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Relativité Générale - LUTH - Observatoire de Paris

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194 Solutions <strong>de</strong>s problèmes<br />

sont constants sur E (∇ ∂0 = 0 et ∇ ∂x = 0), il en est donc <strong>de</strong> même pour p.<br />

L’énergie du photon mesurée par O est<br />

<br />

εrec = −u · pc = −<br />

0 x<br />

= εem u (τ) ∓ u (τ) .<br />

<br />

u 0 (τ) ∂0 + u x (τ) ∂x<br />

<br />

· pc = −c u 0 (τ) ∂0 · p +u<br />

<br />

=−εem/c<br />

x (τ) <br />

∂x · p<br />

<br />

=±εem/c<br />

En reportant les valeurs <strong>de</strong> u 0 (τ) et u x (τ) obtenues au 1.5, il vient<br />

εrec = εem [cosh(acτ) ∓ sinh(acτ)] = εem exp(∓acτ),<br />

le signe − correspondant au cas no. 1 du 1.8 (propagation vers la droite) et le signe + au<br />

cas no. 2 (propagation vers la gauche). En utilisant la formule (B.42) [resp. (B.43)] pour<br />

le cas no. 1 [resp. no. 2], on obtient<br />

εrec = εem [1 + a(xem − ctem)] si xem < a −1<br />

εrec = εem [1 + a(xem + ctem)] si xem > a −1<br />

<br />

1 + (actem) 2 <br />

− 1<br />

<br />

1 + (actem) 2 <br />

− 1 .<br />

Lorsque le point d’émission s’approche <strong>de</strong> H, xem + a −1 − ctem → 0 et on se trouve dans<br />

le cas no. 1 (c’est-à-dire à gauche <strong>de</strong> L). On doit donc utiliser la première <strong>de</strong>s formules<br />

ci-<strong>de</strong>ssus, qui conduit à εrec → 0. Ainsi l’énergie reçue <strong>de</strong>s photons émis près <strong>de</strong> l’horizon<br />

tend vers zéro.<br />

2.4 Si tem = 0, les <strong>de</strong>ux formules obtenues au 1.9 se réduisent immédiatement à (B.45),<br />

sans distinction sur xem (c’est-à-dire à la fois pour xem < 0 et pour xem > 0). Le décalage<br />

spectral est donné par la formule z = λrec/λem − 1, avec <strong>de</strong>s longueurs d’on<strong>de</strong>s dans le<br />

rapport inverse <strong>de</strong>s énergies. D’où<br />

z =<br />

1<br />

− 1.<br />

1 + axem<br />

Lorsque a|xem| ≪ 1, le développement limité à l’ordre un en axem conduit à (B.46).<br />

Puisque a a la dimension <strong>de</strong> l’inverse d’une longueur, la dimension <strong>de</strong> g est celle d’une<br />

accélération.<br />

Pour comparer avec le décalage spectral gravitationnel (effet Einstein) considérons la<br />

formule (3.69) avec hrec = 0. Elle s’écrit<br />

z = − ghem<br />

c 2 ,<br />

où g = |g(r0)| est la valeur absolue <strong>de</strong> l’accélération <strong>de</strong> la pesanteur au niveau du récepteur<br />

et hem l’altitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’émetteur par rapport au récepteur. Si l’on i<strong>de</strong>ntifie xem et hem,<br />

on obtient un accord parfait entre la formule <strong>de</strong> l’effet Einstein et (B.46). Ceci est une<br />

conséquence du Principe d’équivalence : localement, on ne peut distinguer le champ gravitationnel<br />

d’une accélération dans l’espace-temps <strong>de</strong> Minkowski. Notons que les signes<br />

sont bien corrects : la quadriaccélération a vers les x croissants crée dans le référentiel<br />

<strong>de</strong> l’observateur O une force d’inertie dirigée vers les x décroissants. Si on i<strong>de</strong>ntifie cette<br />

force d’inertie à la pesanteur g, le “haut” pour O est donc pour x > 0 et le “bas” pour<br />

x < 0. Cela justifie l’i<strong>de</strong>ntification xem = hem.

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