par intégration globale (suite) - BNP Paribas

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24.07.2013 Views

- Afin d’assurer un bon fonctionnement du CCDG, une redéfinition complète du dispositif des délégations de crédit a été effectuée dès avril 2000. Celui-ci repose sur l’obligation faite aux délégataires de recueillir l’avis conforme d’un représentant indépendant de la Fonction Risques, que ce soit au travers d’un processus de recueil de signatures, ou par la tenue formelle d’un Comité de Crédit. Les délégations se déclinent par catégories de rating internes de la contrepartie et prennent en compte la spécificité de chaque activité (métiers de Financement, Banque de Détail, métier Titres, Banque Privée, Immobilier, etc.). Le dispositif de délégations garantit la cohérence de l’approche du risque et la remontée au bon niveau de décision des dossiers importants, complexes ou sensibles. - Pour leur part, les procédures de prises de risques pays et de suivi des créances risquées ont été revues. - Les modalités d’intervention des entités locales de “Credit Control” (nouvelle dénomination des administrations du crédit) ont été précisées et mises en place tant au siège que dans l’ensemble du Réseau International. L’enjeu est que la fonction GRM soit capable en permanence de garantir la conformité des risques, la fiabilité des données et la qualité du suivi du risque pendant toute sa durée. - Au plan méthodologique, l’année a été marquée par une extension à l’ensemble du portefeuille de la méthodologie de calcul du capital économique. Risques de marché et de liquidité - Des ressources importantes ont été mobilisées afin d’intégrer l’ensemble du portefeuille de risques de marché du groupe au sein du système de Valeur en Risque (“modèle interne MRS”). L’essentiel des positions a été intégré dès le 31 mars 2000. - Le modèle interne a été validé par la Commission Bancaire pour les déclarations réglementaires à partir du 30 juin 2000. La validation a porté sur l’intégralité du périmètre couvert ainsi que sur l’ensemble des méthodologies présentées, notamment : • la capture de la corrélation entre catégories de facteurs 125 BNP Paribas - Rapport annuel 2000 de risque (de taux, de change, matières premières et actions) permettant l’intégration des effets de diversification du risque induits ; • la capture du risque spécifique de taux, lié à de potentielles variations des marges de crédit, permettant une mesure précise et dynamique du risque lié aux activités de trading de crédit. Le modèle interne est utilisé pour estimer les pertes potentielles qui pourraient apparaître à la suite d’une évolution défavorable des conditions de marché. L’unité de mesure utilisée est le montant de la perte probable ou “Gross Earnings at Risk” (GEaR). Cette mesure prend en compte de nombreuses variables qui sont susceptibles d’induire un changement de valeur des portefeuilles, notamment les taux d’intérêt, les marges de crédit, les cours de change, les prix de différents titres, et leurs volatilités ainsi que les corrélations entre ces variables. - Le système utilise les techniques de simulation les plus récentes et incorpore le traitement de positions non linéaires, ainsi que le risque de volatilité provenant des produits optionnels. Trente mille mouvements quotidiens des différentes variables sont simulés pour estimer les pertes potentielles des activités de marché, dans le cadre d’une hypothèse de conditions normales de ces marchés et de leur liquidité. - Les Valeurs en Risque ont été établies sur base du modèle interne avec un paramétrage conforme à la méthode du Comité de Bâle d’estimation des montants exposés au risque (“Amendement à l’accord sur les fonds propres pour son extension aux risques de marché”) et dont les principales caractéristiques sont les suivantes : • variation du portefeuille sur une période de détention de 10 jours de trading ; • intervalle de confiance de 99 % (i.e. sur un horizon de 10 jours, les pertes éventuelles devraient être inférieures dans 99 % des cas aux valeurs de GEaR correspondantes) ; • données historiques considérées sur une année (260 jours) de trading.

RAPPORT DE GESTION - Le processus de prise de risques de marché a été renforcé par l’extension à tout le groupe de trois types de mesures : • la définition d’un ensemble de limites. Celles-ci prennent la forme de limites de VaR ou de limites dites “nominales” (limites de trading pays, limites de risque émetteur, limites de sensibilité) ; • l’établissement de délégations de prises de risques. Pour le trading secondaire, celles-ci se déclinent en GEaR (mesure de VaR produite par MRS) ou OYE (One Year Equivalent) ; pour l’underwriting, il est fait référence à une échelle de qualité des signatures ; • la création de nouveaux Comités associant les métiers de Marchés et les entités Risques concernées (Market & Liquidity Risk et/ou Counterparty Risk & Financial Institutions) : Fixed Income Commitment Committee (“FICC”), Equity Underwriting Committee (“EUC”), Equity Linked Underwriting Committee (“ELUC”) et Credit Trading Review Committee (“CTRC”). - Le risque de modèle et de liquidité a été prioritairement encadré. Le développement des différentes activités de produits dérivés ne peut s’effectuer que si, en parallèle, l’identification des risques induits de modèle et d’illiquidité est assurée et si est mise en place une politique claire et transparente de constitution de réserves pour garantir une réévaluation conservatrice, mais à la "fair value", des portefeuilles concernés. Risques opérationnels En anticipant sur la réflexion en cours des régulateurs, la banque a retenu le concept de risques opérationnels et la nécessité d’une approche globale de ce risque par types de métiers. Le périmètre de la Banque de Financement et d’Investissement a été retenu comme premier cadre d’application du dispositif. Pour garantir l’efficacité du nouveau dispositif, tel qu’il s’est déployé au travers des actions qui viennent d’être rappelées, un important effort de formation a été mené dans l’ensemble du groupe. Il sera poursuivi pour fonder, sur une base solide, la nouvelle culture commune du risque qu’il convient d’instaurer. 126 BNP Paribas - Rapport annuel 2000 PAS DE CONCENTRATION PRÉOCCUPANTE AU TITRE DU RISQUE DE CRÉDIT • Un contexte économique contrasté Le constat tant dans l’année que dans l’espace géographique où le groupe opère est net. Si en Europe, et plus particulièrement en France, la croissance économique a été vigoureuse, la situation dans le reste du monde s’est assombrie depuis le dernier trimestre, avec l’éloignement des perspectives de reprise au Japon et surtout le ralentissement aux États-Unis. La forte volatilité des marchés, que ce soient ceux des matières premières, des changes, de la dette ou des actions, a été le reflet de ces incertitudes et n’a pas été sans compliquer la gestion des risques. Le souci de la rigueur, de la diversification et de l’anticipation a cependant permis de maintenir à un bon niveau de qualité des engagements globalement stables (en euros, en dollars). • La diversification et qualité du portefeuille Le portefeuille global des engagements commerciaux de la Banque représente 388,6 milliards d’euros* au 31 décembre et sa répartition par grande catégorie de clientèle est restée stable. * Engagements commerciaux risques bilan et hors bilan, non pondérés Établissements de crédit (1) 4 % Entreprises, Institutionnels et divers 75 % (2) Administrations 2 % Particuliers 17 % Professionnels 2 % (1) Engagements commerciaux. (2) Les 10 premiers clients représentent moins de 2% des engagements. Encours douteux bruts : 14,4 milliards d’euros Etablissements de crédit 1 % Entreprises, institutionnels et divers 68 % Professionnels 7 % Particuliers et autres clients non financiers 24 % Administrations 2 % Provisions spécifiques (hors garanties) : 9,2 milliards d’euros Etablissements de crédit 1 % Entreprises, institutionnels et divers 71 % Professionnels 8 % Particuliers et autres clients non financiers 20 % Administrations 0 %

RAPPORT DE GESTION<br />

- Le processus de prise de risques de marché a été renforcé<br />

<strong>par</strong> l’extension à tout le groupe de trois types de mesures :<br />

• la définition d’un ensemble de limites. Celles-ci prennent<br />

la forme de limites de VaR ou de limites dites<br />

“nominales” (limites de trading pays, limites de risque<br />

émetteur, limites de sensibilité) ;<br />

• l’établissement de délégations de prises de risques. Pour<br />

le trading secondaire, celles-ci se déclinent<br />

en GEaR (mesure de VaR produite <strong>par</strong> MRS)<br />

ou OYE (One Year Equivalent) ; pour l’underwriting,<br />

il est fait référence à une échelle de qualité des<br />

signatures ;<br />

• la création de nouveaux Comités associant les métiers<br />

de Marchés et les entités Risques concernées<br />

(Market & Liquidity Risk et/ou Counter<strong>par</strong>ty Risk &<br />

Financial Institutions) : Fixed Income Commitment<br />

Committee (“FICC”), Equity Underwriting<br />

Committee (“EUC”), Equity Linked Underwriting<br />

Committee (“ELUC”) et Credit Trading Review<br />

Committee (“CTRC”).<br />

- Le risque de modèle et de liquidité a été prioritairement<br />

encadré.<br />

Le développement des différentes activités de produits<br />

dérivés ne peut s’effectuer que si, en <strong>par</strong>allèle, l’identification<br />

des risques induits de modèle et d’illiquidité<br />

est assurée et si est mise en place une politique claire et<br />

trans<strong>par</strong>ente de constitution de réserves pour garantir<br />

une réévaluation conservatrice, mais à la "fair value",<br />

des portefeuilles concernés.<br />

Risques opérationnels<br />

En anticipant sur la réflexion en cours des régulateurs,<br />

la banque a retenu le concept de risques opérationnels et la<br />

nécessité d’une approche <strong>globale</strong> de ce risque <strong>par</strong> types de<br />

métiers. Le périmètre de la Banque de Financement et<br />

d’Investissement a été retenu comme premier cadre<br />

d’application du dispositif.<br />

Pour garantir l’efficacité du nouveau dispositif, tel qu’il<br />

s’est déployé au travers des actions qui viennent d’être<br />

rappelées, un important effort de formation a été mené<br />

dans l’ensemble du groupe. Il sera poursuivi pour fonder,<br />

sur une base solide, la nouvelle culture commune du<br />

risque qu’il convient d’instaurer.<br />

126<br />

<strong>BNP</strong> <strong>Paribas</strong> - Rapport annuel 2000<br />

PAS DE CONCENTRATION PRÉOCCUPANTE AU TITRE<br />

DU RISQUE DE CRÉDIT<br />

• Un contexte économique contrasté<br />

Le constat tant dans l’année que dans l’espace géographique<br />

où le groupe opère est net. Si en Europe, et plus<br />

<strong>par</strong>ticulièrement en France, la croissance économique a<br />

été vigoureuse, la situation dans le reste du monde s’est<br />

assombrie depuis le dernier trimestre, avec l’éloignement<br />

des perspectives de reprise au Japon et surtout le ralentissement<br />

aux États-Unis. La forte volatilité des marchés,<br />

que ce soient ceux des matières premières, des changes,<br />

de la dette ou des actions, a été le reflet de ces incertitudes<br />

et n’a pas été sans compliquer la gestion des risques.<br />

Le souci de la rigueur, de la diversification et de l’anticipation<br />

a cependant permis de maintenir à un bon niveau<br />

de qualité des engagements <strong>globale</strong>ment stables (en<br />

euros, en dollars).<br />

• La diversification et qualité du portefeuille<br />

Le portefeuille global des engagements commerciaux de<br />

la Banque représente 388,6 milliards d’euros* au<br />

31 décembre et sa ré<strong>par</strong>tition <strong>par</strong> grande catégorie de<br />

clientèle est restée stable.<br />

* Engagements commerciaux risques bilan et hors bilan, non pondérés<br />

Établissements<br />

de crédit (1) 4 %<br />

Entreprises,<br />

Institutionnels<br />

et divers 75 % (2)<br />

Administrations<br />

2 %<br />

Particuliers<br />

17 %<br />

Professionnels<br />

2 %<br />

(1) Engagements commerciaux.<br />

(2) Les 10 premiers clients représentent moins de 2% des engagements.<br />

Encours douteux bruts : 14,4 milliards d’euros<br />

Etablissements<br />

de crédit 1 %<br />

Entreprises,<br />

institutionnels<br />

et divers 68 %<br />

Professionnels<br />

7 %<br />

Particuliers et<br />

autres clients<br />

non financiers 24 %<br />

Administrations<br />

2 %<br />

Provisions spécifiques (hors garanties) :<br />

9,2 milliards d’euros<br />

Etablissements<br />

de crédit 1 %<br />

Entreprises,<br />

institutionnels<br />

et divers 71 %<br />

Professionnels<br />

8 %<br />

Particuliers et<br />

autres clients<br />

non financiers 20 %<br />

Administrations<br />

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