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Relativité Générale - LUTH - Observatoire de Paris

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4.2 Dérivation covariante (connexion) 95<br />

vecteur eβ sur le champ scalaire v α (définition <strong>de</strong>s vecteurs). En utilisant l’Eq. (4.28), on<br />

conclut que<br />

∇βv α = eβ(v α ) + γ α µβ v µ . (4.31)<br />

Dans le cas où (eα) est une base naturelle, associée à <strong>de</strong>s coordonnées (x α ), alors eβ = ∂β<br />

et l’équation ci-<strong>de</strong>ssus s’écrit<br />

∇βv α = ∂vα<br />

∂x β + γα µβ v µ . (4.32)<br />

L’Eq. (4.31) ou (4.32) montre que, comme annoncé, la donnée <strong>de</strong>s 64 coefficients γ µ<br />

αβ<br />

détermine complètement la connexion ∇. Cela montre aussi qu’il existe sur E une infinité<br />

<strong>de</strong> connexions possibles : une pour chaque choix <strong>de</strong> 64 champs scalaires (différentiables)<br />

γ µ<br />

αβ . Nous verrons comment fixer cette ambiguïté en faisant intervenir le tenseur métrique<br />

g au § 4.2.4.<br />

Remarque : Les 64 coefficients <strong>de</strong> connexion γ µ<br />

tenseur <strong>de</strong> type 1<br />

. 2<br />

4.2.3 Extension à tous les tenseurs<br />

αβ<br />

ne sont pas les composantes d’un<br />

On peut étendre facilement l’action d’une connexion aux champs <strong>de</strong> formes linéaires,<br />

en <strong>de</strong>mandant que ∇ satisfasse à la règle <strong>de</strong> Leibniz si on l’applique à 〈ω, v〉 considéré<br />

comme la somme <strong>de</strong>s produits ωαv α (où ω et v sont respectivement un champ <strong>de</strong> formes<br />

linéaires et un champ vectoriel). Autrement dit, on <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que<br />

c’est-à-dire<br />

∇β(ωαv α ) = ∇βωα v α + ωα∇βv α , (4.33)<br />

∇βωα v α = ∇β(ωαv α ) − ωα∇βv α . (4.34)<br />

On définit donc ∇ω comme le tenseur <strong>de</strong> type 0<br />

(c’est-à-dire une forme bilinéaire) qui<br />

2<br />

agit sur les couples <strong>de</strong> vecteurs (v, u) <strong>de</strong> la manière suivante :<br />

∇ω(v, u) := 〈∇〈ω, v〉, u〉 − ∇v(ω, u). (4.35)<br />

Il est à noter que toutes les expressions qui interviennent dans le membre <strong>de</strong> droite ont été<br />

définies précé<strong>de</strong>mment : ∇〈ω, v〉 est le gradient du champ scalaire 〈ω, v〉 et ∇v(ω, u)<br />

désigne l’action du tenseur ∇v <strong>de</strong> type 1<br />

sur le couple (ω, u), telle que définie par<br />

1<br />

l’Eq. (4.22).<br />

Par ailleurs, on définit l’action <strong>de</strong> n’importe quelle connexion sur un champ scalaire<br />

comme se réduisant au gradient. Cela explique pourquoi nous avons utilisé la même notation<br />

∇ pour le gradient <strong>de</strong>s champs scalaires et pour les connexions.<br />

Plus généralement on définit l’action d’une connexion sur les tenseurs <strong>de</strong> type quelconque<br />

en appliquant la règle <strong>de</strong> Leibniz aux produits tensoriels [cf. (4.23)], car on peut<br />

toujours décomposer un tenseur <strong>de</strong> type en une somme <strong>de</strong> produits tensoriels <strong>de</strong> q<br />

p<br />

q

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