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Le succès de ce projet conduit maintenant le ministère de la Justice du Liban à reproduire le modèle jordanien, répondant ainsi à la requête d’ONG locales. Par ailleurs, une coopération sur ce sujet a démarré, à l’initiative d’une organisation turque, entre ONG jordaniennes, palestiniennes et libanaises. Ces interventions de la société civile ont amené les ministères de la Justice des trois pays à se concerter en vue de répondre à la nécessité urgente d’harmoniser leurs procédures. Apports de la DDC: un modeste appui financier, la contribution à des échanges d’expériences entre ONG, ainsi qu’entre ONG et pouvoirs publics. 5.2.8 Le Programme environnemental global (PEG) Le plan d’action du sommet de Johannesburg souligne que les pays industrialisés, compte tenu de leurs modes de consommation irrationnels, ont une responsabilité particulière quant aux modifications de l’environnement. Cependant, du fait que la responsabilité des pays en développement en ce qui concerne ces phénomènes tend à augmenter, il devient de plus en plus important de les intéger au processus de prévention des risques qui pèsent sur l’environnement global. C’est pourquoi la DDC s’efforce, à travers toutes les actions relevant de son programme environnemental global, de promouvoir un équilibre durable entre le développement socioéconomique et la capacité de charge des écosystèmes dont dépend la vie. Ces efforts sont coordonnés avec l’OFEFP afin de créer des synergies entre la coopération multilatérale et les activités bilatérales. Ces échanges permettent également de tirer parti des expériences de terrain lors de la négociation de conventions environnementales multilatérales. Objectifs et mise en œuvre du PEG Dans le cadre de la mission générale de la DDC, la raison d’être spécifique du PEG est de soutenir les pays en développement dans leurs efforts de mise en œuvre des conventions-cadres des Nations Unies dans le domaine de l’environnement global. Ce soutien prend en priorité la forme de mesures de prévention contre la dégradation de l’environnement global et contribue ainsi à l’amélioration des conditions socioéconomiques locales (utilisation plus efficace des ressources, réduction des polluants) en faisant prendre conscience à l’ensemble des acteurs du développement de la gravité des problèmes globaux de l’environnement, qui représentent à long terme une menace très profonde pour le développement durable. Forte des expériences du PEG, la DDC est en mesure de s’engager dans le dialogue politique afin de garantir d’une part que les dimensions sociales et économiques seront pleinement intégrées dans les instruments relatifs à l’environnement global, et d’autre part que la lutte contre les problèmes globaux de l’environnement deviendra un objectif à part entière de l’ensemble des actions de la coopération au développement. Ce dialogue se situe à plusieurs niveaux. Il a lieu tout d’abord au sein de la DDC (par exemple préparation de programmes par pays ou de stratégies sectorielles); en outre, il est établi sur le plan bilatéral avec les institutions des pays partenaires. En Suisse, le dialogue est noué avec les autres offices de l’administration et tous les acteurs nationaux du développement durable. Enfin, sur le plan multilatéral, les organisations de l’ONU, la Banque mondiale et l’OCDE y sont associées. 4228

Priorités thématiques Les priorités thématiques du PEG peuvent être regroupées en trois domaines principaux: – protection du climat et gestion rationnelle de l’énergie; – gestion rationnelle des substances toxiques; – conservation de la biodiversité et gestion rationnelle des ressources naturelles. Exemple concret En Equateur, la gestion rationnelle des déchets dans près de 300 établissements du domaine de la santé a permis de réduire la quantité de déchets infectieux, grâce au tri des déchets (33 % des lits d’hôpitaux et des cliniques du pays sont concernés par le projet). Le personnel hospitalier a été sensibilisé au maniement des déchets, et des équipes responsables du tri ont été formées. À Quito, les déchets hospitaliers sont mis en décharge d’une manière adéquate. Grâce à la formation donnée au personnel médical, les accidents dans le maniement du matériel infectieux ont également pu être réduits. Le projet contribue à soutenir l’Equateur dans la mise en œuvre de la Convention de Bâle sur les mouvements transfrontières de déchets dangereux et leur élimination. 5.3 La coopération multilatérale au développement Relever des défis aussi globaux que la pauvreté, la dégradation de l’environnement, les migrations ou le sida dépasse largement les moyens dont peut disposer un pays. Dès lors, c’est à la communauté internationale qu’il incombe de plus en plus de s’y attaquer. Les institutions multilatérales contribuent à résoudre, dans les pays en développement, des problèmes complexes ou politiquement délicats qui excèdent les possibilités de la coopération bilatérale, parce qu’ils revêtent un caractère global ou nécessitent des fonds considérables. Leur taille, leur réputation et leurs compétences permettent à ces institutions de secourir à tous égards les populations en détresse et d’appliquer des solutions régionales, qui dépassent les frontières politiques. Les tribunes et les institutions multilatérales exercent aujourd’hui une fonction directrice dans la coopération au développement: elles identifient de nouveaux problèmes et tentent de les résoudre, assurent la coordination politique et instaurent des normes et des principes applicables partout dans le monde. Elles définissent ainsi, pour une grande part, le cadre général de la coopération au développement. Dans son rapport sur la politique extérieure 2000, le Conseil fédéral annonce son intention d’attribuer un rôle clé aux activités multilatérales de la Suisse. Ce sont le plus souvent des tribunes et des organisations multilatérales qui prennent en main les nouveaux problèmes et qui parviennent à mettre en œuvre des solutions. Pour contribuer efficacement à résoudre des problèmes globaux – et, parallèlement, à sauvegarder ses intérêts à long terme –, la Suisse doit participer activement aux réseaux de la communauté internationale et aux processus de décision multilatéraux. 4229

Le succès <strong>de</strong> ce proj<strong>et</strong> conduit maintenant le ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Justice du Liban à<br />

reproduire le modèle jordanien, répondant ainsi à <strong>la</strong> requête d’ONG locales. Par<br />

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turque, entre ONG jordaniennes, palestiniennes <strong>et</strong> libanaises. Ces interventions<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> société civile ont amené les ministères <strong>de</strong> <strong>la</strong> Justice <strong>de</strong>s trois pays à se concerter<br />

en vue <strong>de</strong> répondre à <strong>la</strong> nécessité urgente d’harmoniser leurs procédures.<br />

Apports <strong>de</strong> <strong>la</strong> DDC: un mo<strong>de</strong>ste appui financier, <strong>la</strong> contribution à <strong>de</strong>s échanges<br />

d’expériences entre ONG, ainsi qu’entre ONG <strong>et</strong> pouvoirs publics.<br />

5.2.8 Le Programme environnemental global (PEG)<br />

Le p<strong>la</strong>n d’action du somm<strong>et</strong> <strong>de</strong> Johannesburg souligne que les pays industrialisés,<br />

compte tenu <strong>de</strong> leurs mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> consommation irrationnels, ont une responsabilité<br />

particulière quant aux modifications <strong>de</strong> l’environnement. Cependant, du fait que <strong>la</strong><br />

responsabilité <strong>de</strong>s pays en développement en ce qui concerne ces phénomènes tend à<br />

augmenter, il <strong>de</strong>vient <strong>de</strong> plus en plus important <strong>de</strong> les intéger au processus <strong>de</strong> prévention<br />

<strong>de</strong>s risques qui pèsent sur l’environnement global. C’est pourquoi <strong>la</strong> DDC<br />

s’efforce, à travers toutes les actions relevant <strong>de</strong> son programme environnemental<br />

global, <strong>de</strong> promouvoir un équilibre durable entre le développement socioéconomique<br />

<strong>et</strong> <strong>la</strong> capacité <strong>de</strong> charge <strong>de</strong>s écosystèmes dont dépend <strong>la</strong> vie. Ces efforts<br />

sont coordonnés avec l’OFEFP afin <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s synergies entre <strong>la</strong> <strong>coopération</strong><br />

multi<strong>la</strong>térale <strong>et</strong> les activités bi<strong>la</strong>térales. Ces échanges perm<strong>et</strong>tent également <strong>de</strong> tirer<br />

parti <strong>de</strong>s expériences <strong>de</strong> terrain lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> négociation <strong>de</strong> conventions environnementales<br />

multi<strong>la</strong>térales.<br />

Objectifs <strong>et</strong> mise en œuvre du PEG<br />

Dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> mission générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> DDC, <strong>la</strong> raison d’être spécifique du PEG<br />

est <strong>de</strong> soutenir les pays en développement dans leurs efforts <strong>de</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s<br />

conventions-cadres <strong>de</strong>s Nations Unies dans le domaine <strong>de</strong> l’environnement global.<br />

Ce soutien prend en priorité <strong>la</strong> forme <strong>de</strong> mesures <strong>de</strong> prévention contre <strong>la</strong> dégradation<br />

<strong>de</strong> l’environnement global <strong>et</strong> contribue ainsi à l’amélioration <strong>de</strong>s conditions socioéconomiques<br />

locales (utilisation plus efficace <strong>de</strong>s ressources, réduction <strong>de</strong>s polluants)<br />

en faisant prendre conscience à l’ensemble <strong>de</strong>s acteurs du développement <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> gravité <strong>de</strong>s problèmes globaux <strong>de</strong> l’environnement, qui représentent à long terme<br />

une menace très profon<strong>de</strong> pour le développement durable.<br />

Forte <strong>de</strong>s expériences du PEG, <strong>la</strong> DDC est en mesure <strong>de</strong> s’engager dans le dialogue<br />

politique afin <strong>de</strong> garantir d’une part que les dimensions sociales <strong>et</strong> économiques<br />

seront pleinement intégrées dans les instruments re<strong>la</strong>tifs à l’environnement global, <strong>et</strong><br />

d’autre part que <strong>la</strong> lutte contre les problèmes globaux <strong>de</strong> l’environnement <strong>de</strong>viendra<br />

un objectif à part entière <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>coopération</strong> au développement.<br />

Ce dialogue se situe à plusieurs niveaux. Il a lieu tout d’abord au sein <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

DDC (par exemple préparation <strong>de</strong> programmes par pays ou <strong>de</strong> stratégies sectorielles);<br />

en outre, il est établi sur le p<strong>la</strong>n bi<strong>la</strong>téral avec les institutions <strong>de</strong>s pays partenaires.<br />

En Suisse, le dialogue est noué avec les autres offices <strong>de</strong> l’administration <strong>et</strong> tous<br />

les acteurs nationaux du développement durable. Enfin, sur le p<strong>la</strong>n multi<strong>la</strong>téral, les<br />

organisations <strong>de</strong> l’ONU, <strong>la</strong> Banque mondiale <strong>et</strong> l’OCDE y sont associées.<br />

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