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Relativité Générale - LUTH - Observatoire de Paris

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C.4 Observateur accéléré et horizon <strong>de</strong> Rindler 193<br />

à la branche d’hyperbole (∆ est elle-même une droite <strong>de</strong> pente 45 ◦ ). Cela équivaut à la<br />

condition (B.41). Les événements situés au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> ∆ dans le plan (ct, x) ne sont donc<br />

jamais visibles pour l’observateur O : ∆ constitue un horizon pour O.<br />

2.2 Le photon est reçu dans la partie accélérée <strong>de</strong> la ligne d’univers <strong>de</strong> O, c’est-à-dire<br />

la partie t > 0 (branche d’hyperbole dans le diagramme ci-<strong>de</strong>ssus).<br />

Il faut distinguer <strong>de</strong>ux cas (cf. Fig. C.2) :<br />

1. Le photon est émis dans la partie du diagramme située à gauche <strong>de</strong> L : sa ligne<br />

d’univers est alors une droite <strong>de</strong> pente +45 ◦ , dont l’équation est<br />

X 0 (τ) − ctem<br />

X x (τ) − xem<br />

= 1.<br />

En remplaçant X 0 (τ) et X x (τ) par les valeurs données par (B.37) et (B.38), on<br />

obtient sinh(acτ)−actem = cosh(acτ)−1−axem, soit 1+a(xem−ctem) = cosh(acτ)−<br />

sinh(acτ) = exp(−acτ). D’où (B.42).<br />

2. Le photon est émis dans la partie du diagramme située à droite <strong>de</strong> L : sa ligne<br />

d’univers est alors une droite <strong>de</strong> pente −45 ◦ , dont l’équation est<br />

X 0 (τ) − ctem<br />

X x (τ) − xem<br />

= −1.<br />

Il vient alors sinh(acτ) − actem = − cosh(acτ) + 1 + axem, soit 1 + a(xem + ctem) =<br />

cosh(acτ) + sinh(acτ) = exp(acτ). D’où (B.43).<br />

Lorsque a → 0, on peut développer les logarithmes au premier ordre et (B.42) et (B.43)<br />

se réduisent respectivement à<br />

τ tem − xem<br />

c<br />

τ tem + xem<br />

c<br />

si xem < 0<br />

si xem > 0.<br />

On reconnaît les temps <strong>de</strong> réception que l’on aurait obtenus si O était resté immobile en<br />

x = 0.<br />

2.3 p est un vecteur du genre lumière tangent au plan (ct, x). Il s’écrit donc p =<br />

α( ∂0 ± ∂x), le signe + correspondant au cas no. 1 ci-<strong>de</strong>ssus (propagation vers la droite)<br />

et le signe − au cas no. 2 (propagation vers la gauche). L’énergie du photon mesurée par<br />

l’observateur inertiel est donnée par la formule εem = − ∂0 · pc (cf. § 2.5.4). On obtient<br />

ainsi εem = αc, d’où (B.44).<br />

∂0 et ∂x étant <strong>de</strong>ux vecteurs <strong>de</strong> Killing <strong>de</strong> l’espace-temps <strong>de</strong> Minkowski (associés respectivement<br />

à la stationnarité <strong>de</strong> cet espace-temps et à son invariance par translation dans la direction<br />

x), et le photon décrivant une géodésique, les quantités ∂0·p et ∂x·p sont conservées<br />

le long <strong>de</strong> la ligne d’univers du photon. Elles valent respectivement ∂0 · p = −εem/c et<br />

∂x · p = ±εem/c. Dans le cas présent (espace-temps <strong>de</strong> Minkowski), les vecteurs ∂0 et ∂x

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