Des dictées pour apprendre

DES DICTÉES POUR APPRENDRE
2 ÈME PARTIE
Anne SAMIEZ
CPC Tourcoing-Roncq
10/10/2012 06/03/2013

1 ère partie :
LA RECONNAISSANCE DU VERBE
2 ème partie :
DES DICTEES POUR APPRENDRE

Sic …
Les verbes du 1 er
groupe ne sont pas
les plus utilisés.

Liste des verbes les plus fréquents (J. Picoche)
1. Être
2. Avoir
3. Faire
4. Dire
5. Pouvoir
6. Aller
7. Voir
8. Vouloir
9. Venir
10.Devoir
11. Prendre
12. Trouver
13. Donner
14. Falloir
15. Parler
16. Mettre
17. Savoir
18. Passer
19. Regarder
20. Aimer
21. Croire
22. Demander
23. Rester
24. Répondre
25. Entendre
26. Penser
27. Arriver
28. Connaître
29. Devenir
30. Sentir
31. Sembler
32. Tenir
33. Comprendre
34. Rendre
35. Attendre
…

Sic …
Il faut au moins 2 critères
pour trouver le verbe de la
phrase.
Il y a 2 critères pour
repérer le verbe, il faut le
montrer aux élèves.

Entrée CP CE1 CE2 CM
Sémantique
Le V décrit un
évènement qui
s’inscrit dans le
temps.
La notion
action/état ne suffit
pas à le distinguer
du nom ou de l’adj.
Ce critère est à
croiser avec
d’autres
(privilégier le
changement de
temps)
Repère
chronologique:
-par rapport au
locuteur passé,
présent, futur
- par rapport à un
évènement antériorité,simultanéité,
postériorité
Le V est le mot
qui dit :
- ce que l’on fait
-ce que l’on fait
même sans
bouger
- ce que l’on
ressent
Le V est le mot
qui change qd
on transforme
la phrase du
présent au
passé, du
présent au
futur
-C’est un critère
opérationnel à
tous les niveaux
Travail à faire à
l’oral
Extension du
corpus
Le V est un mot
qui ne peut pas
être supprimé
Le V conjugué
peut se mettre à
l’infinitif,
manipulation
avec « en train
de »
Le V est un mot
qui indique le
temps passé,
présent, futur
Extension du corpus :
V qui expriment
l’action, la pensée, le
ressenti, les V d’état.
Corpus de phrases
plus complexes, avec
sujet inversé,
introduire les
homophones (le
rire/rire)
Utiliser un
vocabulaire moins
proche du vécu de
l’enfant
Le V permet de situer
un fait dans le temps
Identification
des verbes d’état
comme
catégorie, en
relation avec
l’étude de la
notion d’attribut
Le V est un des
mots qui permet
de situer les
procès les uns
par rapport aux
autres (notion
d’antériorité)

Entrée CP CE1 CE2 CM
Syntaxique
Le V conjugué
est le noyau du
GV/de la phrase
verbale simple
:
Place du V
dans la phrase
accord S/V
Le V est le mot qui
change si on met
« nous » dans la
phrase (manip.
orale)
Les V se terminent
par « nt » quand le
sujet est au pluriel
Constat à l’écrit
Réactivation des
critères à l’oral
mais doivent être
introduits à l’écrit
Le V est le mot
qui change et qui
s’accorde qd on
modifie le genre
et le nombre.
Le V est
accompagné d’un
mot ou groupe de
mots avec lequel
il s’accorde
(notion de sujet)
Le V est le mot
qui suit le pronom
« qui » dans
« C’est … qui »
On peut encadrer
le V par « ne
…pas »
Le V est un mot
qui a une
terminaison
particulière :
personne, nb.
Il s’accorde avec
le GS.
Le V est un mot
qui est accompagné
d’un pr. pers.
Sujet ou d’un
GNS qui peut être
placé avant ou
après
Le V conjugué à
un temps simple,
est celui qui se
trouve entre ne et
pas à la forme
négative
Le V peut être
éloigné de son
sujet quand celuici
est un GN.
Le V peut avoir
plusieurs sujets;
le sujet peut avoir
plusieurs V.
Certains V
appellent un COD
ou un COI,
d’autres, un
attribut (catégorie
des V d’état)
Le V conjugué à
un temps simple,
est celui qui se
trouve entre ne et
pas à la forme
négative; pour les
temps composés,
c’est l’auxiliaire
qui est encadré.

Entrée CP CE1 CE2 CM
Pragmatique
(communicationnelle)
Thème/rhème
Énoncés coupés
de la situation
d’énonciation
(emploi du PS) et
ceux qui y sont
ancrés (emploi du
PC)
Le V indique, par
son sens, la subjectivité
Repérage du V en
situation de
communication, à
l’oral, de façon
implicite
Point de vigilance
Point de vigilance
Ne pas utiliser « de
qui parle-t-on » /
« qu’en dit-on? »
cela ne permet pas
d’isoler le V
Repérage à l’oral et
à l’écrit
Repérage à l’oral
et à l’écrit de
façon explicite.
Le V donne des
indications sur
l’attitude du
locuteur en lien
avec d’autres
éléments de la
phrase.
Mise en évidence
du choix des temps
en identifiant les
relations
temporelles de
façon explicite
Repérage des V
semi-auxiliaires
(vouloir, devoir,
pouvoir, …) en lien
avec la
compréhension/
l’interprétation
des textes

Entrée CP CE1 CE2 CM
Lexicale :
La morphologie
lexicale renvoie
au radical alors
que la
grammaticale
renvoie aux
terminaisons
L’infinitif est la
forme non fléchie
du V
Le V conjugué a
une forme fixe :
l’infinitif (implicite)
Approche explicite
La base du V ne
rappelle pas tjrs
l’infinitif.
Le V a une ou
plusieurs bases
(être, avoir, faire,
aller, dire, venir
soit pour le même
tps (surtout au
présent) soit selon
les temps
Les V les plus
fréquents ont
plusieurs bases
On reconnaît
l’infinitif à sa
terminaison
Verbes à bases
multiples
utilisation de
tables pour faire
des constats
renforcement

Notre mission est de familiariser
les élèves avec le fait :
- qu’il n’existe pas de procédure
automatique pour identifier le
verbe
- qu’il faut apprendre à
rechercher des critères
convergents pour reconnaître
le verbe à coup sûr

Sic…
Le radical s’appelle
« base »
Aller, être, avoir, faire, certains verbes de 1 er
groupe (cer, eler, eter, …) …

Sic…
Les activités proposées ne
sont pas forcément adaptées
pour une classe de CP.
Les CP ne connaissent pas ce
terme pour l’instant.

Sic…
Il aurait été intéressant de
développer les types de
procédés utilisés par les
élèves pour reconnaître le
verbe en cas de réussite.

Importance de la
justification … surtout
en cas de réussite et en
Sic … (CE1)
groupe classe.
L’idée de faire justifier les élèves une fois par
semaine avec le système des « petits papiers » est
très bonne et je l’instaurerai dès demain!

Sic…
J’ai aimé les idées de jeux
de mots, de défis à faire
avec la classe entière ou en
aide personnalisée.
Le verbe au Quotidien Antoine Fétet

Sic …
On n’a pas parlé de dictées.
Je n’ai rien appris sur les
dictées.

C’est vrai car voici ce que j’ai trouvé sur un bulletin
d’évaluation :
G A prie a haie crie
re!!!

LES TEXTES
Les programmes 2008
La circulaire sur l’orthographe
du 27/04/2012

Enseignement de l'orthographe à l'école Renforcement NOR : MENE1200155C circulaire n° 2012-067 du 27-4-2012 MEN - DGESCO A1-1
Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; aux directrices et directeurs académiques des services de l'éducation nationale ; aux
inspectrices et inspecteurs chargés des circonscriptions du premier degré ; aux directrices et directeurs d’école Référence : arrêté du 9-6-2008
Renforcer l'enseignement de l'orthographe est un enjeu majeur pour la réussite des élèves tant sa maîtrise a un impact significatif sur
la maîtrise de la langue française dans toutes ses dimensions, notamment la compréhension des écrits et l'identification des mots. L'enseignement
de l'orthographe permet donc d'améliorer les compétences en écriture comme en lecture, en vocabulaire comme en grammaire.
De nombreuses recherches convergent pour montrer que l'orthographe, comme la grammaire, le vocabulaire, la compréhension des textes doit être
abordée de manière explicite et progressive. Son enseignement concerne la connaissance des formes écrites des mots et de leurs règles de
fonctionnement.
Un enseignement explicite et progressif de l'orthographe est donc nécessaire. Il apporte une aide particulière aux élèves les plus fragiles
linguistiquement en leur donnant des points de repère, gages d'une plus grande assurance et d'une meilleure efficacité dans l'usage de la langue.
Un apprentissage implicite est également développé à l'école pour faciliter la réussite : il s'agit simplement d'utiliser la répétition de
l'attention à porter aux formes orthographiques. Ainsi, la lecture permet de mieux connaître l'orthographe par une fréquentation personnelle
des mots dans des contextes variés.
Enfin, l'apprentissage de l'orthographe suppose une attention portée à la production écrite et au respect des normes orthographiques
dans tous les domaines d'enseignement, dans les lectures et les écrits demandés aux élèves, dès le cours préparatoire.
L'orthographe doit faire l'objet d'un enseignement structuré, organisé et progressif qui s'appuie sur des leçons spécifiques et régulières chaque
semaine tout au long de la scolarité élémentaire et poursuivies au collège.
Cet enseignement est conçu, en particulier au cycle 3, autour d'une approche explicite et réfléchie des règles et de l'utilisation des outils d'aide
(dictionnaire, listes de mots, etc.).
L'enseignement de l'orthographe comporte deux composantes, chacune importante :
- l'orthographe lexicale, qui participe à l'automatisation de la reconnaissance des mots tout comme à l'accès au sens. Son apprentissage nécessite la
mémorisation de la forme des mots les plus fréquents, réguliers et irréguliers, dès le cours préparatoire. Les activités de mémorisation, conduites au
cours des cycles de l'école élémentaire, contribuent à l'enrichissement du vocabulaire par la fréquentation de mots plus rares. Cela implique une
action pédagogique adaptée pour apprendre à mémoriser toutes les lettres du mot, à les restituer sans erreur et à utiliser le mot dans un contexte
susceptible d'en modifier l'orthographe ;
- l'orthographe grammaticale, qui entretient des liens étroits avec la compréhension des relations grammaticales entre les mots et la
mémorisation des formes verbales. Elle porte principalement sur les accords en genre et en nombre dont la connaissance favorise la compréhension
des phrases et des textes.
Les différentes formes de la dictée ont ici toute leur place, de la dictée de mots ou de phrase préparée, à la dictée visant un contrôle
des connaissances, en passant par les différentes formes de dictées d'apprentissage.
Des séances courtes et régulières sont quotidiennement réservées à un travail de mémorisation des mots ; d'autres séances plus longues
permettent aux élèves d'observer les régularités orthographiques et d'apprendre les règles qui les régissent, en même temps que les exceptions les
plus courantes.
Cette perspective pédagogique nécessite un travail d'élaboration dans le cadre du cycle et prend appui sur les progressions du
programme. Les rectifications proposées en 1990 restent une référence mais ne sauraient être imposées. Certaines d'entre elles entrent
progressivement dans les ouvrages de référence (dictionnaires, manuels, etc.). Dans l'enseignement aucune des deux graphies (ancienne ou
nouvelle) ne peut être tenue pour fautive.
Les équipes des circonscriptions du premier degré, sous l'autorité des recteurs et des directeurs académiques des services de l'éducation nationale,
accompagnent le travail de chaque école et sont invitées à repérer les démarches pédagogiques innovantes en la matière.
Pour le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative et par délégation, Le directeur général de l'enseignement
scolaire, Jean-Michel Blanquer

Renforcer l'enseignement de l'orthographe est un enjeu majeur pour la réussite
des élèves
permet donc d'améliorer les compétences en écriture comme en lecture, en
vocabulaire comme en grammaire.
Un enseignement explicite et progressif de l'orthographe est donc nécessaire
Un apprentissage implicite est également développé à l'école pour faciliter la
réussite : utiliser la répétition de l'attention à porter aux formes orthographiques.
l'apprentissage de l'orthographe suppose une attention portée à la production
écrite dès le cours préparatoire.
Cet enseignement comporte deux composantes : l'orthographe lexicale et
l'orthographe grammaticale
Les différentes formes de la dictée ont ici toute leur place, de la dictée de mots ou
de phrase préparée, à la dictée visant un contrôle des connaissances, en passant
par les différentes formes de dictées d'apprentissage.
Des séances courtes et régulières sont quotidiennement réservées à un travail de
mémorisation des mots ; d'autres séances plus longues permettent aux élèves
d'observer les régularités orthographiques et d'apprendre les règles qui les
régissent, en même temps que les exceptions les plus courantes.
Cette perspective pédagogique nécessite un travail d'élaboration dans le cadre du
cycle et prend appui sur les progressions du programme.

CONSTAT
On note un faible transfert des apprentissages
orthographiques (lexicaux et grammaticaux) en
rédaction.

PROBLÉMATIQUE
Comment installer
un doute orthographique
efficace et opérationnel
transférable en rédaction ?

OBJECTIF VISE
Construire un chemin intellectuel opérationnel
Prendre conscience de stratégies avec aide du
maître (métacognition)

NOTRE CHOIX
La variable didactique sur laquelle il a reposé a
été le guidage (plus ou moins intense) du maître
permettant l’acquisition à terme, d’une
autonomie orthographique en rédaction :
- dictée sans erreurs
- dictée recherche
- dictée explicitée
- dictée à contraintes

PLACE DES DICTÉES DANS L’ACTE D’ÉCRIRE, RELATION AUX
AUTRES RESSOURCES DU GROUPE MAÎTRISE DE LA LANGUE

Film de 6 minutes
DICTÉE SANS ERREURS
L’objectif est d’améliorer l’orthographe lexicale
C’est un dispositif qui, en début d’année n’inclut
que très peu de difficultés grammaticales.
FILM

EXERCICE DU RALLYE VOCABULAIRE :
LA FABRIQUE DE MOTS
ABLE
AGE
URE
MONT
ANT
ER
SUR
DE

Film de 18 minutes
LA DICTÉE EXPLICITÉE
Volontairement long pour mettre en valeur tout
le dispositif et que les enseignants puissent le
mettre en place
Mise en valeur du rôle de l’enseignant, de
l’activité des élèves, de l’utilisation des outils
La classe où a été filmée la séance a l’habitude de
ce type de dictée : 1 fois par semaine à raison de
de 45 minutes.

Film de 6 minutes
DICTÉE RECHERCHE
Le texte de la dictée est très court; il est appris
par cœur, en classe, par les élèves.
Ils utilisent les outils construits pour écrire
correctement (cahier outil, affiches, …)
Il s’agit de construire un doute orthographique
judicieux

DICTÉE À CONTRAINTES –
PROGRAMMATION

PROPOSITION DE PROGRAMMATION DU
« PACKAGE » DE 4 DICTÉES
Ces dictées sont complémentaires et permettent
de travailler sur différents objectifs de démarche.
Utilisation d’outils
Recherche en orthographe lexicale
Recherche en orthographe grammaticale

PROGRAMMATION DES DIFFÉRENTES DICTÉES

Pratique de classe
CM2 école Triolet Neruda
Classe de Mme Comyn

Bon mercredi!