Message concernant la continuation de la coopération technique et ...
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– les contributions versées à des organisations multilatérales qui ont leur siège en Suisse se traduisent également par des salaires et des achats de biens et de services sur le marché suisse. On estime les dépenses faites à ce titre par les organisations internationales à 500 ou 600 millions de francs par année; c’est ainsi que pour chaque franc versé à la coopération multilatérale, 90 centimes reviennent dans l’économie suisse. – les salaires payés dans le cadre de la coopération au développement ainsi que les services et les biens consommés s’ajoutent au montant du produit intérieur brut. Selon les estimations, chaque franc dépensé pour l’aide publique au développement contribue au PIB à hauteur de CHF 1.40 à 1.60. Cette valeur ajoutée représente aussi des emplois, dont le nombre se situe entre 13 000 et 18 000. Il faut aussi se souvenir que notre aide publique au développement a des incidences positives sur l’économie d’exportation suisse: la coopération contribue à donner une bonne image de notre pays et à lui ouvrir des marchés. 6.5.5 L’apport suisse comparé à celui d’autres pays La coopération internationale au développement s’emploie à coordonner au mieux son travail, à répartir judicieusement les charges et à utiliser ses ressources de manière ciblée et efficace. La Suisse adopte dans ce contexte une attitude comparable à celle d’autres pays d’Europe centrale et septentrionale avec lesquels elle présente des analogies et des points communs de par sa taille et sa position par rapport aux grandes nations, tout en partageant un certain nombre de valeurs fondamentales et d’objectifs de politique étrangère. La Conférence internationale de Monterrey (voir ch. 3.1 Conférences thématiques et Objectifs du Millénaire) sur le financement de l’aide publique au développement a donné à la communauté internationale et à ses acteurs l’occasion de procéder à un véritable bilan de leur engagement politique en matière de développement. Il a été constaté que de grandes différences subsistent entre les pays industrialisés par rapport au volume financier de leur aide au développement (voir annexe statistique). Les défis globaux évoqués à cette occasion ont conduit de nombreux pays à manifester la volonté d’accroître leurs efforts. Avant même la Conférence de Monterrey, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE réunis les 15 et 16 mai 2002 au Sommet de Barcelone avaient pris l’engagement de faire passer leur aide au développement de 0,33 % de leur RNB (taux actuel) à 0,39 % en moyenne à l’horizon 2006. Il est prévu que ceux qui n’y parviendront pas viseront un taux d’au moins 0,33 %. Plusieurs pays membres de l’UE ont souligné, lors de la conférence et aussi à la suite de celle-ci, les efforts qu’ils entreprennent, chacun de leur côté, avec des engagements qui dépassent déjà la moyenne atteinte par les pays de l’OCDE. La Finlande a ainsi confirmé son objectif de 0,7 % et le fait qu’elle entend faire un premier pas dans cette direction en atteignant 0,4 % en 2007. La Belgique a fait savoir qu’elle avait accru de façon substantielle son budget d’aide au développement et que celui-ci représentera 0,7 % du RNB en 2010. L’Irlande a réitéré ses engagements précédents d’atteindre 0,7 % en 2007, et signalé que son programme de coopération 4254
au développement augmenterait de 55 % en 2002, ce qui le porterait à une valeur intermédiaire de 0,45 %. Le Luxembourg a annoncé que son APD passera du taux actuel de 0,74 % à 1 % au milieu de la décennie. Les Pays-Bas ont exprimé leur volonté de maintenir ou de dépasser à l’avenir leur niveau actuel de 0,7 %. La Suède a communiqué qu’elle s’était fixé l’objectif de 1 %. La France s’est fixé comme but 0,5 % d’ici 2007, la Grande-Bretagne 0,4 % d’ici 2005/2006. Si ces objectifs étaient atteints, cela correspondrait, en ce qui concerne la coopération au développement de l’UE, à un niveau sensiblement plus élevé que celui qui avait été annoncé initialement à Monterrey, à savoir 0,43 % en l’an 2006. La Norvège enfin, qui n’est pas membre de l’UE, mais qui fait partie des pays les plus en phase avec la Suisse dans le domaine de la coopération au développement, a annoncé le passage de son APD de 0,92 % à 1 % à l’horizon 2005. Avec un pourcentage de 0,11 % du RNB les Etats-Unis se trouvent à la fin de la liste des pays donateurs; vu le montant absolu de leur contribution ils restent pourtant le plus important bailleur de fonds. Les Etats-Unis ont annoncé pour leur part qu’ils feraient passer leur budget d’aide publique au développement de 10 milliards de US $ à 15 milliards en 2006. Les fonds supplémentaires iront alimenter un nouveau Millennium Challenge Account, lequel fera dépendre ses crédits d’un certain nombre de critères – en particulier des efforts en matière de bonne gouvernance, des politiques arrêtées en matière de santé et d’éducation, etc. Les Etats-Unis resteront ainsi le plus important bailleur de fonds avec un taux qui passera de 0,1 à 0,12 % de leur RNB. Les USA prennent ainsi le pas sur le Japon, dont l’APD a régressé de près de 4 milliards de US $ ou 18 % en valeur réelle, notamment à cause d’une dévaluation substantielle du yen. Il est difficile de prédire comment le volume global de l’aide publique au développement va évoluer à l’avenir. De nombreux signes donnent cependant à penser qu’après avoir reculé de 0,33 % à 0,22 % entre 1992 et 1997, puis s’être stabilisée quelques années à ce niveau médiocre, l’APD des pays de l’OCDE va de nouveau augmenter dans un proche avenir. Cette prévision s’applique en particulier aux pays dont le profil est le plus comparable à celui de la Suisse sur la scène internationale. 7 Conséquences pour le personnel Le ch. 6.2 mentionne dans le détail les mesures envisagées par la DDC sur le plan de l’organisation et du personnel en vue d’assurer la poursuite de sa coopération technique et de son aide financière dans les années à venir. Le crédit de programme soumis à votre approbation permettra de maintenir les postes actuels et d’engager du personnel pour des activités directement liées à la poursuite de la coopération technique et de l’aide financière en faveur des pays en développement. Le montant total des dépenses pour le personnel pendant la durée du crédit de programme ne pourra pas dépasser 3,5% du volume total. 4255
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actuel <strong>de</strong> 0,74 % à 1 % au milieu <strong>de</strong> <strong>la</strong> décennie. Les Pays-Bas ont exprimé leur<br />
volonté <strong>de</strong> maintenir ou <strong>de</strong> dépasser à l’avenir leur niveau actuel <strong>de</strong> 0,7 %. La Suè<strong>de</strong><br />
a communiqué qu’elle s’était fixé l’objectif <strong>de</strong> 1 %. La France s’est fixé comme but<br />
0,5 % d’ici 2007, <strong>la</strong> Gran<strong>de</strong>-Br<strong>et</strong>agne 0,4 % d’ici 2005/2006. Si ces objectifs<br />
étaient atteints, ce<strong>la</strong> correspondrait, en ce qui concerne <strong>la</strong> <strong>coopération</strong> au développement<br />
<strong>de</strong> l’UE, à un niveau sensiblement plus élevé que celui qui avait été annoncé<br />
initialement à Monterrey, à savoir 0,43 % en l’an 2006.<br />
La Norvège enfin, qui n’est pas membre <strong>de</strong> l’UE, mais qui fait partie <strong>de</strong>s pays les<br />
plus en phase avec <strong>la</strong> Suisse dans le domaine <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>coopération</strong> au développement, a<br />
annoncé le passage <strong>de</strong> son APD <strong>de</strong> 0,92 % à 1 % à l’horizon 2005.<br />
Avec un pourcentage <strong>de</strong> 0,11 % du RNB les Etats-Unis se trouvent à <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
liste <strong>de</strong>s pays donateurs; vu le montant absolu <strong>de</strong> leur contribution ils restent pourtant<br />
le plus important bailleur <strong>de</strong> fonds. Les Etats-Unis ont annoncé pour leur part<br />
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<strong>de</strong> US $ à 15 milliards en 2006. Les fonds supplémentaires iront alimenter un nouveau<br />
Millennium Challenge Account, lequel fera dépendre ses crédits d’un certain<br />
nombre <strong>de</strong> critères – en particulier <strong>de</strong>s efforts en matière <strong>de</strong> bonne gouvernance, <strong>de</strong>s<br />
politiques arrêtées en matière <strong>de</strong> santé <strong>et</strong> d’éducation, <strong>et</strong>c. Les Etats-Unis resteront<br />
ainsi le plus important bailleur <strong>de</strong> fonds avec un taux qui passera <strong>de</strong> 0,1 à 0,12 % <strong>de</strong><br />
leur RNB. Les USA prennent ainsi le pas sur le Japon, dont l’APD a régressé <strong>de</strong><br />
près <strong>de</strong> 4 milliards <strong>de</strong> US $ ou 18 % en valeur réelle, notamment à cause d’une<br />
dévaluation substantielle du yen.<br />
Il est difficile <strong>de</strong> prédire comment le volume global <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> publique au développement<br />
va évoluer à l’avenir. De nombreux signes donnent cependant à penser<br />
qu’après avoir reculé <strong>de</strong> 0,33 % à 0,22 % entre 1992 <strong>et</strong> 1997, puis s’être stabilisée<br />
quelques années à ce niveau médiocre, l’APD <strong>de</strong>s pays <strong>de</strong> l’OCDE va <strong>de</strong> nouveau<br />
augmenter dans un proche avenir. C<strong>et</strong>te prévision s’applique en particulier aux pays<br />
dont le profil est le plus comparable à celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> Suisse sur <strong>la</strong> scène internationale.<br />
7 Conséquences pour le personnel<br />
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l’organisation <strong>et</strong> du personnel en vue d’assurer <strong>la</strong> poursuite <strong>de</strong> sa <strong>coopération</strong> <strong>technique</strong><br />
<strong>et</strong> <strong>de</strong> son ai<strong>de</strong> financière dans les années à venir.<br />
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Le montant total <strong>de</strong>s dépenses pour le personnel pendant <strong>la</strong> durée du crédit <strong>de</strong> programme<br />
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