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devant de nouveaux défis. Ces dernières années, toutes les banques régionales ont formulé des stratégies de réduction de la pauvreté et réorienté leurs politiques sectorielles. Certains de ces processus sont encore en cours. La Banque asiatique de développement a été réorganisée. La Banque interaméricaine de développement a revu ses instruments de crédit et fixé des limites plus élevées pour les prêts à l’appui de réformes (4,5 milliards de US $ pour 2002–2004) et les prêts d’urgence (6 milliards pour 2003–2004); cela en sus des investissements traditionnels prévus pour 2002–2004, qui se chiffrent à 15,5 milliards de US $. Toutes les banques régionales de développement ont par ailleurs intensifié ces dernières années les contacts et la coordination des activités menées avec la Banque mondiale et le FMI. La Suisse a participé très activement à ces discussions, dans ses groupes de vote au sein des différents conseils d’administration et lors des négociations relatives à la reconstitution des fonds de développement régionaux. Ce faisant, elle a contribué aux prises de décisions bien au-dede son droit formel en termes de voix. Dans le cadre de son travail au sein des conseils d’administration, la Suisse a suivi de façon systématique la mise en œuvre des nouvelles stratégies dans les programmes relatifs aux différents pays, l’octroi de crédits, les projets de coopération et les évaluations. Ont par ailleurs constitué des moments forts du travail de coopération les négociations concernant la reconstitution des fonds de développement régionaux et du FIDA: – 8e et 9e reconstitutions du Fonds africain de développement – 7e reconstitution du Fonds asiatique de développement (n° VIII) et – 5e et 6e reconstitutions du FIDA La Suisse a pu remplir dans tous les cas ses obligations en rapport avec le traditionnel partage des charges entre pays donateurs et garder ainsi une influence proportionnelle à son droit de vote. A1.3.4 La coopération avec le Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE Tous les donateurs bilatéraux importants sont représentés au sein du CAD de l’OCDE. Leurs prestations financières à l’égard des pays en développement font l’objet d’une statistique annuelle. Il apparaît que l’aide publique au développement des pays du CAD a encore diminué ces dernières années pour atteindre en l’an 2000 une moyenne de 0,22 % de leur PNB. Le CAD se préoccupe d’accroître non seulement le volume, mais aussi l’efficacité des moyens mis en œuvre, notamment en améliorant la coordination des bailleurs de fonds et la cohérence politique. Le CAD édicte à cet effet des lignes directrices sur les principes fondamentaux à respecter ainsi que sur des sujets d’actualité, et soumet périodiquement ses membres à un examen qualitatif et quantitatif de leur aide au développement (la dernière fois en 2000 pour la Suisse). Au cours de la période sous revue, la Suisse a participé activement à l’élaboration des directives du CAD sur quatre thèmes centraux de la coopération au développement. Les quatre documents qui en ont résulté, soit 4278

– les Lignes directrices pour le commerce et le développement, – les Lignes directrices pour un développement durable, – les Lignes directrices pour la prévention des conflits et – les Lignes directrices pour la réduction de la pauvreté, ont tous été adoptés en 2001 et mis en œuvre dès l’année suivante. Les travaux du CAD sur le thème de réduction de la pauvreté ont préparé et lancé les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), aujourd’hui reconnus dans le monde entier. La Suisse a en outre participé aux discussions portant sur la problématique des pays peu performants au sein du groupe de travail consacré aux pratiques des donateurs. Les résultats de ces travaux – basés sur des enquêtes menées pour une part dans des pays prioritaires de la DDC – ont fait l’objet d’un document de référence sur les bonnes pratiques (Good Practice Reference Paper). A1.4 Pilotage et assurance qualité La création d’un service d’évaluation au sein de la DDC remonte aux années 70. Quant au «controlling» en tant qu’instrument de gestion, il a été instauré dès 1996 à tous les échelons de l’institution. Cet instrument témoigne d’une volonté de cohérence à tous les égards: planification axée sur les résultats, mise en œuvre systématique, suivi régulier, évaluation des résultats et des expériences. Il vise à améliorer durablement la pertinence et l’efficacité des interventions de la DDC, dont la responsabilité incombe aux unités opérationnelles. Les unités de controlling ont assisté ces dernières en exploitant leur expérience pour perfectionner et diffuser le PCM (Programme Cycle Management ou gestion du cycle de programme), lui-même fondé sur les principes de l’apprentissage, de la participation, de l’ownership (propriété et/ou appropriation) et de l’empowerment (renforcement du pouvoir). Autres activités relevant des unités de controlling: aide à la planification stratégique aux différents échelons de la DDC, conseil et formation. Ce modèle de pilotage et d’assurance qualité a été évalué en 2000 par des experts externes, et soumis à une analyse critique par des pairs du CAD. Il s’avère que la DDC dispose d’un système d’évaluation et de controlling qualitativement remarquable en comparaison internationale grâce, notamment, à une application systématique du PCM. Son point fort est manifestement l’importance donnée aux processus et à l’apprentissage, tandis que certaines faiblesses subsistent encore: manque d’indépendance au niveau des évaluations, poids relativement faible donné aux comptes rendus et diffusion parfois insuffisante des enseignements tirés des évaluations. La DDC a examiné les conclusions et les recommandations de ces instances indépendantes, et développé un modèle d’évaluation et de controlling conforme aux résultats de cette analyse et aux nouvelles exigences posées en la matière. Il en est résulté les Lignes directrices Evaluation et Controlling, qui sont appliquées depuis fin 2001 et dont voici les principales innovations: – les concepts et les termes utilisés dans le domaine de l’évaluation et du controlling ont été, d’une manière générale, adaptés aux normes et aux usages internationaux; 4279

– les Lignes directrices pour le commerce <strong>et</strong> le développement,<br />

– les Lignes directrices pour un développement durable,<br />

– les Lignes directrices pour <strong>la</strong> prévention <strong>de</strong>s conflits <strong>et</strong><br />

– les Lignes directrices pour <strong>la</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvr<strong>et</strong>é,<br />

ont tous été adoptés en 2001 <strong>et</strong> mis en œuvre dès l’année suivante.<br />

Les travaux du CAD sur le thème <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvr<strong>et</strong>é ont préparé <strong>et</strong> <strong>la</strong>ncé les<br />

Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), aujourd’hui reconnus dans<br />

le mon<strong>de</strong> entier.<br />

La Suisse a en outre participé aux discussions portant sur <strong>la</strong> problématique <strong>de</strong>s pays<br />

peu performants au sein du groupe <strong>de</strong> travail consacré aux pratiques <strong>de</strong>s donateurs.<br />

Les résultats <strong>de</strong> ces travaux – basés sur <strong>de</strong>s enquêtes menées pour une part dans <strong>de</strong>s<br />

pays prioritaires <strong>de</strong> <strong>la</strong> DDC – ont fait l’obj<strong>et</strong> d’un document <strong>de</strong> référence sur les<br />

bonnes pratiques (Good Practice Reference Paper).<br />

A1.4 Pilotage <strong>et</strong> assurance qualité<br />

La création d’un service d’évaluation au sein <strong>de</strong> <strong>la</strong> DDC remonte aux années 70.<br />

Quant au «controlling» en tant qu’instrument <strong>de</strong> gestion, il a été instauré dès 1996 à<br />

tous les échelons <strong>de</strong> l’institution. C<strong>et</strong> instrument témoigne d’une volonté <strong>de</strong> cohérence<br />

à tous les égards: p<strong>la</strong>nification axée sur les résultats, mise en œuvre systématique,<br />

suivi régulier, évaluation <strong>de</strong>s résultats <strong>et</strong> <strong>de</strong>s expériences. Il vise à améliorer<br />

durablement <strong>la</strong> pertinence <strong>et</strong> l’efficacité <strong>de</strong>s interventions <strong>de</strong> <strong>la</strong> DDC, dont <strong>la</strong> responsabilité<br />

incombe aux unités opérationnelles. Les unités <strong>de</strong> controlling ont assisté<br />

ces <strong>de</strong>rnières en exploitant leur expérience pour perfectionner <strong>et</strong> diffuser le PCM<br />

(Programme Cycle Management ou gestion du cycle <strong>de</strong> programme), lui-même<br />

fondé sur les principes <strong>de</strong> l’apprentissage, <strong>de</strong> <strong>la</strong> participation, <strong>de</strong> l’ownership (propriété<br />

<strong>et</strong>/ou appropriation) <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’empowerment (renforcement du pouvoir). Autres<br />

activités relevant <strong>de</strong>s unités <strong>de</strong> controlling: ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification stratégique aux<br />

différents échelons <strong>de</strong> <strong>la</strong> DDC, conseil <strong>et</strong> formation.<br />

Ce modèle <strong>de</strong> pilotage <strong>et</strong> d’assurance qualité a été évalué en 2000 par <strong>de</strong>s experts<br />

externes, <strong>et</strong> soumis à une analyse critique par <strong>de</strong>s pairs du CAD. Il s’avère que <strong>la</strong><br />

DDC dispose d’un système d’évaluation <strong>et</strong> <strong>de</strong> controlling qualitativement remarquable<br />

en comparaison internationale grâce, notamment, à une application systématique<br />

du PCM. Son point fort est manifestement l’importance donnée aux processus <strong>et</strong> à<br />

l’apprentissage, tandis que certaines faiblesses subsistent encore: manque d’indépendance<br />

au niveau <strong>de</strong>s évaluations, poids re<strong>la</strong>tivement faible donné aux comptes<br />

rendus <strong>et</strong> diffusion parfois insuffisante <strong>de</strong>s enseignements tirés <strong>de</strong>s évaluations.<br />

La DDC a examiné les conclusions <strong>et</strong> les recommandations <strong>de</strong> ces instances indépendantes,<br />

<strong>et</strong> développé un modèle d’évaluation <strong>et</strong> <strong>de</strong> controlling conforme aux<br />

résultats <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te analyse <strong>et</strong> aux nouvelles exigences posées en <strong>la</strong> matière. Il en est<br />

résulté les Lignes directrices Evaluation <strong>et</strong> Controlling, qui sont appliquées <strong>de</strong>puis<br />

fin 2001 <strong>et</strong> dont voici les principales innovations:<br />

– les concepts <strong>et</strong> les termes utilisés dans le domaine <strong>de</strong> l’évaluation <strong>et</strong> du controlling<br />

ont été, d’une manière générale, adaptés aux normes <strong>et</strong> aux usages<br />

internationaux;<br />

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