Relativité Générale - LUTH - Observatoire de Paris
Relativité Générale - LUTH - Observatoire de Paris
Relativité Générale - LUTH - Observatoire de Paris
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
B.4 Observateur accéléré et horizon <strong>de</strong> Rindler 183<br />
3.2 Un repère mobile lié à l’observateur O correspond à une tétra<strong>de</strong> orthonormale (e(α))<br />
définie en tout point O(τ) <strong>de</strong> L comme suit : (i) e(0) = u, (ii) e(1) est un vecteur unitaire,<br />
tangent à Rτ et au plan (t, x) (rappelons que vecteur unitaire signifie e(1) · e(1) = 1), (iii)<br />
e(2) est un vecteur unitaire, tangent à Rτ et orthogonal à e(0), ainsi qu’à e(1), (iv) e(3) est<br />
un vecteur unitaire, tangent à Rτ et orthogonal aux trois vecteurs précé<strong>de</strong>nts. Montrer<br />
que le choix<br />
e(1) = e 0 (1) ∂0 + e x (1) ∂x, e x (1) > 0, (B.48)<br />
e(2) = ∂y et e(3) = ∂z (B.49)<br />
correspond à une telle définition. Exprimer les composantes e 0 (1) et ex (1) du vecteur e(1) en<br />
fonction <strong>de</strong> τ.<br />
3.3 On définit dans la région <strong>de</strong> l’espace-temps qui n’est pas cachée <strong>de</strong> O par l’horizon<br />
<strong>de</strong> Rindler H, un système <strong>de</strong> coordonnées (x ′α ) = (cτ, ξ, y, z) <strong>de</strong> la manière suivante : à<br />
tout point M, on attribue la coordonnée x ′0 = cτ où τ est tel que M ∈ Rτ. On définit<br />
ensuite les coordonnées (x ′1 , x ′2 , x ′3 ) = (ξ, y, z) comme l’unique triplet vérifiant<br />
−−−−−→<br />
O(τ )M = ξ e(1)(τ) + y e(2)(τ) + z e(3)(τ), (B.50)<br />
où O(τ) = Rτ ∩ L. Les coordonnées (x ′α<br />
) = (cτ, ξ, y, z) sont appelées coordonnées <strong>de</strong><br />
Rindler. Pour M voisin <strong>de</strong> L, montrer que ces coordonnées sont celles mises en œuvre<br />
par l’observateur O à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> mesures physiques. En décomposant le vecteur −−−−−→<br />
O(τ )M<br />
sur la base naturelle ( ∂α) liée aux coordonnées inertielles et en comparant avec (B.50) à<br />
l’ai<strong>de</strong> du résultat du 3.2, montrer que les formules <strong>de</strong> passage <strong>de</strong>s coordonnées (xα ) aux<br />
coordonnées (x ′α<br />
) sont<br />
⎧<br />
⎪⎨<br />
ct = (ξ + a<br />
⎪⎩<br />
−1 ) sinh(acτ)<br />
x = (ξ + a−1 ) cosh(acτ) − a−1 (B.51)<br />
y = y<br />
z = z.<br />
Vérifier que ces formules sont compatibles avec l’équation <strong>de</strong> la ligne d’univers L telle que<br />
donnée par (B.37)-(B.40).<br />
3.4 Que vaut la coordonnée ξ sur l’horizon <strong>de</strong> Rindler H ?<br />
3.5 Montrer que les composantes du tenseur métrique par rapport aux coordonnées <strong>de</strong><br />
Rindler sont données par<br />
g ′ µν dx ′µ dx ′ν = − (1 + aξ) 2 c 2 dτ 2 + dξ 2 + dy 2 + dz 2 . (B.52)<br />
3.6 Que peut-on dire du vecteur ∂τ <strong>de</strong> la base naturelle associée aux coordonnées <strong>de</strong><br />
Rindler ? Exprimer ∂τ en fonction <strong>de</strong> ∂0, ∂x, t et x.<br />
3.7 Quelle est, en terme <strong>de</strong>s coordonnées (cτ, ξ), l’équation <strong>de</strong>s géodésiques lumière<br />
confinées au plan (ct, x) ? Dessiner l’allure <strong>de</strong> ces géodésiques dans un diagramme d’espacetemps<br />
basé sur les coordonnées <strong>de</strong> Rindler (cτ, ξ). Commenter.