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Relativité Générale - LUTH - Observatoire de Paris

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(7.2) :<br />

7.2 Solutions maximalement symétriques 163<br />

Rαβ = R σ ασβ = κ( δ σ σ gαβ − δ<br />

<br />

=4<br />

σ β gασ) = 3κ gαβ, (7.4)<br />

<strong>de</strong> sorte que le tenseur d’Einstein vaut [cf. Eq. (4.114)]<br />

Gαβ = Rαβ − 1<br />

2 R gαβ = 3κ gαβ − 1<br />

2 12κ gαβ = −3κ gαβ. (7.5)<br />

L’équation d’Einstein (7.1) s’écrit donc<br />

(Λ − 3κ) g = 8πG<br />

T . (7.6)<br />

c4 On en déduit qu’un espace-temps maximalement symétrique vi<strong>de</strong> (T = 0) a forcément une<br />

constante cosmologique égale à 3κ. S’il n’est pas vi<strong>de</strong> et que l’on suppose que le tenseur<br />

énergie-impulsion est celui d’un flui<strong>de</strong> parfait, c’est-à-dire a la forme (4.120), alors (7.6)<br />

implique<br />

ρc 2 4 Λ − 3κ<br />

+ p = 0 et p = c , (7.7)<br />

8πG<br />

soit<br />

2 3κ − Λ<br />

ρ = c<br />

8πG<br />

et p = −ρ c 2 . (7.8)<br />

Une telle équation d’état est celle <strong>de</strong> l’énergie dite “du vi<strong>de</strong>”.<br />

Examinons à présent les différents types <strong>de</strong> solutions maximalement symétriques, en<br />

supposant que le contenu en “matière” <strong>de</strong> l’espace-temps assure que (7.8) soit vérifiée,<br />

c’est-à-dire que l’équation d’Einstein soit satisfaite. Comme toute l’information sur la<br />

métrique est codée dans la constante κ, il n’y a que trois cas possibles :<br />

• κ = 0 : d’après (7.2) le tenseur <strong>de</strong> Riemann est i<strong>de</strong>ntiquement nul, autrement dit la<br />

métrique g est plate : (E , g) est alors l’espace-temps <strong>de</strong> Minkowski ;<br />

• κ > 0 : d’après (7.3) la courbure scalaire est positive : (E , g) est alors<br />

l’espace-temps <strong>de</strong> <strong>de</strong> Sitter, que nous allons étudier au § 7.2.2 ;<br />

• κ < 0 : d’après (7.3) la courbure scalaire est négative : (E , g) est alors<br />

l’espace-temps anti-<strong>de</strong> Sitter, que nous allons étudier au § 7.2.3.<br />

7.2.2 Espace-temps <strong>de</strong> <strong>de</strong> Sitter<br />

L’espace-temps <strong>de</strong> <strong>de</strong> Sitter est l’espace-temps (E , g) maximalement symétrique <strong>de</strong><br />

courbure scalaire strictement positive R = 12κ > 0. Il a la topologie <strong>de</strong> R × S 3 , où S 3<br />

est l’hypersphère <strong>de</strong> dimension 3. On peut ainsi le décrire par <strong>de</strong>s coordonnées (x α ) =<br />

(ct, χ, θ, ϕ) telles que t ∈ R, χ ∈ [0, π], θ ∈ [0, π] et ϕ ∈ [0, 2π[. Le tenseur métrique a<br />

alors la forme suivante :<br />

gαβ dx α dx β = −c 2 dt 2 + κ −1 cosh 2 ( √ κ ct) dχ 2 + sin 2 χ dθ 2 + sin 2 θ dϕ 2 . (7.9)<br />

On peut “visualiser” (E , g) comme l’hyperboloï<strong>de</strong> (<strong>de</strong> dimension 4) d’équation<br />

− v 2 + x 2 + y 2 + z 2 + w 2 = κ −1<br />

(7.10)

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