El Kaiser de los Andes - Alpin.de

En 1955 una expedición de
montañistas rebautizó con el
nombre de Walther Penck al
por entonces
Cerro Cazadero, en homenaje
al científico alemán.
En 1955, une expédition
d’andinistes a rebaptisé du nom
de Walther Penck, le Cerro
Cazadero, en hommage au
scietifique allemand .
En 1955 una expedición de montañistas de la Asociación Tucumana de
Andinismo (ATA), liderada por el reconocido profesor Orlando Bravo, re-
bautizó con el nombre de Walther Penck al por entonces Cerro Cazadero.
Lo hizo “en homenaje al científico alemán que en los años 1912/13 fue el
primero en levantar la carta geológica de la región y ascender a algunas
de sus cumbres”.
Gerhard suena amable y sensible al teléfono. Me dice que los
restos de Walther descansan en el cementerio de Stuttgart y confiesa
que “pude entender a mi abuelo. En la Puna se trabaja duro, las noches
son frías y los días calientes, el paisaje es indescriptible y estás casi solo,
te sientes libre y deseas siempre regresar a la Puna. Y nunca puedes olvi-
darte de esta experiencia, el paisaje, la frialdad, la felicidad que sientes”.
De repente, un silencio en la línea. Luego, en un emotivo
murmullo, Gerhard lo quiebra y me expone: “En muchas ocasiones re-
greso en sueños veinte años atrás hacia aquellos días que trabajé en
Argentina, y en esos momentos, siento que mi abuelo y yo somos uno”.
El Kaiser de los Andes / Le Kaiser des Andes
j’y retourne. Ici, le paysage lui ressemble beaucoup et me fait penser à ce que
j’ai vu. Ici comme homme asservi, là-bas comme homme libre.”
En 1955, une expédition de l’Association Tucumane d’Andinisme
(ATA), dirigée par le célèbre professeur Orlando Bravo, a rebaptisé du nom
de Walther Penck, la montagne nommée jusqu’alors Cerro Cazadero. En
hommage au scientifique allemand qui, dans les années 1912/13, fut
le premier à établir une carte géologique de la région et à entreprendre
l’ascension de certains de ses sommets.
Gerhard est aimable et sensible au téléphone. Il ajoute que la
dépouille de Walther repose au cimetière de Stuttgart. “Je comprends mon
grand-père, dit-il. Dans la Puna, on travaille dur, les nuits sont froides et
les journées chaudes, le paysage est d’une beauté indescriptible. On est quasiment
seul, on se sent libre. On souhaite toujours retourner dans la Puna.
Cette expérience, ce paysage, cet air glacé, ce bonheur que l’on ressent sont
inoubliables.”
Gerhard se tait un moment. Puis, dans un murmure ému, il
conclut : “Souvent, je retourne en rêve vingt ans en arrière, lorsque je travaillais
en Argentine et dans ces moments-là, je sens que mon grand-père et
moi ne faisons qu’un”.
NDESmagazine · 07