Relativité Générale - LUTH - Observatoire de Paris
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196 Solutions des problèmes − cosh(acτ) e 0 (1) + sinh(acτ) e x (1) = 0. De la deuxième équation on tire e0 (1) = tanh(acτ) ex (1) . En reportant cette valeur dans la première équation, il vient [ex (1) ]2 / cosh 2 (acτ) = 1, soit, puisque ex (1) > 0, ex (1) = cosh(acτ). On a alors e0 (1) = sinh(acτ). Au total, e(1) = sinh(acτ) ∂0 + cosh(acτ) ∂x. 3.3 Au voisinage de L, l’hyperplan Rτ coïncide avec l’hypersurface de simultanéité de O pour le temps propre τ (cf. Fig. 2.14). Il est donc naturel que O attribue la coordonnée temporelle τ au point M. Puisque (e(1), e(2), e(3)) est une base orthonormale de l’espace vectoriel tangent à Rτ, ξ, y et z sont les distances métriques entre les points O(τ) et M, tous deux situés dans Rτ. Pour M proche de L (en fait tel que −−−−−→ O(τ )M · −−−−−→ O(τ )M ≪ a−2 ), ces distances peuvent être obtenues par la méthode “radar” exposée dans le § 6.4. Les coordonnées minkowskiennes de O(τ) sont (Xα (τ)) [formules (B.37)-(B.40)] et celles de M sont (ct, x, y, z). On a donc −−−−−→ O(τ )M = [ct − X 0 (τ)] ∂0 + [x − X x (τ)] ∂x + y ∂y + z ∂z. En remplaçant dans l’expression (B.50) les e(i) par leurs valeurs obtenues au 3.2, à savoir e(1) = sinh(acτ) ∂0 + cosh(acτ) ∂x, e(2) = ∂y et e(3) = ∂z, et en comparant avec la décomposition ci-dessus, on obtient évidemment y = y et z = z, ainsi que ξ sinh(acτ) = ct − X 0 (τ) ξ cosh(acτ) = x − X x (τ). En remplaçant X 0 (τ) et X x (τ) par les expressions (B.37) et (B.38), on obtient (B.51). Quelques lignes de coordonnée ξ constante sont représentées sur la Fig. C.3. L’équation de la ligne d’univers L dans les coordonnées de Rindler est ξ = 0, y = 0 et z = 0. En reportant ces valeurs dans (B.51), on obtient bien (B.37)-(B.40). 3.4 H est donné par l’équation ct = x + a −1 (cf. 2.1). En reportant dans (B.51), il vient (ξ + a −1 ) sinh(acτ) = (ξ + a −1 ) cosh(acτ), c’est-à-dire (ξ + a −1 ) exp(−acτ) = 0. On en déduit ξ| H = −a −1 . 3.5 En différenciant les deux premières expressions de (B.51), il vient c dt = (1 + aξ) cosh(acτ) c dτ + sinh(acτ) dξ dx = (1 + aξ) sinh(acτ) c dτ + cosh(acτ) dξ. En utilisant cosh 2 (acτ) − sinh 2 (acτ) = 1, on en déduit −c 2 dt 2 + dx 2 = −(1 + aξ) 2 c 2 dτ 2 + dξ 2 . En reportant dans (B.27), avec gµν dx µ dx ν = g ′ µν dx ′µ dx ′ν , on obtient (B.52). Remarque : on peut également obtenir (B.52) en appliquant la loi de transformation
C.4 Observateur accéléré et horizon de Rindler 197 a cτ H 3 2 1 L 0 -1 0 1 2 a ξ Fig. C.4 – Géodésiques lumière dans un diagramme d’espace-temps en coordonnées de Rindler (cτ, ξ). des composantes d’un tenseur deux fois covariant : g ′ αβ = gµν ∂x µ /∂x ′α ∂x ν /∂x ′β avec la matrice jacobienne ∂x µ /∂x ′α déduite de (B.51). 3.6 D’après (B.52), ∂g′ αβ ∂τ = 0. On en déduit que ∂τ est un vecteur de Killing. De plus, il s’agit d’un vecteur de genre temps : ∂τ · ∂τ = g ′ ττ = −c2 (1 + aξ) 2 < 0. ∂τ est donc le vecteur de Killing associé à la stationnarité du référentiel de l’observateur O. En revenant à la définition première des vecteurs comme des opérateurs différentiels agissant sur les champs scalaires, on obtient ∂τ = ∂ ∂τ ξ = ∂ ∂ct x ∂ct ∂τ ξ + ∂ ∂x t ∂x ∂τ ξ = ∂ct ∂τ ξ ∂0 + ∂x ∂τ En utilisant (B.51) pour exprimer les dérivées ∂ct/∂τ et ∂x/∂τ, il vient ∂τ = ca(ξ + a −1 ) cosh(acτ) ∂0 + sinh(acτ) ∂x En invoquant de nouveau (B.51), on peut mettre cette expression sous une forme très simple : ∂τ = ca (x + a −1 ) ∂0 + ct ∂x . 3.7 Cherchons les géodésiques de longueur nulle à partir de l’élément de longueur (B.52), en y faisant dy = 0 et dz = 0, puisque on se restreint au plan (ct, x) : 0 = − (1 + aξ) 2 c 2 dτ 2 + dξ 2 , . ξ ∂x.
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196 Solutions <strong>de</strong>s problèmes<br />
− cosh(acτ) e 0 (1) + sinh(acτ) e x (1) = 0.<br />
De la <strong>de</strong>uxième équation on tire e0 (1) = tanh(acτ) ex (1) . En reportant cette valeur dans la<br />
première équation, il vient [ex (1) ]2 / cosh 2 (acτ) = 1, soit, puisque ex (1) > 0, ex (1) = cosh(acτ).<br />
On a alors e0 (1) = sinh(acτ). Au total,<br />
e(1) = sinh(acτ) ∂0 + cosh(acτ) ∂x.<br />
3.3 Au voisinage <strong>de</strong> L, l’hyperplan Rτ coïnci<strong>de</strong> avec l’hypersurface <strong>de</strong> simultanéité <strong>de</strong><br />
O pour le temps propre τ (cf. Fig. 2.14). Il est donc naturel que O attribue la coordonnée<br />
temporelle τ au point M. Puisque (e(1), e(2), e(3)) est une base orthonormale <strong>de</strong> l’espace<br />
vectoriel tangent à Rτ, ξ, y et z sont les distances métriques entre les points O(τ) et M,<br />
tous <strong>de</strong>ux situés dans Rτ. Pour M proche <strong>de</strong> L (en fait tel que −−−−−→<br />
O(τ )M · −−−−−→<br />
O(τ )M ≪ a−2 ),<br />
ces distances peuvent être obtenues par la métho<strong>de</strong> “radar” exposée dans le § 6.4.<br />
Les coordonnées minkowskiennes <strong>de</strong> O(τ) sont (Xα (τ)) [formules (B.37)-(B.40)] et celles<br />
<strong>de</strong> M sont (ct, x, y, z). On a donc<br />
−−−−−→<br />
O(τ )M = [ct − X 0 (τ)] ∂0 + [x − X x (τ)] ∂x + y ∂y + z ∂z.<br />
En remplaçant dans l’expression (B.50) les e(i) par leurs valeurs obtenues au 3.2, à savoir<br />
e(1) = sinh(acτ) ∂0 + cosh(acτ) ∂x, e(2) = ∂y et e(3) = ∂z, et en comparant avec la<br />
décomposition ci-<strong>de</strong>ssus, on obtient évi<strong>de</strong>mment y = y et z = z, ainsi que<br />
ξ sinh(acτ) = ct − X 0 (τ)<br />
ξ cosh(acτ) = x − X x (τ).<br />
En remplaçant X 0 (τ) et X x (τ) par les expressions (B.37) et (B.38), on obtient (B.51).<br />
Quelques lignes <strong>de</strong> coordonnée ξ constante sont représentées sur la Fig. C.3.<br />
L’équation <strong>de</strong> la ligne d’univers L dans les coordonnées <strong>de</strong> Rindler est ξ = 0, y = 0 et<br />
z = 0. En reportant ces valeurs dans (B.51), on obtient bien (B.37)-(B.40).<br />
3.4 H est donné par l’équation ct = x + a −1 (cf. 2.1). En reportant dans (B.51), il vient<br />
(ξ + a −1 ) sinh(acτ) = (ξ + a −1 ) cosh(acτ), c’est-à-dire (ξ + a −1 ) exp(−acτ) = 0. On en<br />
déduit<br />
ξ| H = −a −1 .<br />
3.5 En différenciant les <strong>de</strong>ux premières expressions <strong>de</strong> (B.51), il vient<br />
c dt = (1 + aξ) cosh(acτ) c dτ + sinh(acτ) dξ<br />
dx = (1 + aξ) sinh(acτ) c dτ + cosh(acτ) dξ.<br />
En utilisant cosh 2 (acτ) − sinh 2 (acτ) = 1, on en déduit<br />
−c 2 dt 2 + dx 2 = −(1 + aξ) 2 c 2 dτ 2 + dξ 2 .<br />
En reportant dans (B.27), avec gµν dx µ dx ν = g ′ µν dx ′µ dx ′ν , on obtient (B.52).<br />
Remarque : on peut également obtenir (B.52) en appliquant la loi <strong>de</strong> transformation