Relativité Générale - LUTH - Observatoire de Paris

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202 Solutions des problèmes qui correspond effectivement au signe de −V . Au contraire, si le vol a lieu vers l’ouest, | ˜ Vavion| < | ˜ Vsol| et ∆τavion − ∆τsol > 0, du même signe que −V dans ce cas. 9 Avec les valeurs données, GM c 2 R h R = 9.8 × 10−13 . Par ailleurs, une latitude de 30◦ correspond à θ = 60◦ , et |V | = 830 km h −1 = 231 m s−1 , d’où • pour le vol vers l’est : V = +231 m s−1 : − V c2 V + RΩ sin θ = −1.3 × 10 2 −12 ; • pour le vol vers l’ouest : V = −231 m s−1 : − V c2 V + RΩ sin θ = 7.4 × 10 2 −13 . Ainsi • pour le vol vers l’est : ∆τavion − ∆τsol = −3.5 × 10 −13 ; ∆τsol • pour le vol vers l’ouest : ∆τavion − ∆τsol = 1.7 × 10 −12 . ∆τsol 10 Pour estimer δτest et δτouest, il suffit de multiplier les valeurs relatives ci-dessus par la durée totale du vol. Cette dernière est approximativement la même pour le vol vers l’est que pour celui vers l’ouest et vaut ∆τsol ∆τavion 2πR sin θ . (C.19) |V | L’application numérique donne ∆τsol = 1.5 × 10 5 s = 42 h. On en déduit δτest = −52 ns et δτouest = 255 ns. (C.20) En comparant avec les données de l’énoncé, on en tire deux conclusions : • les résultats ci-dessus, basés des trajectoires très simplifiées des avions, sont en bon accord avec les prédictions théoriques basées sur les trajectoires réelles, c’est-à-dire utilisant l’Eq. (C.10) plutôt que l’équation approchée (C.12) ; • compte tenu des barres d’erreur, l’effet Einstein (relativité générale) ainsi que la dilatation des temps des corps en mouvement (relativité restreinte) sont pleinement confirmés par ces expériences. C.6 Quadriaccélération et dérivée de Fermi-Walker 1 On a, par définition [cf. Eq. (2.85)], 2 On a tout simplement u α = 1 c dXα . (C.21) dτ ∇α ˜ f = ∂ ˜ f . (C.22) ∂xα

On en déduit C.6 Quadriaccélération et dérivée de Fermi-Walker 203 ∇u ˜ f = u α ∇α ˜ f = 1 c dX α dτ ∂ ˜ f . (C.23) ∂xα Or en dérivant la relation ˜ f(X 0 (τ), X 1 (τ), X 2 (τ), X 3 (τ)) = f(τ) par rapport à τ, on obtient, à un facteur c près, le membre de droite de l’équation ci-dessus. D’où la relation u α ∇α ˜ f = 1 df . (C.24) c dτ 3 On a a · u = ∇u u · u = 1 2 ∇u(u · u) = 1 2 ∇u(−1) = 0. (C.25) Le caractère unitaire de u assure donc l’orthogonalité de a et u. Remarque : u étant un vecteur du genre temps, cela implique que a est du genre espace. Si L est une géodésique de (E , g), alors la 4-vitesse est transportée parallèlement à elle-même le long de L , autrement dit ∇u u = 0, c’est-à-dire a = 0. 4 On a soit a α = u ν ∇νu α = u ν α ∂u 5 D’après les résultats (C.24) et (C.21), si bien que (C.27) s’écrit ∂x ν + Γα µνu µ , (C.26) a α ν ∂uα = u ∂xν + Γα µνu µ u ν . (C.27) ν ∂uα 1 u = ∂xν c du α dτ = 1 c 2 a α = 1 c2 2 α d X dτ 2 + Γα dX µν µ dτ d2X α , (C.28) dτ 2 dXν . (C.29) dτ En comparant avec l’équation des géodésiques paramétrées par le temps propre [Eq. (2.133)], on retrouve le résultat de la question 3 : a = 0 ssi L est une géodésique. 6 On a, par définition, D FW =a u u = ∇u u + (u · u) =−1 a − (a · u) =0 Soit v un vecteur orthogonal à u en tout point de L . On a alors u · D FW u v = u · [∇u v + (u · v) a − (a · v) u] = u · ∇u v + (u · v) u · a =0 u = 0. (C.30) −(a · v) u · u =−1 = ∇u (u · v) −v · ∇u u +a · v =0 =a = 0. (C.31)

202 Solutions <strong>de</strong>s problèmes<br />

qui correspond effectivement au signe <strong>de</strong> −V . Au contraire, si le vol a lieu vers l’ouest,<br />

| ˜ Vavion| < | ˜ Vsol| et ∆τavion − ∆τsol > 0, du même signe que −V dans ce cas.<br />

9 Avec les valeurs données,<br />

GM<br />

c 2 R<br />

h<br />

R = 9.8 × 10−13 .<br />

Par ailleurs, une latitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> 30◦ correspond à θ = 60◦ , et |V | = 830 km h −1 = 231 m s−1 ,<br />

d’où<br />

• pour le vol vers l’est : V = +231 m s−1 : − V<br />

c2 <br />

V<br />

+ RΩ sin θ = −1.3 × 10<br />

2 −12 ;<br />

• pour le vol vers l’ouest : V = −231 m s−1 : − V<br />

c2 <br />

V<br />

+ RΩ sin θ = 7.4 × 10<br />

2 −13 .<br />

Ainsi<br />

• pour le vol vers l’est : ∆τavion − ∆τsol<br />

= −3.5 × 10 −13 ;<br />

∆τsol<br />

• pour le vol vers l’ouest : ∆τavion − ∆τsol<br />

= 1.7 × 10 −12 .<br />

∆τsol<br />

10 Pour estimer δτest et δτouest, il suffit <strong>de</strong> multiplier les valeurs relatives ci-<strong>de</strong>ssus par<br />

la durée totale du vol. Cette <strong>de</strong>rnière est approximativement la même pour le vol vers<br />

l’est que pour celui vers l’ouest et vaut<br />

∆τsol ∆τavion <br />

2πR sin θ<br />

. (C.19)<br />

|V |<br />

L’application numérique donne ∆τsol = 1.5 × 10 5 s = 42 h. On en déduit<br />

δτest = −52 ns et δτouest = 255 ns. (C.20)<br />

En comparant avec les données <strong>de</strong> l’énoncé, on en tire <strong>de</strong>ux conclusions :<br />

• les résultats ci-<strong>de</strong>ssus, basés <strong>de</strong>s trajectoires très simplifiées <strong>de</strong>s avions, sont en bon<br />

accord avec les prédictions théoriques basées sur les trajectoires réelles, c’est-à-dire<br />

utilisant l’Eq. (C.10) plutôt que l’équation approchée (C.12) ;<br />

• compte tenu <strong>de</strong>s barres d’erreur, l’effet Einstein (relativité générale) ainsi que la<br />

dilatation <strong>de</strong>s temps <strong>de</strong>s corps en mouvement (relativité restreinte) sont pleinement<br />

confirmés par ces expériences.<br />

C.6 Quadriaccélération et dérivée <strong>de</strong> Fermi-Walker<br />

1 On a, par définition [cf. Eq. (2.85)],<br />

2 On a tout simplement<br />

u α = 1<br />

c<br />

dXα . (C.21)<br />

dτ<br />

∇α ˜ f = ∂ ˜ f<br />

. (C.22)<br />

∂xα

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