par intégration globale (suite) - BNP Paribas
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RAPPORT DE GESTION<br />
5. LA GESTION DES RISQUES<br />
La volonté d’assurer la sécurité et l’efficacité du nouveau<br />
dispositif de gestion des risques a été l’objectif prioritaire<br />
d’une année 2000, elle-même marquée <strong>par</strong> un contexte<br />
général de volatilité et de montée des risques de crédit, la<br />
qualité de nos engagements demeurant satisfaisante.<br />
LE DÉPLOIEMENT DU NOUVEAU DISPOSITIF<br />
DE GESTION DES RISQUES<br />
Héritier des entités et procédures respectives de la <strong>BNP</strong> et<br />
de <strong>Paribas</strong>, le nouveau dispositif a été organisé à <strong>par</strong>tir de<br />
l’adoption des meilleures pratiques, de telle façon que<br />
soient assurées la sécurité et l’efficacité du dispositif de<br />
contrôle, a priori et en continu, des risques.<br />
Par ailleurs, la volonté de renforcer la capacité de la<br />
Fonction Risques à apprécier les conditions de l’environnement<br />
concurrentiel pour un développement sain de l’activité<br />
et d’un service adapté aux besoins des pôles, métiers<br />
et territoires a aussi conduit à définir et déployer un dispositif<br />
largement décentralisé proche des principales entités,<br />
pôles, métiers ou territoires, créateurs de risques.<br />
Les principes retenus dans le cadre de la fusion<br />
Les éléments qui fondent l’organisation et les missions<br />
présentes de la fonction mondiale dénommée GRM<br />
(Group Risk Management/Gestion des Risques) peuvent se<br />
résumer en quatre points principaux :<br />
• Un <strong>par</strong>tage clairement réaffirmé des responsabilités<br />
Si la Direction Générale a seule qualité pour déterminer<br />
l’appétit au risque de la banque, la responsabilité première<br />
des risques demeure celle des pôles et métiers qui<br />
les proposent et se doivent, au titre du contrôle de premier<br />
niveau, d’en connaître à tout moment l’évolution.<br />
Pour sa <strong>par</strong>t, GRM a pour mission, au titre d’entité de<br />
contrôle de deuxième niveau, de garantir à la Direction<br />
Générale que les risques pris <strong>par</strong> la banque sont compatibles<br />
avec son objectif de rentabilité et de notation sur<br />
le marché.<br />
• Un positionnement mondial d’indépendance de GRM<br />
vis-à-vis des pôles, des métiers et des territoires<br />
De façon concrète, ce qui est recherché <strong>par</strong> le rattachement<br />
direct de GRM à la Direction Générale, ce sont :<br />
- l’objectivité du contrôle de deuxième niveau,<br />
non impliqué dans la logique commerciale ;<br />
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<strong>BNP</strong> <strong>Paribas</strong> - Rapport annuel 2000<br />
- une alerte et une information plus rapide, plus complète<br />
et plus anticipatrice sur l’éventuelle dégradation<br />
des risques ;<br />
- une diffusion et une pratique uniforme dans toute la<br />
banque des standards de qualité définis au travers des<br />
procédures ;<br />
- la qualité des méthodes et des procédures de suivi mises<br />
en œuvre <strong>par</strong> des professionnels du risque, tenus de les<br />
évaluer et faire évoluer au regard des meilleures pratiques<br />
de la concurrence internationale.<br />
• L’assurance d’une couverture de tous les risques<br />
À côté des deux grandes catégories traditionnelles de<br />
risques - risques de crédit et de contre<strong>par</strong>tie d’une <strong>par</strong>t<br />
et risques de marché et de liquidité d’autre <strong>par</strong>t -, trois<br />
autres catégories de risques sont à distinguer :<br />
- Les risques opérationnels<br />
En anticipant sur les exigences prochaines des régulateurs,<br />
la banque regroupe sous ce vocable les risques de<br />
pertes directes ou indirectes pouvant résulter de dysfonctionnements<br />
dans le déroulement de l’activité, de<br />
l’absence de maîtrise d’un environnement externe en<br />
constante évolution ou enfin de ressources humaines,<br />
informatiques ou physiques non adaptées à la conduite<br />
de l’activité.<br />
- Les risques de business<br />
Ceux-ci sont les risques liés, en situation de baisse des<br />
volumes et/ou du niveau des marges, à la rigidité des<br />
coûts fixes.<br />
- Les risques assurances<br />
Ce sont les risques spécifiques liés aux variations inattendues<br />
des sinistralités.<br />
Si la distinction est nécessaire, <strong>par</strong>ce que les exigences<br />
notamment en matière de suivi et de quantification sont<br />
très spécifiques, il convient de souligner que la complexité<br />
des produits et des activités a pour conséquence<br />
une imbrication de plus en plus grande des risques entre<br />
eux, ce qui oblige à renforcer la coordination entre spécialistes,<br />
afin que les corrélations soient identifiées et que<br />
soient définis les moyens de minimiser ou d’optimiser en<br />
permanence le risque final pour la banque.<br />
• Intervention de GRM à tous les niveaux de la chaîne<br />
de prise de risques<br />
En référence à nos obligations en matière de contrôle telles<br />
que définies <strong>par</strong> le règlement n° 97-02 établi <strong>par</strong> le Comité<br />
de la Réglementation Bancaire et Financière, les missions<br />
permanentes de GRM se définissent comme suit :