Relativité Générale - LUTH - Observatoire de Paris
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186 Problèmes<br />
B.6 Quadriaccélération et dérivée <strong>de</strong> Fermi-Walker<br />
On considère un observateur O <strong>de</strong> ligne d’univers L dans un espace-temps (E , g).<br />
On désigne par u la 4-vitesse <strong>de</strong> O et par τ son temps propre. Soit (x α ) un système <strong>de</strong><br />
coordonnées <strong>de</strong> E défini au voisinage <strong>de</strong> L . L’équation <strong>de</strong> L , paramétrée par le temps<br />
propre, est alors donnée par quatre fonctions X α : R → R telles que, le long <strong>de</strong> L ,<br />
x α = X α (τ). (B.61)<br />
1 Rappeler l’expression, en fonction <strong>de</strong> X α (τ), <strong>de</strong>s composantes u α <strong>de</strong> la 4-vitesse u<br />
par rapport à la base naturelle ( ∂α) associée aux coordonnées (x α ).<br />
2 Pour toute fonction scalaire f définie le long <strong>de</strong> L , c’est-à-dire toute fonction f :<br />
L → R, on désignera par ˜ f n’importe quel champ scalaire défini sur E qui coïnci<strong>de</strong> avec<br />
f sur L , c’est-à-dire n’importe quel champ ˜ f : E → R, (x 0 , x 1 , x 2 , x 3 ) ↦→ ˜ f(x 0 , x 1 , x 2 , x 3 )<br />
qui vérifie<br />
∀τ ∈ R, ˜ f(X 0 (τ), X 1 (τ), X 2 (τ), X 3 (τ)) = f(τ), (B.62)<br />
où f(τ) désigne la valeur <strong>de</strong> f au point <strong>de</strong> L <strong>de</strong> temps propre τ. ˜ f étant un champ scalaire<br />
sur E , on peut considérer son gradient ∇ ˜ f. Exprimer les composantes ∇α ˜ f <strong>de</strong> ∇ ˜ f par<br />
rapport aux coordonnées (x α ) en fonction <strong>de</strong>s dérivées partielles <strong>de</strong> ˜ f. En utilisant les<br />
composantes <strong>de</strong> u α obtenues à la question 1, montrer que l’on a la relation<br />
∇u ˜ f = u α ∇α ˜ f = 1 df<br />
. (B.63)<br />
c dτ<br />
3 On appelle 4-accélération <strong>de</strong> l’observateur O le vecteur suivant défini le long <strong>de</strong> L :<br />
a := ∇u u, (B.64)<br />
où ∇ est la connexion associée à la métrique g. Montrer que a est un vecteur orthogonal<br />
à u. Que vaut a si L est une géodésique ?<br />
4 Exprimer les composantes a α <strong>de</strong> a dans la base naturelle ( ∂α) en fonction <strong>de</strong>s composantes<br />
<strong>de</strong> u et <strong>de</strong>s symboles <strong>de</strong> Christoffel Γ α µν <strong>de</strong> la métrique g.<br />
5 En utilisant les résultats <strong>de</strong>s questions 1 et 2 (sans toutefois employer <strong>de</strong>s notations<br />
distinctes pour ũ α et u α ), exprimer les composantes a α en terme <strong>de</strong>s fonctions X α (τ).<br />
Comparer avec l’équation <strong>de</strong>s géodésiques et conclure.<br />
6 Pour tout champ vectoriel v sur E , on appelle dérivée <strong>de</strong> Fermi-Walker <strong>de</strong> v le long<br />
<strong>de</strong> L le vecteur défini en tout point <strong>de</strong> L par<br />
D FW<br />
u v := ∇u v + (u · v) a − (a · v) u. (B.65)<br />
Montrer que DFW u u = 0 et que si v est orthogonal à u (c’est-à-dire si v est dans l’espace<br />
local <strong>de</strong> repos <strong>de</strong> l’observateur O), alors DFW u v l’est également. La dérivée covariante ∇u v<br />
a-t-elle cette propriété ?