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Relativité Générale - LUTH - Observatoire de Paris

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110 Équation d’Einstein<br />

On retrouve ainsi l’interprétation <strong>de</strong>s champs scalaires ρ et p donnée plus haut.<br />

Un flui<strong>de</strong> parfait satisfait la condition d’énergie faible ssi ρ ≥ 0 et ρ + p ≥ 0 et à la<br />

condition d’énergie dominante ssi ρ ≥ |p|.<br />

4.5 Équation d’Einstein<br />

4.5.1 Énoncé<br />

L’équation d’Einstein relie le tenseur d’Einstein G au tenseur énergie-impulsion T via<br />

G + Λ g = 8πG<br />

T , (4.134)<br />

c4 où Λ est une constante, appelée constante cosmologique, et G est la constante <strong>de</strong> Newton<br />

donnée par (3.7). Une <strong>de</strong>s motivations d’Einstein était en effet <strong>de</strong> trouver une formulation<br />

qui assure que le tenseur énergie-impulsion soit à divergence nulle, ce qui est une forme <strong>de</strong><br />

conservation locale <strong>de</strong> l’énergie et <strong>de</strong> l’impulsion. Comme on l’a vu au § 4.3.3, le tenseur<br />

d’Einstein vérifie cette propriété [i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong> Bianchi contractée (4.115)] et par ailleurs<br />

∇ · g = 0, puisque la connexion ∇ est compatible avec la métrique g [Eq. (4.62)]. La<br />

forme (4.134) implique donc<br />

∇ · T = 0 . (4.135)<br />

En explicitant le tenseur d’Einstein en terme du tenseur <strong>de</strong> Ricci [cf Eq. (4.114)],<br />

l’équation d’Einstein s’écrit sous la forme<br />

R − 1<br />

8πG<br />

R g + Λ g = T . (4.136)<br />

2 c4 On peut soit postuler l’équation d’Einstein (ce que nous ferons ici), soit la dériver à<br />

partir d’un principe variationnel, en utilisant l’action d’Hilbert-Einstein (cf. le cours <strong>de</strong><br />

gravitation <strong>de</strong> Jérôme Perez).<br />

4.5.2 Limite newtonienne<br />

En champ gravitationnel faible, on peut toujours trouver un système <strong>de</strong> coordonnées<br />

(xα ) = (ct, x, y, z) où les composantes <strong>de</strong> la métrique s’écrivent<br />

gαβdx α dx β <br />

= − 1 + Φ<br />

c2 2 c 2 dt 2 <br />

+ 1 + Φ<br />

c2 −2 dx2 2 2<br />

+ dy + dz . (4.137)<br />

Φ désigne le potentiel gravitationnel newtonien et doit vérifier<br />

|Φ| ≪ c 2 . (4.138)<br />

On peut également écrire (4.137) sous la forme équivalente au premier ordre en Φ/c2 :<br />

gαβdx α dx β <br />

= − 1 + 2 Φ<br />

c2 <br />

c 2 dt 2 <br />

+ 1 − 2 Φ<br />

c2 <br />

dx2 2 2<br />

+ dy + dz . (4.139)

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