23.07.2013 Views

BEN SEGHIER TAIBA.PDF.pdf - DSpace - Université de Tlemcen

BEN SEGHIER TAIBA.PDF.pdf - DSpace - Université de Tlemcen

BEN SEGHIER TAIBA.PDF.pdf - DSpace - Université de Tlemcen

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

– Les éléments-traces sont absorbés par les feuilles à <strong>de</strong>s <strong>de</strong>grés divers, selon les espèces<br />

métalliques impliquées. Par exemple, le Cd, le Zn et le Cu pénètrent plus facilement dans la<br />

feuille que le Pb qui est surtout adsorbé aux lipi<strong>de</strong>s epicuticulaires à la surface [53].<br />

– Le taux <strong>de</strong> prélèvement dépend aussi <strong>de</strong>s espèces végétales considérées, qui présentent<br />

différentes cuticules avec <strong>de</strong>s compositions diverses <strong>de</strong> lipi<strong>de</strong>s epicuticulaires et<br />

intracuticulaires et donc <strong>de</strong>s perméabilités différentes. Par exemple, le Cd est plus prélève par<br />

les feuilles <strong>de</strong> pois que par celles <strong>de</strong> betteraves sucrières [53].<br />

– Les stress environnementaux affectent également la perméabilité et donc le prélèvement <strong>de</strong>s<br />

métaux par les feuilles. Un pH bas, par exemple, diminue le prélèvement <strong>de</strong> Cd par les<br />

feuilles [53]. Les effets toxiques <strong>de</strong>s éléments-traces sur la plante peuvent aussi influencer le<br />

prélèvement <strong>de</strong>s métaux par les feuilles. Le Cd prélève par les racines affecte par exemple la<br />

formation <strong>de</strong> la cuticule, induisant une augmentation <strong>de</strong> la perméabilité et une diminution du<br />

prélèvement <strong>de</strong> Cd par les feuilles [53].<br />

Le passage <strong>de</strong>s éléments-traces par voie foliaire est encore mal connu et son<br />

importance est controversée.<br />

En effet, comme les contributions atmosphériques en éléments-traces ne sont presque<br />

jamais mesurées dans la plupart <strong>de</strong>s expérimentations, il n’est pas possible <strong>de</strong> déterminer si<br />

les teneurs en éléments-traces dans les plantes ne reflètent que ce qui provient du sol ou si une<br />

part provient <strong>de</strong> dépôts atmosphériques. On peut toutefois avancer que [55]:<br />

– la contamination <strong>de</strong>s feuilles est surtout due aux dépôts <strong>de</strong> surface qui peuvent être<br />

partiellement enlevés par lavage ;<br />

– malgré tout, il a été montré (surtout pour Pb et Cd) que, même dans les zones rurales, les<br />

dépôts atmosphériques peuvent contribuer <strong>de</strong> manière significative à la concentration en<br />

éléments-traces <strong>de</strong>s tissus internes <strong>de</strong>s plantes.<br />

En effet :<br />

– Zwickert (1992) rapporte que la voie atmosphérique représenterait entre 40 et 97 % <strong>de</strong><br />

l’origine du Pb présent dans la racine <strong>de</strong> carotte [56].<br />

– Harrison & Johnston (1987) ont estime dans les zones rurales que 10 % à plus <strong>de</strong> 60 % du<br />

Pb et du Cd (chez plusieurs espèces <strong>de</strong> plantes) peuvent être attribuées aux dépôts<br />

atmosphériques, ces pourcentages variant avec la taille <strong>de</strong>s particules, la solubilité <strong>de</strong>s métaux<br />

<strong>de</strong> ces particules, le temps, les conditions environnementales et les caractéristiques <strong>de</strong> la<br />

surface <strong>de</strong>s plantes [56].<br />

– Harrison & Chirgawi (1989a) montrent, en cultivant <strong>de</strong>s légumes dans <strong>de</strong>s chambres <strong>de</strong><br />

culture dont l’air est purifié ou non (air ambiant), que le transfert via les feuilles est<br />

potentiellement aussi important que celui via les racines pour Cd, Cr, Ni et Pb (qui sont

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!