Les Plus Happytime - Fnac

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22.07.2013 Views

NORMANDIE LES MANIFESTATIONS éQUINES La région vit au rythme des courses hippiques. si des villes comme Caen, Granville, alençon, argentan ou dieppe sont assez réputées, tout au long de la saison, pour leurs champs de courses, d’autres manifestations plus ponctuelles sont attendues par tous les passionnés. ainsi, le mois d’août voit se dérouler le normandie Horse show : les achats d’étalons qui se passent alors à saint-Lô ont une renommée internationale. en septembre, c’est au Haras du Pin que l’euro-percheron rassemble 400 chevaux chaque année. enfin, le cheval est célébré tous les ans en octobre lors des equi’days ! HARAS NATIONAL DE SAINT-LO Ce haras comportant 80 reproducteurs de 7 races différentes est spécialisé dans le cheval de sport : le selle français. Avenue du Maréchal-Juin – SAINT-LO – (tel.) 02 33 77 60 35 – E-mail : sce.tourisme@saint-lo.fr LE TROU NORMAND La gourmandise n’est pas le moindre des péchés mignons des normands. et lorsqu’on vit dans une région à la gastronomie si riche (dans tous les sens du terme !), on apprend vite à ruser... Le trou normand, tradition séculaire, est la parade idéale à la sensation de satiété qui peut s’installer après une ou plusieurs entrées : l’alcool dilate les parois de l’estomac, et annule cette sensation, laissant de la place pour la suite des réjouissances ! Le mode d’emploi est simple : un verre à calva, une bonne bouteille de « goutte », et cul-sec! La tradition perd pourtant du terrain, et de nos jours, c’est plus souvent un sorbet à la pomme arrosé de calva qui est servi... Les nostalgiques se consoleront en buvant une « eau chaude » (une tasse d’eau bouillante arrosée de calva), en dégustant un café-calva, ou en prenant un « canard » (un sucre largement trempé dans l’alcool de pomme) ! 29 Le Port de Goury et le phare de La Hague © Xilopix - renaud olivier

© Villas mers-les-bains / Thomas screve 30 NORMANDIE HisToire & PaTrimoine CôTe d’oPaLe - baie de somme La langue Le patois picard est une langue à part entière et non une déclinaison du français comme on serait tenté de le croire. ses origines remontent à l’époque romane, quand elle faisait partie, au même titre que le français, des langues d’oïl (par opposition à la langue d’oc). Le mélange avec les langues germaines et françaises, introduites par les invasions successives, l’ont modifiée jusqu’à une sorte de picard, la rendant proche de la langue d’aujourd’hui. de nos jours, et depuis le début du XXe siècle, une certaine tradition du picard vernaculaire fait qu’il n’est pas rare d’entendre parler patois. Certaines œuvres, livres, poèmes et chansons sont encore écrits en picard. seule la disparité géographique impose des changements et peut créer des incompréhensions entre les interlocuteurs. ainsi, le patois dunkerquois, fortement influencé par le flamand, sera très différent du patois d’amiens ou laonnois. on parle également de domaine linguistique picard car l’usage du patois n’est pas adapté parfaitement aux contours des frontières : l’avesois, le sud de l’aisne et l’oise ne sont pas spécialement des secteurs patoisants, et il est donc inutile d’y chercher un quelconque patrimoine linguistique. artisanat local DENTELLE (DE CALAIS à CAUDRY) La dentelle n’est pas d’origine française. Fabriquée à la main, elle est née vers 1530 en italie. Ce sont les anglais qui l’ont mécanisée au XViiie siècle. elle arrive en France en 1816, à saint-Pierre-lès-Calais, et va alors connaître un essor considérable. La dentelle de Calais vient de naître, mais c’est Caudry qui va devenir le centre mondial de la fabrication mécanique de ce type de dentelle. Ce n’est pas un hasard puisque la tradition textile est depuis très longtemps implantée dans le Cambrésis, spécialisé entre le XiVe et le XViiie siècle dans la production d’un tissu appelé batiste.

© Villas mers-les-bains / Thomas screve<br />

30 NORMANDIE<br />

HisToire & PaTrimoine<br />

CôTe d’oPaLe - baie de somme<br />

La langue<br />

Le patois picard est une langue à part entière et non une déclinaison du français comme on serait<br />

tenté de le croire. ses origines remontent à l’époque romane, quand elle faisait partie, au même<br />

titre que le français, des langues d’oïl (par opposition à la langue d’oc). Le mélange avec les<br />

langues germaines et françaises, introduites par les invasions successives, l’ont modifiée jusqu’à<br />

une sorte de picard, la rendant proche de la langue d’aujourd’hui. de nos jours, et depuis le début<br />

du XXe siècle, une certaine tradition du picard vernaculaire fait qu’il n’est pas rare d’entendre<br />

parler patois. Certaines œuvres, livres, poèmes et chansons sont encore écrits en picard. seule<br />

la disparité géographique impose des changements et peut créer des incompréhensions entre les<br />

interlocuteurs. ainsi, le patois dunkerquois, fortement influencé par le flamand, sera très différent<br />

du patois d’amiens ou laonnois. on parle également de domaine linguistique picard car l’usage<br />

du patois n’est pas adapté parfaitement aux contours des frontières : l’avesois, le sud de l’aisne<br />

et l’oise ne sont pas spécialement des secteurs patoisants, et il est donc inutile d’y chercher un<br />

quelconque patrimoine linguistique.<br />

artisanat local<br />

DENTELLE (DE CALAIS à CAUDRY)<br />

La dentelle n’est pas d’origine française. Fabriquée à la main, elle est née vers 1530 en italie.<br />

Ce sont les anglais qui l’ont mécanisée au XViiie siècle. elle arrive en France en 1816, à<br />

saint-Pierre-lès-Calais, et va alors connaître un essor considérable. La dentelle de Calais vient<br />

de naître, mais c’est Caudry qui va devenir le centre mondial de la fabrication mécanique de ce<br />

type de dentelle. Ce n’est pas un hasard puisque la tradition textile est depuis très longtemps<br />

implantée dans le Cambrésis, spécialisé entre le XiVe et le XViiie siècle dans la production d’un<br />

tissu appelé batiste.

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