Relativité Générale - LUTH - Observatoire de Paris
Relativité Générale - LUTH - Observatoire de Paris Relativité Générale - LUTH - Observatoire de Paris
20 Cadre géométrique x e x z e z Ο ϕ θ e y Fig. 2.5 – Coordonnées sphériques et base orthonormale associée (er, eθ, eϕ). Cette dernière est reliée à la base naturelle ( ∂r, ∂θ, ∂ϕ) par er = ∂r, eθ = r −1 ∂θ, eϕ = (r sin θ) −1 ∂ϕ [cf. Eq. (2.66)]. r Les vecteurs de la base naturelle associée aux coordonnées sphériques s’obtiennent à partir de (2.13) : M e e θ ∂t(f) = ∂f ∂t , ∂r(f) = ∂f ∂r , ∂θ(f) = ∂f ∂θ , ∂ϕ(f) = ∂f , (2.22) ∂ϕ où f est un champ scalaire générique sur R 4 . En utilisant la loi de composition des dérivées partielles, on obtient soit, au vu de (2.21), ∂f ∂r Ainsi [cf. Eq. (2.22)] De même, ∂f ∂r c’est-à-dire, compte tenu de (2.21), r e ϕ y ∂f ∂x ∂f ∂y ∂f ∂z = + + , (2.23) ∂x ∂r ∂y ∂r ∂z ∂r ∂f ∂f ∂f = sin θ cos ϕ + sin θ sin ϕ + cos θ. (2.24) ∂x ∂y ∂z ∂r = sin θ cos ϕ ∂x + sin θ sin ϕ ∂y + cos θ ∂z. (2.25) ∂θ = ∂x ∂θ ∂x + ∂y ∂θ ∂y + ∂z ∂θ ∂z (2.26) ∂ϕ = ∂x ∂ϕ ∂x + ∂y ∂ϕ ∂y + ∂z ∂ϕ ∂z, (2.27) ∂θ = r cos θ cos ϕ ∂x + r cos θ sin ϕ ∂y − r sin θ ∂z (2.28) ∂ϕ = −r sin θ sin ϕ ∂x + r sin θ cos ϕ ∂y. (2.29)
2.2 L’espace-temps relativiste 21 Il convient de remarquer que les vecteurs ( ∂r, ∂θ, ∂ϕ), tels que donnés par (2.25), (2.28) et (2.29), ne constituent pas une base orthonormale de R3 pour le produit scalaire euclidien usuel. En notant (er, eθ, eϕ) la base orthonormale usuelle associée aux coordonnées sphériques (cf. Fig. 2.5), on a en effet ⎧ ⎪⎨ ∂r = er ∂θ = r eθ (2.30) ⎪⎩ ∂ϕ = r sin θ eϕ [ces relations seront établies plus bas, cf. Eq. (2.66)]. Au contraire, les vecteurs ( ∂x, ∂y, ∂z) sont bien les vecteurs unitaires usuels : Déplacements élémentaires sur une variété ∂x = ex, ∂y = ey, ∂z = ez. (2.31) Tout comme en physique classique, on peut associer à deux points P de P ′ de E infiniment proches un vecteur “séparation” de la manière suivante. Soit C une courbe passant par P et P ′ ( 3 ) et P un paramétrage de C tel que P = P(λ) et P ′ = P(λ + dλ); (2.32) dλ est ainsi l’accroissement infinitésimal du paramètre λ entre P et P ′ . Définissons alors le vecteur suivant −→ dP := v dλ , (2.33) où v est le vecteur tangent à C au point P et associé au paramétrage P(λ). Puisque v ∈ TP (E ) et dλ ∈ R, −→ dP appartient à l’espace tangent TP (E ). Appliquons ce vecteur à un champ scalaire f, en utilisant la définition (2.11) de v(f) : −→ dP (f) = v(f) dλ = df dλ dλ = df C = f(P(λ + dλ)) − f(P(λ)). (2.34) Ainsi −→ dP (f) = f(P ′ ) − f(P ) . (2.35) Cette égalité montre que le vecteur −→ dP ne dépend que des points P et P ′ , autrement dit est indépendant du choix du paramétrage P(λ) de la courbe reliant P à P ′ . Nous l’appellerons déplacement élémentaire (ou déplacement infinitésimal) du point P en P ′ . Son interprétation en terme d’opérateur sur les fonctions est très claire au vu de (2.35) : −→ dP fait correspondre à chaque champ scalaire sa variation entre les points P et P ′ . 3 remarquons que puisque P et P ′ sont infiniment proches, la portion de C entre P et P ′ est déterminée de manière unique
- Page 1: Observatoire de Paris, Universités
- Page 4 and 5: 4 TABLE DES MATIÈRES 2.6.2 Équati
- Page 6 and 7: 6 TABLE DES MATIÈRES 6.4.1 Équati
- Page 8 and 9: 8 TABLE DES MATIÈRES
- Page 10 and 11: 10 Introduction purement newtonienn
- Page 12 and 13: 12 Introduction
- Page 14 and 15: 14 Cadre géométrique Fig. 2.1 - V
- Page 16 and 17: 16 Cadre géométrique 2.2.3 Courbe
- Page 18 and 19: 18 Cadre géométrique Fig. 2.4 - E
- Page 22 and 23: 22 Cadre géométrique Remarque : L
- Page 24 and 25: 24 Cadre géométrique • de signa
- Page 26 and 27: 26 Cadre géométrique 2.3.3 Bases
- Page 28 and 29: 28 Cadre géométrique Fig. 2.6 - 4
- Page 30 and 31: 30 Cadre géométrique que l’on d
- Page 32 and 33: 32 Cadre géométrique de signature
- Page 34 and 35: 34 Cadre géométrique Fig. 2.10 -
- Page 36 and 37: 36 Cadre géométrique Rappelons qu
- Page 38 and 39: 38 Cadre géométrique Fig. 2.12 -
- Page 40 and 41: 40 Cadre géométrique t 2 t’ 2 t
- Page 42 and 43: 42 Cadre géométrique Fig. 2.16 -
- Page 44 and 45: 44 Cadre géométrique Fig. 2.17 -
- Page 46 and 47: 46 Cadre géométrique Les lignes d
- Page 48 and 49: 48 Cadre géométrique où x0 0, x1
- Page 50 and 51: 50 Cadre géométrique
- Page 52 and 53: 52 Champ gravitationnel à symétri
- Page 54 and 55: 54 Champ gravitationnel à symétri
- Page 56 and 57: 56 Champ gravitationnel à symétri
- Page 58 and 59: 58 Champ gravitationnel à symétri
- Page 60 and 61: 60 Champ gravitationnel à symétri
- Page 62 and 63: 62 Champ gravitationnel à symétri
- Page 64 and 65: 64 Champ gravitationnel à symétri
- Page 66 and 67: 66 Champ gravitationnel à symétri
- Page 68 and 69: 68 Champ gravitationnel à symétri
2.2 L’espace-temps relativiste 21<br />
Il convient <strong>de</strong> remarquer que les vecteurs ( ∂r, ∂θ, ∂ϕ), tels que donnés par (2.25),<br />
(2.28) et (2.29), ne constituent pas une base orthonormale <strong>de</strong> R3 pour le produit<br />
scalaire euclidien usuel. En notant (er, eθ, eϕ) la base orthonormale usuelle associée<br />
aux coordonnées sphériques (cf. Fig. 2.5), on a en effet<br />
⎧<br />
⎪⎨ ∂r = er<br />
∂θ = r eθ<br />
(2.30)<br />
⎪⎩ ∂ϕ = r sin θ eϕ<br />
[ces relations seront établies plus bas, cf. Eq. (2.66)]. Au contraire, les vecteurs<br />
( ∂x, ∂y, ∂z) sont bien les vecteurs unitaires usuels :<br />
Déplacements élémentaires sur une variété<br />
∂x = ex, ∂y = ey, ∂z = ez. (2.31)<br />
Tout comme en physique classique, on peut associer à <strong>de</strong>ux points P <strong>de</strong> P ′ <strong>de</strong> E<br />
infiniment proches un vecteur “séparation” <strong>de</strong> la manière suivante. Soit C une courbe<br />
passant par P et P ′ ( 3 ) et P un paramétrage <strong>de</strong> C tel que<br />
P = P(λ) et P ′ = P(λ + dλ); (2.32)<br />
dλ est ainsi l’accroissement infinitésimal du paramètre λ entre P et P ′ . Définissons alors<br />
le vecteur suivant<br />
−→<br />
dP := v dλ , (2.33)<br />
où v est le vecteur tangent à C au point P et associé au paramétrage P(λ). Puisque<br />
v ∈ TP (E ) et dλ ∈ R, −→<br />
dP appartient à l’espace tangent TP (E ). Appliquons ce vecteur à<br />
un champ scalaire f, en utilisant la définition (2.11) <strong>de</strong> v(f) :<br />
−→<br />
dP (f) = v(f) dλ = df<br />
<br />
<br />
<br />
dλ<br />
dλ = df<br />
C<br />
= f(P(λ + dλ)) − f(P(λ)). (2.34)<br />
Ainsi<br />
−→<br />
dP (f) = f(P ′ ) − f(P ) . (2.35)<br />
Cette égalité montre que le vecteur −→<br />
dP ne dépend que <strong>de</strong>s points P et P ′ , autrement<br />
dit est indépendant du choix du paramétrage P(λ) <strong>de</strong> la courbe reliant P à P ′ . Nous<br />
l’appellerons déplacement élémentaire (ou déplacement infinitésimal) du point P en P ′ .<br />
Son interprétation en terme d’opérateur sur les fonctions est très claire au vu <strong>de</strong> (2.35) :<br />
−→<br />
dP fait correspondre à chaque champ scalaire sa variation entre les points P et P ′ .<br />
3 remarquons que puisque P et P ′ sont infiniment proches, la portion <strong>de</strong> C entre P et P ′ est déterminée<br />
<strong>de</strong> manière unique