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Relativité Générale - LUTH - Observatoire de Paris

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102 Équation d’Einstein<br />

Si on utilise plutôt les coordonnées sphériques (xα′ ) = (ct, r, θ, ϕ) liées aux coor-<br />

données cartésiennes via les formules (2.21), les composantes gα ′ β ′ <strong>de</strong> g sont données<br />

par la matrice (4.66), dont le déterminant vaut<br />

g = −r 4 sin 2 θ. (4.79)<br />

La divergence en terme <strong>de</strong>s composantes sphériques s’écrit donc<br />

∇ · v = ∂v0 1<br />

+<br />

∂x0 r2 ∂ 2 r<br />

r v<br />

∂r<br />

+ 1<br />

sin θ<br />

∂<br />

∂θ<br />

θ<br />

sin θ v + ∂vϕ<br />

. (4.80)<br />

∂ϕ<br />

Les composantes (v0 , vr , vθ , vϕ ) ci-<strong>de</strong>ssus sont relatives à la base naturelle ( ∂0, ∂r, ∂θ, ∂ϕ)<br />

associée aux coordonnées sphériques. Si on utilise plutôt une base orthonormale (eˆα)<br />

reliée à la base naturelle par (2.66), les composantes (v ˆα ) dans cette base sont telles<br />

que<br />

v 0 = v ˆ0 r ˆr θ v<br />

, v = v , v = ˆ θ<br />

r , vϕ ˆϕ v<br />

= . (4.81)<br />

r sin θ<br />

L’Eq. (4.80) <strong>de</strong>vient alors<br />

∇ · v = ∂vˆ0 1<br />

+<br />

∂x0 r2 ∂ 2 ˆr<br />

r v<br />

∂r<br />

+ 1<br />

r sin θ<br />

On retrouve là une formule bien connue.<br />

4.3 Tenseur <strong>de</strong> courbure<br />

∂<br />

<br />

sin θ v<br />

∂θ<br />

ˆ <br />

θ<br />

+ 1<br />

r sin θ<br />

4.3.1 Transport parallèle non infinitésimal et courbure<br />

∂v ˆϕ<br />

. (4.82)<br />

∂ϕ<br />

La variation d’un vecteur δv d’un champ vectoriel v lors d’un déplacement infinitésimal<br />

a été définie grâce à la connexion ∇ au § 4.2.2, suivant l’Eq. (4.20) :<br />

δv := ∇−→ dP v. (4.83)<br />

On peut alors définir la variation du champ v entre <strong>de</strong>ux points A et B non infiniment<br />

proches en intégrant (4.83) le long d’un chemin reliant A à B. Mais en général, le résultat<br />

dépend du choix <strong>de</strong> ce chemin. D’une manière équivalente, si l’on transporte un vecteur<br />

<strong>de</strong> A à B parallèlement à lui même (c’est-à-dire en assurant δv = 0 sur chaque tronçon<br />

infinitésimal), le vecteur obtenu en B dépend du choix du chemin (cf. Fig. 4.1). Il s’agit<br />

d’une manifestation <strong>de</strong> la courbure <strong>de</strong> la connexion ∇.<br />

Voyons cela dans le détail. Considérons le cas simple où il y ne faut que <strong>de</strong>ux tronçons<br />

élémentaires −→<br />

dP 1 et −→<br />

dP 2 pour aller <strong>de</strong> A à B. Autrement dit, nous considérons un point<br />

intermédiaire I entre A et B. Fixons un système <strong>de</strong> coordonnées (xα ) et écrivons les<br />

coordonnées <strong>de</strong> ces points comme (cf. Fig. 4.2) :<br />

x α (A) = x α 0<br />

x α (I) = x α 0 + dx α 1<br />

x α (B) = x α 0 + dx α 1 + dx α 2<br />

(4.84)

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