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Relativité Générale - LUTH - Observatoire de Paris

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122 Trous noirs<br />

Fig. 5.1 – Espace-temps <strong>de</strong> Schwarzschild en coordonnées d’Eddington-Finkelstein 3+1 (c˜t, r, θ, ϕ). Les<br />

lignes en traits continus représentent les hypersurfaces t = const où t est la coordonnée <strong>de</strong> Schwarzschild.<br />

Les droites en pointillés inclinées à 45 <strong>de</strong>grés représentent les géodésiques lumière radiales entrantes et<br />

les autres lignes en pointillés les géodésiques lumière radiales sortantes. H est l’horizon <strong>de</strong>s événements,<br />

situé en r = RS. Le vecteur <strong>de</strong> Killing associé à la stationnarité, ξ (0) = c−1 ∂˜t , est une normale lumière<br />

<strong>de</strong> H. Il est donc tangent à H.<br />

Puisque <strong>de</strong>t(g˜α β ˜) = 0, g n’est donc pas dégénérée en r = RS. Nous concluons donc<br />

r=RS<br />

que la singularité r = RS <strong>de</strong>s coefficients métriques gαβ dans les coordonnées <strong>de</strong> Schwarzschild<br />

est due à ces coordonnées et ne reflète pas une singularité du tenseur métrique g.<br />

C’est un exemple <strong>de</strong> ce que l’on appelle une singularité <strong>de</strong> coordonnées.<br />

L’espace-temps <strong>de</strong> Schwarzschild est représenté sur la Fig. 5.1 en coordonnées d’Eddington-Finkelstein<br />

3+1. On voit clairement sur cette figure que les coordonnées <strong>de</strong> Schwarzschild<br />

(ct, r, θ, ϕ) sont pathologiques en r = RS car les hypersurfaces <strong>de</strong> coordonnée t<br />

constante ne traversent jamais l’hypersurface r = RS (elles “s’accumulent” en r = RS).<br />

5.2.2 Singularité centrale<br />

Examinons à présent la singularité en r = 0, qui est présente, non seulement dans les<br />

composantes du tenseur métrique en coordonnées <strong>de</strong> Schwarzschild [Eq. (5.4)], mais aussi<br />

dans celles en coordonnées d’Eddington-Finkelstein 3+1 [Eq. (5.12)]. Après avoir évalué le<br />

tenseur <strong>de</strong> Riemann associé à la métrique <strong>de</strong> Schwarzschild [par exemple en calculant ses<br />

composantes en coordonnées <strong>de</strong> Schwarzschild via l’Eq. (4.98)], on peut former le scalaire<br />

RαβµνR αβµν , où Rαβµν := gασR σ βµν et Rαβµν := g βγ g µρ g νσ R α γρσ. On obtient<br />

RαβµνR αβµν = 12 R2 S<br />

. (5.14)<br />

r6

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