôlant
leurs délégations.
Le dispositif de contrôle interne de la BMCI couvre
les familles de risques suivantes :
- Le risque de crédit et de contrepartie ;
- Les risques de marché ;
- Le risque de taux et de liquidité ;
- Les risques opérationnels.
Par ailleurs, une fonction « conformité » a été
mise en œuvre dans le cadre du pilier 2 de la
réglementation Bâle II. Il s’agit d’une structure
indépendante directement rattachée au Directoire,
chargée du suivi du risque de non-conformité,
lequel est défini comme étant le risque d’exposition
à un risque de réputation, de perte financière
ou de sanction en raison de l’inobservation des
dispositions légales et réglementaires ou des
normes et pratiques en vigueur.
Risque de crédit ou de contrepartie
L’évaluation du risque de crédit résulte de la
combinaison de deux paramètres : le risque de
défaut de la contrepartie et le risque de perte en
cas de défaut de cette contrepartie. Le dispositif de
gestion du risque de crédit est fondé sur les deux
données suivantes :
- La Note de Contrepartie, qui reflète le risque de
défaut de la contrepartie : Une Note de Contrepartie,
et une seule, est ainsi attribuée à chaque client de
la BMCI qui bénéficie d’un crédit, qu’il s’agisse d’une
entreprise ou d’un particulier.
- Le Taux de Récupération Global, qui reflète, pour
chaque crédit accordé, la récupération espérée, en
cas de défaut de la contrepartie.
Ces deux données, utilisées à la BMCI depuis plus de
cinq ans, sont fondamentales pour suivre, mesurer
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 81

RéSuMé deS pRInCIpeS CoMptaBleS
IaS/IfRS applIquéS paR le GRoupe BMCI
et gérer de manière fiable le risque de crédit. Elles
constituent, en outre, les éléments essentiels à
la mise en place de la réglementation Bâle II en
méthode avancée.
• Gestion du risque de crédit
La gestion du risque de crédit est appréhendée au
niveau de la mise en place des autorisations puis au
niveau du suivi et du contrôle des utilisations.
La décision d’octroi ou le renouvellement des crédits
obéit au principe du « double regard ». Ainsi, la prise
de décision est réalisée conjointement par la ligne de
clientèle et la Direction des Risques.
Le processus comprend une analyse complète du dossier
réalisée par le site qui propose les concours puis une
étude contradictoire réalisée par la filière risque avant
présentation du dossier à un comité de crédit.
Le contrôle des utilisations comprend plusieurs
niveaux définis chacun par une procédure interne :
- Contrôles de 1 er niveau : ces contrôles sont
effectués par les lignes de clientèles et portent
sur des Points de Surveillance Fondamentaux
(PSF) qui font l’objet de procédures précises.
Ainsi, doivent être effectués selon une périodicité
et une méthodologie prédéfinie, des contrôles sur
six domaines considérés comme sensibles par la
Banque : note de contrepartie, garanties reçues et
émises, comptes irréguliers, comptes avec incidents
et tenue des dossiers engagements.
- Contrôles de 2 e niveau : la Direction des Risques
intervient dans le dispositif de contrôle interne en
assurant un contrôle de 2e niveau sur le risque de
crédit. La Direction des Risques veille au respect des
procédures en matière de gestion du risque de crédit,
exerce une surveillance rapprochée de l’utilisation
des crédits et assure le suivi de l’évolution du
profil de risque de la Banque. D’autres contrôles
sont effectués à travers la réalisation d’analyses
thématiques.
- Contrôles de 3 e niveau : le contrôle périodique,
réalisé par l’Inspection Générale, assure une revue
régulière de l’ensemble du portefeuille. Ainsi tous,
les Groupes d’exploitation sont périodiquement
audités et la qualité du portefeuille analysée.
Toutefois, en cas de détérioration de la qualité du
risque, l’Inspection Générale assure une présence
plus rapprochée.
• Gestion du risque de concentration du crédit
Le risque de concentration du crédit est le risque
inhérent à une exposition excessive pouvant
engendrer des pertes pour la Banque.
Une analyse trimestrielle est réalisée sur l’évolution
de la concentration des engagements afin de prévenir
une trop forte exposition sur un segment donné.
La mesure et la gestion de ce risque permettent
d’appréhender la forme et le niveau du risque
de concentration du crédit encouru par type
d’exposition (contreparties individuelles ; groupes
d’intérêt ; contreparties appartenant au même
secteur économique ; contreparties appartenant à la
même région géographique ; garants) et de mettre
en place des limites pour chaque type d’exposition.
Ces limites sont validées et suivies par les instances
dirigeantes.
• Risques de Marché
Le risque de marché se définit comme la vulnérabilité
des positions d’un portefeuille de négociation à la
variation des paramètres de marché, autrement dit
c’est le niveau de perte pouvant être subi suite au
retournement défavorable du marché. Il se subdivise
en cinq grandes familles :
- Risque de taux d’intérêt,
- Risque de change,
- Risque sur titre de propriété,
- Risque sur produit de base,
- Risque sur produit dérivé.
L’importance et la complexité relative de ces risques
nécessitent la mise en place d’un dispositif de
pilotage des risques encourus afin de les maintenir
à des niveaux tolérables par rapport aux positions
de la Banque et se conformer en même temps aux
exigences des normes bâloises.
La gestion du risque de marché au niveau de la BMCI
repose sur des axes fondamentaux, permettant
d’assurer un contrôle de qualité et une vision
globale du risque sur toutes les activités liées au
portefeuille de négociation de la Banque. Ces axes
sont de l’ordre de trois :
- Un contrôle de 1 er niveau assuré par les opérateurs
du Front qui sont tenus au respect des normes internes
du Groupe en matière de trading et de prise de position
sur les marchés et aussi en termes de déontologie.

- Un contrôle de 2 e niveau matérialisé par le suivi
quotidien assuré par la Direction des Risques de
Marchés qui veille au respect du dispositif de
risque en matière de limites VaR et volume sur les
positions de taux, change et liquidité. Des reportings
journalier retraçant les principaux indicateurs de
risque sont adressés aux membres du Directoire de
la Banque afin de les tenir informés des niveaux de
risques et PnL dégagés par l’activité du trading.
- Un suivi fonctionnel de 3e niveau assuré par l’entité
GRM « Group Risk Management » du Groupe BNP
Paribas.
Un monitoring du top management est aussi assuré
à travers la fixation de limites de trading pour bien
suivre et cadrer l’activité :
- Position de change : Limite en VaR, en volume et
par sens ;
- Position de taux : Limite en position moyenne par
bande d’échéance ;
- Position obligataire : Limite en VaR et en sensibilité
par bande d’échéance ;
- Position sur option : Limite sur Grecs (Delta –
Gamma – Véga)
Ces limites sont revues annuellement, soit à la
hausse soit à la baisse, par la Direction Générale
avec possibilité de révision tous les six mois ou à
la demande.
Gestion du Risque de Change
Le risque de change inhérent à l’activité de trading
Book BMCI trouve ses principales sources dans la
position de change classique de la Banque et dans
les options de change.
Le monitoring de ce risque est fait à travers deux
principaux paramètres : Une limite en GEaR « Gross
Earning at Risk » (équivalent VaR), des limites en
volumes de position (Short// Long) et des Limite sur
Grecs (Delta – Gamma – Véga).
La GEaR est un modèle de simulation de pertes
maximales développé en utilisant une simulation
Monte Carlo à intervalle de confiance de 99 %.
Risque de Taux et Risque Obligataire
Le risque de taux à la BMCI est géré à travers
des limites de positions moyennes par bande
d’échéance, une limite globale en équivalent un an
(One Year Equivalent) et une limite en VaR Titres
dite PV01. En effet, la principale source du risque
de taux dans l’activité de trading est la couverture
de la jambe MAD pour les opérations forward et le
financement de la trésorerie de la banque à travers
les Prêts/Emprunts de cash et les repos.
Système de contrôle et suivi des limites
Le suivi des Utilisations/Limites est réalisé
quotidiennement à travers des reportings adressés
au Top Management de la banque ainsi qu’à toutes
les entités concernées. Ces reportings comprennent
les positions de change, les positions sur titres et
les positions de taux par devise.
Visés en premier lieu par le Directeur des Risques
de Marché, ces reportings sont ensuite transmis au
Trésorier, au Responsable Salle des Marchés, puis à
la Direction Générale et à la Direction des Risques.
Le dépassement d’une limite en volume nécessite
l’accord préalable du Président du Directoire et de la
Direction des Risques. En revanche, le dépassement
d’une limite en terme de VAR sur une position
individuelle, dû par exemple à la dépréciation d’une
devise, est toléré.
Stress Test
En parallèle au dispositif de suivi, des stress
tests sur les positions de trésorerie sont réalisés
mensuellement depuis 2005. Ils sont effectués selon
deux approches :
- Une approche « Mark To Market » qui consiste à
calculer l’impact d’un mouvement de taux d’intérêt
sur le résultat du portefeuille.
- Une approche « Funding » qui consiste à calculer
l’impact, sur le résultat de trésorerie, dû à une
crise de liquidité. C’est une approche fondée sur le
refinancement O/N du Liquidity Gap.
• Risque de taux et de liquidité
La stratégie de gestion du risque global de taux
d’intérêt et de liquidité s’articule autour des
principaux axes suivants :
- Maîtriser les risques financiers,
- Éviter les déséquilibres extrêmes en gardant à
l’esprit la sauvegarde de la solvabilité, de la capacité
d’emprunt de la Banque et de son rating,
- Atténuer la variabilité des résultats,
- Orienter la politique commerciale de sorte à
préserver la marge en développant les actifs longs
à taux fixe suite à la remontée des taux long terme.
- Refinancer la banque commerciale au meilleur coût ;
- Respecter les ratios réglementaires de liquidité :
ratio court terme, ratio de ressources permanentes,
réserves Banque Centrale.
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 83

RéSuMé deS pRInCIpeS CoMptaBleS
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Risque de taux
Deux types de risque de taux d’intérêt sont
distingués :
- Les risques de taux d’intérêt structurel liés aux
opérations clientèle regroupés dans les livres
dénommés Book Commercial.
- Les risques de taux d’intérêt structurel liés au
Book Fonds Propres.
Les analyses ALM ont vocation à couvrir les
risques de taux d’intérêt structurels de ces deux
périmètres.
Ces derniers peuvent découler d’une :
- corrélation partielle ou nulle entre les conditions
de rémunération clientèle et les conditions de
marché (taux réglementés, taux de base…)
- incertitude sur la durée des opérations clientèle
(dépôts à vue, comptes d’épargne…)
- existence d’options comportementales sur des
produits clientèle longs à taux fixe ou assimilés
(remboursements anticipés sur les crédits
immobiliers…)
Ces analyses reposent sur l’élaboration des échéanciers
reflétant les flux relatifs à une opération à la date de
révision de son taux. Si cette dernière est à taux fixe,
les flux sont positionnés à leur date d’échéance.
Pour les opérations ne disposant pas d’échéances
contractuelles (ex : dépôts à vue, fonds propres…),
elles sont « écoulées » selon des conventions
d’échéancement induites des résultats des études
statistiques réalisées sur ces postes.
Des limites d’impasse de taux (ressources taux
fixe - emplois taux fixe) sont définies par bande
d’échéance pour chaque book.
Des analyses de sensibilité sont également
effectuées afin de mesurer la stabilité du PNB
(produit net bancaire) par rapport à un choc de taux
de 100 à 200 bp.
Risque de liquidité
Mensuellement, un comité ALCO regroupant les
membres du Directoire se tient afin de contrôler :
- le niveau d’exposition de l’Institution en termes de
risque de taux et de liquidité
- le respect des limites mises en place pour encadrer
ces risques
- la réorientation de la stratégie de la Banque en
matière de gestion du bilan en fonction de son profil
de risque ainsi que de l’évolution du marché.
- le respect des exigences réglementaires dans le
cadre des recommandations du pilier II de Bâle II.
Par ailleurs, les impasses de liquidité à un an sont
également encadrées par une limite fixée en interne.
un plan de gestion de crise selon plusieurs scénarios
est établi afin de prévenir tout risque d’illiquidité. Ce
plan est déclenché, soit par des indicateurs internes
propres à la banque (liés à son niveau de liquidité
et son accès au marché), soit par des indicateurs
externes provenant de conditions de marché, des
interventions des autorités monétaires (office
des changes et BAM), des évolutions effectives ou
probables de la loi ainsi que des anticipations sur
les conditions de liquidité et de financement de la
banque et de ces concurrents.
• Risques opérationnels
Bénéficiant, depuis plusieurs années, des meilleures
pratiques internationales, notamment celles du
Groupe BNP Paribas, le dispositif de gestion des
risques opérationnels du Groupe BMCI a atteint
aujourd’hui un niveau de maturité significatif.
De même, les recommandations de Bank Al Maghrib,
diffusées en août 2007, ont permis de conforter les
choix et orientations adoptés par le Groupe BMCI
depuis l’exercice 2004 pour la gestion des risques
opérationnels.
Sur le plan organisationnel et de gouvernance, la
fonction de maîtrise des risques opérationnels,
créée en 2004, est rattachée à la Direction de la
Conformité depuis avril 2008. Cette entité rapporte
directement au Président du Directoire. Ce dernier
préside le comité de coordination du contrôle interne
trimestriel qui examine l’ensemble des travaux, les
plans d’actions du pôle risque opérationnel, les
pertes historiques et potentielles par processus et
par nature d’incident (catégories bâloises).
Disposant des ressources et outils adéquats,
le Groupe BMCI a mis en place un dispositif de
remontée des incidents impliquant l’ensemble des
entités opérationnelles et régi par un processus
de certification, afin d’attester de la fiabilité et de
l’exhaustivité des données.
De plus, dans le cadre du périmètre AMA (Approche
de Mesure Avancée) du Groupe BNP Paribas, la
méthodologie adoptée par le Groupe BMCI pour
l’analyse des risques potentiels repose sur les
points suivants :

- L’identification des processus clés auxquels sont
associés des scénarii de risques majeurs ;
- L’analyse qualitative des incidents potentiels de
risques opérationnels par le biais de l’identification
des causes possibles, l’évaluation des contrôles
existants et de leurs impacts, et la description des
effets (conséquences de l’incident).
- L’approche quantitative à travers l’estimation
d’une fréquence de survenance et d’une sévérité des
risques potentiels (en équivalent financier).
Cette démarche a permis de mettre à la disposition
du management de la Banque et des entités
opérationnelles une quantification des risques
majeurs, pour un pilotage optimal des expositions
en terme de risques opérationnels.
applICatIon de la RéGleMentatIon BÂle II
Le nouveau dispositif Bâle II est entré en vigueur au
Maroc en janvier 2007 pour les approches standards
de calcul des exigences en fonds propres au titre
des risques de crédit, de marché et opérationnels.
Parallèlement, le régulateur a édicté les textes
relatifs au pilier II « Dispositif de surveillance des
risques et l’adéquation des fonds propres internes »
ainsi que le Pilier III « Dispositif sur la discipline de
marché ».
Dès la publication de ces textes par le régulateur,
la banque a engagé un large chantier induisant
la mobilisation significative des équipes et ce afin
d’être conforme à la réglementation Bâle II sur les
méthodes standards. Ces travaux ont abouti à la
mise en place d’un dispositif de calcul du ratio de
solvabilité en méthode standard. Il permet d’aboutir
aux exigences réglementaires au titre du risque de
crédit, de marché et opérationnel.
Par ailleurs, l’analyse des textes réglementaires
relatifs au Pilier II a permis à la BMCI de structurer
des chantiers complémentaires avec pour objectif
l’alignement à la réglementation et l’adoption des
meilleures pratiques en matière de gestion des
risques.
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 85

étatS fInanCIeRS ConSolIdéS
IfRS / IaS au 31 déCeMBRe 2009
En milliers de DH
BIlan aCtIf IfRS 31/12/09 31/12/08
valeuRS en CaISSe, BanqueS CentRaleS, tRéSoR puBlIC,
SeRvICe deS CHèqueS poStauX 2 955 127 5 712 625
aCtIfS fInanCIeRS à la JuSte valeuR paR RéSultat
InStRuMentS déRIvéS de CouveRtuRe
3 660 951 1 253 724
aCtIfS fInanCIeRS dISponIBleS à la vente 1 605 943
1 767 575
pRêtS et CRéanCeS SuR leS étaBlISSeMentS de CRédIt et aSSIMIléS 3 208 032 5 006 642
pRêtS et CRéanCeS SuR la ClIentèle
éCaRt de RéévaluatIon aCtIf deS poRtefeuIlleS CouveRtS en tauX
plaCeMentS détenuS JuSqu’à leuR éCHéanCe
51 589 955 47 968 475
aCtIfS d’IMpôt eXIGIBle 14 375 23 025
aCtIfS d’IMpôt dIfféRé 34 877 45 399
CoMpteS de RéGulaRISatIon et autReS aCtIfS
aCtIfS non CouRantS deStInéS à êtRe CédéS
407 890 599 907
paRtICIpatIonS danS deS entRepRISeS MISeS en équIvalenCe 6 190 5 433
IMMeuBleS de plaCeMent 16 721 17 446
IMMoBIlISatIonS CoRpoRelleS 1 261 204
1 226 317
IMMoBIlISatIonS InCoRpoRelleS
éCaRtS d’aCquISItIon
114 070
99 965
total aCtIf IfRS 64 875 335 63 726 533
En milliers de DH
BIlan paSSIf IfRS 31/12/09 31/12/08
BanqueS CentRaleS, tRéSoR puBlIC, SeRvICe deS CHèqueS poStauX
paSSIfS fInanCIeRS à la JuSte valeuR paR RéSultat
InStRuMentS déRIvéS de CouveRtuRe
22 252 44 929
detteS enveRS leS étaBlISSeMentS de CRédIt et aSSIMIléS 7 896 889 6 224 730
detteS enveRS la ClIentèle 41 320 864 41 686 870
tItReS de CRéanCe éMIS
éCaRt de RéévaluatIon paSSIf deS poRtefeuIlleS CouveRtS en tauX
6 337 749 7 022 609
paSSIfS d’IMpôt CouRant 68 402 29 544
paSSIfS d’IMpôt dIfféRé 108 532 152 957
CoMpteS de RéGulaRISatIon et autReS paSSIfS
detteS lIéeS auX aCtIfS non CouRantS deStInéS à êtRe CédéS
pRovISIonS teCHnIqueS deS ContRatS d’aSSuRanCe
1 790 603 1 840 133
pRovISIonS pouR RISqueS et CHaRGeS
SuBventIonS, fondS puBlICS affeCtéS et fondS SpéCIauX de GaRantIe
detteS SuBoRdonnéeS
133 969 99 861
CapItal et RéSeRveS lIéeS 4 556 346
4 262 984
RéSeRveS ConSolIdéeS 1 865 038 1 560 890
Part du groupe 1 778 850 1 486 432
Part des minoritaires 86 188 74 458
GaInS ou peRteS latentS ou dIfféRéS, paRt du GRoupe 2 194 -9 194
RéSultat net de l’eXeRCICe 772 497 810 220
Part du groupe 747 270 780 604
Part des minoritaires 25 227 29 617
total paSSIf IfRS 64 875 335 63 726 533
CapItauX pRopReS 7 196 075 6 624 900
Part du groupe 7 084 660 6 520 826
Part des intérêts minoritaires 111 415 104 075

En milliers de DH
CoMpte de RéSultat IfRS 31/12/09 31/12/08
Intérêts et produits assimilés 3 260 268 3 292 639
Intérêts et charges assimilés 1 136 660 1 252 079
MaRGe d’ InteRêt 2 123 608 2 040 561
Commissions perçues 386 028 379 045
Commissions servies 30 406 24 984
MaRGe SuR CoMMISSIonS 355 622 354 061
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 242 135 220 444
Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 10 133 -49 967
RéSultat deS aCtIvItéS de MaRCHe 252 268
170 477
Produits des autres activités 21 976 40 571
Charges des autres activités 115 729 141 853
pRoduIt net BanCaIRe 2 637 745 2 463 816
Charges générales d’exploitation 933 207 865 498
Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles 121 021 119 060
RéSultat BRut d’eXploItatIon 1 583 517 1 479 258
Coût du risque 342 376 162 723
RéSultat d’eXploItatIon 1 241 141
1 316 535
Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence 758
-4 766
Gains ou pertes nets sur autres actifs - -
Variations de valeurs des écarts d’acquisition
RéSultat avant IMpôtS 1 241 899 1 311 769
Impôts sur les bénéfices 469 402 501 549
RéSultat net 772 497
810 221
Résultat hors groupe 25 227 29 617
RéSultat net paRt du GRoupe 747 270 780 604
Résultat par action ( en dirham) 56 61
Résultat dilué par action ( en dirham)
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 87

étatS fInanCIeRS ConSolIdéS
IfRS / IaS au 31 déCeMBRe 2009
En milliers de DH
taBleau deS fluX de tRéSoReRIe 31/12/09 31/12/08
RéSultat avant IMpôtS 1 241 899 1 311 769
+/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 121 021 119 060
+/- Dotations nettes pour dépréciation des écarts d’acquisition et des autres immobilisations - -
+/- Dotations nettes pour dépréciation des actifs financiers 358 976 162 723
+/- Dotations nettes aux provisions 34 108 11 275
+/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence 758
-4 766
+/- Perte nette/(gain net) des activités d’investissement - -
+/- Perte nette/(gain net) des activités de financement - -
+/- Autres mouvements
total deS éléMentS non MonétaIReS InCluS danS le RéSultat net
-291 257 76 983
avant IMpôtS et deS autReS aJuSteMentS 223 606 365 275
+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit et assimilés 3 538 453 128 674
+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle -4 298 827
-4 888 687
+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers -2 935 057 2 341 402
+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers 142 489 335 271
- Impôts versés
dIMInutIon/(auGMentatIon) nette deS aCtIfS et deS paSSIfS
-462 485 -546 295
pRovenant deS aCtIvItéS opéRatIonnelleS -4 015 427 -2 629 635
Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle -2 549 923 -952 591
+/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations -1 515 -7 806
+/- Flux liés aux immeubles de placement 725
-11 852
+/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -170 013 -203 694
fluX net de tRéSoReRIe lIé auX opéRatIonS d’InveStISSeMent -170 803 -223 352
+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires
+/- Autres flux de trésorerie nets provenant des activités de financement
-192 531 1 419 133
fluX net de tRéSoReRIe lIé auX opéRatIonS de fInanCeMent
effet de la vaRIatIon deS tauX de CHanGe SuR la tRéSoReRIe et équIvalent de tRéSoReRIe
-192 531 1 419 133
auGMentatIon/(dIMInutIon) nette de la tRéSoReRIe et deS équIvalentS de tRéSoReRIe -2 913 256 243 190
tRéSoReRIe et équIvalentS de tRéSoReRIe à l’ouveRtuRe 5 769 888
5 508 252
Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) 5 712 625 5 125 895
Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit 57 263 382 357
tRéSoReRIe et équIvalentS de tRéSoReRIe à la ClôtuRe 2 856 632
5 751 442
Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) 2 955 127 5 712 625
Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit -98 495 38 817
vaRIatIon de la tRéSoReRIe nette -2 913 256 243 190

taBleau de vaRIatIon deS CapItauX pRopReS
Capital Réserves liées actions Réserves et Gains ou pertes Capitaux propres Intérêts total
au capital propres résultats consolidés latents ou différés part groupe minoritaires
CapItauX pRopReS ClôtuRe au 31 déCeMBRe 2007 1 055 135 1 537 615 1 740 504 -19 729 4 313 525 90 533 4 404 058
Changements de méthodes comptables - -
CapItauX pRopReS ClôtuRe au 31 déCeMBRe 2007 CoRRIGéS 1 055 135 1 537 615 - 1 740 504
-19 729
4 313 525 90 533 4 404 058
Opérations sur capital 228 457 1 416 775 1 645 232 1 645 232
Paiements fondés sur des actions - -
Opérations sur actions propres - -
Dividendes -207 563 -207 563 -16 075 -223 638
Autres 25 002 -46 510 -21 508 -21 508
RéSultat de l’eXeRCICe 2008 780 604 780 604 29 617 810 221
Immobilisations corporelles et incorporelles : Réévaluations et cessions (A) - -
Instruments financiers : variations de juste valeur et transferts en résultat (B) 10 535 10 535 10 535
Écarts de conversion : variations et transferts en résultat (C) - -
GaInS ou peRteS latentS ou dIfféRéS (a)+(B)+(C) - - - - 10 535 10 535 - 10 535
Variations de périmètre - -
CapItauX pRopReS ClôtuRe au 31 déCeMBRe 2008 1 283 592 2 979 392 2 267 036 -9 194 6 520 826 104 075 6 624 900
Changements de méthodes comptables - -
Capitaux propres clôture au 31 décembre 2008 corrigés 2 979 392 - 2 267 036 -9 194 6 520 826 104 075 6 624 900
Opérations sur capital 44 292 274 614 318 906 318 906
Paiements fondés sur des actions - -
Opérations sur actions propres -46 056 -46 056 -46 056
Dividendes -449 257 -449 257 -17 887 -467 144
Autres 20 512 -37 849 -17 337 -17 337
RéSultat de l’eXeRCICe 2009 747 270 747 270 25 227 772 498
Immobilisations corporelles et incorporelles : Réévaluations et cessions (D) - -
En milliers de DH
Instruments financiers : variations de juste valeur et transferts en résultat (E) 11 388 11 388 11 388
Écarts de conversion : variations et transferts en résultat (F) -1 080 -1 080 -1 080
GaInS ou peRteS latentS ou dIfféRéS (d)+(e)+(f) - - - -1 080 11 388 10 308 - 10 308
Variations de périmètre - -
CapItauX pRopReS ClôtuRe 1 281 828 3 274 518 2 526 120 2 194 7 084 660 111 415 7 196 075
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 89

étatS fInanCIeRS ConSolIdéS
IfRS / IaS au 31 déCeMBRe 2009
aCtIfS fInanCIeRS à la JuSte valeuR paR RéSultat
31/12/09 31/12/08
actifs financiers détenus actifs financiers à la Jv actifs financiers détenus actifs financiers à la Jv
à des fins de transaction par résultat sur option à des fins de transaction par résultat sur option
Créances sur les établissements de crédit
Créances sur la clientèle
Actifs représentatifs de contrats en unités de comptes
Valeurs reçues en pension
Effets publics et valeurs assimilées
oBlIGatIonS et autReS tItReS à Revenu fIXe
Titres cotés
Titres non cotés
Actions et Autres titres à revenu vAriAble
Titres cotés
Titres non cotés
3 238 242 410 387 1 210 064
Instruments dérivés
Créances rattachées
12 322
43 660
JuSte valeuR au BIlan 3 250 564 410 387 1 253 724
En milliers de DH
état du RéSultat net deS GaInS et peRteS CoMptaBIlISéS
dIReCteMent en CapItauX pRopReS
état de RéSultat GloBal 31/12/09 31/12/08
RéSultat net 772 497 810 221
Écart de conversion -1 081 -452
Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente 11 388 10 535
Variation d’actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres 10 307 10 083
total 782 804 820 304
En milliers de DH
En milliers de DH
aCtIfS fInanCIeRS dISponIBleS à la vente 31/12/09 31/12/08
tItReS évaluéS à la JuSte valeuR 1 605 943
1 767 575
effetS puBlICS et valeuRS aSSIMIléS 1 382 925
1 363 833
oBlIGatIonS et autReS tItReS à Revenu fIXe 39 285 193 673
Titres cotés 36 428 -
Titres non cotés 2 857 193 673
aCtIonS et autReS tItReS à Revenu vaRIaBle 68 238 120 208
Titres cotés 25 870 22 853
Titres non côtés 42 369 97 355
Titres de participations non consolidés 115 493 89 862
total deS tItReS dISponIBleS à la vente 1 605 943 1 767 575

GaInS et peRteS latentS
SuR aCtIfS fInanCIeRS dISponIBleS à la vente
En milliers de DH
pRêtS et CRéanCeS SuR
leS étaBlISSeMentS de CRédIt 31/12/09* 31/12/08**
etaBlISSeMentS de CRédItS 3 208 032 5 006 642
Comptes et prêts 937 525 8 883 846
Valeurs reçues en pension 7 693 16 698
Prêts subordonnés - -
Autres prêts et créances 2 249 824 -
Total en principal 3 195 042
8 900 544
Créances rattachées 12 990 29 286
Provisions - 155
Valeur nette 3 208 032 8 929 675
opéRatIonS InteRneS au GRoupe 4 203 686 3 923 033
Comptes ordinaires 73 861 4 041
Comptes et avances à terme
Prêts subordonnés
Créances rattachées
4 129 825 3 918 992
* les données au 31/12/2009 sont présentées nettes du montant des opérations intragroupe
** les données au 31/12/2008 ont été présentées brutes du montant des opérations intragroupe
31/12/09 31/12/08
Juste valeur Gains latents pertes latentes Juste valeur Gains latents pertes latentes
Effets publics et valeurs assimilées 1 382 925 6 491 616 1 363 833 - 13 685
Obligations et autres titres à revenu fixe 39 285
Actions et autres titres à revenu variable 68 238
4 149
- 228 193 673 - -
- 120 208 1 885 3 500
Titres de participation non consolidés 115 493 313 7 066 89 862 - -
Créances disponibles à la vente - - - - - -
Créances rattachées - - - - - -
valeuR au BIlan deS aCtIfS fInanCIeRS dISponIBleS à la vente 1 605 943 10 953 7 910 1 767 575 1 885 17 185
Total gains et pertes latents
Impôts différés
Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente nets
GaInS et peRteS latentS SuR aCtIfS fInanCIeRS dISponIBleS à la vente netS paRt GRoupe
En milliers de DH
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 91

étatS fInanCIeRS ConSolIdéS
IfRS / IaS au 31 déCeMBRe 2009
En milliers de DH
pRêtS et CRéanCeS SuR la ClIentèle 31/12/09 31/12/08
opéRatIonS aveC la ClIentèle 47 280 627 43 931 443
Créances commerciales 11 499 786 4 859 510
Autres concours à la clientèle
Valeurs reçues en pension
28 860 852 32 716 545
Comptes ordinaires débiteurs 8 890 325 8 325 397
Total en principal 49 250 962 45 901 452
Créances rattachées 177 555 173 795
Provisions 2 147 890 2 143 805
Valeur nette 47 280 627
43 757 647
opéRatIonS de CRédIt-BaIl 4 309 328
4 037 032
Crédit-bail immobilier 1 431 471
Crédit-bail mobilier, LOA et opérations assimilées 2 855 662
4 037 032
Total en principal 4 287 133
Créances rattachées 195 682
Provisions 173 487
Valeur nette 4 309 328
total 51 589 955 47 968 475
En milliers de DH
pRêtS et CRéanCeS SuR la ClIentèle
paR aGent éConoMIque 31/12/09 31/12/08
entRepRISeS 39 840 651 36 985 424
Dont Grandes Entreprises 26 121 028 17 703 361
paRtICulIeRS 11 376 067 10 809 255
total en pRInCIpal 51 216 718 47 794 679
CRéanCeS RattaCHéeS 373 237 173 795
valeuRS netteS au BIlan 51 589 955 47 968 475
pRêtS et CRéanCeS SuR la ClIentèle
paR duRée ReStant à CouRIR
En milliers de DH
d< 3 mois 3 mois 5 ans 511 074 438 733 72 341 115 731

En milliers de DH
IMpôtS CouRantS et IMpôtS dIfféRéS 31/12/09 31/12/08
Impôts courants 14 375 23 025
Impôts différés 34 877 45 399
aCtIfS d’IMpôtS CouRantS et dIfféRéS 49 252 68 424
Impôts courants 68 402 29 544
Impôts différés 108 532 152 957
paSSIfS d’IMpôtS CouRantS et dIfféRéS 176 934 182 501
L’impact de la baisse des taux d’impôt au Maroc sur les actifs et passifs d’impôts différés se présente comme suit :
Actifs d’impôts différés
Passifs d’impôts différés
En milliers de DH
CHaRGe nette de l’IMpôt
SuR leS BénéfICeS 31/12/09 31/12/08
CHaRGe d’IMpôtS CouRantS 508 464 462 519
CHaRGe nette d’IMpôtS dIfféRéS de l’eXeRCICe -39 062 39 030
CHaRGeS netteS de l’IMpôt SuR leS BénéfICeS 469 402 501 549
En milliers de DH
tauX effeCtIf d’IMpôt 31/12/09 31/12/08
RéSultat net 772 496 810 221
CHaRGeS d’IMpôt SuR leS BénéfICeS 469 402 501 549
tauX d’IMpôt effeCtIf MoYen 37,8% 38,2%
analYSe du tauX effeCtIf d’IMpôt 31/12/09 31/12/08
tauX d’IMpôt en vIGueuR 37,0% 37,0%
dIfféRentIel de tauX d’IMpoSItIon deS entItéS étRanGèReS
IMpoSItIon foRfaItaIRe
dIfféRenCeS peRManenteS
CHanGeMent de tauX 0,0% -1,3%
défICIt RepoRtaBle
autReS éléMentS 0,8% 2,5%
tauX d’IMpôt effeCtIf MoYen 37,8% 38,2%
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 93

étatS fInanCIeRS ConSolIdéS
IfRS / IaS au 31 déCeMBRe 2009
En milliers de DH
CoMpteS de RéGulaRISatIon
et autReS aCtIfS 31/12/09 31/12/08
autReS aCtIfS 321 677 502 910
Débiteurs divers 212 777 237 533
Valeurs et emplois divers 5 298 2 593
Autres actifs d’assurance
Autres 103 602 262 784
CoMpteS de RéGulaRISatIon 86 213 96 997
Produits à recevoir 24 778 36 193
Charges constatées d’avance 14 726 14 639
Autres comptes de régularisation 46 709 46 165
total 407 890 599 907
En milliers de DH
CoMpteS de RéGulaRISatIon
et autReS paSSIfS 31/12/09 31/12/08
autReS paSSIfS 596 519 510 482
Opérations diverses sur titres 28 589 41 387
Créditeurs divers 567 930 469 095
Autres Passifs d’assurance
CoMpteS de RéGulaRISatIon 1 194 084 1 329 651
Charges à payer 20 175 21 819
Produits constatés d’avance 32 152 36 136
Autres comptes de régularisation 1 141 757 1 271 696
total 1 790 603 1 840 133
paRtICIpatIon danS leS entRepRISeS MISeS en équIvalenCe
En milliers de DH
valeur de mise Résultat total bilan Revenu (Ca) quote-part de résultat
en équivalence dans les sociétés Mee
Sociétés financières
Sociétés non financières arval Maroc 2 094 491 539 190 172 758
valeuR nette au BIlan deS quoteS-paRtS danS leS SoCIétéS Mee 6 190 2 094 491 539 190 172 758
IMMeuBleS de plaCeMent
En milliers de DH
variation Cessions écart autres
31/12/08 périmètre acquisitions et échéances de conversion mouvements 31/12/09
Valeur brute 19 718 19 718
Amortissements et provisions 2 272 725 2 997
valeuR nette au BIlan 17 446 - - - - -725 16 721

IMMoBIlISatIonS CoRpoRelleS et InCoRpoRelleS
31/12/08 31/12/09
Cumul des amortissements Cumul des amortissements
valeur brute et pertes de valeurs valeur nette valeur brute et pertes de valeurs valeur nette
Terrains et constructions 1 013 093 175 498 837 595 1 100 228 203 466 896 762
Equip. Mobilier, installation 539 248 424 532 114 716 562 007 451 621 110 386
Biens mobiliers donnés en location
Autres immobilisations 593 656 319 650 274 006 609 285 355 229 254 056
total IMMoBIlISatIonS CoRpoRelleS 2 145 997 919 680 1 226 317 2 271 520 1 010 316 1 261 204
Logiciels informatiques acquis 161 331 122 127 39 204 182 248 141 418 40 830
Logiciels informatiques produits par l’entreprise
Autres immobilisations incorporelles 60 761 0 60 761 73 240 0 73 240
total IMMoBIlISatIonS InCoRpoRelleS 222 092 122 127 99 965 255 488 141 418 114 070
éCaRtS d’aCquISItIon
valeuR BRute
CuMul deS peRteS de valeuRS
En milliers de DH
paSSIfS fInanCIeRS
à la JuSte valeuR paR RéSultat 31/12/09 31/12/08
Valeurs données en pension
Instruments dérivés 22 252 6 797
JuSte valeuR au BIlan 22 252 6 797
déRIvéS détenuS à deS fInS de tRanSaCtIon
En milliers de DH
valeur comptable
par type de risque au 31/12/09 actifs passifs Montant notionnel
CapItauX pRopReS
CHanGe 12 322 22 252
CRédIt
MatIèReS pReMIèReS
total 12 322 22 252 -
En milliers de DH
En milliers de DH
31/12/08 variation périmètre écart de conversion autres mouvements 31/12/09
valeuR nette au BIlan 0 0 0 - 0
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 95

étatS fInanCIeRS ConSolIdéS
IfRS / IaS au 31 déCeMBRe 2009
En milliers de DH
detteS enveRS
leS étaBlISSeMentS de CRédIt 31/12/09* 31/12/08**
étaBlISSeMentS de CRédItS 7 896 889 6 224 730
Comptes et emprunts 6 539 843 9 694 626
Valeurs données en pension 1 201 712 547 406
total en pRInCIpal 7 741 555 10 242 032
Dettes rattachées 155 335 127 829
valeuR au BIlan 7 896 889 10 369 861
opéRatIonS InteRneS au GRoupe 4 519 425 4 145 131
Comptes ordinaires créditeurs 234 187 34 662
Comptes et avances à terme 4 285 238 4 089 628
Dettes rattachées 0 20 841
* les données au 31/12/2009 sont présentées nettes du montant des opérations intragroupe
** les données au 31/12/2008 ont été présentées brutes du montant des opérations intragroupe
ventIlatIon deS detteS paR duRée ReStant à CouRIR
En milliers de DH
d< 3 mois 3 mois

En milliers de DH
detteS RepRéSentéeS paR un tItRe
et detteS SuBoRdonnéeS 31/12/09 31/12/08
autReS detteS RepRéSentéeS paR un tItRe 6 337 749 7 022 609
Titres de créances négociables 6 337 749 7 022 609
Emprunts obligataires 0
detteS SuBoRdonnéeS 0 0
Emprunt subordonnés
• à durée déterminée
• à durée indéterminée
tItReS SuBoRdonnéS
• à durée déterminée
• à durée indéterminée
total 6 337 749 7 022 609
pRovISIonS pouR RISqueS et CHaRGeS
En milliers de DH
Solde au variation Reprises Reprises autres Solde au
31/12/08 de périmètre dotations utilisées non utilisées variations 31/12/09
Provision pour risques d’exécution des engagements par signature 1 561 0 3 837 0 0 0 5 398
Provision pour engagements sociaux 51 651 0 17 036 5 091 0 0 63 596
Provision pour litige et garanties de passif 26 217 0 30 724 0 6 066 25 50 850
Provision pour risques fiscaux 0 0 0 0 0 0 0
Provision pour impôts 0 0 0 0 0 0 0
Autres provisions pour risques et charges 20 432 0 11 355 162 17 495 5 14 125
total 99 861 0 62 952 5 253 23 561 30 133 969
MaRGe d’IntéRêt
En milliers de DH
31/12/09 31/12/08
produits Charges net produits Charges net
opéRatIonS aveC la ClIentèle 3 123 118 704 391 2 418 727 2 975 525 790 764 2 184 761
Comptes et prêts / emprunts 2 718 232 551 729 2 166 503 2 571 969 610 389 1 961 580
Opérations de pensions 1 155 51 110 -49 955 80 344 -80 344
Opérations de location-financement 403 731 101 552 302 179 403 556 100 031 303 525
opéRatIonS InteRBanCaIReS 32 220 107 403 -75 183 189 326 199 348 -10 022
Comptes et prêts / emprunts 31 575 90 343 -58 768 188 696 183 147 5 549
opéRatIonS de penSIonS 645 17 060 -16 415 630 16 201 -15 571
eMpRuntS éMIS paR le GRoupe 0,00 324 866 -324 866 0 261 967 -261 967
Actifs disponibles à la vente 104 930 0 104 930 127 789 0 127 789
total deS pRoduItS et CHaRGeS
d’IntéRêtS ou aSSIMIléS 3 260 268 1 136 660 2 123 608 3 292 640 1 252 079 2 040 561
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 97

étatS fInanCIeRS ConSolIdéS
IfRS / IaS au 31 déCeMBRe 2009
CoMMISSIonS netteS
CoMMISSIonS netteS SuR opéRatIonS 313 873
En milliers de DH
31/12/09 31/12/08
produits Charges net produits Charges net
30 373 283 500
avec les établissements de crédit - 46 -46 -
298 808 24 930
avec la clientèle 264 687 26 547 238 140 266 043 22 374
273 878
281 -281
sur titres 45 912 3 640 42 272 31 086 1 620 29 466
de change 2 521
243 669
140 2 381 - 655 -655
sur instruments financiers à terme et autres opérations hors bilan 753 - 753 1 679 - 1 679
pReStatIon de SeRvICeS BanCaIReS et fInanCIeRS 72 155 33 72 122 80 237 54 80 183
Produits nets de gestion d’OPCVM 51 338 - 51 338 61 746 - 61 746
Produits nets sur moyen de paiement 834 25 809 1 051 54 997
Assurance 15 600 - 15 600 9 995 - 9 995
Autres 4 383 8 4 375 7 445
pRoduItS netS de CoMMISSIonS 386 028
- 7 445
30 406 355 622 379 045 24 984 354 061
En milliers de DH
GaInS et peRteS netteS SuR InStRuMentS
fInanCIeRS à la Jv paR RéSultat 31/12/09 31/12/08
tItReS à RevenuS fIXeS 96 190 -4 933
tItReS à RevenuS vaRIaBleS -484 43 936
InStRuMentS fInanCIeRS déRIvéS -7 019
1 038
RéévaluatIon deS poSItIonS de CHanGe Manuel 153 448 180 403
total 242 135 220 444
En milliers de DH
GaInS et peRteS netteS SuR leS aCtIfS
dISponIBleS à la vente 31/12/09 31/12/08
pRoduItS deS tItReS à Revenu vaRIaBle 22 764 -40 230
RéSultatS de CeSSIon 552 -3 199
pluS-value 8 210 2 440
MoInS-value 7 658 5 639
peRteS de valeuR deS tItReS à Revenu vaRIaBle 5 676 3 500
GaInS ou peRteS SuR tItReS à Revenu fIXe -7 507 -456
GaInS ou peRteS SuR pRoduItS déRIvéS -2 582
total 10 133 -49 967

pRoduItS et CHaRGeS deS autReS aCtIvItéS
pRoduItS netS de l’aSSuRanCe
pRoduItS netS deS IMMeuBleS de plaCeMent
En milliers de DH
Coût du RISque 31/12/09 31/12/08
dotatIonS auX pRovISIonS -508 445 -321 080
Provisions pour dépréciation des prêts et créances -462 529 -268 700
Provisions pour dépréciation des titres détenus jusqu’à l’échéance (hors risque de taux)
Provisions engagements par signature -3 837
Autres provisions pour risques et charges -42 079 -52 380
RepRISeS de pRovISIonS 263 387 225 604
Reprises de provisions pour dépréciation des prêts et créances 249 938 208 911
Reprises de provisions pour dépréciation des titres détenus jusqu’à l’échéance (hors risque de taux)
Reprises de provisions engagements par signature
Reprise des autres provisions pour risques et charges 13 449 16 693
vaRIatIon deS pRovISIonS -97 319 -67 247
Pertes pour risque de contrepartie des actifs financiers disponibles à la vente (titres à revenus fixes)
Pertes pour risque de contrepartie des actifs détenus jusqu’à l’échéance
Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non provisionnées
Pertes sur prêts et créances irrécouvrables provisionnées -98 387 -68 007
Décote sur les crédits restructurés
Récupérations sur prêts et créances amorties 1 068 760
Pertes sur engagement par signature
Autres pertes
Coût du RISque -342 376 -162 723
En milliers de DH
31/12/09 31/12/08
produits Charges net produits Charges net
pRoduItS netS deS IMMoBIlISatIonS en loCatIon SIMple 1 258 0 1 258 1 709 0 1 709
pRoduItS netS de l’aCtIvIté de pRoMotIon IMMoBIlIèRe
autReS pRoduItS 20 718 115 729 -6 113 38 862 141 853 -102 990
total deS pRoduItS et CHaRGeS deS autReS aCtIvItéS 21 976 115 729 -93 753 40 571 141 853 -101 282
En milliers de DH
pRoduItS netS de l’aCtIvIté aSSuRanCe 31/12/09 31/12/08
pRIMeS aCquISeS BRuteS
vaRIatIon deS pRovISIonS teCHnIqueS
CHaRGeS deS pReStatIonS deS ContRatS
CHaRGeS ou pRoduItS netS deS CeSSIonS en RéaSSuRanCe
vaRIatIon de valeuR deS aCtIfS SuppoRtS de ContRatS en unIté de CoMpte
total - -
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 99

étatS fInanCIeRS ConSolIdéS
IfRS / IaS au 31 déCeMBRe 2009
En milliers de DH
enGaGeMentS de GaRantIe 31/12/09 31/12/08
enGaGeMentS de GaRantIe donnéS 12 020 943
11 824 503
d’ordre des établissements de crédit 3 914 684 3 137 045
d’ordre de la clientèle 8 106 259 8 687 458
enGaGeMentS de GaRantIe ReÇuS 9 129 907 9 486 858
des établissements de crédit 9 129 892 9 486 843
de l’état et d’autres organismes de garantie 15 15
En milliers de DH
enGaGeMentS de fInanCeMentS 31/12/09 31/12/08
enGaGeMentS de fInanCeMentS donnéS 5 297 452 3 857 158
aux établissements de crédit 119 000 14 000
à la clientèle 5 178 452 3 843 158
enGaGeMentS de fInanCeMent ReÇuS 1 582 562 3 834 641
des établissements de crédit 1 582 562 3 834 641
de la clientèle 0 0
RelatIon entRe leS SoCIétéS ConSolIdéeS
du GRoupe au 31/12/2009
En milliers de DH
entreprises consolidées par : Intégration Mise en Intégration
aCtIf
proportionnelle équivalence globale
prêts, avances et titres 0 0 518 231
Comptes ordinaires 0 0 73 861
Prêts 0 342 862
Titres 0 0 101 508
Opération de location financement 0 0 0
actif divers 4 162 649
total
paSSIf
4 680 880
Dépôts - 408 186 358 201
Comptes ordinaires 0 13 871 234 187
Autres emprunts 0 394 315
22 506
Dettes représentées par un titre 0 0 101 508
passif divers 0 1 631 4 322 679
total 4 680 880
enGaGeMentS de fInanCeMent et de GaRantIe 3 528 10 247 548
Engagements donnés 0 5 123 774
Engagements reçus 0 3 528
5 123 774
En milliers de DH
éléMentS de RéSultat RelatIfS auX opéRatIonS RéalISéeS
aveC leS paRtIeS lIéeS au 31/12/2009
entreprises consolidées par : Intégration Mise en Intégration
proportionnelle équivalence globale
IntéRêtS et pRoduItS aSSIMIléS 199 665
IntéRêtS et CHaRGeS aSSIMIléeS 18 811
199 777
CoMMISSIonS (pRoduItS) 38 021
CoMMISSIonS (CHaRGeS) 21 009
pReStatIonS de SeRvICeS donnéeS 1 298 351
pReStatIonS de SeRvICeS ReÇueS 1 970 19 227
loYeRS ReÇuS 2 657

En milliers de DH
GaInS et peRteS netteS SuR leS autReS aCtIfS 31/12/09 31/12/08
IMMoBIlISatIonS CoRpoRelleS et InCoRpoRelleS d’eXploItatIon
Plus-values de cession -
Moins-value de cession
GaInS ou peRteS netteS SuR autReS aCtIfS
En milliers de DH
InfoRMatIon paR pôle d’aCtIvIté - BIlan au 31/12/2009
Banque Sociétés de Banque société
de détail financement offshore de gestion autres total
Spécialisées d’actifs
total BIlan 52 558 590 5 786 919 6 344 265 39 260 146 301 64 875 335
dont :
éléMentS d’aCtIf
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 3 660 951 0 0 0 0 3 660 951
Actifs disponibles à la vente 1 401 098 0 140 562 28 064 36 219 1 605 943
Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés 3 146 255 1 156 60 621 0 0 3 208 032
Prêts et créances sur la clientèle 39 831 950 5 634 389 6 099 165 6 136 18 315 51 589 955
Immobilisations corporelles 1 181 983 716 8 178 590 69 737 1 261 204
éléMentS du paSSIf 0
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 1 857 688 986 702 5 052 284 0 215 7 896 889
Dettes envers la clientèle 40 766 338 418 496 136 030 0 41 320 864
Provisions techniques des contrats d’assurance 0
Dettes subordonnées 0
Capitaux propres 6 668 718 452 361 61 346 38 407 -24 757 7 196 075
RéSultat paR SeCteuR opéRatIonnel
CoMpte de pRoduItS et CHaRGe au 31/12/09
En milliers de DH
Banque Sociétés de Banque société
de détail financement offshore de gestion autres éliminations total
Spécialisées d’actifs
Marge d’intérêt 1 867 544 187 122 47 675 -11 -3 009 24 287 2 123 608
Marge sur commissions 302 067 4 177 3 134 32 891 30 365 -17 012 355 622
Produit net bancaire 2 410 123 191 443 50 786 34 862 32 140 -81 609 2 637 745
Charges de fonctionnement 867 706 57 226 4 774 9 929 14 279 -20 707 933 207
Résultat d’exploitation 1 116 976 104 454 45 737 24 467 13 539 -64 032 1 241 141
Résultat net 724 687 66 384 28 570 17 036 7 182 -71 362 772 497
Résultat net part du Groupe 724 687 41 157 28 570 17 036 7 182 -71 362 747 270
En milliers de DH
évolutIon du CapItal et RéSultat paR aCtIon 31/12/09 31/12/08
Capital en( DH) 1 327 884 000 1 283 592 000
Nombre d’actions 13 278 840 12 835 920
Résultat Part Groupe (KDH) 747 270 780 604
RéSultat paR aCtIon (dH) 56 61
données financières
Rapport annuel BMCI 2009 101

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