par intégration globale (suite) - BNP Paribas

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tabilisation, d’évaluation et de présentation du groupe BNP Paribas. En application des dispositions du règlement CRC n° 99-07, les principes comptables et les règles d’évaluation propres aux activités non bancaires ont été maintenus dans les comptes consolidés du groupe BNP Paribas. Les changements de méthodes comptables résultant de l’application du règlement CRC n° 99-07 ont été calculés de façon rétrospective, conformément aux dispositions de ce règlement ; leur incidence après effet d’impôt a été déterminée à l’ouverture de l’exercice 1999 et imputée sur les réserves consolidées (note 22). ➔ Première consolidation de Paribas et de ses filiales au 31 décembre 1999 La BNP ayant recueilli au 31 décembre 1999 plus de 90 % des titres de Paribas à l’issue des deux offres publiques d’échange intervenues en 1999, l’interprétation faite par le Comité d’urgence du Conseil National de la Comptabilité des conditions d’application de l’article 215 de l’annexe au règlement CRC n° 99-07 rend éligible l’opération de rapprochement de la BNP et de Paribas à la méthode prévue par cet article. Cette méthode consiste à substituer au coût d’acquisition des titres de Paribas la valeur nette comptable des actifs et passifs constitutifs des capitaux propres de Paribas retraités aux normes comptables du groupe BNP. L’écart entre le coût d’acquisition des titres et la valeur d’entrée des actifs et des passifs de Paribas a été imputé sur la prime d’émission liée à l’augmentation de capital née de l’échange des titres (note 22). Les méthodes comptables de la société Paribas et de ses filiales ont été harmonisées pour se conformer à celles du groupe BNP ; l’incidence des harmonisations de méthodes comptables a été imputée sur les capitaux propres de cette société à la date de son entrée dans le périmètre de consolidation. Le groupe a fait usage de la faculté laissée par la réglementation pour conduire les études d’harmonisation dans un délai s’achevant avec le premier exercice ouvert postérieurement au rapprochement. L’enregistrement des effets de ces harmonisations de méthode opéré au 31 décembre 1999 a été complété au 31 décembre 2000. 139 BNP Paribas - Rapport annuel 2000 PÉRIMÈTRE, MÉTHODES ET RÈGLES DE CONSOLIDATION Périmètre Les états financiers consolidés comprennent ceux de BNP Paribas et ceux de ses filiales dès lors que les états financiers de celles-ci présentent un caractère significatif comparés aux comptes consolidés de l’ensemble des entreprises incluses dans le périmètre de consolidation. Participent au périmètre de consolidation les entreprises dont le total de bilan est supérieur à 15 millions d’euros, les sociétés nouvellement créées et appelées à un fort développement, et celles dont la contribution au résultat du sous-groupe auquel elles appartiennent est jugée significative. Lorsqu’une société du groupe possède en substance, notamment en vertu de contrats ou de clauses statutaires, le contrôle d’une entité, celle-ci est consolidée, même en l’absence de lien en capital. En revanche, sont exclues du périmètre de consolidation les entités pour lesquelles le pouvoir n’est pas exercé dans le seul intérêt d’une société du groupe, ce pouvoir relevant d’une relation fiduciaire exercée pour le compte de tiers dans l’intérêt des différentes parties prenantes à l’opération, aucune d’entre elles ne contrôlant l’entité de manière exclusive. Sont exclues du périmètre de consolidation les entreprises pour lesquelles les titres de participation ont été acquis uniquement en vue d’une cession ultérieure. Tel est le cas en particulier des participations acquises par la BNP du fait du rapprochement avec Paribas qui sont destinées à être cédées dans le cadre de la gestion active du portefeuille du pôle d’activités BNP Paribas Capital. Lorsque des restrictions sévères et durables mettent en cause la capacité du groupe à contrôler la politique d’exploitation et les actifs d’une filiale ou d’une participation, celle-ci est également exclue du périmètre de consolidation ; la valeur de la participation dans ces entreprises est reprise sous la rubrique “Participations et parts dans les entreprises liées non consolidées”.

COMPTES CONSOLIDÉS Méthodes de consolidation ➔ Sociétés consolidées par intégration globale Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce un contrôle exclusif sont consolidées par intégration globale, y compris les entreprises à structure de comptes différente dont l’activité se situe dans le prolongement des activités bancaires et financières ou relève d’activités connexes, telles que l’assurance, les investissements fonciers, la promotion immobilière ou les services informatiques. Le groupe possède le contrôle exclusif d’une filiale lorsqu’il est en mesure de diriger les politiques financière et opérationnelle de cette filiale afin de tirer avantage de ses activités. Ce contrôle résulte : • soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote dans l’entreprise consolidée ; • soit de la désignation, pendant deux exercices successifs, de la majorité des membres des organes d’administration, de direction ou de surveillance ; toute société du groupe est présumée avoir effectué cette désignation lorsqu’elle a disposé, au cours de cette période, directement ou indirectement, d’une fraction supérieure à 40 % des droits de vote et qu’aucun autre associé ou actionnaire ne détenait, directement ou indirectement, une fraction supérieure à la sienne ; • soit du droit d’exercer une influence dominante sur une filiale en vertu d’un contrat ou de clauses statutaires dès lors que la société du groupe exerçant cette influence dominante est actionnaire ou associée de la filiale ; l’influence dominante existe dès lors que la société du groupe a la possibilité d’utiliser ou d’orienter l’utilisation des actifs, passifs ou éléments de horsbilan de cette filiale de la même façon qu’elle contrôle ce même type d’éléments lorsqu’ils sont inscrits dans ses livres. En l’absence de contrats ou de clauses statutaires, il est également présumé que toute entité du groupe exerce une influence dominante sur un établissement de crédit dès lors qu’elle détient au moins 20 % des droits de vote et qu’il n’existe pas d’autres actionnaires ou ensemble d’actionnaires détenant un pourcentage de droits de vote supérieur au sien. 140 BNP Paribas - Rapport annuel 2000 ➔ Sociétés consolidées par intégration proportionnelle Les entreprises sous contrôle conjoint sont consolidées par intégration proportionnelle. Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d’une entreprise exploitée en commun par un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, de sorte que les politiques financière et opérationnelle résultent de leur accord. ➔ Sociétés mises en équivalence Les entreprises sous influence notable sont mises en équivalence. L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. L’influence notable peut notamment résulter d’une représentation dans les organes de direction ou de surveillance, de la participation aux décisions stratégiques, de l’existence d’opérations interentreprises importantes, de l’échange de personnel de direction, de liens de dépendance technique. L’influence notable sur les politiques financière et opérationnelle d’une entreprise est présumée lorsque le groupe dispose, directement ou indirectement, d’une fraction au moins égale à 20 % des droits de vote de cette entreprise. Les participations inférieures à ce seuil sont exclues du périmètre de consolidation sauf si, bien que détenues à moins de 20 % par le groupe, elles représentent un investissement stratégique, et que le groupe y exerce une influence notable effective. Tel est le cas des sociétés développées en partenariat avec d’autres groupes dans lesquelles le groupe BNP Paribas participe aux décisions stratégiques de la filiale commune en étant représenté dans les organes de direction, exerce une influence sur la gestion opérationnelle de la filiale par la mise à disposition de systèmes de gestion ou d’aide à la décision et apporte sa collaboration technique au développement de la filiale. Règles de consolidation ➔ Coût d’acquisition des titres, écart d’acquisition et écart d’évaluation • Coût d’acquisition des titres Le coût d’acquisition des titres est égal au montant de la rémunération remise au vendeur par l’acquéreur majoré

COMPTES CONSOLIDÉS<br />

Méthodes de consolidation<br />

➔ Sociétés consolidées <strong>par</strong> <strong>intégration</strong> <strong>globale</strong><br />

Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce un<br />

contrôle exclusif sont consolidées <strong>par</strong> <strong>intégration</strong> <strong>globale</strong>,<br />

y compris les entreprises à structure de comptes<br />

différente dont l’activité se situe dans le prolongement<br />

des activités bancaires et financières ou relève d’activités<br />

connexes, telles que l’assurance, les investissements<br />

fonciers, la promotion immobilière ou les services<br />

informatiques.<br />

Le groupe possède le contrôle exclusif d’une filiale lorsqu’il<br />

est en mesure de diriger les politiques financière et<br />

opérationnelle de cette filiale afin de tirer avantage de ses<br />

activités. Ce contrôle résulte :<br />

• soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des<br />

droits de vote dans l’entreprise consolidée ;<br />

• soit de la désignation, pendant deux exercices successifs, de<br />

la majorité des membres des organes d’administration, de<br />

direction ou de surveillance ; toute société du groupe est présumée<br />

avoir effectué cette désignation lorsqu’elle a disposé,<br />

au cours de cette période, directement ou indirectement,<br />

d’une fraction supérieure à 40 % des droits de vote et qu’aucun<br />

autre associé ou actionnaire ne détenait, directement ou<br />

indirectement, une fraction supérieure à la sienne ;<br />

• soit du droit d’exercer une influence dominante sur<br />

une filiale en vertu d’un contrat ou de clauses statutaires<br />

dès lors que la société du groupe exerçant cette<br />

influence dominante est actionnaire ou associée de la<br />

filiale ; l’influence dominante existe dès lors que la<br />

société du groupe a la possibilité d’utiliser ou d’orienter<br />

l’utilisation des actifs, passifs ou éléments de horsbilan<br />

de cette filiale de la même façon qu’elle contrôle<br />

ce même type d’éléments lorsqu’ils sont inscrits dans<br />

ses livres. En l’absence de contrats ou de clauses statutaires,<br />

il est également présumé que toute entité du<br />

groupe exerce une influence dominante sur un établissement<br />

de crédit dès lors qu’elle détient au moins<br />

20 % des droits de vote et qu’il n’existe pas d’autres<br />

actionnaires ou ensemble d’actionnaires détenant un<br />

pourcentage de droits de vote supérieur au sien.<br />

140<br />

<strong>BNP</strong> <strong>Paribas</strong> - Rapport annuel 2000<br />

➔ Sociétés consolidées <strong>par</strong> <strong>intégration</strong> proportionnelle<br />

Les entreprises sous contrôle conjoint sont consolidées <strong>par</strong><br />

<strong>intégration</strong> proportionnelle. Le contrôle conjoint est le <strong>par</strong>tage<br />

du contrôle d’une entreprise exploitée en commun <strong>par</strong> un<br />

nombre limité d’associés ou d’actionnaires, de sorte que les<br />

politiques financière et opérationnelle résultent de leur accord.<br />

➔ Sociétés mises en équivalence<br />

Les entreprises sous influence notable sont mises en équivalence.<br />

L’influence notable résulte du pouvoir de <strong>par</strong>ticiper<br />

aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise<br />

sans en détenir le contrôle. L’influence notable peut<br />

notamment résulter d’une représentation dans les organes<br />

de direction ou de surveillance, de la <strong>par</strong>ticipation aux<br />

décisions stratégiques, de l’existence d’opérations interentreprises<br />

importantes, de l’échange de personnel de<br />

direction, de liens de dépendance technique. L’influence<br />

notable sur les politiques financière et opérationnelle d’une<br />

entreprise est présumée lorsque le groupe dispose, directement<br />

ou indirectement, d’une fraction au moins égale à<br />

20 % des droits de vote de cette entreprise.<br />

Les <strong>par</strong>ticipations inférieures à ce seuil sont exclues du<br />

périmètre de consolidation sauf si, bien que détenues à<br />

moins de 20 % <strong>par</strong> le groupe, elles représentent un investissement<br />

stratégique, et que le groupe y exerce une<br />

influence notable effective. Tel est le cas des sociétés<br />

développées en <strong>par</strong>tenariat avec d’autres groupes dans lesquelles<br />

le groupe <strong>BNP</strong> <strong>Paribas</strong> <strong>par</strong>ticipe aux décisions stratégiques<br />

de la filiale commune en étant représenté dans les<br />

organes de direction, exerce une influence sur la gestion<br />

opérationnelle de la filiale <strong>par</strong> la mise à disposition de<br />

systèmes de gestion ou d’aide à la décision et apporte<br />

sa collaboration technique au développement de la filiale.<br />

Règles de consolidation<br />

➔ Coût d’acquisition des titres, écart d’acquisition et<br />

écart d’évaluation<br />

• Coût d’acquisition des titres<br />

Le coût d’acquisition des titres est égal au montant de la<br />

rémunération remise au vendeur <strong>par</strong> l’acquéreur majoré

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