Relativité Générale - LUTH - Observatoire de Paris
Relativité Générale - LUTH - Observatoire de Paris Relativité Générale - LUTH - Observatoire de Paris
176 Problèmes l’ordre de grandeur de Φ(r)/c 2 pour r voisin de R⊕ ? On donne G = 6.67×10 −11 m 3 kg −1 s −2 , c = 3.0 × 10 8 m s −1 , M = 6.0 × 10 24 kg et R⊕ = 6.4 × 10 6 m. 2 Quelles sont les symétries de l’espace-temps décrit par la métrique (B.1) ? 3 On appelle observateurs statiques les observateurs S de coordonnées r, θ et ϕ constantes. Ces observateurs se réduisent à des observateurs galiléens à la limite newtonienne. En particulier, ils ne tournent pas avec la Terre. Montrer qu’au premier ordre en |Φ|/c2 , la 4-vitesse des observateurs statiques est de la forme u∗ = 1 − Φ c2 ∂0, (B.2) où ∂0 est le premier vecteur de la base naturelle associée aux coordonnées (x 0 = ct, r, θ, ϕ) : ∂0 = c −1 ∂t. 4 Considérons un observateur O en mouvement quelconque (r, θ et ϕ variables) au voisinage de la Terre (dans les applications ultérieures, ce sera tout aussi bien un observateur à bord d’une fusée ou d’un satellite, qu’un observateur au sol). Appelons u sa 4-vitesse et introduisons le facteur de Lorentz Γ entre O et l’observateur statique coïncident (c’està-dire l’observateur S se trouvant au même point d’espace-temps que O). Quelle est la relation entre Γ et les 4-vitesses u et u∗ ? Montrer qu’au premier ordre en |Φ|/c 2 , la composante u 0 de u vaut u 0 = Γ 1 − Φ c2 . (B.3) 5 On définit la 3-vitesse de O par rapport à l’observateur statique S par v := dr ∂r + dτ∗ dθ ∂θ + dτ∗ dϕ ∂ϕ, (B.4) dτ∗ où τ∗ est le temps propre de S. Dire pourquoi v est un vecteur orthogonal à u∗ et montrer que l’on a u = Γ u∗ + 1 c v . (B.5) [Indication : on pourra écrire dr/dτ∗ = dr/dτ × dτ/dτ∗, (idem pour dθ/dτ∗ et dϕ/dτ∗) où τ est le temps propre de O, puis dτ/dτ∗ = dτ/dt × dt/dτ∗ et utiliser (B.2) et (B.3)]. En déduire que Γ = 1 − 1 −1/2 v · v , (B.6) c2 où le produit scalaire v · v est celui donné par le tenseur métrique g. Commenter. 6 On considère à présent un photon, décrit par sa 4-impulsion p. Montrer que l’énergie du photon mesurée par un observateur statique S coïncident est E = cK 1 − Φ c2 , (B.7)
où l’on a posé B.1 Décalage spectral au voisinage de la Terre 177 K := − ∂0 · p = − 1 + 2 Φ c2 p 0 . (B.8) 7 On rappelle que l’impulsion du photon mesuré par l’observateur statique S est donnée par P = p − E c u∗. (B.9) On pose P =: P n, avec P > 0 et n · n = 1 (vecteur unitaire par rapport à la métrique g). Que peut on dire du vecteur n vis-à-vis du vecteur u∗ ? Montrer que P = K 1 − Φ c2 , (B.10) si bien que l’on peut écrire la 4-impulsion du photon sous la forme p = K 1 − Φ c2 (u∗ + n) . (B.11) 8 Revenons à l’observateur mobile O considéré aux questions 1.4 et 1.5. En utilisant (B.5) et (B.11), montrer que l’énergie du photon mesurée par O est E = cKΓ 1 − Φ c2 1 − 1 c n · v . (B.12) 9 On considère à présent deux observateurs mobiles : l’un, O1, qui émet le photon, au point A1 de coordonnées (t1, r1, θ1, ϕ1), et l’autre, O2, qui le reçoit au point A2 de coordonnées (t2, r2, θ2, ϕ2). Que peut on dire de la quantité K le long de la trajectoire du photon entre A1 et A2 ? En déduire la relation entre la fréquence ν2 du photon mesurée par le récepteur O2 et la fréquence ν1 mesurée par l’émetteur O1. On notera Φ1, Γ1, v1 et n1 (resp. Φ2, Γ2, v2 et n2) les valeurs de Φ, Γ, v et n en A1 (resp. A2). On rappelle que la fréquence d’un photon est reliée à son énergie par la relation E = hν, où h est la constante de Planck. 10 Effectuer les limites suivantes : a) v1 = 0 et v2 = 0, b) Φ1 = Φ2 = 0 et v2 = 0, c) même chose que b) mais avec en plus v1 = v1n1, et commenter. 11 Montrer qu’un développement limité de la formule obtenue à la question 1.9, au premier ordre en |Φ|/c2 et au second ordre en |v1|/c et |v2|/c, conduit à ν2 1 + ν1 1 c n · (v1 − v2) + 1 c2 Φ1 − Φ2 + 1 2 (v2 2 − v 2 1) + (n · v1) 2 − (n · v1)(n · v2) , (B.13)
- Page 126 and 127: 126 Trous noirs Fig. 5.3 - Diagramm
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où l’on a posé<br />
B.1 Décalage spectral au voisinage <strong>de</strong> la Terre 177<br />
K := − <br />
∂0 · p = − 1 + 2 Φ<br />
c2 <br />
p 0 . (B.8)<br />
7 On rappelle que l’impulsion du photon mesuré par l’observateur statique S est donnée<br />
par<br />
P = p − E<br />
c u∗. (B.9)<br />
On pose P =: P n, avec P > 0 et n · n = 1 (vecteur unitaire par rapport à la métrique<br />
g). Que peut on dire du vecteur n vis-à-vis du vecteur u∗ ? Montrer que<br />
<br />
P = K 1 − Φ<br />
c2 <br />
, (B.10)<br />
si bien que l’on peut écrire la 4-impulsion du photon sous la forme<br />
<br />
p = K 1 − Φ<br />
c2 <br />
(u∗ + n) . (B.11)<br />
8 Revenons à l’observateur mobile O considéré aux questions 1.4 et 1.5. En utilisant<br />
(B.5) et (B.11), montrer que l’énergie du photon mesurée par O est<br />
<br />
E = cKΓ 1 − Φ<br />
c2 <br />
1 − 1<br />
c<br />
<br />
n · v . (B.12)<br />
9 On considère à présent <strong>de</strong>ux observateurs mobiles : l’un, O1, qui émet le photon,<br />
au point A1 <strong>de</strong> coordonnées (t1, r1, θ1, ϕ1), et l’autre, O2, qui le reçoit au point A2 <strong>de</strong><br />
coordonnées (t2, r2, θ2, ϕ2). Que peut on dire <strong>de</strong> la quantité K le long <strong>de</strong> la trajectoire du<br />
photon entre A1 et A2 ? En déduire la relation entre la fréquence ν2 du photon mesurée<br />
par le récepteur O2 et la fréquence ν1 mesurée par l’émetteur O1. On notera Φ1, Γ1, v1<br />
et n1 (resp. Φ2, Γ2, v2 et n2) les valeurs <strong>de</strong> Φ, Γ, v et n en A1 (resp. A2). On rappelle<br />
que la fréquence d’un photon est reliée à son énergie par la relation E = hν, où h est la<br />
constante <strong>de</strong> Planck.<br />
10 Effectuer les limites suivantes :<br />
a) v1 = 0 et v2 = 0,<br />
b) Φ1 = Φ2 = 0 et v2 = 0,<br />
c) même chose que b) mais avec en plus v1 = v1n1,<br />
et commenter.<br />
11 Montrer qu’un développement limité <strong>de</strong> la formule obtenue à la question 1.9, au<br />
premier ordre en |Φ|/c2 et au second ordre en |v1|/c et |v2|/c, conduit à<br />
ν2<br />
1 +<br />
ν1<br />
1<br />
c n · (v1 − v2) + 1<br />
c2 <br />
Φ1 − Φ2 + 1<br />
2 (v2 2 − v 2 1) + (n · v1) 2 <br />
− (n · v1)(n · v2) ,<br />
(B.13)