Message concernant la continuation de la coopération technique et ...
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dans le Sud, les principaux critères retenus pour la sélection d’organisations partenaires sont le potentiel de développement, l’efficacité, l’initiative propre et l’engagement, ainsi que les résultats escomptés d’une aide subsidiaire apportée par la DDC. Le partenariat se fonde sur des objectifs fixés d’un commun accord et sur une répartition des rôles clairement définie. La DDC aide ses partenaires à développer leur propre organisation, à améliorer leur cadre politique et institutionnel et à faire valoir leur point de vue dans le dialogue sur la politique de développement. Chaque partenariat doit être l’occasion de promouvoir des processus d’apprentissage et d’exploiter les connaissance locales et internationales. De nouvelles formes de coopération sont expérimentées avec l’économie privée et la société civile, et propagées en cas de succès (p. ex. Fonds sud-africain). Des efforts sont entrepris pour réduire la pauvreté à grande échelle en instaurant des partenariats public-privé pour le développement (Public-Private Development Partnerships; PPDP), qui associent solidarité, subsidiarité et développement à des intérêts économiques, avec une partage équitable des coûts et des risques. Dans la coopération avec la société civile des pays du Sud, les ONG bénéficient d’un soutien visant à renforcer leur rôle dans les activités de développement et d’interlocuteurs de l’Etat. La coopération avec des ONG suisses s’inscrit dans une perspective programmatique. De nouveaux partenariats sont examinés et mis en œuvre, et l’on encourage également des projets associant ONG et secteur privé. Pilotage La DDC conduit ses activités en utilisant les méthodes de gestion du cycle de programme (Programme Cycle Management; PCM). À chaque étape ou moment fort (étude, bilan, évaluation externe), un examen prenant entre autres en compte l’aspect de l’égalité hommes-femmes est réalisé en vue d’établir si les objectifs ont été atteints et si le soutien apporté par la DDC reste nécessaire. Lorsque ce n’est pas le cas, la décision est prise de mettre un terme à cette aide tout en veillant à garantir des conditions propres à préserver l’acquis. 5.2 La coopération bilatérale au développement La coopération bilatérale au développement pratiquée par la DDC a pour but de jeter les bases de processus de développement durables, destinés à se poursuivre ensuite sans son intervention. Elle entend contribuer à l’instauration de conditions plus favorables à un développement autonome dans les pays du Sud, ce qui explique le caractère à la fois durable et subsidiaire de ses activités. À côté de ses projets traditionnels, elle se consacre de plus en plus, dans les pays où elle intervient, à la promotion de conditions favorables (processus appropriés de transition politique, économique et sociale), ces dernières étant indispensables pour assurer un développement autonome et durable. 4210
5.2.1 Concentration géographique Un des principes les plus constants et efficaces de la coopération suisse au développement est la focalisation géographique des ressources et des forces disponibles. Résultat d’une patiente construction, cette concentration est pour beaucoup dans la qualité des mesures de soutien apportées par la Suisse. Elle contribue à une affectation aussi judicieuse que possible de ressources financières et humaines limitées, en prenant appui sur une solide connaissance du contexte. Ce principe permet d’atteindre la masse critique et d’obtenir des effets plus que proportionnels. Sa valeur a également été largement reconnue sur la scène internationale. Il sera maintenu au cours de la période allant de 2004 à 2007, en tenant compte de quatre critères: Besoin. Les pays et les régions partenaires de la DDC comptent parmi les plus pauvres de la planète. Sur un territoire prioritaire donné, la DDC coopère avec les groupes sociaux les plus démunis et les plus vulnérables. Potentiel. La DDC coopère avec des Etats offrant des conditions générales favorables et soucieux de respecter les principes de la bonne gouvernance –, donc attachés aux principes de l’Etat de droit, de la démocratie et des droits de l’homme. Avantages comparatifs. La DDC travaille dans des régions dont elle connaît bien le contexte local, et où les compétences qu’elle peut offrir correspondent aux besoins et au potentiel de ses partenaires. Elle exploite ainsi ses avantages comparatifs et acquiert un profil qui lui est propre en matière de politique de développement. Intérêts politiques de la Suisse. Les priorités géographiques sont fixées en tenant compte des intérêts politiques à long terme de la Suisse. Il s’agit essentiellement de soutenir des processus de transformation sociale, d’aider à surmonter des phases critiques et de participer à des actions de développement menées par la communauté internationale. La coopération au développement de la DDC dans le Sud (sans l’aide humanitaire) se concentre actuellement sur 17 pays prioritaires et six programmes spéciaux en Afrique, en Asie, en Amérique latine et dans la région méditerranéenne. Il y a environ 800 projets en cours. Dans sept pays (Cap-Vert, Guinée-Bissau, Guinée, Cameroun, Lesotho, Sri Lanka et Indonésie), les projets réalisés ces dernières années ont pris fin en ce sens qu’ils ont été remis aux mains des partenaires. Dans d’autres, la DDC mène des projets stratégiques plus restreints qui ne font pas partie d’un programme global (et ne sont donc pas suivis sur place par un bureau de coordination). Pays prioritaires: la DDC y mène des programmes de coopération d’une certaine envergure (au moins 8 à 10 millions de francs par année), qui s’inscrivent dans le long terme. La coopération prend là une orientation thématique clairement ciblée et associe étroitement l’aspect opérationnel (programmes et projets) au dialogue politique, de manière à exercer une influence substantielle sur les fondements mêmes du développement économique, social et politique. Programmes spéciaux: ils se distinguent de la coopération avec les pays prioritaires par leur portée restreinte, par le fait qu’ils répondent souvent à des besoins ponctuels nés d’une situation transitoire, ou encore par leur caractère exploratoire (projets pilotes). Un programme spécial peut être le prélude à un programme prioritaire. 4211
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Un <strong>de</strong>s principes les plus constants <strong>et</strong> efficaces <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>coopération</strong> suisse au développement<br />
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La <strong>coopération</strong> au développement <strong>de</strong> <strong>la</strong> DDC dans le Sud (sans l’ai<strong>de</strong> humanitaire)<br />
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800 proj<strong>et</strong>s en cours. Dans sept pays (Cap-Vert, Guinée-Bissau, Guinée, Cameroun,<br />
Lesotho, Sri Lanka <strong>et</strong> Indonésie), les proj<strong>et</strong>s réalisés ces <strong>de</strong>rnières années ont<br />
pris fin en ce sens qu’ils ont été remis aux mains <strong>de</strong>s partenaires. Dans d’autres, <strong>la</strong><br />
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global (<strong>et</strong> ne sont donc pas suivis sur p<strong>la</strong>ce par un bureau <strong>de</strong> coordination).<br />
Pays prioritaires: <strong>la</strong> DDC y mène <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> <strong>coopération</strong> d’une certaine<br />
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