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PARTITIONS URBAINES - Artishoc

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ÉVÉNEMENTS<br />

VIVA CITÉ<br />

À LA NOCE<br />

Viva Cité atteint le cap<br />

de la majorité. Pour<br />

sa 18e édition, forte de plus<br />

de 70 compagnies (dont une<br />

cinquantaine dans le Off),<br />

le festival propose un « voyage<br />

de noces » avec, entre<br />

autres, les Alama’s Givrés,<br />

la compagnie 26 000 couverts<br />

et son shakespearien<br />

Beaucoup de bruit pour rien,<br />

les Transports exceptionnels<br />

de Beau Geste pour un<br />

danseur et une pelleteuse,<br />

les Noces de trottoir de Tango<br />

Sumo, le ballet acrobatique<br />

des Brésiliens du Circo Da<br />

Madrugada, et la compagnie<br />

anglaise Wildworks inspirée<br />

par l’histoire d’Orphée. Et,<br />

à l’Atelier 231, guinguette<br />

musicale avec la fanfare Bajka<br />

et un concert de musique<br />

énergique et métissée par les<br />

« saltimbanques infatigables »<br />

des Barbeaux truités.<br />

Viva Cité, du 22 au 24 juin<br />

à Sotteville-lès-Rouen.<br />

www.vivacite.com<br />

A RENNES, LA NUIT<br />

TOMBE BIEN<br />

Début juillet, à Rennes,<br />

les Tombées de la Nuit, pour<br />

leur 5e édition, « musardent<br />

avec gourmandise du côté des<br />

projets artistiques décalés, en<br />

poursuivant son interrogation<br />

sur le décloisonnement<br />

des genres comme son<br />

questionnement sur l’utilisation<br />

de l’espace public ».<br />

Une monumentale structure<br />

de bambou sur la place de la<br />

Mairie, un cabaret musical au<br />

Thabor ouvert aux installations<br />

sonores et plastiques,<br />

un déluge de fanfares sur<br />

la Place des Lices, et de<br />

multiples spectacles et<br />

déambulations, du Royal<br />

de Luxe à une création<br />

du Théâtre de l’Arpenteur,<br />

du « bras de fer mécanique »<br />

de la compagnie OPUS aux<br />

« tatoueurs de rues » et autres<br />

Histoires à dormir debout des<br />

TRASPHALT TP, le programme<br />

des Tombées de la Nuit est<br />

foisonnant, ludique et insolite.<br />

Les Tombées de la Nuit,<br />

du 3 au 8 juillet, à Rennes.<br />

www.tdn.rennes.fr<br />

Aurillac 360 (simulation de projection), « concert multimédia monumental<br />

et immersif » de Serge de Laubier, au festival d’Aurillac. Photo : D. R.<br />

Les Tatoueurs de rues de Trasphalt, en juillet,<br />

aux Tombées de la Nuit et, en octobre à Musique<br />

de rues, à Besançon. Photo : Olivier Masson<br />

CHALON DANS LA<br />

DIVERSITÉ<br />

Directeur de Chalon dans<br />

la Rue, Pedro Garcia salue<br />

ces « artistes multirécidivistes<br />

de la main tendue » qui<br />

inventent « des machines à<br />

produire de façon énigmatique<br />

des sons, du sens, de<br />

l’émotion, du feu, des<br />

interrogations, pour faire<br />

de cette œuvre urbaine<br />

une prodigieuse machine à<br />

réécrire nos espaces publics ».<br />

Le Théâtre de l’Unité, les<br />

artificiers de Xarxa Teatre,<br />

les chants de l’Odyssée<br />

transformés en opéra urbain<br />

par Pierre Sauvageot seront<br />

au rendez-vous du festival<br />

chalonnais, qui fait place<br />

à la diversité d’expressions et<br />

d’écritures qui irrigue les arts<br />

urbains. Le « spectacle »<br />

est parfois au plus près de<br />

soi, comme y invite le Safari<br />

intime d’Opéra Pagaï, mené<br />

par un soi-disant Observatoire<br />

des Comportements Humains.<br />

Les Trajets de vie/Trajets de<br />

ville des danseurs d’Ex Nihilo<br />

s’immiscent discrètement, dès<br />

le matin, tandis que Cyril<br />

Hernandez invite à suivre sa<br />

déambulation sonore, bardé<br />

d’instruments de son invention,<br />

aux rythmes d’un<br />

« carnaval décalé ».<br />

Chalon dans la Rue, du 19 au 22<br />

juillet, à Chalon-sur-Saône.<br />

www.chalondanslarue.com<br />

AURILLAC,<br />

FORTISSIMO<br />

Quelques-unes des plus<br />

fameuses troupes d’arts<br />

de la rue sont au rendez-vous<br />

d’Aurillac : 2 Rien Merci,<br />

l’Agence Tartar(e), Generik<br />

Vapeur, Ilimitrof’Compagny,<br />

Kumulus, Lackaal Duckric,<br />

Opera Pagaï, le Theatre<br />

Group’…, sans oublier<br />

les Chiliens du Colectivo<br />

La Patogallina, et le Teatro<br />

del Silencio, qui fera vivre dans<br />

toute la ville des Fragments<br />

de paradis. Il y aura donc fort<br />

à voir, mais aussi à entendre,<br />

notamment avec une création<br />

de la Compagnie Off, qui fête<br />

ses 20 ans : Paraboles est<br />

annoncée comme une « pièce<br />

électrolyrique pour soprano et<br />

dispositif vidéo interactif ». Le<br />

compositeur Serge de Laubier,<br />

associé aux électroacousticiens<br />

de Puce Muse (voir page<br />

précédente), déploie d’autre<br />

part, avec Aurillac 360, une<br />

création in situ où l’image<br />

et la musique sont jouées<br />

en direct. Grandeur nature<br />

(urbaine en l’occurrence),<br />

voici donc un « concert<br />

interactif multimédia<br />

monumental et immersif ».<br />

Festival d’Aurillac, du 22 au 25 août,<br />

à Aurillac. www.aurillac.net<br />

BESANÇON, VILLE<br />

SONORE<br />

Dès sa première édition, en<br />

2006, le festival Musiques de<br />

rues a su opérer le « mariage<br />

des sons populaires et<br />

savants ». Durant quatre jours,<br />

Besançon fera à nouveau<br />

corps avec ces aventuriers<br />

prêts à rendre la scène à la<br />

rue en occupant des espaces<br />

dans le centre historique de<br />

la ville pour créer de nouvelles<br />

atmosphères. Au menu :<br />

le Chant des sirènes de<br />

Mécanique vivante ; les<br />

Nocturnes électriques,<br />

installation sonore et<br />

lumineuse d’Arnaud Paquotte ;<br />

plusieurs créations, dont celle<br />

du Manège acousmatique<br />

de Motus et Monte-charge,<br />

un copieux melting-pot<br />

de nouvelles fanfares, et<br />

de nombreux parcours et<br />

installations sonores. A suivre<br />

tout particulièrement :<br />

les machines musicales<br />

de Jacques Rémus (avec,<br />

en prime, une symphonie<br />

pour 30 machines à laver),<br />

et la « lutherie sauvage »<br />

du Belge Max Vanderworst.<br />

Soit la promesse de belles<br />

dérives au cœur de la ville.<br />

Musiques de rues,<br />

Nouveau territoire des arts sonores,<br />

à Besançon, du 5 au 8 octobre.<br />

Tél. 03 81 50 00 10<br />

www.musiquesderues.com<br />

Les Trajets de vie/Trajets de ville des danseurs d’Ex Nihilo,<br />

à Chalon dans la Rue. Photo : D. R.<br />

indisciplinez-vous !<br />

Mouvement n° 44 (juillet-septembre 2007) en kiosque<br />

SPÉCIAL AVIGNON : FRÉDÉRIC FISBACH, VALÉRIE DRÉVILLE,<br />

KRZYSZTOF WARLIKOWSKI, RODRIGO GARCIA, ALEXIS FORESTIER...<br />

ET AUSSI MICHEL FRANÇOIS, JACK NITZSCHE/WILLY DEVILLE,<br />

TATANIA TROUVÉ/MAI-THU PERRET...<br />

Tous les 3 mois, l’actualité indisciplinaire des arts vivants<br />

www.mouvement.net

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