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Hôtel de ville de Calais © author’s image<br />
<strong>Les</strong> cuivres de Villedieules-Poêles<br />
L’ATELIER DU CUIVRE<br />
54, rue du Général-<br />
Huard –<br />
VILLEDIEU-LES-POELES<br />
(tel.) 02 33 51 31 85<br />
Site Internet : www.atelierducuivre.com<br />
Fonderie de Cloches<br />
Cornille-Havard<br />
10, rue du Pont-Chignon –<br />
VILLEDIEU-LES-POELES<br />
(tel.) 02 33 61 00 56<br />
Site Internet : www.cornillehavard.com<br />
– Ouvert des<br />
vacances de février à la<br />
fin des vacances de la<br />
Toussaint de 10h à 12h30<br />
et de 14h à 17h30 du<br />
mardi au samedi inclus. En<br />
juillet-août, ouvert tous les<br />
jours de 9h à 18h (visites<br />
guidées). Tarif adulte : 4,80<br />
e, enfants de 6 ans à 12<br />
ans : 3,90 e.<br />
25<br />
normandes. L’anglais moderne a d’ailleurs hérité de nombreux mots du normand<br />
: cat, chair, chanel, garden, fork… Cette langue n’a néanmoins aucun<br />
statut officiel, ni en France, ni au royaume-uni.<br />
dès les iVe et Ve siècles, la langue normande subit l’influence des Vikings,<br />
qui lui lèguent le vocabulaire de la mer et une grande partie de la toponymie<br />
actuelle. Henri ii et aliénor d’aquitaine imposent le normand à la cour d’angleterre.<br />
Jusqu’au milieu du XiVe siècle, il s’affirmera comme langue officielle et<br />
comme langue des élites.<br />
<strong>Les</strong> universités de Caen et rouen proposent des enseignements sur l’histoire<br />
de la langue normande, et un petit nombre de collèges enseignent le normand,<br />
sans que la langue, là non plus, soit officiellement reconnue.<br />
<strong>Les</strong> défenseurs de cette langue peuvent encore se régaler en lisant dans certains<br />
organes de presse locale des articles écrits en normand (en cauchois,<br />
par exemple), ou en assistant à certains spectacles (pièces de théâtre, son et<br />
lumières, etc.) en normand.<br />
artisanat local<br />
NORMANDIE<br />
LES CLOCHES DE VILLEDIEU-LES-POêLES<br />
il reste en France peu de fonderies où l’on fabrique des cloches, mais Villedieu<br />
en a une. on peut visiter l’atelier construit en 1862 afin de voir le métier de<br />
ces compagnons fondeurs. ici, on « moule au trousseau » des cloches monumentales<br />
à partir d’argile, de crottin de cheval et de poils d’animal selon<br />
des méthodes vieilles de plusieurs siècles. <strong>Les</strong> cloches sont coulées dans<br />
du bronze, et chacune produit plusieurs notes. <strong>Les</strong> plus demandées sont la<br />
Fondamentale, le bourdon (une octave plus bas) et la nominale (une octave<br />
plus haut). elles doivent être aussi hautes que larges et pèsent environ 300 kg.<br />
Maison sur la digue de Cabourg au petit<br />
matin © Antoine Ferrier - Xilopix